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La Malterie - 10 étages


ChrisDVD

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Il y a 14 heures, Yasmaka a dit :

Lorsqu'elle a fait cette promesse , j'imagine qu'elle ne savait qu'elle serait élue mairesse ! C'est très incohérent avec le discours de Projet Montreal qui parle sans cesse de mixité alors que la mixité social ce n'est pas avoir seulement des ménages a faible revenue et écarté des promoteurs privé . Je reconnais que les besoins en logement abordable sont criants dans le quartier mais on a pas besoin de répéter le modèle des habitations jeanne Mance . Le projet tel que proposé avec 15% de logement sociaux réalisé par le privé me semble l'approche la plus réaliste pour ce secteur qui a déjà reçu environ 1400 unité de logement social depuis 2009 , soit beaucoup plus que n'importe quel arrondissements a Montreal. 

Pour ce commentaire j'ai pensé que tu méritais un troisième trophée. En effet la mixité sociale est un objectif essentiel afin d'assurer un équilibre entre les différentes couches de la société sur un territoire donné. Alors partout où c'est possible il faut encourager cette forme de cohabitation, qui profite à l'ensemble de la population et offre de meilleures chances de pouvoir mieux s'en sortir pour les plus démunis.

A ce propos je trouve que le 15% de logements sociaux et abordables est un excellent compromis, car il ne mine pas l'intérêt des promoteurs et répondrait à des besoins concrets partout dans les arrondissements montréalais. On évite ainsi l'image négative de gros ensembles de logements, tels les Habitations Jeanne-Mance, qui bien qu'ils soient bien administrés, ont la mauvaise réputation d'ostraciser leurs résidents.

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  • 2 mois plus tard...

Deux projets pour la Canada Malting

Un an après sa mise sur pied, le collectif «À nous la Malting!» fait face à de la compétition. L’organisme chargé de convertir le site de l’ancienne malterie de la rue Saint-Ambroise, dans Saint-Henri, souhaite rencontrer la mairesse de Montréal Valérie Plante pour lui faire part de son projet communautaire. Mais le promoteur Renwick Development fait aussi des démarches auprès de l’arrondissement du Sud-Ouest afin de faire accepter son propre plan.

Si le projet du collectif est encore au stade embryonnaire, ses grandes lignes sont déjà tracées. «Le logement social serait une partie importante. Nous aimerions aussi implanter un pôle alimentaire qui inclurait de l’agriculture urbaine ainsi qu’un atelier de réparation et de recyclage de vélos», explique Shannon Franssen, coordonnatrice de Solidarité Saint-Henri dont fait partie le collectif.

De son côté, les plans de Renwick Development sont déjà définis. Évalué à 100 M$, le futur bâtiment multifonctionnel comprendrait notamment des ateliers d’artistes, des logements familiaux, une épicerie et un centre d’éducation pour enfants autistes, tout en conservant la valeur patrimoniale du site.

«C’est un projet communautaire complet. Oui, il y aura des logements sociaux, mais surtout des installations qui permettront aux résidents d’améliorer leur qualité de vie, comme des jardins communautaires et un accès direct à la piste cyclable», indique Noam Schintzer, fondateur de Renwick Development.

L’Office de consultation publique de Montréal a d’ailleurs recommandé le plan sur lequel son équipe travaille depuis mars 2015.

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Projet de Renwick Development

Malgré tout, Mme Franssen n’est pas d’avis que ce projet réponde aux besoins de la communauté. «Il n’y a pas assez de logements sociaux», déplore-t-elle, précisant que seulement 65 sont prévus sur un total de 240 unités, alors qu’il faudrait un minimum de 500 logements sociaux pour répondre à la demande.

Même si le promoteur affirme que ce nombre pourrait changer si la population le juge nécessaire, et que les autres logements seront également plus abordables que ce qu’on retrouve habituellement aux abords du canal de Lachine, Mme Franssen n’est pas convaincue.

«Le promoteur a travaillé avec des groupes qui sont hors du quartier et qui ne visent pas les besoins des gens d’ici, ajoute-t-elle. En réalité, c’est un projet de condominium de luxe avec quelques petits projets rattachés pour que ça ait l’air communautaire».

Urgence
Si les deux organisations croient que leur plan est le meilleur, elles se buttent pour le moment au silence de la Ville de Montréal et de l’arrondissement du Sud-Ouest. Le maire Benoit Dorais préfère pour l’instant ne pas se prononcer sur le sujet.

La dangerosité du site, abandonné depuis 35 ans, inquiète autant Renwick Development que le collectif.

«Certaines parties du bâtiment sont dans un état de détérioration élevée. Il est nécessaire de commencer le plus tôt possible la phase de stabilisation des structures», souligne Mme Franssen.

