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Course de Formule E à Montréal


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Après le BIG, la VG :

 

Publié le 18 juin 2018 à 15h27 | Mis à jour à 15h27

Formule E: Montréal n'a pas suivi ses propres règles, dit la VG

PIERRE-ANDRÉ NORMANDIN
La Presse

Montréal n'a pas suivi ses propres règles dans le dossier de la Formule E, conclut le plus récent rapport de la vérificatrice générale de la métropole. Les préparatifs ayant transité exclusivement par le bureau de l'ex-maire Denis Coderre, la Ville «n'avait aucune vision globale des enjeux et risques».

Le Bureau du vérificateur général de Montréal a déposé cet après-midi aux élus son rapport 2017. Un audit a été effectué sur le projet de la Formule E pour évaluer si celui-ci a été mené en respect des règles en place. Et non justement, «nous constatons à la lumière des travaux effectués que le projet de Formule électrique n'a pas suivi le cadre de gouvernance de la Ville».

La vérificatrice générale souligne qu'aucun dossier d'affaires n'a été réalisé. Ce document aurait dû détailler les enjeux, risques et coûts afin d'en informer les élus.

Le rapport constate que la coordination du projet transitait exclusivement par le cabinet de l'ex-maire Denis Coderre. «En l'absence d'un chargé de projet, l'administration municipale n'avait aucune vision globale des enjeux et des risques de ce projet d'envergure».

Plus de détails à venir.

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Comme si Coderre écoutait les fonctionnaires dans ce dossier... ?

 

http://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201806/19/01-5186369-fiasco-de-la-formule-e-plante-blame-durement-danciens-proches-de-coderre.php

Publié le 19 juin 2018 à 12h02 | Mis à jour à 12h02

 

Fiasco de la Formule E: Plante blâme durement d'anciens proches de Coderre

Pierre-André Normandin
La Presse

Le rapport de la vérificatrice générale sur la Formule E a donné lieu à un dur bras de fer entre l'administration Plante et l'opposition sur la responsabilité du fiasco. La mairesse blâme les élus proches de Denis Coderre tandis que ces derniers rejettent la faute sur les fonctionnaires pour ne pas avoir suivi les règles.

Les élus montréalais ont entendu la vérificatrice générale (VG) Michèle Galipeau ce matin lors du conseil municipal. L'essentiel de leurs questions a porté sur la Formule E, son rapport dénonçant le non-respect du cadre de gouvernance.

Le chef de l'opposition, Lionel Perez, qui siégeait au comité exécutif sous Coderre, a questionné la VG sur le rôle des fonctionnaires, qui auraient dû imposer le respect du cadre de gestion. « Ce ne sont jamais les instances qui dictent la façon de procéder, ça vient toujours d'en bas », a plaidé le chef d'Ensemble Montréal. Il ciblait notamment l'ancien directeur général, Alain Marcoux.

La VG a pris soin d'éviter d'entrer dans la joute politique, en se limitant à souligner que tout transitait par le cabinet de l'ex-maire Coderre.

« Quel triste spectacle de jeter le blâme sur les fonctionnaires. Je trouve cela triste », a vivement déploré Valérie Plante.

La mairesse a souligné que Lionel Perez était un membre important de l'administration Coderre, alors qu'il était responsable des infrastructures et des grands projets. « À un moment, il faut se lever, poser des questions, lever des drapeaux. C'est pitoyable d'entendre ainsi le chef de l'opposition. Il n'avait pas de colonne vertébrale pour se lever devant Denis Coderre ? »

Lionel Perez a répliqué en déplorant que la mairesse ait transformé l'audition de la VG en « tribunal ». Celui-ci a insisté pour dire que les élus « n'avaient pas reçu toutes les informations pour prendre les décisions éclairées ». Il juge important que Montréal détermine comment une telle situation a pu survenir.

Le président du comité exécutif, Benoît Dorais, a rebondi en soulignant que Lionel Perez réclamait fréquemment des avis juridiques ou informations pour justifier des projets depuis qu'il siège dans l'opposition. A-t-il demandé les avis alors qu'il siégeait au sein de l'administration Coderre, se demande le bras droit de la mairesse.

 

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Bon.. elle a gagné ses élections avec ca...

Ca commence a tourner en rond. Y a t'il eu de la fraude financière, des détournements de fonds? Pas que je sache. L'administration était prête a tout faire pour mettre la course en place, ce qui a conduit a une mauvaise gestion des fonds publics. Les méthodes utilisées étaient mauvaises... Tout le monde le sais. Tout le monde est d'accord.

