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Course de Formule E à Montréal


acpnc

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Au lieu de faire des courses de formule fancy, ils devraient faire des courses de pick-up électriques dans bouette ou des course durant l'hiver, pour prouver que ça marche dans nos conditions. Les gens ne se reconnaissent pas dans les courses de type open wheels. Qui fasse venir Redbull pour organiser ça.

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Possible, la faillite de MCE est inévitable je suppose. Par contre la Ville avait garanti leur marge de crédit (10M) et c'est la Ville qui a décidé de rompre le contrat donc ça ne me semble pas aberrant que les organisateurs se retournent contre la mairie. Ce ne sont que des suppositions, je n'y connais rien non plus et les responsabilités n'ont jamais vraiment été claires. Mais si l'administration Plante peut légitimement annuler quelque chose, je suppose qu'ils en sont responsables d'une façon ou d'une autre ? À moins que leur rôle ne se limite à un permis pour l'occupation du domaine public? 

Il y a un manque à gagner pour Evenko aussi j'imagine donc vont-ils poursuivre la Ville eux aussi? Ils sont restés étonnamment silencieux dans cette affaire, non? 

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On 03/12/2016 at 11:32 AM, mtlrdp said:

Do they really expect people to pay those ridiculous prices to see a bunch of electric egg beaters slowly go around a street track? an F3 with only 230hp is faster than these so-called race cars . This event will be a massive failure

I told you so

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il y a 2 minutes, mtlrdp a dit :

I told you so

If 230km/h is slow for you then sure, you're right, it's a technical failure. I guess Mercedes and Porsche arriving in 2019 missed that part. For sure they are slower than F1 but there's a lot more action ?

I'd say the main issue in the current iteration is the fact that they have to switch cars half way through the race. It's supposed to change next year if my understanding is correct. The message is not that good when you insist on the fact the batteries are still the biggest problem of electric vehicles... 

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Publié le 19 décembre 2017 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

http://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/paul-journet/201712/18/01-5147620-formule-e-pas-la-fin-de-lhistoire.php

Formule E: pas la fin de l'histoire

Parmi les questions sans réponse concernant la fin... (Photo Sarah Mongeau-Birkett, Archives La Presse)

Parmi les questions sans réponse concernant la fin de la Formule E: quelle est l'ampleur du dégât et qui est responsable ? Pour cela, il faudra attendre les rapports du Vérificateur général et du Bureau de l'inspecteur général de Montréal, rappelle Paul Journet.

Photo Sarah Mongeau-Birkett, Archives La Presse

1359406.png
Paul Journet
La Presse

Bon débarras. On ne pleurera pas l'ePrix de Montréal, que Valérie Plante a débranché. Mais ce n'est pas pour autant la fin de l'histoire. Il reste encore quelques très bonnes questions sans réponse.

D'abord, quelle est l'ampleur du dégât, et qui est responsable ? Pour cela, il faudra attendre les rapports du Vérificateur général et du Bureau de l'inspecteur général de Montréal.

Ensuite, qui va payer pour le nettoyage ? Pour cela, il va falloir que des avocats se parlent...

Hier, la mairesse Plante n'a pas dit combien coûterait la rupture du contrat, ni qui ramasserait la facture. Mais tout indique que même si la Ville devait payer, cette pénalité serait inférieure aux déficits qu'elle prévoit pour l'année prochaine (plus de 30 millions juste pour 2018).

 

La mairesse n'avait donc pas le choix de mettre fin à l'ePrix. Et elle n'avait pas le choix non plus de rester sibylline sur les pénalités pour la fin du contrat. Car il y a un litige à l'horizon.

***

En campagne électorale, Mme Plante s'était engagée à ne pas réorganiser l'ePrix dans le centre-ville. Trop de congestion pour les résidants et commerçants, et trop de chantiers pour la ville. Elle proposait plutôt de déplacer la course sur le circuit Gilles-Villeneuve. Or, il y aura des travaux l'été prochain sur cette piste, qui par ailleurs convient mal sous sa forme actuelle à la Formule E. Les autres choix étaient encore moins emballants (hippodrome, secteur du Stade olympique, etc.).

Et même si on trouvait le bon lieu, cela ne réglerait pas le principal problème : le déficit. Il n'y avait tout simplement pas assez de public. Parmi les 45 000 spectateurs l'été dernier, 20 000 avaient reçu des billets gratuits. Et parmi les billets « vendus », un très grand pourcentage avait en fait été offert aux commanditaires. Une minorité des gens ont donc payé.

Sans surprise, les commandites et subventionnaires ont vite déchanté. Hydro-Québec n'y voyait plus d'intérêt. Québec et Ottawa voulaient aussi se retirer.

On les comprend. La pomme était pourrie depuis longtemps. 

