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REM (ligne A) - Discussion générale


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Il y a 21 heures, cprail a dit :

Maintenant, il y a une différence majeure entre la colère et frustration d'être victimes (temporaire) d'un projet de société comme celui-là, au point de devoir bouleverser son mode de vie, et le rejet total et complet du REM.  Plusieurs des membres très vocaux de ce groupe s'obstinent en attaquant le REM et propageant des faussetés, sans réelles motivations, en évitant le véritable problème, soit les faiblesse des mesures de mitigation. Leur colère mal dirigée, accentuée par des manoeuvres d'astroturfing de la part du PQ et du SCFP et la relative faiblesse des communications du REM, et ce groupe devient officiellement un shitshow sans intérêt. Et c'est vraiment dommage: si les usagers se mobilisaient convenablement, en adressant clairement leurs besoins publiquement (plutôt que de se perdre en tirant sur tout ce qui bouge), ils auraient peut-être encore un levier dans la campagne électorale pour obtenir, au strict minimum, l'assurance que des mesures adéquates soient prises lors de l'arrêt complet de la circulation dans le tunnel.

Il est peut-être facile de réclamer de meilleures mesures de mitigations que celles présentement en place. Mais lorsqu'on regarde de plus près, le diable est dans les détails...

Nous ne sommes pas dans la même situation qu'entre 1993 et 1995 lorsque la ligne Deux-Montagnes fut reconstruite et fermée seulement durant les étés de 1993, 1994 et 1995. À cette époque, lorsque la ligne fut totalement fermée seulement durant l'été afin d'effectuer des travaux majeurs, il y avait des navettes de bus numérotées dans la série 9XX et qui partaient des différentes gares pour se rendre directement au centre-ville via les autoroutes. D'ailleurs à l'époque, les usagers considéraient que ces navettes de bus étaient une amélioration du service étant donné que la ligne Deux-Montagnes tombait en ruine avec ses équipements datant parfois de l'époque de la Première Guerre Mondiale...

Aujourd'hui, la situation n'est pas du tout la même: l'achalandage de la ligne est beaucoup plus important que dans les années 1990, la congestion routière est beaucoup plus importante et les travaux et chantiers routiers sont majeurs dans la région métropolitaine. C'est donc théoriquement impossible d'implanter des mesures de mitigations similaires à celles des années 1990, même si celles-ci semblent plus efficaces et ambitieuses que celles présentement en place (on a seulement créé deux circuits de navette de bus pour remplacer le train en fin de semaine, la 400 et la 968)...

D'ailleurs, un exemple que j'ai vécu pour vous montrer que même les mesures de mitigations actuelles sont impactées par plusieurs autres facteurs: durant 2 semaines, il y avait des travaux importants au niveau de l'échangeur entre l'A-13 et l'A-40 et une fermeture d'une partie des voies rapides sur l'A-13. La navette 968, qui part de Roxboro-Pierrefonds jusqu'à Côte-Vertu, emprunte les axes de l'A-13 et l'A-40 afin d'assurer un lien rapide et efficace en fin de semaine. Durant deux fins de semaines, les bus, ne pouvant pas emprunter l'échangeur de l'A-13 et l'A-40, ont été forcés de faire de nombreux détours par les rues locales au lieu d'emprunter les autoroutes, ce qui a considérablement rallonger le temps de parcours...

Modifié par AMTFan1
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1 hour ago, nephersir7 said:

Si le gouvernement avait fait preuve d'un minimum de planification à moyen-long terme, une station de métro à Bois-Franc aurait pu être construite rapidement, en même temps que le garage Côte-Vertu, et les travaux de conversion de la ligne Deux-Montagnes entre la Gare Centrale et Bois-Franc auraient pu se faire d'un seul coup sur les deux voies à la fois. 

M'essemble c'est tellement logique..

 

Peut etre trop logique...

Modifié par montrealgoalie
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il y a 37 minutes, montrealgoalie a dit :

M'essemble c'est tellement logique..  

Peut etre trop logique..

Selon les plans 2020 de la STM et de l'AMT, le prolongement vers Bois-Franc devait être complété pour 2019, ce qui aurait été drôlement pratique. Malheureusement, il y a eu un maire et un premier ministre qui ont délaissé cette logique "trop logique".

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1 hour ago, nephersir7 said:

Selon les plans 2020 de la STM et de l'AMT, le prolongement vers Bois-Franc devait être complété pour 2019, ce qui aurait été drôlement pratique. Malheureusement, il y a eu un maire et un premier ministre qui ont délaissé cette logique "trop logique".