Maintenant on a une "poule pas de tête" a la mairie… c'est vraiment mieux que Denis Coderre… Continuons de frapper l'Ancienne administration plutôt que de mettre de la pression sur celle qui a été élue en novembre dernier. Belle diversion. Ma grande Valérie, tu as un beau sourire, on a hate de voir autres choses par contre...

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Faut pas mélanger les choses, c'est parfaitement sain d'avoir des outils de vérification pour juger de la gestion de nos élus. C'est ce qui arrive ici, nos chiens de garde font des rapports. C'est leur job, et c'est une bonne job. Denis Coderre mérite son blâme.

Si l'administration Plante s'amuse à taper ce clous pendant 4 ans en prenant des mauvaises décisions, c'est une autre chose, et c'est leur propre problème (enfin, à mon avis ils sont assez cohérents dans leurs actions: c'est un programme de Projet Montréal et ils font des choses de Projet Montréal, qu'on aime ou pas).

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  • 3 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...

Publié le 11 décembre 2018 à 16h10 | Mis à jour à 16h10

 

Valérie Plante perd la première manche contre la Formule E

Valérie Plante a perdu une première manche dans le bras de fer judiciaire l'opposant à la Formule E. La Cour supérieure a rejeté la demande de la mairesse qui tentait de faire tomber le recours de 33 millions la ciblant, le tribunal n'y voyant pas une poursuite-bâillon.

Les responsables de la Formule E et le syndic de faillite PricewaterhouseCoopers, représentant la défunte OSBL Montréal c'est électrique, ont intenté une poursuite contre la Ville de Montréal ainsi que la mairesse de Montréal. L'élu a toutefois tenté de faire tomber le recours, y voyant une façon d'essayer de la museler. 

La juge Chantal Chatelain a toutefois rejeté sa demande. « La poursuite à l'encontre de la mairesse ne constitue pas une poursuite-bâillon », a-t-elle écrit dans un jugement rendu le 7 décembre.

La décision souligne que la Loi sur les cités et villes protège la mairesse si elle devait être condamnée à dédommager la Formule E. « Bien que le tribunal conçoive aisément que la Mairesse puisse être agacée par la poursuite et qu'elle en subisse des désagréments, il n'est pas question de la museler ni de restreindre sa liberté d'expression ou d'action à titre de mairesse. Le litige se présente plutôt comme étant un litige de nature commerciale où les demanderesses tentent d'imputer une responsabilité à la Ville et à la Mairesse pour leur déconvenue financière en regard du ePrix », poursuit la décision de la juge Chatelain.
 
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  • 2 mois plus tard...

Formule E : Londres remplace Montréal

 

AGENCE QMI

Mardi, 5 mars 2019 21:22MISE À JOUR  Mardi, 5 mars 2019 21:22

La ville de Londres fera de nouveau partie du championnat de Formule E à partir de 2020.

Les organisateurs du championnat ont annoncé qu’ils avaient une entente de plusieurs années avec la capitale anglaise.

La course londonienne se tiendra les 25 et 26 juillet, à peu près à la même date que l’ePrix de Montréal, en 2017. L’événement avait eu lieu les 29 et 30 juillet avant d’être annulé par la mairesse Valérie Plante quelques mois plus tard.

La métropole québécoise devait également organiser des courses en juillet 2018 et 2019.

«Je suis vraiment heureux de faire revenir le championnat de Formule E et les courses électriques au Royaume-Uni», a dit Alejandro Agag, fondateur et président-directeur général de la série, dans un communiqué.

Tous les championnats de sports automobiles rêvent d'un événement à Londres, c'est ce que nous souhaitions depuis quelques années», a-t-il ajouté.

Les bolides de Formule E avaient déjà arpenté les rues de Londres en 2015 et 2016.

La Ville de Montréal fait l’objet d’une poursuite de 24,8 millions $ pour avoir annulé les courses de 2018 et 2019. La mairesse est aussi poursuivie personnellement dans ce dossier.

https://www.journaldemontreal.com/2019/03/05/formule-e--londres-remplace-montreal

 

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  • 2 mois plus tard...

Valérie Plante ne ferme pas la porte à un éventuel retour de la formule E

Romain Schué - Radio-Canada

La formule E pourrait-elle faire un jour son retour à Montréal, mais sur le circuit Gilles-Villeneuve? Après avoir décidé d'annuler les nouvelles éditions de cette compétition de véhicules électriques qui s'est déroulée en 2017 dans les rues de la métropole, la mairesse Valérie Plante ne ferme pas la porte à un éventuel retour.

« Pour l’instant, on n’envisage pas nécessairement le retour de la formule électrique, mais qui sait? », a lancé mercredi Valérie Plante, au cours d’une conférence de presse menée dans les nouvelles installations du circuit Gilles-Villeneuve.