En fait, le ver était dans le fruit dès le départ. Contrairement à Paris, New York ou Berlin, Montréal n'a pas laissé le privé piloter le projet. Le promoteur de la course était « Montréal c'est électrique », un organisme sans but lucratif (OBNL) créé une semaine avant la signature du contrat. On comprend que les fils avaient déjà été attachés par l'administration Coderre. Cette structure permettait d'accorder des contrats sans appel d'offres, ce qui a été fait avec evenko. La ville a ainsi englouti près de 23 millions dans l'événement, en plus d'une marge de crédit de près de 10 millions, qui pourrait ne jamais être remboursée. Et pour l'instant, les organisateurs invoquent le secret commercial pour ne pas dévoiler les ventes de billets ni la somme qui lui était garantie en échange des services offerts.

Était-ce la bonne façon de faire ? A-t-on laissé la ville prendre les risques et éponger les pertes ? C'est à ces questions qu'on souhaite que répondent la vérificatrice générale et le Bureau de l'inspecteur général. Il faudra attendre encore quelques semaines ou mois avant de lire leurs rapports.

***

D'ici là, le circuit de la Formule E voudra être dédommagé. Son contrat avec l'OBNL prévoyait trois éditions (2017, 2018 et 2019). On peut présumer que la pénalité équivaudra aux droits de course (6 millions par année). Or, l'OBNL n'a pas d'actif. Pour être remboursé, le circuit de la Formule E voudra prouver que le véritable promoteur était la ville.

Voilà pourquoi la mairesse refusait hier de parler du contrat ou des pénalités. Elle prend ses distances autant que possible du promoteur, pour éviter que Montréal paye cette pénalité.

Ce fiasco devrait faire réfléchir au rayonnement de Montréal et au fantasme des retombées économiques. Ce n'est pas parce qu'un événement sportif ou culturel se déroule chez nous que la métropole s'enrichira. Et pour organiser ces grands événements, le partenariat OBNL - privé n'est pas une panacée. À tout le moins, il y a lieu de le réexaminer.

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Il y a 2 heures, acpnc a dit :

On comprend que les fils avaient déjà été attachés par l'administration Coderre. Cette structure permettait d'accorder des contrats sans appel d'offres, ce qui a été fait avec evenko.

Cette phrase à elle seule en dit beaucoup. Voir l'article ci-dessous qui détaille le processus.

http://www.journaldemontreal.com/2017/11/02/un-proche-devenko-a-donne-le-contrata-evenko

Denis Coderre a redonné une fierté aux Montréalais?  Mon oeil ! 

J'ai peur que l'on n'ait pas fini de déterrer des choses dans toutes sortes de dossiers.

 

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2 hours ago, acpnc said:

Publié le 19 décembre 2017 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

http://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/paul-journet/201712/18/01-5147620-formule-e-pas-la-fin-de-lhistoire.php

Formule E: pas la fin de l'histoire

Parmi les questions sans réponse concernant la fin... (Photo Sarah Mongeau-Birkett, Archives La Presse)

Parmi les questions sans réponse concernant la fin de la Formule E: quelle est l'ampleur du dégât et qui est responsable ? Pour cela, il faudra attendre les rapports du Vérificateur général et du Bureau de l'inspecteur général de Montréal, rappelle Paul Journet.

Photo Sarah Mongeau-Birkett, Archives La Presse

1359406.png
Paul Journet
La Presse

Bon débarras. On ne pleurera pas l'ePrix de Montréal, que Valérie Plante a débranché. Mais ce n'est pas pour autant la fin de l'histoire. Il reste encore quelques très bonnes questions sans réponse.

D'abord, quelle est l'ampleur du dégât, et qui est responsable ? Pour cela, il faudra attendre les rapports du Vérificateur général et du Bureau de l'inspecteur général de Montréal.

Ensuite, qui va payer pour le nettoyage ? Pour cela, il va falloir que des avocats se parlent...

Hier, la mairesse Plante n'a pas dit combien coûterait la rupture du contrat, ni qui ramasserait la facture. Mais tout indique que même si la Ville devait payer, cette pénalité serait inférieure aux déficits qu'elle prévoit pour l'année prochaine (plus de 30 millions juste pour 2018).

 

La mairesse n'avait donc pas le choix de mettre fin à l'ePrix. Et elle n'avait pas le choix non plus de rester sibylline sur les pénalités pour la fin du contrat. Car il y a un litige à l'horizon.

***

En campagne électorale, Mme Plante s'était engagée à ne pas réorganiser l'ePrix dans le centre-ville. Trop de congestion pour les résidants et commerçants, et trop de chantiers pour la ville. Elle proposait plutôt de déplacer la course sur le circuit Gilles-Villeneuve. Or, il y aura des travaux l'été prochain sur cette piste, qui par ailleurs convient mal sous sa forme actuelle à la Formule E. Les autres choix étaient encore moins emballants (hippodrome, secteur du Stade olympique, etc.).

