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TOD Terminus Rive-Sud (10 000 logements) - 6-25 étages


mtlurb

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  • Administrateur

Exactement comme le redoutaient plusieurs intervenants lors des audiences du BAPE, la "société en commandite Champlain-Brossard", entreprise propriétaire du terrain zoné agricole où CDPQ Infra va construire la station terminale du REM tente sa chance et a commencé à faire pression sur le gouvernement pour obtenir le droit d'y construire un "TOD".

 

uTBYM0A.png

 

www.bape.gouv.qc.ca/sections/mandats/Reseau_electrique_m%C3%A9tropolitain/documents/DM47.pdf

 

Le projet envisagé serait composé de:

 

• environ 10 000 logements en copropriété répartis dans des bâtiments de 6 à 25 étages (950 p2 par logement);

• 320 000 p2 d’espace commercial – vente au détail;

• 95 500 p2 d’espace commercial – bureaux;

• Stationnement incitatif d’environ 3000 cases.

 

www.lobby.gouv.qc.ca/servicespublic/consultation/AfficherInscription.aspx?NumeroInscription=wYDOLYyH0EDrZw3ezPsGZw%3d%3d#D74800

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On parle de 20,000 personnes, environ. Un peu le même nombre que le futur quartier sur l'ancien site de l'Hippodrome de Montréal. Si approuvé, ça devrait se vendre assez facilement. 950p² c'est respectable.

Modifié par vivreenrégion
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Il y a plein de terrains à développer sur l'ile de Montréal, pourquoi éloigner les gens en banlieue pour ensuite les transporter en TECs? Les terres agricoles du secteur sont parmi les meilleures de la province et devraient impérativement faire partie de la ceinture verte de la ville. Tous les gens qu'on installent ainsi en banlieue ne se départiront jamais de leur voiture, parce qu'ici tout est loin dès que l'on veut sortir du coin.

 

Il faut aussi arrêter le gaspillage de territoire en grugeant toujours plus d'espaces verts. Finalement un précédent en attire toujours un autre et il faut que ça cesse, car c'est en ville qu'il faut densifier avant tout. C'est une question de développement durable et d'écologie 101. On n'a surtout pas besoin d'un Mississauga au sud de Montréal.

Modifié par acpnc
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Il y a plein de terrains à développer sur l'ile de Montréal, pourquoi éloigner les gens en banlieue pour ensuite les transporter en TECs? Les terres agricoles du secteur sont parmi les meilleures de la province et devraient impérativement faire partie de la ceinture verte de la ville. Tous les gens qu'on installent ainsi en banlieue ne se départiront jamais de leur voiture, parce qu'ici tout est loin dès que l'on veut sortir du coin.

 

Il faut aussi arrêter le gaspillage de territoire en grugeant toujours plus d'espaces verts. Finalement un précédent en attire toujours un autre et il faut que ça cesse, car c'est en ville qu'il faut densifier avant tout. C'est une question de développement durable et d'écologie 101. On n'a surtout pas besoin d'un Mississauga au sud de Montréal.

 

Ce qui reste comme terrains sur l'île de Montréal se développe de toutes façons (quand la population ne refuse pas les projets parce qu'elle veut un parc). Ce qui reste comme terrains développables sur l'île se trouve surtout à Pierrefonds ou à Rivière-des-Prairies et Pointe-aux-Trembles. Ces secteurs sont encore plus éloignés du centre-ville que le Dix-30, et (du moins dans l'est) il n'y aura pas de REM, donc le voyagement risque de se faire en voitures.

 

En gros à Montréal, il ne faut pas construire trop loin pour ne pas favoriser l'étalement urbain, il ne faut pas construire trop haut pour ne par faire ombrage au Mont-Royal et pour respecter "l'échelle humaine", il faut laisser un grand nombre de terrains vacants pour faire des parcs ou des espaces naturels, il ne faut pas transformer (densifier) le bâti actuel parce qu'il est patrimonial ou qu'il ne s'agencera plus avec ses environs et il ne faut pas restreindre l'immigration. Où allons nous mettre tous nos nouveaux arrivants? Où travailleront-ils? Où sortiront-ils et ou magasineront-ils? (Ces questions ne visent pas spécifiquement ton commentaire, mais plus généralement la question "où va-t-on mettre nos nouveaux arrivants?")

