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Le taux de chômage à son plus bas depuis plus de 30 ans à Montréal

PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 19 H 46

 

À 7,3 %, le taux de chômage sur l'île de Montréal n'a jamais été aussi faible depuis 30 ans.

 

Un texte de Benoît Chapdelaine

 

Il est deux fois plus faible qu'en 1992 et 1993, quand il oscillait autour de 15 %. Les dernières données de Statistique Canada publiées vendredi indiquent un taux de 7,3 % pour décembre 2016, contre 10,3 % en décembre 2015.

 

Statistique Canada découpe la région métropolitaine de recensement en différentes zones, qui incluent l’île de Montréal. Un découpage qui ne permet pas de comparer les données pour l'île de Montréal avant et après 1987.

 

Il est néanmoins possible de conclure clairement que le taux de chômage, soit la proportion de personnes à la recherche d'un emploi à Montréal, est à son plus bas depuis au moins 1987.

 

Depuis un an, le nombre de Montréalais qui occupent un emploi a augmenté de 70 000 et le nombre de chômeurs a diminué de 29 000, selon l'agence fédérale, pour s'établir à 82 000. Il s’agit d’une statistique qui n’a pas été vue depuis au moins 15 ans.

 

Lorsqu’on voit le taux d'emploi qui augmente, le taux de chômage qui diminue et qu’on [observe] aussi le taux d'activité, [soit] la proportion de population active, qui augmente en même temps, ça semble être des nouvelles positives pour la région économique de Montréal.

 

Dans l'ensemble de la région métropolitaine, qui, selon le découpage, regroupe Montréal, Laval, la Montérégie, une partie de Lanaudière et des Laurentides, le taux de chômage a atteint l'automne dernier son niveau le plus bas depuis janvier 2008 (voir graphique ci-dessous).

 

« On observe une nette tendance à la baisse, précise Emmanuelle Boudreau. Si on regarde par rapport à décembre 2015, par exemple, le taux de chômage pour la région [métropolitaine] de Montréal était de 8,8 %. En décembre 2016, on est à 6,8 %. La baisse s'est produite tout au long de la période. Depuis octobre, c'est un peu plus stable. Le taux de chômage était à 6,7 en octobre, 6,5 en novembre et maintenant à 6,8. »

 

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1009479/taux-chomage-montreal-baisse-emplois-travailleurs-statistiques-population-active

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Le taux de chômage est à son plus bas en 30 ans mais les inégalités économiques sont au plus haut, donc un riche de 1987 est encore plus riche aujourd'hui et un travailleur à salaire moyen de 1987 est rendu un pauvre 30 ans plus tard. La classe moyenne n'existe pratiquement plus. Voilà pourquoi malgré ces bonnes nouvelles économiques, on entend toujours le travailleur moyen se plaindre qu'il est pauvre et qu'il a de la misère, ce qui n'était pas le cas il y a 30 ans.

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Ya 35 ans c'était la recession de 1981 des hypothèque a 22%. Je me souviens de la recession des années 90 des 13% de chomage. On dira ce qu'on voudra ya moins de pauvreté de nos jours. La classe moyenne se plaint et pourtant c'est les memes qui ont 2,3 ou meme 4 bagnole devant leur bungalow. Elles sont ou les minounes des années 80-90 Des hypotheques a 2.8 % ca a deja existé dans le passé?

Le taux de chômage est à son plus bas en 30 ans mais les inégalités économiques sont au plus haut, donc un riche de 1987 est encore plus riche aujourd'hui et un travailleur à salaire moyen de 1987 est rendu un pauvre 30 ans plus tard. La classe moyenne n'existe pratiquement plus. Voilà pourquoi malgré ces bonnes nouvelles économiques, on entend toujours le travailleur moyen se plaindre qu'il est pauvre et qu'il a de la misère, ce qui n'était pas le cas il y a 30 ans.
Modifié par andre md
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Ya 35 ans c'était la recession de 1981 des hypothèque a 22%. Je me souviens de la recession des années 90 des 13% de chomage. On dira ce qu'on voudra ya moins de pauvreté de nos jours. La classe moyenne se plaint et pourtant c'est les memes qui ont 2,3 ou meme 4 bagnole devant leur bungalow. Elles sont ou les minounes des années 80-90 Des hypotheques a 2.8 % ca a deja existé dans le passé?