Même son de cloche du côté de M. Schnitzer, qui urge l’arrondissement de donner le feu vert à son projet afin de pouvoir débuter des travaux. «Présentement, le site est extrêmement dangereux, un adolescent a été blessé l’été dernier, il ne faudrait pas que ça se reproduise. Des activités de sécurisation doivent commencer tout de suite», dit-il.

Les deux parties tenteront à nouveau de contacter les élus au cours des prochaines semaines pour faire valoir leur point.

http://journalmetro.com/local/sud-ouest/actualites/1453585/deux-projets-pour-la-canada-malting/

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  • 11 mois plus tard...

https://journalmetro.com/actualites/2195654/degradation-de-la-canada-malting-il-y-a-urgence-dagir-selon-heritage-montreal/

Dégradation de la Canada Malting: il y a urgence d’agir, selon Héritage Montréal

21:26 25 février 2019
Par : Zacharie Goudreault
Métro

canada-malting-1789.jpg?w=860
En 2013, un projet de 700 condos avait été bloqué par les résidants qui désiraient un projet 100% communautaire.

Alors que des citoyens membres d’un regroupement collectif ont de nouveau manifesté devant l’hôtel de ville de Montréal lundi soir pour demander la mise en réserve du terrain de la Canada Malting, le directeur des politiques à Héritage Montréal, Dinu Bumbaru, estime que le temps presse pour entamer la conversion de l’ancienne malterie avant que sa dégradation ne soit trop importante.

«Si les matériaux se sont tellement détériorés que les structures deviennent dangereuses, ce sera perdu», a déclaré lundi à Métro M. Bumbaru, qui affirme qu’«il y a urgence d’agir» pour assurer la préservation de cette ancienne malterie, dont les silos en terre cuite se dégradent rapidement. 

L’ancienne malterie, construite en 1905, est à l’abandon depuis 1985. Le collectif «À nous la Malting», qui est composé d’organismes communautaires et de résidants du quartier Saint-Henri, propose depuis quelques années d’y aménager plus d’une centaine de logements sociaux, un pôle alimentaire ainsi que des locaux dédiés à des entreprises d’économie sociale.

Lundi soir, une vingtaine de membres du collectif ont manifesté devant l’hôtel de ville et assisté à la période de questions de la séance du conseil municipal pour réclamer la mise en réserve de ce site, comme il l’avait déjà fait en mai 2017.

La Ville de Montréal, qui se dit ouverte à collaborer avec le collectif citoyen, attend toutefois que celui-ci lui remette un projet concret avant d’envisager d’acheter et de mettre en réserve le site, qui a une superficie de plus de 21 500 m2.

«Si on voulait aller de l’avant [avec la mise en réserve de ce terrain], ça voudrait dire l’acquérir d’une entreprise privée et pour faire ça, ça nous prend un projet solide», a expliqué à Métro la conseillère municipale dans l’arrondissement du Sud-Ouest, Anne-Marie Sigouin.

«Un dossier comme ça ne se prépare par tout seul. On a besoin de la collaboration de la Ville», a rétorqué la coordonnatrice de l’organisme Solidarité Saint-Henri, membre du collectif, Shannon Franssen.

Anne-Marie Sigouin a toutefois indiqué que la Ville de Montréal a offert un montant de 10 000$ au collectif pour qu’il peaufine au cours des prochains mois son projet afin que celui-ci possède un montage financier «solide».

«Le groupe À nous la Malting, jusqu’à maintenant, nous a exposé une vision, mais pas de projet concret», a ajouté l’élue en entrevue à l’hôtel de ville.

Projet privé

Actuellement, ce terrain est détenu par l’entreprise immobilière Renwick Development, qui a développé un projet de plus de 100M$ pour ce site. Celui-ci inclut notamment la construction de 240 unités de logements dédiés à des familles, dont 65 logements sociaux, ainsi qu’un atelier d’artistes, une épicerie et un centre d’éducation pour les enfants autistes.

«On a fait une recherche monstrueuse pour voir quels sont les besoins en logements sociaux et nous allons proposer une mixité sociale qui va adresser les besoins réels du quartier», a fait valoir en entrevue le fondateur de la compagnie immobilière, Noam Schnitzer. 

Ce dernier a par ailleurs souligné que son projet ne nécessiterait aucun financement de la part des différents paliers de gouvernement, car son entreprise assumerait l’ensemble de la facture du projet. L’entreprise devra toutefois attendre que la Ville de Montréal change le zonage du site pour permettre les développements résidentiels avant d’entamer les travaux de conversion du site.

