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Course de Formule E à Montréal


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il y a 2 minutes, franktko a dit :

Le problème avec le circuit Gilles-Villeneuve, comme il a été souvent répété, c'est qu'il est trop long. Les circuits de FE font entre 2 et 2.5 km en moyenne et aucun circuit fait plus de 3 km. Quand ils ont courus à Mexico, c'était sur une version raccourcie du parcours et non le même tracé que la F1.

Je suis d'accord avec cela. Ce que je dis c'est que l'autonomie des FE a considérablement augmentée depuis. Je n'ai pas de chiffres exactes mais on parle d'un doublement de l'autonomie. Ce qui change complètement la donne.

Outre les problèmes financiers et légaux il reste une difficulté technique à surmonter concernant l'éventuel tracé que pourrait emprunter la FE sur l'Île Notre-Dame. C'est que indépendamment de l'autonomie des voitures les deux Formules ne peuvent offrir exactement le même tracé car il faut éviter les comparaisons qui seraient à la défaveur de la FE. Il faudrait donc créer un shortcut pour la FE, mais je ne sais pas où exactement cela pourrait se faire.

course.png

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Il y a 1 heure, WestAust a dit :

Ils ont double l’autonomie des voitures dans le but d’enlever les changements de voitures a la mi course comme c’est le cas en ce moment et non pour allonger la duree des courses.

C'est vrai, mais la tendance reste la même et plus le temps passe plus l'autonomie augmente. Ce n'est donc plus un obstacle aussi important maintenant. Outre les problèmes légaux et financiers le seul véritable problème qui reste est le tracé lui-même qui dot être légèrement différent de celui de la F1 afin d'éviter les comparaisons.

Pour ce qui est du site de l'Île Notre-Dame c'est l'un des meilleurs endroits au monde pour la course automobile depuis maintenant 40 ans. Il n'y a aucune raison pour que ce ne soit pas le cas également pour la Formule électrique.

Avoir les deux courses ici à chaque été serait génial pour l'image de la ville à l'international. Nous en sommes encore au début de la FE et tous les grands manufacturiers se joignent un à un au ePrix. Il faut sauter dans le train pendant qu'il passe.

Le Devoir.jpg

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  • 2 semaines plus tard...

Salut ! Je fais partie de ceux qui sont grandement attristé de la gestion du dossier Formule E à Montréal. De l'imposition du tracé, du passage en force pour la mise en place des installations, des fermetures de rues adjacentes, de la gestion de la billetterie ou encore, du mystère entourant le nombre de billets réellement vendus...

Le circuit était pourtant magnifique et était un de ceux qui se rapprochait le plus d''un vrai circuit malgré son contexte urbain. Il était par ailleurs très apprécié des pilotes par sa variété de courbes, lignes droites et dénivelés.

Selon moi, la principale erreur a été de ne pas proposer la 1ère édition gratuitement. En faisant ça, il n'y aurait jamais eu de polémique relative à la vente de billets et tous le monde aurait applaudi le succès populaire avec les gradins qui étaient pleins comme un oeuf. Les plan de caméras avec la ville en arrière plan étaient superbe.

Bref, ce gâchis étant consommé et le débat revenant sur l'utilisation potentielle du circuit Gilles Villeneuve, je me suis moi aussi creusé la tête sur la question.

Effectivement, le circuit actuel est trop long pour l'autonomie des Formules E, actuelles ou futures. Actuellement, le circuit le plus long du championnat est le circuit Moulay El Hassan de Marrakesh avec pile 3.0km. La plupart des autres circuits tournent autour des 2.5km.

Selon moi, le seul axe d'approche pour aménager le circuit Gilles Villeneuve pour la Formule E et à moindre coût serait de court-circuiter le circuit de F1 en utilisant le Chemin des Floralies. En faisant ça, la longueur du circuit chute à environ  3.3km. 

Je suppose que cette solution a déjà été envisagée et ne doit ni satisfaire la Formule E relativement à l'autonomie, ni le Casino de Montréal vu que cette configuration entraverait ses activités (mais pourrait également permettre d'offrir un produit intéressant avec vue sur course).

Circuit Gilles Villeneuve - Formule E.jpg

Circuit Gilles Villeneuve - Formule E - Chemin des Floralies.jpg

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il y a une heure, cagouille65 a dit :

Selon moi, la principale erreur a été de ne pas proposer la 1ère édition gratuitement. En faisant ça, il n'y aurait jamais eu de polémique relative à la vente de billets et tous le monde aurait applaudi le succès populaire avec les gradins qui étaient pleins comme un oeuf.

