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Train Montréal-Sherbrooke


Marc.PMR

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http://ici.radio-canada.ca/regions/estrie/2016/09/06/002-projet-train-passagers-montreal-bromont-sherbrooke-etude.shtml

 

Ce n'est pas la nouvelle la plus récente, mais je m'étonne qu'elle n'ait pas été reprise et commentée sur ce site.

 

Avec la collaboration d'une société comme Kéolis ou Transdev (opérateurs de trains pour passagers en Europe et toutes deux bien présentes au Québec), j'aimerais croire que l'exploitation d'un tel service est au moins envisageable. Un train régional entre Montréal et Sherbrooke desservirait un bassin de population non négligeable et offrirait une option de transport pratique aux amateurs de sports d'hiver :)

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Tout est une question d'offre et de demande, ici on ferait compétition à l'automobile et bien sûr à l'autobus régional. Pour que ce projet devienne intéressant, il devra offrir des avantages qui le distingueraient nettement des autres modes de transport. J'aurai toujours un préjugé favorable pour le transport en commun et le train en particulier. Cependant la formule doit être compétitive et viable. Elle doit aussi représenter un véritable besoin exprimé aux deux extrémités de la ligne et permettre de gagner du temps sur le trajet. Donc fréquence, flexibilité et confort sont des éléments incontournables de l'équation.

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Tout est une question d'offre et de demande, ici on ferait compétition à l'automobile et bien sûr à l'autobus régional. Pour que ce projet devienne intéressant, il devra offrir des avantages qui le distingueraient nettement des autres modes de transport. J'aurai toujours un préjugé favorable pour le transport en commun et le train en particulier. Cependant la formule doit être compétitive et viable. Elle doit aussi représenter un véritable besoin exprimé aux deux extrémités de la ligne et permettre de gagner du temps sur le trajet. Donc fréquence, flexibilité et confort sont des éléments incontournables de l'équation.

VIA Rail avait déjà affirmé de vouloir offrir ce service à nouveau, mais qu'elle n'avait pas les moyens de rehausser les rails.

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Tout à fait d'accord qu'il faudrait d'abord établir que la demande est suffisante. Ayant déjà pris le train sur certaines des lignes régionales exploitées par ces opérateurs privés en Europe, j'étais simplement surpris de voir que les régions desservies avaient souvent une assez faible densité de population. Au-delà de la ville de Longueuil, une ligne Montréal-Sherbrooke desservirait des MRC dont la population totale dépasse quand même le demi-million (en plus d'offrir un fort attrait touristique).

 

C'est aussi une question de culture et ce n'est pas demain la veille que la culture du «tout-voiture» disparaîtra du Québec. Par contre, si le service actuel par autocars de Limocar/Transdev est indicatif, on parle tout de même de 13 départs quotidiens dans chaque direction.

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  • 3 semaines plus tard...

Des nouvelles sur ce projet :

 

http://ici.radio-canada.ca/regions/estrie/2016/10/26/003-train-montreal-sherbrooke-etude-faisabilite-fcm.shtml

 

Train Montréal-Sherbrooke : le financement de l'étude de faisabilité serait confirmé

 

 

Une nouvelle étape est franchie pour la réalisation du projet de train de passagers entre Montréal et Sherbrooke. Le financement nécessaire à une étude de faisabilité serait maintenant assuré.

 

La Fédération canadienne des municipalités assumera la moitié du montant, soit 150 000 dollars. L'autre moitié provient des municipalités concernées par cette possible liaison ferroviaire (environ 45 000 $), de la compagnie Montréal, Maine & Atlantic Railway (environ 85 000 $) et de la Fondation train de nuit, un organisme sans but lucratif (OSBL).

 

« Avec l'étude, on répond à deux questions, soit quelle serait la demande pour un éventuel train Montréal-Sherbrooke? Quels seraient les coûts pour la réhabilitation de la voie pour attendre les différentes vitesses? Avec les coûts et la demande, on peut faire une projection financière pour évaluer la viabilité d'un service comme celui-là », explique le président de l'entreprise Train-hôtel, François Rebello.

 

Avec une équipe de l'école Polytechnique de Montréal, on évalue donc l'achalandage sur l'autoroute 10. La firme de sondage Ipsos va aussi réaliser un sondage.