Quelques semaines après son arrivée au pouvoir, à l’automne 2017, la mairesse de Montréal avait dénoncé un « fiasco financier » en décidant de mettre un terme à l’entente liant la Ville à l’organisateur de cette compétition. Deux nouvelles éditions restaient alors au programme, avec une option pour un renouvellement de trois autres courses.

« Le plus gros problème, c’est que ça avait été fait de façon précipitée. On n’avait pas de plan d’affaires et on allait à l’encontre de la volonté de la population qui ne souhaitait pas avoir une formule électrique en plein milieu du centre-ville, qui venait paralyser complètement le centre-ville de Montréal », a exposé Valérie Plante.

Cette dernière rappelle qu’elle a toujours soutenu l’organisation de cet événement sur le circuit Gilles-Villeneuve, qui « était adapté ».

« Si c’est pertinent et si c’est bien fait », Montréal pourrait être intéressée à organiser de nouvelles éditions, a-t-elle indiqué, tout en restant prudente et en précisant que les Montréalais ont toujours « au travers de la gorge » cette « facture salée ».

« En ce moment, tous les Montréalais ont été échaudés par la façon dont la formule électrique a été mise de l’avant, par le manque de montage financier, par le manque d’étude d’impact, par la non-écoute de la précédente administration envers les besoins des citoyens ». ajoute-t-elle.

Une procédure judiciaire toujours en cours

Au terme de cette première et unique édition dans les rues de l'arrondissement de Ville-Marie en juillet 2017, un déficit de plus de 13 millions de dollars avait été révélé par Montréal c’est électrique, l’organisme sans but lucratif mis sur pied par la précédente administration municipale pour gérer cet événement. Au total, 45 000 personnes avaient assisté à ces deux journées de course, mais seulement 15 000 billets avaient été vendus.

Par la suite, le promoteur Formula E Operations (FEO), avait attaqué en justice la Ville de Montréal et Valérie Plante. Dans un premier temps, il avait réclamé 33 millions de dollars, avant de revoir ce montant à la baisse (environ 25 millions).

Un accord pourrait-il être proposé par la Ville, avec l’organisation de ces courses, sur ce circuit qui accueille également la formule 1? « Étant donné que nous sommes présentement en cour, je ne vais pas m’étendre davantage sur les stratégies ou les possibles solutions. On va laisser nos avocats discuter », répond Valérie Plante.

Une option déjà étudiée par l’administration Coderre

Organiser la formule électrique sur le circuit Gilles-Villeneuve était déjà une option qui avait été étudiée par l’administration de Denis Coderre, selon les informations obtenues par Radio-Canada. Un tel scénario ne pouvait cependant pas voir le jour avant la rénovation des paddocks.

Le circuit actuel de 4,3 km aurait néanmoins dû être raccourci pour permettre aux batteries des véhicules de se recharger.

https://ici.radio-canada.ca/sports/1169990/montreal-plante-retour-formule-electrique

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  • 1 année plus tard...

La formule E peut-elle donner une deuxième chance à Montréal?

Montréal, un bon souvenir pour la famille de la FE

Philippe Crépeau - Radio-Canada

Le litige avec la Ville de Montréal n'est toujours pas réglé. La FE réclame des millions de dollars à l'administration actuelle pour ne pas avoir respecté les termes du contrat de trois ans. La mairesse Valérie Plante avait en effet promis l'abandon du rendez-vous de la FE durant sa campagne électorale en 2017.

Les avocats sont en discussion. Alors, sur le côté légal, je ne peux pas faire de commentaires, mentionne Jamie Reigle. 

Mais le souvenir d'un week-end réussi pour les équipes et les pilotes est encore frais. C'est pour l'instant la seule mais bonne raison qui pourrait laisser croire à un retour de la formule E au Québec. 

Tous les gens de la FE parlent souvent du week-end à Montréal comme un des meilleurs dans l’histoire de la FE. On a fait des sondages avec les pilotes, et les pilotes ont dit que c’était un des meilleurs week-ends. - Jamie Reigle, directeur général de la FE

Ce n'est pas parce que le directeur général de la formule E est un Montréalais, depuis septembre 2019, que les chances de Montréal de réintégrer le championnat sont plus grandes. 

On aimerait bien y retourner, insiste M. Reigle. Il faut regarder les critères sur lesquels on se base pour choisir les villes, et Montréal a tous les ingrédients.

Y a-t-il un public amateur de sport? À Montréal, avec le Canadien, c’est clair. Y a-t-il un public qui aime la course automobile? Avec le Grand Prix du Canada, c’est clair aussi. Est-ce une ville qui comprend les défis des changements climatiques? Pour le Québec et pour Montréal, c’est très important, précise M. Reigle.

