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Certains voient le monde comme une grosse entreprise à exploiter et un moyen de s'enrichir sans limite. D'autres le voient comme une société qui a ses propres valeurs, sa culture et ses façons de faire basées sur un esprit communautaire. Donc avant de parler économie, il faut nécessairement se mettre en contexte, car on ne se lance pas en affaires n'importe comment, sans tenir compte de la société dans laquelle on veut s'implanter.

 

C'est ici que la philosophie et la sociologie entrent en ligne de compte, car elles servent de guide pour construire un modèle de société plus durable, dans lequel les gens pourront mieux s'épanouir, tout en assurant l'avenir des générations qui suivront. C'est encore plus vrai aujourd'hui, car l'économie mondiale a un impact si direct sur l'écologie et l'environnement, qu'elle menace la survie même de la planète et de nos sociétés.

 

Le monde change et avec lui nos façons de faire des affaires doivent suivre. On parle alors d'économie sociale et aussi d'économie de partage, deux modèles qui peu à peu prennent une place au sein même de l'économie en général. Leurs objectifs: offrir à leurs clients des services dont le but premier n'est pas le profit, mais la réponse à un besoin réel basé principalement sur le citoyen et le groupe en général.

 

Il n'est donc pas étonnant que l'économie sociale ait pris une place importante dans les pays moins favorisés. Car elle vient ici combler un vide qu'à laissé l'économie traditionnelle (capitalisme), en favorisant des inégalités sociales devenues tout simplement intolérables. Donc en opposition au regroupement du G20 qui sert la grande entreprise. On a formé ce mouvement mondial, qui par le moyen du micro-crédit notamment et de coopératives plus ou moins importantes, rejoignent une grande partie de la société, jadis laissée pour compte.

 

Il ne faut donc pas négliger l'impact de ce mouvement international qui ira croissant, en devenant une force non négligeable avec laquelle l'économie mondiale devra apprendre à composer. C'est ici qu'il devient intéressant pour Montréal de pouvoir se positionner en peloton de tête, afin d'offrir une tribune privilégiée au coeur même d'une des régions où l'économie traditionnelle est déjà fortement établie. La métropole pourra de surcroit jouer un rôle de premier plan, surtout que nous avons en tant que société, d'excellents exemples d'économie sociale dont le succès n'est plus à démontrer.

 

Alors pour ceux qui regardent de haut ce nouveau centre d'expertise en économie sociale, je dis que vous manquez totalement de vision et que vous êtes aveuglés par votre modèle qui est loin d'avoir réponse à tout. En effet si on ne donne pas un coup de barre sévère à la consommation débridée de nos richesses naturelles, on conduira tout simplement notre société à sa perte.

 

Personne ne contestera l'efficacité de l'économie traditionnelle. Mais elle est en même temps le danger qui nous guette, car elle épuise de plus en plus les ressources et gaspille en grande partie les territoires et l'environnement en général. J'en conclus, que l'économie sociale ne vient pas en opposition à l'économie traditionnelle, mais en complémentarité. Elle permettra en même temps d'offrir des pistes de solutions et de réflexions pour éviter justement que le déséquilibre actuel ne devienne irréversible.

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J'aime le principe de l'économie sociale. Un beau compromis entre un capitalisme qui peut donner de l'égoïste et du bêtement arriviste à la Trump ou Shkreli, et un socialisme trop dépendant sur des subsides publics et rêvant d'un égalitarisme écrasant et étouffant. On veut faire de l'argent, car sinon on ferme la boîte, mais on ne souhaite pas engranger des profits dans des comptes en or pour satisfaire quelques actionnaires avides. On redistribue dans la communauté. Bravo. L'un des plus beaux exemples est le MBAM. Méthode privée et efficace, conscience "sociale" en favorisant l'enrichissement intellectuel et culturel collectif, et réinvestissement constant dans le produit pour le faire évoluer.

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GENCE QMI

Mardi, 20 septembre 2016 07:36

MISE à JOUR Mardi, 20 septembre 2016 07:40

MONTRÉAL | Le maire de Montréal, Denis Coderre, s’envolera vers New York mardi afin de participer à des travaux de comités portant sur la sécurité routière et sur l’économie sociale et solidaire.