 

« On espère démontrer la faisabilité d'un projet comme ça. Après, il faut trouver une façon d'exploiter ce train-là. Il y a différentes possibilités. On peut l'exploiter nous-mêmes ou VIA Rail peut venir le faire. Il y a différentes possibilités de partenariat », ajoute M. Rebello

 

L'étude devrait être terminée au printemps.

 

Vitesse

 

Actuellement, l'état des rails ne permet qu'une vitesse autour de 40 km / h. Pour un train de passagers, il faudrait augmenter la vitesse. C'est pourquoi une réfection des voies est nécessaire.

 

« On sait déjà que la compagnie de chemin de fer est prête à investir pour la moitié des coûts de la réhabilitation. Il va toujours avoir l'autre moitié à trouver. C'est là que la participation des gouvernements va être importante », ajoute M. Rebello.

 

Les scénarios les plus optimistes prévoient que la liaison Montréal-Sherbrooke sera devenue réalité à l'été 2018.

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  • 2 mois plus tard...
Publié le 16 janvier 2017 à 21h17 | Mis à jour le 16 janvier 2017 à 21h17

 

Projet de train : le quartier DIX30 comme modèle

 

Jonathan Custeau

La Tribune

 

(Sherbrooke) L'homme d'affaires François Rebello ne s'intéresse pas qu'à la mobilité des passagers dans son étude pour l'implantation d'un train entre Montréal, Sherbrooke et Boston. Il étudie aussi les impacts de la présence d'un train sur les terrains du Canadian Pacific (CP), soit la gare de triage sur la rive sud du lac des Nations, si bien que le développement de cette cellule pourrait être bouleversé par une nouvelle liaison ferroviaire.

«*Il pourrait y avoir des activités commerciales ou institutionnelles autour de la gare. Ça pourrait donner beaucoup de valeur aux terrains qui se trouvent près du Marché de la gare et le long du lac des Nations. Il reste des terrains qui appartiennent au CP. Je leur ai parlé et ils sont intéressés à s'en départir*», explique M.*Rebello.

Il cite le projet de développement du Réseau électrique métropolitain de Montréal (REM) qui se développera en parallèle avec le Quartier*DIX30. «*Nous pourrions faire comme le REM et joindre un plan de développement des terrains à celui du train. Il y a un gros potentiel sur le bord du lac et ça aurait comme bénéfice de décontaminer les terrains. C'est important de les décontaminer parce qu'ils sont près d'un cours d'eau.*»

M.*Rebello fait aussi référence à la ville de Mont-Saint-Hilaire, où l'ajout d'une gare a eu un effet important sur la valeur immobilière. «*Sur ce terrain contaminé, il sera plus difficile d'amener des investisseurs s'il n'y a pas de gare. Et s'il y a plus de valeur, ce sera probablement suffisant pour payer les coûts de décontamination.*»

 

Selon les chiffres avancés par le président de l'entreprise Train-Hôtel, les terrains situés dans un rayon de 500*mètres de la gare de l'Agence métropolitaine de Montréal de Mont-Saint-Hilaire ont connu une hausse de valeur de 13*%. Dans un rayon de un km, la valeur grimpe de 10*% alors que la valeur des terrains situés dans un rayon de 1,5*km a crû de 5*%.

«*Quand je vois le monde essayer de développer des centres-ville sans utiliser les gares de trains, je pense qu'ils font erreur. C'est sûr qu'il y a un effet structurant. À Montréal, là où il n'y a pas de métro, les quartiers ont de la misère à se développer. Le fait d'être connecté avec un train contrecarre les effets des centres commerciaux éloignés des centres. Si des gens arrivent régulièrement de Montréal au centre-ville de Sherbrooke, ça augmente la demande pour les terrains du centre-ville.*»

Dans son étude, François Rebello*identifiera les terrains à potentiel de développement liés à la gare. «*Nous le ferons pour chacune des villes où nous arrêterons, mais l'endroit où il semble y avoir le plus grand potentiel, c'est à la gare de triage de Sherbrooke. Ce sera le point central de notre plan, surtout si nous voulons attirer des investisseurs institutionnels comme la Caisse de dépôt. L'immobilier diminue les risques et augmente la valeur. Nous nous sommes inspirés d'une étude effectuée en Californie.*»

Pour l'instant, François Rebello s'est entretenu avec le CP, mais n'a pas amorcé les discussions avec la compagnie Supermétal, également établie sur la rue de Courcelette. «*Le CP est le plus gros joueur, mais c'est sûr que Supermétal est aussi bien placé...*»

La Ville n'a jamais caché ses espoirs de voir l'entreprise déménager ses installations dans le parc industriel.

