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Olympic Cost Overruns


peekay

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Je suis aller a Athene l'an passé et j'ai vue pas mal de chose désolante. Au moins ils nous reste encore le centre claude robillard et les piscine olympique et le centre de plongeon et aussi les bassins d'aviron a l'ile notre dame. Tous utilisé encore regulierement.

C'est sur et leur équipement est déjà plus utilisé... quelle ruine.
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C'est sûr. Si t'as 100$ dans ton compte et que tu le fais fructifier de 100$, c'est du 100% de croissance.

 

Si t'as 1000$ et que tu fais fructifier de 500$, ce n'est que 50%.

 

Plus t'en a, plus c'est difficile de garder des pourcentages élevés.

 

C'est comme les taux de croissance de pays comme la Chine pendant longtemps. Un boom à partir de rien, pis les chiffres sont astronomiques. Un boom pour le Canada, genre, ça correspondrait à des chiffres bien plus bas.

 

Tout ça pour dire qu'il faut toujours relativiser les pourcentages, of course. Dans ce cas-ci, les jeux de Sotchi m'apparaissent infiniment plus ridiculement chers et inutiles que ceux de Mtl.

 

effectivement, de plus il faut se rappeler le contexte d'inflation des années 70 pour Montréal, l'inflation est différent d'un dépassement de coût car les revenus des gouvernements sont corrélés à l'inflation et n'est pas vraiment un "coût"

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effectivement, de plus il faut se rappeler le contexte d'inflation des années 70 pour Montréal, l'inflation est différent d'un dépassement de coût car les revenus des gouvernements sont corrélés à l'inflation et n'est pas vraiment un "coût"

...sans oublier les délais occasionnés par les syndicaleux du domaine de la constrution. Ceci a forcé le gouv. a payer des gars à temps double (travail les soirs et fds)pour qu'il puissent finir avant le début des jeux!

Modifié par Habsfan
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Tout le monde a une part de responsabilité dans le désastre financier des Jeux de Montréal. La corruption était déjà bien installée et les entreprises en ont bien profité avec leurs contrats juteux, tout en faisant chanter la Ville et le gouvernement libéral de Bourrassa. Les libéraux eux, ont regardé dérailler le train avant de réagir, en reprenant en panique les travaux laissés en plan.

 

La Ville quant à elle, a tellement voulu impressionner la galerie, qu'elle s'est lancée dans des travaux inédits avec une technologie nullement éprouvée pour un chantier de cette envergure, doublé d'un échéancier nettement trop serré. Finalement les syndicats n'ont pas été plus sages, ils ont profité de l'énorme confusion qui en a découlé. Je le sais puisque j'ai tout vu de l'intérieur, ayant joint le COJO en février 1973.

 

Petit détail en terminant, suite à la situation catastrophique de 76, Montréal a été la dernière ville à qui le CIO a remis les Jeux directement. Depuis ce temps les olympiades sont sous la responsabilité du pays hôte et non plus de la ville elle-même. Car il a été clairement établi ici que la municipalité n'avait pas de pouvoirs législatifs pour contrôler une industrie qui relevait du gouvernement supérieur. D'où le chaos qui en a suivi, les Jeux étant devenus l'otage de tous les intervenants qui ont voulu, de près ou de loin, en tirer honteusement profit.

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Tout le monde a une part de responsabilité dans le désastre financier des Jeux de Montréal. La corruption était déjà bien installée et les entreprises en ont bien profité avec leurs contrats juteux, tout en faisant chanter la Ville et le gouvernement libéral de Bourrassa. Les libéraux eux, ont regardé dérailler le train avant de réagir, en reprenant en panique les travaux laissés en plan.

 

La Ville quant à elle, a tellement voulu impressionner la galerie, qu'elle s'est lancée dans des travaux inédits avec une technologie nullement éprouvée pour un chantier de cette envergure, doublé d'un échéancier nettement trop serré. Finalement les syndicats n'ont pas été plus sages, ils ont profité de l'énorme confusion qui en a découlé. Je le sais puisque j'ai tout vu de l'intérieur, ayant joint le COJO en février 1973.

 

Petit détail en terminant, suite à la situation catastrophique de 76, Montréal a été la dernière ville à qui le CIO a remis les Jeux directement. Depuis ce temps les olympiades sont sous la responsabilité du pays hôte et non plus de la ville elle-même. Car il a été clairement établi ici que la municipalité n'avait pas de pouvoirs législatifs pour contrôler une industrie qui relevait du gouvernement supérieur. D'où le chaos qui en a suivi, les Jeux étant devenus l'otage de tous les intervenants qui ont voulu, de près ou de loin, en tirer honteusement profit.

 

Voici une excellente analyse que seules des personnes comme toi, qui ont vécu de très près cet ««épisode»» à saveur de catastrophe, pouvaient nous fournir aujourd'hui. Tout a été dit, mais il est peut-être encore possible de souligner encore davantage certains facteurs (dont les deux suivants) qui pourraient mieux expliquer l'inexplicable.

 

1) Au début de l'épisode, le maire de Montréal Jean Drapeau apparaît encore tout-puissant. Quand il devient apparent à de plus en plus d'observateurs que les travaux avancent mal (désorganisation, nombre invraisemblable de grues visibles à partir de la r-132, crainte marquée de rater l'échéancier, etc.), il me semble «normal» de penser que le gouvernement libéral de Robert Bourrassa aie d'abord hésité à confronter le maire Drapeau. Lorsque finalement le gouvernement s'est résolu à «tasser» Drapeau, il prenait un double risque: offusquer les partisans inconditionnels de Drapeau, et peut-être encore plus grave, prendre le risque de supporter la responsabilité de l'échec, si le stade n'était néanmoins pas prêt à temps pour les Jeux.

 

2) Avant même l'apparition de la «partie visible» de cet épisode, les relations de travail dans le monde de la construction étaient déjà extrêmement tendues (voir par exemple le saccage du chantier de la Baie James en 1974): dans les circonstances, l'idée d'intervenir sur ce plan dans le dossier du stade olympique a dû sembler être un véritable champ de mines.

 

J'en conclus que ce n'est pas particulièrement par complaisance que les libéraux ont (je cite) «regardé dérailler le train», mais plutôt avec énormément d'appréhension. (Ce en quoi ils n'avaient probablement pas tort, si on considère la suite des événements...)

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  • 1 année plus tard...

En gros, Sotchi et Montreal, c'est les jeux qui a eu le plus de corruption dans la planification et la construction. Et Beijing 2008 et 2022 et Vancouver son des jeux model, Vancouver on été les dernier jeux hivers rentable contrairement a Sotchi/Pyongchang et Torino. (excluent les infra. durable et le  Canadian Line qui est compris dans le 6 milliard ..) 

 

Et le retomber des jeux de Vancouver/Calgary son grand pour nos athlete de haut niveau, contrairement a montreal qu'on a convertie notre Vélodrome en Biodome … 

 

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