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Ce qui reste comme terrains sur l'île de Montréal se développe de toutes façons (quand la population ne refuse pas les projets parce qu'elle veut un parc). Ce qui reste comme terrains développables sur l'île se trouve surtout à Pierrefonds ou à Rivière-des-Prairies et Pointe-aux-Trembles. Ces secteurs sont encore plus éloignés du centre-ville que le Dix-30, et (du moins dans l'est) il n'y aura pas de REM, donc le voyagement risque de se faire en voitures.

 

En gros à Montréal, il ne faut pas construire trop loin pour ne pas favoriser l'étalement urbain, il ne faut pas construire trop haut pour ne par faire ombrage au Mont-Royal et pour respecter "l'échelle humaine", il faut laisser un grand nombre de terrains vacants pour faire des parcs ou des espaces naturels, il ne faut pas transformer (densifier) le bâti actuel parce qu'il est patrimonial ou qu'il ne s'agencera plus avec ses environs et il ne faut pas restreindre l'immigration. Où allons nous mettre tous nos nouveaux arrivants? Où travailleront-ils? Où sortiront-ils et ou magasineront-ils? (Ces questions ne visent pas spécifiquement ton commentaire, mais plus généralement la question "où va-t-on mettre nos nouveaux arrivants?")

 

Il y a un fond de vérité mais je ne crois pas que la situation soit si pire que ça, il y a pas mal plus de terrains disponibles dans les quartiers centraux et autour que ce que l'on pense. C'est probablement juste que les entrepreneurs préfèrent développer de belles terres planches avec de la marge de manœuvre que de se compliquer la vie à démolir/décontaminer et travailler dans un milieu bâtit avec tout ce que ça implique.

 

Où je suis vraiment d'accord avec toi, c'est qu'il y a trop de contraintes/contestations à la densification. Par exemple, je crois qu'il devrait y avoir un rayon permettant de densifier les alentours des stations de TEC d'importance (Métro, Train de banlieue, REM..) et pas juste pour les projets "en plein champs".

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Il y a un fond de vérité mais je ne crois pas que la situation soit si pire que ça, il y a pas mal plus de terrains disponibles dans les quartiers centraux et autour que ce que l'on pense. C'est probablement juste que les entrepreneurs préfèrent développer de belles terres planches avec de la marge de manœuvre que de se compliquer la vie à démolir/décontaminer et travailler dans un milieu bâtit avec tout ce que ça implique.

 

Ça implique souvent des coûts beaucoup plus élevés, et des prix en conséquence. C'est une réalité incontournable, dans toutes les grandes villes du monde dont la partie centrale est encore dynamique--ce qui est certainement le cas à Montréal. Toute politique globale d'aménagement (qui doit impérativement inclure une politique du logement s'y rattachant) doit en tenir compte, à défaut de quoi des «effets pervers» se manifesteront. Parmi ceux-ci, on peut mentionner 1) Le refoulement des personnes à revenus modestes en périphérie; 2) Des développents «exurbains» (i.e. au-delà des limites de la zone de planification) et 3) Une hausse relative des coûts du logement, affaiblissant la compétitivité de la région. Evidemment, une approche diamétralement opposée, celle du laissez-faire, entraîne elle aussi des coûts économiques et sociaux élevés, publics et privés. Mais on ne devrait pas avoir à choisir entre deux extrêmes.

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Pour répondre à ToxiK: juste un premier coup d'oeil sur les terrains disponibles en ville. Les terrains de la SRC, les terrains dans Ste-Marie, probablement le site Molson, tout le secteur du Silo #5 et tout le long du canal Lachine sur des kilomètres. Une grande partie du secteur compris entre la tour de la Bourse et le Vieux-Montréal, Griffintown proprement dit, le secteur de la station Lucien L'Allier. Secteur Royalmount, secteur Blue Bonnet, secteur Outremont, secteur Vieux Lachine, secteur Ville-Émard et Ville Lassalle avec Angrignon, etc etc. pour ne nommer que les plus centraux.