M.*Rebello rappelle qu'il n'est pas promoteur immobilier et que le développement des terrains pourrait dépendre des besoins de la Ville. «*Ça pourrait être un mélange de résidentiel et de commercial. L'idéal, c'est un équilibre entre les deux.*»

L'arrivée d'un train de passagers à Sherbrooke demanderait aussi des aménagements dans le secteur du Marché de la gare ou la construction d'une nouvelle gare. «*Pour le moment, ce n'est pas aménagé pour recevoir un flot important de passagers. La Ville aura son mot à dire là-dessus.*»

 

Le maire Bernard Sévigny n'en a pas contre les possibilités de développement des terrains de la gare de triage, sur la rive sud du lac des Nations, mais estime qu'une conversion est impossible à court terme. «*C'est ce qu'on appelle un long shot*», fait-il valoir.

«*C'est un objectif à long terme. Souvenez-vous de la cellule Saint-Pierre, qui était un projet de revitalisation avec plusieurs bâtiments, du logement... Ça occupait toute la gare de triage. Il y en a eu des projets en ce sens-là. Ce serait souhaitable éventuellement de relocaliser la gare de triage. La proximité du lac est extrêmement intéressante, mais il y aurait de la décontamination à faire.

«*Une gare de triage, on relocalise ça où dans le contexte du ''pas dans ma cour''? C'est un peu difficile. Je ne dis pas que c'est impossible. Il faut trouver l'endroit, d'une part. Si on parle du même genre d'utilisation que présentement, on n'a pas besoin de décontaminer. Si on veut excaver et faire du logement, je ne sais pas ce que ça peut représenter de décontaminer une gare de triage où à l'époque, ils faisaient les changements d'huile simplement en enlevant le bouchon. Il y a beaucoup d'inconnus.*»

L'autorisation accordée à l'entreprise Supermétal d'agrandir vient aussi influencer l'échéancier. «*On vient d'autoriser l'agrandissement par le haut de Supermétal parce qu'ils ont obtenu le contrat du pont Champlain. Ça vient différer dans le temps. J'y ai déjà pensé personnellement. On a souvent eu des discussions longuement au comité exécutif. Quand est arrivé le dossier de Supermétal, on s'est posé la question, mais il y a des enjeux économiques qui ont fait qu'on a permis l'agrandissement.*»

Selon Bernard Sévigny, l'intention de la cellule Saint-Pierre allait exactement dans l'objectif soulevé par M.*Rebello. «*Ce n'est pas qu'il n'y a pas d'intention, mais on travaille avec la réalité. Ce sera plus long que ce qu'on pouvait espérer. Je pense que c'est impossible de le réaliser à court terme, mais il faut y réfléchir. Il y a le Ström Spa à l'autre bout, il y a des développements et éventuellement, ça finira par se refermer. Il y a des décisions à prendre, des opportunités à saisir, mais il faudra relocaliser d'abord la gare de triage. Ce n'est pas qu'on ne voudrait pas. La faisabilité, c'est autre chose.

«*Je ne parlerais pas de fantasme, parce que je suis convaincu qu'à moyen, long terme, ça finira par se faire. Avoir des activités industrielles, de triage, au centre-ville, il y a quelque chose là-dedans qui défie le sens commun. On ne ferait jamais la planification d'une ville comme ça. Sauf qu'on travaille avec l'histoire et si on veut changer ce qui s'est fait dans l'histoire, il faut du temps.*»

 

Projet de train : le quartier DIX30 comme modele | Jonathan Custeau | Actualites

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  • 1 mois plus tard...
Publié le 19 février 2017 à 20h38 | Mis à jour le 20 février 2017 à 09h33

Le promoteur du train Montréal-Sherbrooke ira au conseil municipal lundi

 

(Sherbrooke) Le président de l'entreprise Train-Hôtel, François Rebello, sera de passage à Sherbrooke lundi pour faire la promotion de son projet de train de passagers entre Montréal et Sherbrooke. En plus de répondre aux questions des élus municipaux à l'hôtel de ville, en atelier public à 18 h, il rencontrera le député de Sherbrooke et ministre de la Culture, Luc Fortin, en après-midi. Il misera notamment sur les résultats préliminaires encourageants issus de son étude de marché.