«Il y a une certaine façade communautaire à ce projet, mais quand on creuse, on réalise que les 65 unités de logements sociaux proposés ne répondent pas du tout aux besoins du secteur», qui constitue  «un coin très défavorisé [du quartier] Saint-Henri», a répliqué Mme Franssen. Cette dernière estime par ailleurs que l’entreprise privée aménagera des «condominiums de luxe» dans l’ancienne malterie, ce qu’a nié Noam Schnitzer. 

«Ça prend un capitaine»

Le directeur des politiques à Héritage Montréal demande à la Ville de Montréal de prendre rapidement ce dossier en main afin que des travaux qui permettront de convertir ce site tout en assurant la conservation de «l’authenticité» de celui-ci puisse enfin aller de l’avant.

«Ça prend un capitaine. Il faut que la Ville et l’arrondissement se positionnent et prennent le leadership de ce dossier», a déclaré Dinu Bumbaru, qui estime que la Ville devrait entamer prestement le processus de changement de zonage du site afin qu’un projet de conversion puisse y être réalisé. 

 

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21:26 25 février 2019Par : Zacharie GoudreaultMétro

https://journalmetro.com/actualites/2195654/degradation-de-la-canada-malting-il-y-a-urgence-dagir-selon-heritage-montreal/

Dégradation de la Canada Malting: il y a urgence d’agir, selon Héritage Montréal

 

Alors que des citoyens membres d’un regroupement collectif ont de nouveau manifesté devant l’hôtel de ville de Montréal lundi soir pour demander la mise en réserve du terrain de la Canada Malting, le directeur des politiques à Héritage Montréal, Dinu Bumbaru, estime que le temps presse pour entamer la conversion de l’ancienne malterie avant que sa dégradation ne soit trop importante.

«Si les matériaux se sont tellement détériorés que les structures deviennent dangereuses, ce sera perdu», a déclaré lundi à Métro M. Bumbaru, qui affirme qu’«il y a urgence d’agir» pour assurer la préservation de cette ancienne malterie, dont les silos en terre cuite se dégradent rapidement. 

L’ancienne malterie, construite en 1905, est à l’abandon depuis 1985. Le collectif «À nous la Malting», qui est composé d’organismes communautaires et de résidants du quartier Saint-Henri, propose depuis quelques années d’y aménager plus d’une centaine de logements sociaux, un pôle alimentaire ainsi que des locaux dédiés à des entreprises d’économie sociale.

Lundi soir, une vingtaine de membres du collectif ont manifesté devant l’hôtel de ville et assisté à la période de questions de la séance du conseil municipal pour réclamer la mise en réserve de ce site, comme il l’avait déjà fait en mai 2017.

La Ville de Montréal, qui se dit ouverte à collaborer avec le collectif citoyen, attend toutefois que celui-ci lui remette un projet concret avant d’envisager d’acheter et de mettre en réserve le site, qui a une superficie de plus de 21 500 m2.

«Si on voulait aller de l’avant [avec la mise en réserve de ce terrain], ça voudrait dire l’acquérir d’une entreprise privée et pour faire ça, ça nous prend un projet solide», a expliqué à Métro la conseillère municipale dans l’arrondissement du Sud-Ouest, Anne-Marie Sigouin.

«Un dossier comme ça ne se prépare par tout seul. On a besoin de la collaboration de la Ville», a rétorqué la coordonnatrice de l’organisme Solidarité Saint-Henri, membre du collectif, Shannon Franssen.

Anne-Marie Sigouin a toutefois indiqué que la Ville de Montréal a offert un montant de 10 000$ au collectif pour qu’il peaufine au cours des prochains mois son projet afin que celui-ci possède un montage financier «solide».

«Le groupe À nous la Malting, jusqu’à maintenant, nous a exposé une vision, mais pas de projet concret», a ajouté l’élue en entrevue à l’hôtel de ville.

Projet privé
Actuellement, ce terrain est détenu par l’entreprise immobilière Renwick Development, qui a développé un projet de plus de 100M$ pour ce site. Celui-ci inclut notamment la construction de 240 unités de logements dédiés à des familles, dont 65 logements sociaux, ainsi qu’un atelier d’artistes, une épicerie et un centre d’éducation pour les enfants autistes.

«On a fait une recherche monstrueuse pour voir quels sont les besoins en logements sociaux et nous allons proposer une mixité sociale qui va adresser les besoins réels du quartier», a fait valoir en entrevue le fondateur de la compagnie immobilière, Noam Schnitzer. 

Ce dernier a par ailleurs souligné que son projet ne nécessiterait aucun financement de la part des différents paliers de gouvernement, car son entreprise assumerait l’ensemble de la facture du projet. L’entreprise devra toutefois attendre que la Ville de Montréal change le zonage du site pour permettre les développements résidentiels avant d’entamer les travaux de conversion du site.