Invité à participer aux travaux du Comité de haut niveau sur la sécurité routière, une initiative de la Fédération internationale de l’automobile, le maire Coderre devrait parler des mesures prises par la métropole pour améliorer la sécurité sur les routes, incluant la stratégie «Vision Zéro» présentée la semaine dernière.

Notamment, le maire a promis de faire abaisser la vitesse de 40 à 30 km/h dans les rues résidentielles de l’île.

 

M. Coderre va aussi participer aux travaux du Groupe pilote international en économie sociale et solidaire, organisés par la France sous la présidence de François Hollande.

«Les villes jouent un rôle de plus en plus prépondérant à l'égard des enjeux globaux et à ce titre, Montréal est devenue une référence dans plusieurs domaines, notamment en matière d'économie sociale, de lutte aux changements climatiques, de vivre ensemble, de lutte à la radicalisation et d'aménagement des aires métropolitaines», s’est réjoui le maire Coderre, par voie de communiqué.

 

je pense qu'on fait juste commencer a entendre parler d'economie sociale.Montreal, en faisant parti du groupe pilote se taille une belle place sur un autre enjeu international.Cette fois, c'est montreal qui a les outils pour l'amerique .On parle beaucoup de pauvrete dans le monde et d'un ecart toujours grandissant entre les riches et les pauvres. On en parle meme aux Nations Unis. Non, le bureau de Montreal ne sera pas une coquille vide. Le Quebec a beaucoup a offrir en expertise dans les coops et les mutuelles. Le premier defi sera surement de demystifier le concept en Amerique, surtout pour nos voisins du sud qui doivent s'ouvrir a l'investissement participatif et social.

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  • 1 année plus tard...

Publié le 11 septembre 2018 à 06h25 | Mis à jour à 06h25

http://www.lapresse.ca/affaires/economie/services-financiers/201809/11/01-5196043-economie-sociale-desjardins-et-trois-fondations-lancent-une-initiative-unique.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_cinemaStandard__4249193_section_POS2

Économie sociale: Desjardins et trois fondations lancent une initiative unique

Luc Rabouin, directeur, développement stratégique, à la Caisse... (photo ivanoh demers, la presse)

Luc Rabouin, directeur, développement stratégique, à la Caisse d'économie solidaire Desjardins

photo ivanoh demers, la presse

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Réjean Bourdeau
La Presse
 

La Caisse d'économie solidaire Desjardins s'est alliée aux fondations Saputo, McConnell et Chagnon. Ensemble, elles ont créé un outil financier unique pour appuyer les entreprises d'économie sociale. Cette « Garantie solidaire », à hauteur de 15 millions, sera annoncée aujourd'hui. Et son esprit innovant pourrait inspirer d'autres acteurs dans le monde.

Maxim Bragoli, cofondateur de La Pépinière... (PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE) - image 1.0

Maxim Bragoli, cofondateur de La Pépinière

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Patrice Machabée, directeur général d'ALPABEM... (PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE) - image 1.1

Patrice Machabée, directeur général d'ALPABEM

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

CAISSE D'ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS : UNE APPROCHE INÉDITE

La motivation est claire. « On veut aider à créer des projets qui ont un impact social dans les communautés », dit Luc Rabouin, directeur, développement stratégique, à la Caisse d'économie solidaire Desjardins. 

Sa mécanique est simple. « Les fondations ne déplacent pas leur argent lors des transactions, explique-t-il. Elles signent plutôt une lettre de garantie. » 

 

Autre avantage, précise-t-il, l'analyse des dossiers est à coût nul pour les fondations. Car les partenaires des projets, comme Desjardins, le RISQ, la Fiducie du Chantier de l'économie sociale, Investissement Québec, PME MTL, etc., l'ont déjà fait. 

La Garantie solidaire s'adresse aux entreprises d'économie sociale et d'action communautaire, essentiellement des coops et des OBNL. 