 

La Tribune rapportait en janvier qu'une étude de marché devait être lancée par la firme Ipsos, entre autres pour savoir à quel prix les Sherbrookois préfèreraient le train à l'autobus ou à l'automobile. « Nous n'avons pas encore l'ensemble des résultats, mais selon les données préliminaires, l'intérêt pour un train est très grand parmi les gens qui font Montréal-Sherbrooke régulièrement », avance M. Rebello.

 

Les résultats détaillés de l'étude devraient être dévoilés en mars ou au début avril. « Il y a toutes sortes de données à croiser, mais à première vue, un bon pourcentage de gens font le choix du train quand on leur donne plusieurs options, autant pour le trajet Montréal-Sherbrooke que pour aller à Boston dans un train de nuit. C'est au-delà de ce qu'on pensait pour le moment. »

 

L'échantillon de l'étude comprend 1400 personnes de Montréal et des Cantons-de-l'Est qui résident dans un rayon de 10 km des gares des municipalités le long du tracé. Un montant de 300 000 $ est prévu pour la réalisation de l'étude.

 

Sa campagne de séduction l'amènera en début de journée dans les locaux de l'Université de Sherbrooke, où il répond à une invitation de l'Association des jeunes péquistes. « Les jeunes libéraux seront aussi sur place. C'est une bonne nouvelle que les deux groupes s'intéressent au projet. Pour réaliser de grandes choses, ça prend toujours des jeunes. Ça vaut la peine d'aller les voir. »

 

François Rebello se dit encouragé par les politiques de l'Université de Sherbrooke, qui encourage le transport en commun en offrant par exemple des transports prépayés à son personnel qui doit se rendre à Montréal pour le travail. « Depuis que ça existe, les professeurs ont tendance à utiliser davantage l'autobus pour aller à Montréal. On pourrait avoir le même type d'entente pour le train éventuellement. »

 

Si les résultats de l'étude sont concluants, M. Rebello devra poursuivre ses démarches auprès des gouvernements pour obtenir des appuis de tous les paliers concernés. « À partir d'avril, nous aurons à consolider les plans pour la suite des choses. Si nous prenons la vitesse supérieure, il faudra des plans pour améliorer les chemins de fer. Il y aura des moments importants politiquement dans les prochains mois, soit une élection municipale en novembre, et une élection provinciale dans 18 mois. Cet enjeu fera partie des discussions. Nous ne pourrons pas réaliser un projet d'envergure sans le leadership politique. Les élections sont de bons moments pour exprimer ce leadership. »

 

Pour qu'un train relie Montréal et Sherbrooke, la vitesse des convois devrait atteindre 50 mi/h, ce qui nécessiterait une réfection du chemin de fer.

 

Lors de son passage à Sherbrooke, le premier ministre Justin Trudeau, interrogé sur le sujet, n'a pris aucun engagement formel. « Je vous encourage à travailler avec Québec, a-t-il dit, mais aussi avec notre ministre aux infrastructures au fédéral. [...] On cherche de bons projets qui vont aider les communautés à s'épanouir, les gens à réussir tout en protégeant l'environnement et en augmentant la productivité. J'ai bien hâte de voir les discussions [s'amorcer] avec vos communautés », a-t-il dit, tel que rapporté par La Voix de l'Est.

 

Le promoteur du train Montreal-Sherbrooke ira au conseil municipal lundi | Jonathan Custeau | Actualites

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c'est un bon projet mais a cause des voies du CP je trouve dommage que ce train devra s’arrêter a l'horrible "gare" Lucien l’allier plutôt que la gare centrale , mais l'autre coté plus positif c'est que l'AMT pourrait abandonner la ligne candiac pour la laisser être opérer par cette compagnie privée. Des villes comme saint-jean ou Bromont y gagnerais beaucoup

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c'est un bon projet mais a cause des voies du CP je trouve dommage que ce train devra s’arrêter a l'horrible "gare" Lucien l’allier plutôt que la gare centrale , mais l'autre coté plus positif c'est que l'AMT pourrait abandonner la ligne candiac pour la laisser être opérer par cette compagnie privée. Des villes comme saint-jean ou Bromont y gagnerais beaucoup
Un plus grand achalandage de la gare Lucien-L'allier serait peut être une occasion de la mettre à niveau.
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