 

oui, si les gens sont ''pauvres'', ce n'est pas à cause de l'hypothèque, ce n'est pas à cause de Hydro-Québec, ce n'est pas à cause du prix de la bouffe, etc. si les gens ont moins d'argent c'est à cause des paiements de voitures. Ils achètent sur 6 ans, quelque chose qui perd de la valeur, et qui coûte très cher à utiliser. En 6 ans, la voiture aura perdu au moins 50% de sa valeur. Rouler un char de 30k$ sur 6 ans, ça coûte au moins 600$/mois avec gaz et assurance. Ils ont en 2, 1200$/mois, presque le prix d'une hypothèque. Imaginez les voitures à 45k$+, ça coûte presque 1000$/mois à rouler, on niaise pas.

Modifié par vivreenrégion
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Pris isolément, le taux de chômage est de moins en moins un indice fiable pour juger de la santé économique d'un pays (ou d'une région etc.). Il en est de même de chacun des indices «simples», que l'on prenne la moyenne ou la médiane (cette dernière étant devenue la «coqueluche» des médias et des politiciens peu formés en la matière). Le coefficient de Gini est une mesure bien supérieure (mesure statistique de la dispersion d'une distribution dans une population), mais il ne suffit pas à tout expliquer à lui seul. Des analyses détaillées, qui rendent compte des circonstances variées qui prévalent simultanément dans une population donnée sont essentielles. Par exemple, parler du revenu des ménages (que ce soit en termes de moyenne ou de médiane, ou même du coefficient de Gini) n'est pas suffisamment informatif de facteurs tels que la taille des ménages et leur composition; de même, le prix (moyen ou médian) des loyers ne fait pas la distinction entre les loyers «contrôlés» et ceux qui ne le sont pas (encore), les premiers, moins chers, étant «réservés» aux occupants actuels, tandis que les nouveaux, qu'ils soient immigrants ou simplement des jeunes qui quittent le nid familial, sont confrontés au marché libre, dont les conditions sont très variables d'une année à l'autre et d'une région à l'autre.

 

Revenant au sujet principal ici, soit le taux de chômage: on ferait bien de commencer une chronique en fournissant des données sur les salaires (moyens/médians) gagnés dans les «nouveaux emplois». Tout le monde comprendra l'exemple simple du travailleur qui gagnait 50,000$ par an, avait perdu son emploi et en avait retrouvé un autre à 20,000$ par an: il n'est plus chômeur, mais ses conditions matérielles se sont drôlement détériorées. Dans le même ordre d'idées, mais sur une base intergénérationnelle: il y a 40 ans, le père (alors jeune homme) gagnait, après trois ans d'expérience, 50% du prix médian d'une maison; le fils, après 13 ans d'expérience et avec une scolarité au moins équivalente, en gagne à peine 15-20%.

 

Rien de tout cela n'est propre à Montréal, au Québec ou au Canada: il en est ainsi dans tout l'Occident (et souvent pire en Europe, avec, soit des taux de chômage très élevés pour les jeunes en Espagne, etc, soit des mini-salaires pour de très nombreux jeunes Allemands).

 

C'est pourquoi il m'arrive (souvent!) de dire: «lâchez-moi avec «votre» bon taux de chômage, car ça ne dit pas tout» (ça ne dit pas toute la vérité sur la santé de l'économie et des conditions de vie des gens ordinaires).

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Je sais pas qu'est-ce qui se passe à Laval, mais le taux de chômage est de 8.8%. L'Île de Montréal fait mieux, et le Québec 2.2% mieux. Pourtant avant il y a 10 ans, Laval était la meilleure.

Modifié par vivreenrégion
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