Cela aurait effectivement été la meilleure chose à faire. Si le tracé du circuit était fantastique le marketing de l'évènement a été tout simplement désastreux. 

il y a une heure, cagouille65 a dit :

le circuit actuel est trop long pour l'autonomie des Formules E, actuelles ou futures. Actuellement, le circuit le plus long du championnat est le circuit Moulay El Hassan de Marrakesh avec pile 3.0km. La plupart des autres circuits tournent autour des 2.5km.

Selon moi, le seul axe d'approche pour aménager le circuit Gilles Villeneuve pour la Formule E et à moindre coût serait de court-circuiter le circuit de F1 en utilisant le Chemin des Floralies. En faisant ça, la longueur du circuit chute à environ  3.3km.

Merci pour ces précisions. Je ne connaissais pas les chiffres exactes. J'aimerais bien voir toutes les solutions qui ont été envisagées avant la tenue de l'évènement, et qui ont ultimement été rejetées. Cela me permettrait de connaître les différentes possibilités, mais aussi, et surtout, les impossibilités. Cela dit, je reste persuadé que l'on trouvera une solution, du moins je l'espère, qui permettra la tenue de la Formule E sur l'île Notre-Dame.

Salut Gilles!

Île_Notre-Dame_(Circuit_Gilles_Villeneuve).png

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Il y a 1 heure, cagouille65 a dit :

Le circuit était pourtant magnifique et était un de ceux qui se rapprochait le plus d''un vrai circuit malgré son contexte urbain. Il était par ailleurs très apprécié des pilotes par sa variété de courbes, lignes droites et dénivelés.

Selon moi, la principale erreur a été de ne pas proposer la 1ère édition gratuitement. En faisant ça, il n'y aurait jamais eu de polémique relative à la vente de billets et tous le monde aurait applaudi le succès populaire avec les gradins qui étaient pleins comme un oeuf. Les plan de caméras avec la ville en arrière plan étaient superbe.

Je partage ton avis, j'ajouterais que tout a été fait dans l'urgence au lieu de bien planifier l'événement, en le reportant en 2018 (donc après les élections) et de s'assurer du support de la population. Conclusion: vite et bien vont rarement ensemble, du moins en politique.

Quant à Coderre, par excès de confiance il s'est lui-même battu aux dernières élections. Il a aussi démontré qu'il n'avait pas la fibre démocratique très développée, puisqu'il a abandonné son parti et son rôle de chef de l'opposition, en laissant honteusement son équipe en pleine débâcle en quittant le navire précipitamment. :mad:

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  • 1 mois plus tard...

Incroyable. ?

http://www.tvanouvelles.ca/2018/05/28/formule-e--la-ville-a-contourne-les-regles

Formule E : la Ville a contourné les règles

Éric Yvan Lemay et Félix Séguin | Bureau d'enquête

| Publié le 28 mai 2018 à 12:45 - Mis à jour à 12:51

La Ville de Montréal a contourné les règles pour donner le contrat d’organisation de la course de Formule E à Evenko malgré les mises en garde de ses propres avocats, selon un rapport dévastateur du Bureau de l’inspecteur général (BIG).

 

Selon l’enquête du BIG, la firme Evenko, une filiale du Goupe CH qui est aussi propriétaire du Canadien de Montréal, a bénéficié des largesses de l’ex-administration Coderre pour cet événement qui s’est avéré un fiasco. 

L’ancien maire et des membres de son cabinet ont voyagé à deux reprises avec des dirigeants d’Evenko pour assister à des grands prix de Formule E avant même l’octroi du contrat. La ville et Evenko ont également été impliqués dans les négociations avec les dirigeants du championnat de Formule électrique avant même que la course soit officialisée.

Le rapport déposé aujourd'hui souligne les liens de proximité entre Denis Coderre et le vice-président d’Evenko, Jacques Aubé.

«Le maire a personnellement appelé le président d’Evenko pour lui demander de faire partie du projet FE à Montréal et de l’aider à en faire un grand succès», peut-on lire dans le document. 

C’est d’ailleurs le maire qui a présenté Evenko aux grands patrons du circuit de Formule E en septembre 2015, deux ans avant la course. 

Déficits anticipés de 11 à 20 M$

À l’époque, Evenko était considéré comme le promoteur potentiel de la course. Or, en 2016, la firme a refusé de jouer ce rôle. Selon les différents scénarios financiers qu’elle a formulés, elle aurait essuyé des pertes entre 11 et 20 millions $ par année pour les trois premières éditions.