Et même si on trouvait le bon lieu, cela ne réglerait pas le principal problème : le déficit. Il n'y avait tout simplement pas assez de public. Parmi les 45 000 spectateurs l'été dernier, 20 000 avaient reçu des billets gratuits. Et parmi les billets « vendus », un très grand pourcentage avait en fait été offert aux commanditaires. Une minorité des gens ont donc payé.

Sans surprise, les commandites et subventionnaires ont vite déchanté. Hydro-Québec n'y voyait plus d'intérêt. Québec et Ottawa voulaient aussi se retirer.

On les comprend. La pomme était pourrie depuis longtemps. 

En fait, le ver était dans le fruit dès le départ. Contrairement à Paris, New York ou Berlin, Montréal n'a pas laissé le privé piloter le projet. Le promoteur de la course était « Montréal c'est électrique », un organisme sans but lucratif (OBNL) créé une semaine avant la signature du contrat. On comprend que les fils avaient déjà été attachés par l'administration Coderre. Cette structure permettait d'accorder des contrats sans appel d'offres, ce qui a été fait avec evenko. La ville a ainsi englouti près de 23 millions dans l'événement, en plus d'une marge de crédit de près de 10 millions, qui pourrait ne jamais être remboursée. Et pour l'instant, les organisateurs invoquent le secret commercial pour ne pas dévoiler les ventes de billets ni la somme qui lui était garantie en échange des services offerts.

Était-ce la bonne façon de faire ? A-t-on laissé la ville prendre les risques et éponger les pertes ? C'est à ces questions qu'on souhaite que répondent la vérificatrice générale et le Bureau de l'inspecteur général. Il faudra attendre encore quelques semaines ou mois avant de lire leurs rapports.

***

D'ici là, le circuit de la Formule E voudra être dédommagé. Son contrat avec l'OBNL prévoyait trois éditions (2017, 2018 et 2019). On peut présumer que la pénalité équivaudra aux droits de course (6 millions par année). Or, l'OBNL n'a pas d'actif. Pour être remboursé, le circuit de la Formule E voudra prouver que le véritable promoteur était la ville.

Voilà pourquoi la mairesse refusait hier de parler du contrat ou des pénalités. Elle prend ses distances autant que possible du promoteur, pour éviter que Montréal paye cette pénalité.

Ce fiasco devrait faire réfléchir au rayonnement de Montréal et au fantasme des retombées économiques. Ce n'est pas parce qu'un événement sportif ou culturel se déroule chez nous que la métropole s'enrichira. Et pour organiser ces grands événements, le partenariat OBNL - privé n'est pas une panacée. À tout le moins, il y a lieu de le réexaminer.

Great! 

Instead of making the news for making a strong comeback as an international economic metropolis, Montreal is making the news for unilaterally backing out of contracts, poor foresight and the elimination of a world-class event because it bothered a few neighbours for a couple of weeks... 

And, as a bonus, instead of tax dollars going towards subsidizing up-and-coming events to draw tourists and bolster image, they will be used on lawyers and to pay penalties...

Awesome!

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il y a 12 minutes, job a dit :

because it bothered a few neighbours for a couple of weeks... 

Non, lis les dernières pages de ce sujet, il y a eu des développements. L'événement est annulé car il c'est un désastre financier qui vient tout juste de sortir, que les commanditaires se retirent et ne sont pas remplacés, et que l'événement à une très faible popularité au niveau de son rayonnement (d'où l'absence de commanditaires).

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il y a 16 minutes, job a dit :

Great! 

Instead of making the news for making a strong comeback as an international economic metropolis, Montreal is making the news for unilaterally backing out of contracts, poor foresight and the elimination of a world-class event because it bothered a few neighbours for a couple of weeks... 

And, as a bonus, instead of tax dollars going towards subsidizing up-and-coming events to draw tourists and bolster image, they will be used on lawyers and to pay penalties...

Awesome!

Il faisait très beau et chaud le jour du Grand Prix, ce n'est pas un event comme la F1, les gens n'ont pas pris le temps de modifier leur horaire pour regarder la course.

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il y a 11 minutes, job a dit :

Great! 

Instead of making the news for making a strong comeback as an international economic metropolis, Montreal is making the news for unilaterally backing out of contracts, poor foresight and the elimination of a world-class event because it bothered a few neighbours for a couple of weeks... 

And, as a bonus, instead of tax dollars going towards subsidizing up-and-coming events to draw tourists and bolster image, they will be used on lawyers and to pay penalties...

Awesome!

Je suppose que Bruxelles n'est pas une ville internationale, parce qu'elle a décidé de prendre du recul par rapport à la course, notamment pour les nuisances.

http://www.dhnet.be/actu/belgique/pas-grand-prix-de-formule-e-a-bruxelles-prendre-un-peu-de-recul-5889eab7cd70e747fb565f87

Franchement? La tenue économique de Montréal a très peu à voir avec les élucubrations de l'administration Coderre.

Je suis allé sur les sites de journaux français, britannniques et américains le lendemain de la course de MTL et je n'ai rien vu concernant ce «worls class event». J'ai peut-être mal regardé.

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