Sans compter que le marché est intéressant pour les équipes et les commanditaires.

Montréal est une grande ville en Amérique du Nord qui a une résonance, c’est une belle ville que les gens aiment bien visiter. Pour moi, tous les ingrédients sont là.

Jamie Reigle ne peut pas s'empêcher de répéter qu'il y a d'abord un litige à régler. 

Moi, j’aimerais bien ça (retourner à Montréal), mais c’est assez compliqué d’avoir un alignement entre la Ville et la FE, se borne-t-il à dire sur les discussions de coulisse. 

Y a-t-il espoir d'un règlement? La mairesse Valérie Plante a dit le 15 mai 2019 qu'elle n'était pas forcément contre un retour de la formule E à Montréal. Si c’est pertinent et si c’est bien fait, avait-elle dit.

Le championnat de formule E a grandi depuis l'étape de Montréal, il a trouvé d'autres destinations, et de grands constructeurs se sont ajoutés depuis 2017, notamment Audi, Mercedes-Benz et Porsche. 

Beaucoup d’autres villes ont les ingrédients nécessaires. Les nouvelles courses qu’on aurait dû présenter avant la pandémie, c’était une course à Londres, une à Séoul, une à Jakarta. Les changements climatiques sont importants pour ces villes-là aussi. Il y a beaucoup de demandes pour les courses de FE. - Jamie Reigle

Si la formule E devait à nouveau s'intéresser à Montréal, ce serait dans la perspective d'ajouter une ville au programme nord-américain du championnat. 

Quand je parle aux constructeurs, aux commanditaires, ils me disent qu’ils ont aimé leur séjour à Montréal, et à l’avenir le marché nord-américain est très important. C’est très important pour les constructeurs européens comme Porsche, Mercedes-Benz, BMW, Audi.

Ils me disent souvent qu’il faudrait avoir plus de courses en Amérique du Nord, parce qu’ils vendent beaucoup de voitures dans ces marchés-là. En ce moment, on a une course à New York et une à Mexico. J’aimerais avoir une voire deux courses de plus en Amérique du Nord. Et quand on regarde les villes où on pourrait faire ça, Montréal est clairement une très bonne candidate.

Et la formule E aura la bénédiction de la FIA

Bien sûr que je suis d'accord que Montréal réintègre le championnat, avait dit le président de la FIA Jean Todt sans hésiter dans le paddock du circuit Gilles-Villeneuve l'an dernier.

On voit la passion des amateurs canadiens pour la F1, la fascination de Montréal pour la compétition automobile. Montréal a une chaleur particulière.

L'enthousiasme du public justifie complètement que Montréal revienne au championnat, avait ajouté Jean Todt. Je ne rentrerai pas dans le débat politique qui a pu avoir lieu et qui fait que Montréal n'est plus au calendrier. Mais j'espère que son retour pourra être reconsidéré.

Pas au circuit Gilles-Villeneuve

La formule E refuse d'envisager de courir sur le circuit Gilles-Villeneuve, mais est prête à étudier d'autres quartiers de la ville, plus loin du centre-ville, pour s'y installer. 

C’est très important pour nous qu’il y ait une séparation avec la F1, que la FE soit dans un environnement urbain. Ce n’est pas nécessaire que ce soit juste à côté du centre-ville. Parce qu'on est conscient que ça dérange les habitants, admet Jamie Reigle. 

À Séoul, en Corée du Sud, la course se déroulera à l’intérieur et à l’extérieur du stade des Jeux de 1988. À Londres, la course aura lieu autour d’un centre des congrès, l'Excel Center. 

C’est de l’urban racing (course urbaine), même si ce n'est pas dans les rues publiques de la ville, précise-t-il.

En prenant Séoul comme exemple, pourquoi ne pas envisager l'étape de Montréal autour d'une des signatures de la ville, le stade olympique des Jeux de 1976?

On peut être très flexible sur les circuits. L’idée de faire ça autour du stade olympique à Montréal, c’est possible, mais il faut avoir encore beaucoup de discussions pour qu’on y arrive, a conclu Jamie Reigle, insistant sur le fait que le litige doit d'abord se régler. 

Et pourquoi ne pas penser à faire passer les voitures dans le stade? Avec des monoplaces à motorisation électrique, sans émissions polluantes, c'est envisageable. La course de Séoul servira de banc d'essai.

Rappelons pour l'anecdote que la première ébauche du circuit de F1 pour le Grand Prix du Canada de 1978 faisait passer les monoplaces dans le stade olympique.

https://ici.radio-canada.ca/sports/1706006/formule-e-jamie-reigle-deuxieme-chance-montreal-seoul-jakarta-londres

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