«Il y a une certaine façade communautaire à ce projet, mais quand on creuse, on réalise que les 65 unités de logements sociaux proposés ne répondent pas du tout aux besoins du secteur», qui constitue  «un coin très défavorisé [du quartier] Saint-Henri», a répliqué Mme Franssen. Cette dernière estime par ailleurs que l’entreprise privée aménagera des «condominiums de luxe» dans l’ancienne malterie, ce qu’a nié Noam Schnitzer. 

«Ça prend un capitaine»
Le directeur des politiques à Héritage Montréal demande à la Ville de Montréal de prendre rapidement ce dossier en main afin que des travaux qui permettront de convertir ce site tout en assurant la conservation de «l’authenticité» de celui-ci puisse enfin aller de l’avant.

«Ça prend un capitaine. Il faut que la Ville et l’arrondissement se positionnent et prennent le leadership de ce dossier», a déclaré Dinu Bumbaru, qui estime que la Ville devrait entamer prestement le processus de changement de zonage du site afin qu’un projet de conversion puisse y être réalisé. 

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Deux visions s'affrontent dans ce dossier. Un développement privé qui ferait place à un pourcentage de logements abordables ou un développement 100% de nature sociale dont la Ville aurait en quelque sorte la responsabilité.

Compte tenu de la situation actuelle et des besoins de la population du secteur en matière de logements abordables. Il faudra privilégier une solution mixte qui évitera en même temps de transférer tout le fardeau sur la communauté. En effet il est préférable de rechercher un certain équilibre pour que la partie privative puisse compenser en partie les dépenses publiques pour la portion sociale. 

On parle alors d'une sorte d'autofinancement (du moins partiel) et on évite de construire un ghetto de pauvreté qui ne rendra service à personne sur le long terme. Montréal a déjà jouer dans ce genre de mauvais film. Ainsi forte de son expérience, elle doit à tout prix demeurer pragmatique et se servir de tous les leviers financiers, publics et privés, afin de favoriser l'émergence d'un projet qui s'adressera à tous les types de clientèle.

Il est là l'avenir des villes, un heureux mélange où tout le monde y trouve son compte et où justement personne n'est laissé pour compte. Donc oui à des condos de luxe qui justifieront les investissements importants pour sauver la partie ancienne du bâtiment. Oui à du logement abordable qui sera en quelque sorte une formule pour la classe moyenne et finalement la formule coopérative qui responsabilise et qui favorise une plus grande interaction entre les résidents.

Pour compléter le tout, des logements subventionnés bien intégrés à l'ensemble afin de loger décemment ceux qui ont besoin d'aide particulière: ainés autonomes, personnes à mobilité réduite, familles monoparentales et autres.

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il y a 24 minutes, acpnc a dit :

Deux visions s'affrontent dans ce dossier. Un développement privé qui ferait place à un pourcentage de logements abordables ou un développement 100% de nature sociale dont la Ville aurait en quelque sorte la responsabilité.

Compte tenu de la situation actuelle et des besoins de la population du secteur en matière de logements abordables. Il faudra privilégier une solution mixte qui évitera en même temps de transférer tout le fardeau sur la communauté. En effet il est préférable de rechercher un certain équilibre pour que la partie privative puisse compenser en partie les dépenses publiques pour la portion sociale. 

On parle alors d'une sorte d'autofinancement (du moins partiel) et on évite de construire un ghetto de pauvreté qui ne rendra service à personne sur le long terme. Montréal a déjà jouer dans ce genre de mauvais film. Ainsi forte de son expérience, elle doit à tout prix demeurer pragmatique et se servir de tous les leviers financiers, publics et privés, afin de favoriser l'émergence d'un projet qui s'adressera à tous les types de clientèle.

Il est là l'avenir des villes, un heureux mélange où tout le monde y trouve son compte et où justement personne n'est laissé pour compte. Donc oui à des condos de luxe qui justifieront les investissements importants pour sauver la partie ancienne du bâtiment. Oui à du logement abordable qui sera en quelque sorte une formule pour la classe moyenne et finalement la formule coopérative qui responsabilise et qui favorise une plus grande interaction entre les résidents.

Pour compléter le tout, des logements subventionnés bien intégrés à l'ensemble afin de loger décemment ceux qui ont besoin d'aide particulière: ainés autonomes, personnes à mobilité réduite, familles monoparentales et autres.

Texte très complet avec une approche globale du dossier. Le terme "solution mixte" est ce que l'on doit retenir pour ce type de projet. Des condos de luxe mais aussi du logement abordable. On ne le dira jamais assez : les inégalités sociales sont le cancer de nos sociétés, et si on peut avec un tel projet "déghettoïser" au lieu de créer des enclaves pour riches, la société ne s'en portera que mieux.

Modifié par santana99
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