Refusant de prendre un tel risque financier, Evenko a plutôt offert ses services comme sous-traitant pour l’organisation de la course. Malgré les pertes financières anticipées, la Ville a tout de même poursuivi ses démarches pour obtenir la course.

L’administration Coderre a alors opté pour la création d’un organisme à but non lucratif, Montréal c’est électrique (MCE) qui agirait comme promoteur. Le service d’assistance juridique de la Ville a toutefois averti le cabinet du maire de ne pas utiliser l’OBNL comme courroie de transmission entre la ville et Evenko.

«Créature de la Ville»

«Le Service d’assistance juridique craignait que l’OBNL soit créé pour contourner les règles et octroyer le contrat à Evenko, et que c’est d’ailleurs pour cette raison que les mises en garde ont été émises plusieurs fois», lit-on dans le rapport.

Même si les avocats de la Ville l’incitaient à garder ses distances de l’OBNL, le cabinet a continué de s’impliquer directement dans l’organisation. Interrogé parle BIG, le président du conseil de MCE, Sylvain Vincent, a qualifié lui-même son organisme de «créature de la Ville de Montréal».

La course de FE de Montréal n’aura connu qu’une édition. Montréal c’est électrique a déclaré faillite en début d’année. L’organisme a presque entièrement épuisé les 10 millions $ de la marge de crédit garantie par la ville de Montréal. Ses créanciers dont Evenko et la Formula E Operations lui réclament maintenant plus de 32 millions $.

Les principaux acteurs

Le maire omniprésent

Le maire Denis Coderre s’est rendu en personne en juin 2016 à Monaco pour négocier certains aspects du contrat avec les dirigeants de la Formule E et le futur organisme Montréal, c’est électrique. C’est également lui qui a négocié personnellement la commandite de 850 000 $ versée par Hydro-Québec. Le maire a aussi imposé le choix d’une piste au centre-ville.

La « chef d’orchestre »

Au quotidien, celle qui tirait «beaucoup de ficelles» pour l’organisation de la FE était «la conseillère principale du maire», Marie-Josée Reid. 

Selon le BIG, elle était impliquée dans les négociations pour le contrat avec la Formule E et Evenko. Elle a même sollicité des conseils juridiques aux avocats d’Evenko. Elle a également participé au choix des membres du CA et du directeur général de Montréal, c’est électrique. C’est également elle qui a rempli les demandes de subvention aux gouvernements provincial et fédéral.

La marionnette

Le directeur général de l’organisme Montréal, c’est électrique semblait être une marionnette aux mains du cabinet du maire et d’Evenko. Simon Pillarella ne connaissait rien à l’organisation d’une course lorsqu’il a été embauché comme dg. «Il fallait que je fasse ce que le monde demande, parce qu’il y avait des forces beaucoup plus grandes que moi là-dedans», a-t-il dit aux enquêteurs du BIG.

Le sous-traitant très impliqué

Le vice-président d’Evenko, Jacques Aubé, a été impliqué dès 2015 pour prendre part à la course de FE. La firme était d’abord pressentie pour être promoteur. Après une analyse financière montrant que l’événement occasionnerait des déficits de 11 à 20 M$, les dirigeants d’Evenko ont refusé d’être promoteurs. 

L’entreprise a quand même participé aux négociations du contrat et obtenu un rôle de sous-traitant pour l’organisation de la course, facturé 2 M$ par année. 

Pour un simple sous-traitant, Evenko avait de grandes responsabilités. Elle a touché 20 % des commandites, en plus d’embaucher trois employés dont le salaire a été facturé à Montréal, c’est électrique. C’est également Evenko qui s’occupait de la comptabilité de MCE et approuvait des factures au nom de l’OBNL.

«L’inspecteur général conclut que l’OBNL “Montréal, c’est électrique” a été utilisé afin de contourner les règles d’octroi de contrats prévues par la loi.»

– Extrait du rapport du BIG

L’échec de la Formule E en quelques chiffres

13 M$

Déficit enregistré par Montréal, c’est électrique (MCE), l’organisme créé par la Ville de Montréal pour agir comme promoteur de la course.

16 M$

Somme engloutie par la Ville de Montréal pour aménager une piste au centre-ville et diverses autres dépenses.

2 M$

Le contrat entre MCE et Evenko prévoit des frais de gestion annuels de 2 millions $, un boni de 500 000 $ et un pourcentage de 20 % sur les commandites

11,5 M$

Montant en subvention promis par le cabinet du maire à MCE. La Ville a versé 3,5 M$, mais le provincial et le fédéral ont refusé de verser les huit millions demandés.

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