« On constatait que plusieurs projets intéressants ne se réalisaient pas, car il manquait des bouts de financement, dit M. Rabouin. En agissant comme endosseurs, les fondations nous permettent désormais d'augmenter le niveau des prêts. Et de le faire à des taux d'intérêt d'emprunt conventionnel. » 

Cette façon de combler une lacune dans les montages financiers est « totalement » nouvelle. 

« Ça ouvre une porte, dit-il. Éventuellement, on pourrait faire quelque chose de plus gros avec plus d'acteurs au Québec. » 

Il y a aussi un potentiel à l'international. « C'est un modèle qui pourrait inspirer d'autres communautés », estime Luc Rabouin. 

D'ailleurs, l'initiative sera présentée lors du Forum mondial de l'économie sociale, qui se tiendra à Bilbao, en Espagne, du 1er au 3 octobre.

LA PÉPINIÈRE : UNE CROISSANCE FULGURANTE

Le Village au Pied-du-Courant et sa plage festive. Le Corridor vert des cinq écoles, à Montréal-Nord. Les Jardins Gamelin, près du métro Berri UQAM. Et plein d'autres projets. 

Les réalisations de La Pépinière lui ont valu de nombreux prix. Ces distinctions saluent son travail pour les municipalités et sa quête pour améliorer la qualité de vie des résidants. 

Depuis sa création, cet incubateur d'espaces collectifs connaît une croissance fulgurante. De quelques personnes en 2014, il emploie, cet été, 30 employés permanents et une centaine de travailleurs saisonniers. 

Mais cette expansion entraîne son lot de défis. Et des besoins en termes de fonds de roulement. 

« Nos sites sont en service l'été et l'automne, précise Maxim Bragoli, cofondateur. Mais nos travaux de préparation, de recherche et de développement pour les projets se font durant les autres saisons. » 

La Garantie solidaire permettra à La Pépinière de compléter un montage financier d'environ 300 000 $. Et d'établir son plan de développement pour les trois prochaines années. 

« Cette initiative nous aide à franchir un cap important. C'est une belle preuve de confiance des fondations et de nos autres partenaires financiers. » - Maxim Bragoli

Les sites de La Pépinière se trouvent à Montréal (10), Laval (1) et Québec (1). L'organisme est en discussions pour exporter son concept à Toronto.

ALPABEM : UN RÊVE RÉALISÉ

ALPABEM existe depuis 35 ans. L'acronyme signifie Association lavalloise de parents et amis pour le bien-être mental. 

Par l'entremise de ses services gratuits de consultations individuelles, de formation et de conférence, il rejoint quelque 2000 personnes par an. 

Cette année, l'association a réalisé un rêve qu'elle chérissait depuis 10 ans. Elle a acheté un immeuble. 

« À 50 000 $ par année, le loyer annuel comptait pour une bonne part de notre budget, explique Patrice Machabée, directeur général. C'était donc une idée réaliste de mettre ces montants sur une hypothèque et de devenir propriétaire. » 

L'occasion d'acheter un immeuble à Laval s'est présentée en novembre dernier. Mais, une fois de plus, il fallait un endossement pour obtenir le prêt. 

La Caisse d'économie solidaire propose alors le soutien des fondations McConnell et Saputo. « On a fait partie des premiers à expérimenter le concept », précise M. Machabée. 

La transaction s'est conclue le 15 juin avec l'aide de ses différents partenaires financiers. Elle s'élève à près de 1 million, en incluant les travaux d'aménagement. 

Le remboursement hypothécaire est de 60 000 $ par année. Mais en ouvrant des locaux à d'autres organismes communautaires, ALPABEM engrangera des revenus de location annuels de plus de 35 000 $. 

« On pourra rembourser l'hypothèque plus vite et ça va créer un milieu de vie dynamique, dit-il. Avec le temps, tout sera payé et on aura des revenus récurrents. Et ça fera encore plus d'argent à consacrer pour les services. » 

Patrice Machabée a été reconnu parmi les 150 leaders au Canada dans le domaine de la santé mentale. On comprend pourquoi.

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