Je me rapelle d'avoir hate au metro Bois Franc en 2010 quand on parlais de 2012 comme date de completion. Mais oui, 2019 aurait ete tres pratique avec les travaux sur la ligne deux montagnes.

1 hour ago, Decel said:

Parlant de logique, qui est le député de ce secteur? Il est bien donc silencieux...

A quel niveau? Parles tu de Alan DeSousa? Il a deja ete vocale par avant mais cest vrai qu'il est drolement silencieux dernierement.

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il y a 14 minutes, montrealgoalie a dit :

A quel niveau? Parles tu de Alan DeSousa? Il a deja ete vocale par avant mais cest vrai qu'il est drolement silencieux dernierement.

Il parle de Jean-Marc Fournier, député de Saint-Laurent depuis 2010 jusqu'à l'automne prochain.

Selon son agenda public, il a rencontré M. DeSousa et le représentant de la chambre de commerce locale une fois en le 26 mars 2016 (peu avant l'annonce du REM) au sujet du prolongement de la ligne orange, sûrement à l'initiative de M. DeSousa. 

À part cet item d'agenda, il n'existe aucun résultat sur google qui associe ce député et le prolongement la ligne orange. Une preuve pour moi qu'il n'a jamais eu d'intérêt pour cet enjeu.

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On décrypte les travaux préparatoires

CHANTIER 
Publiée le 26 juillet 2018

Forages géotechniques, arpentage, hydro-excavation… On explique les travaux du REM au cours du premier trimestre de construction. Des travaux peu visibles sur le terrain, mais essentiels pour la suite du projet.

1. Recueillir des données : forages géotechniques et arpentage

Première étape de la construction, plusieurs investigations ont été menées le long du tracé du REM depuis mars 2018 :

  • Les forages géotechniques consistent à évaluer la composition et la résistance des sols. Concrètement, on introduit une sonde dans la terre afin de récupérer des échantillons du sol. Les données servent ensuite à calculer les résistances et finaliser les plans avant la construction des infrastructures (voies, stations, ponts).
  • L’arpentage permet d’obtenir des données en surface. Les instruments mesurent les caractéristiques topographiques des lieux traversés par le REM dans les moindres détails (distances exactes, détails naturels ou artificiels) – là encore afin de mettre à jour les plans avec les données les plus récentes.
travaux-rem-forages-geotechniques.jpgTravaux préparatoires et forages géotechniques sur la ligne Deux-Montagnes

2. Tester les infrastructures : construction des pieux tests du REM

Vous l’avez peut-être vu le long du futur tracé à Kirkland et Bois-Franc, des pieux tests ont été construits temporairement dans ces secteurs. L’objectif : mener une série de tests pendant plusieurs semaines pour déterminer la stabilité des sols ainsi que leur réaction lorsqu’ils sont soumis à des charges importants. Après les tests, les pieux sont démontés pour laisser place aux infrastructures définitives.

3. Minimiser le bruit pendant la construction : campagne de relevés sonores

Les chantiers du REM sont encadrés par des normes, fixées par un décret environnemental. Au cours des derniers mois, notre équipe a donc réalisé des relevés sonores dans plusieurs secteurs résidentiels, notamment à Édouard-Montpetit et le long de la ligne Deux-Montagnes. Le but est d’établir un point de comparaison dans les quartiers concernés par les chantiers, et bien sûr mettre en place des mesures d’atténuation lorsque cela sera nécessaire (écrans acoustiques, réduction du bruit à la source sur les équipements, moteurs de camion à l’arrêt).

travaux-rem-releves-sonores.jpgRelevés sonores à la gare Canora, avant le début des travaux

4. Maintenir les services publics : identification et relocalisation des utilités publiques

On ne construit pas n’importe où! Avant de commencer, les ouvriers sont chargés d’identifier l’emplacement des utilités publiques souterraines et aériennes (conduites d’eau, électricité, gaz) sur les 67 km du tracé. Il est même parfois nécessaire de relocaliser les installations afin de mener les travaux en toute sécurité.

Dans le cas des utilités souterraines, l’hydro-excavation permet de creuser avec un jet d’eau à haute pression et aspirer la matière dégagée au fur et à mesure. Cette technique limite l’impact sur l’environnement immédiat, ne génère pas de poussière et réduit le risque de bris des infrastructures.

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