 

Quand on fait un survol de l'ile avec google, on voit bien qu'il y a encore un potentiel énorme à développer un peu partout sur l'ile et dans Montréal même. Tout cela sans parler de tous les terrains répartis un peu partout en ville où il y a possibilité de densification. Et bien sûr aux extrémités dans l'est comme dans l'ouest de l'ile. Alors qu'on ne vienne pas me dire qu'il faut utiliser nos dernières grandes terres agricoles et rogner sur une ceinture verte indispensable comme poumon de l'agglomération.

 

Déjà que l'A30 est saturée et ne pourra souffrir davantage de congestion sans l'ajout d'autres voies. Il faut donc arrêter cette folie de l'étalement urbain et du tout à l'auto. Car on sait bien que le TOD peut marcher dans les deux sens, c'est-à-dire attirer davantage de gens vers la périphérie. On connait les problèmes des ponts et la congestion des heures de pointe. En plus une fois que le pont Champlain sera reconstruit, il faudra rebâtir intégralement le tunnel Lafontaine (4 ans de travaux). Alors on peut s'attendre à d'autres problèmes majeurs en circulation inter-rive, puisque qu'à chaque fois qu'un lien se refait, un autre réclame notre attention.

 

Quant aux contraintes qu'exige la Ville et les arrondissements dans les nouveaux projets (petits et grands) que certains invoquent, elles sont mineures toutes proportions gardées et visent justement une meilleure intégration au quartier et au bâti existant. Bien sûr que les promoteurs préfèrent de belles terres vierges, elles augmentent automatiquement leurs profits, sans pour autant apporter aucun avantage à la société, bien au contraire.

 

Il faut sortir du 20ème siècle avec ses habitudes de consommation aveugles et envahissantes, qui ont conduit à un énorme gaspillage de ressources dans tous les domaines de l'activité humaine. Nous devons repenser l'avenir de nos villes en terme de densité et d'équilibre avec les autres aspects de l'aménagement du territoire, et cela dans l'esprit du développement durable. On ne le répétera jamais trop, puisque plusieurs promoteurs (et administrations) continuent à faire fi de ces règles indispensables pour le futur de la planète.

 

Je souhaite d'ailleurs que Québec légifère sévèrement sur la question de l'étalement urbain, parce que c'est un des éléments clés dans le succès de notre politique environnementale. C'est bien beau d'investir dans les énergies renouvelables, mais si on le fait tout en perpétuant la croissance spatiale à l'infini de l'agglomération. On annulera une grande partie de nos efforts, pour finalement récompenser le seul profit rapide et à court terme d'une certaine classe de promoteurs.

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Si Brossard doit croitre, et il semble bien que ce soit inévitablement le cas, tout les efforts devraient être concentrés sur le futur TOD Panama. Pas d'étalement à cet endroit mais plutôt une densification. Voila l'endroit ou des tours de 40, 50 même 60 étages pourraient être construites sans porter ombrage au saint mont-royal et sans empiéter sur des terres agricoles!

Modifié par zombywoof
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En gros à Montréal, il ne faut pas construire trop loin pour ne pas favoriser l'étalement urbain, il ne faut pas construire trop haut pour ne par faire ombrage au Mont-Royal et pour respecter "l'échelle humaine", il faut laisser un grand nombre de terrains vacants pour faire des parcs ou des espaces naturels, il ne faut pas transformer (densifier) le bâti actuel parce qu'il est patrimonial ou qu'il ne s'agencera plus avec ses environs et il ne faut pas restreindre l'immigration.

 

Et si on faisait "l'échelle humaine" du Plateau Mont-Royal à grandeur de la région, avec ses trois étages, ses édifices patrimoniaux, ses vues sur le Mont-Royal et ses grands parcs, la région métropolitaine serait trois fois plus compacte. Le problème, n'est pas là, c'est tapocher sur la meilleure performance de la région. D'ailleurs, cette échelle assure de faire des quartiers qui vont pouvoir plaire à tout le monde, autant les jeunes célibataires que les familles, ce qui est essentiel dans l'optique de contrer l'étalement urbain comme il faut. On a beaucoup tendance à oublier les familles lorsqu'on parle de densification contemporaine, comme si elles étaient vouées à vivre dans des quartier à très faible densité, annulant les bienfaits de quelques tours à condos pour célibataires cachant le Mont-royal que l'on désire tant.

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