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REM (ligne A) - Discussion générale


Messages recommendés

il y a 29 minutes, SkahHigh a dit :

Ça me fait rire quand j’entends qu’un des aspects qui épouvante les usagers existants c’est qu’ils devront maintenant faire UN transfert pour aller au centre-ville au lieu d’avoir leur bus express...

Ça épouvante personne sauf les journalistes...

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Le transfert est effectivement chiant. Une ligne expresse a l'avantage de laisser l'usager garder sa place (une fois acquise), alors que les transferts lui imposent de reprendre ses cliques et ses claques, et de recommencer ce qu'il a fait en partant de chez lui le matin.

Ce n'est pas si con, loin de là, de préférer (dans l'absolu) un seul voyage, même en bus, plutôt qu'un voyage en 2 étapes, même en REM.

C'est comme les escales dans un voyage en avion. Par principe on préfère pas, même si c'est moins cher. Ici, l'ironie, c'est que la proposition avec transfert ne sera probablement pas moins chère, peut-être même un peu plus. Mais avec plus de confort, cela dit.

Bref, je ne dis pas que c'est ma préférence, mais je comprends quand même un peu ceux qui trouvent l'idée des transferts négative.

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Il y a 21 heures, Rocco a dit :

Ça épouvante personne sauf les journalistes...

La quasi-totalité des gens de l'est de Longueuil qui prennent le bus ont 2 transferts pour se rendre au centre-ville, soit un premier sur la ligne jaune et un autre à Berri. De plus ça fait au moins 15 ans qu'on parle du SLR a10 et il a toujours été question d'un transfert aux stations de Brossard.

Le tramway du PQ se rendra pas plus devant chez nous, ni devant les maisons des gens de Brossard.

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À lire les journalistes, entendre les politiciens, et les commentaires des gens on en croirait que la caisse construit une centrale nucléaire... "Pourquoi la caisse détruit la ligne de Deux-Montagne, comment les gens vont se rendre au travail s'il n'y a plus de train?!".

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Vous savez il ne faut pas trop s'en faire avec la critique et les peurs. Comme pour n'importe quoi, la peur est présente quand l'inconnu l'emporte sur ce qui est connu.

Et puis la plupart du temps, la critique est constructive: elle apporte des questions et des points de vue sains pour le développement d'un projet.

Pour les autres fois (i.e. quand la critique est destructive) et pour ceux qui chiâlent tout le temps et qui en font un sport national, et bien dites-vous qu'il y en a pour qui c'est pratiquement un hobby. J'en connais personnellement qui critiquent sur absolument tous les gestes que l'employeur pose au bureau, incapable de trouver le moindre côté positif aux décisions qui ne viennent pas d'eux-mêmes. Ils en font une activité quotidienne.

Ça a toujours été ainsi et ça le restera pour toujours. La diversité existe dans les opinions, les façons d'être, les comportements, les frustrations, mais aussi dans les gestes et paroles réfléchies. Il faut composer avec tout ça. Ça fait PARTIE de la vie et ça ne disparaîtra pas, même si on le dénonce sur tous les toits. Mais c'est correct aussi de dire que ça nous fait suer  ;-)

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Transferts versus lignes directes:

Tout le monde conviendrait qu'un trajet sans transfert de l'origine à la destination  serait préférable (toutes choses égales par ailleurs), et aussi que ce ne ne serait pas possible dans tous les cas.  Toutefois, il y a plusieurs autres «mais», notamment:

1) La vitesse et la fréquence ne sont pas égales entre tous les modes de transport collectif.  Un trajet nécessitant l'emprunt de deux (ou plus) lignes peut bien être plus rapide qu'un seul utilisant un mode plus lent.

2) Il faut cesser de penser que tous les déplacements quotidiens d'une personne se résument à un aller-retour du lieu de résidence à un lieu de travail, d'étude ou toute autre activité récurrente;  on peut avoir plusieurs destinations consécutives dans la même journée (travail, étude, soins de santé, activité sportive, cinéma, restaurant, magasinage, etc.).  On ne retourne pas à la maison à chaque fois!  Puisqu'il faut de déplacer de A à B à C à D à E avant de finalement retourner à A pour la nuit,  un réseau radial «sans transferts» ne fait pas l'affaire: ça nécessite un maillage, dont les liens sont d'épaisseurs* variables selon l'intensité de leurs usages.  

* J'ai utilisé ce terme bizarre dans une tentative pour résumer toutes les différences de caractéristiques des modes de TEC...

 

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il y a 3 minutes, Cataclaw a dit :

Vivreenrégion, on parle enfin d'investissements majeurs en transport collectif et vous voulez revenir en arrière avec une formule des années 60?
Comme je vous ai expliqué il y a quelques semaines, ça serait une très mauvaise idée qui aggraverait la congestion. Voir : https://en.wikipedia.org/wiki/Induced_demand.
Quel aspect de la demande induite vous ne comprenez pas?

Même la CAQ voulait prolongé le REM alors je n'y crois pas. Faut juste pas voter PQ.

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Il faut déjà penser à "l'après-REM", et ce dès maintenant: http://plus.lapresse.ca/screens/63975540-68c6-4d2d-9dbe-69a8035d3720|_0.html?utm_medium=Email&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen

 

Citation
ÉDITORIAL PAUL JOURNET

APRÈS LE REM…

PAUL JOURNETLA PRESSE

Eh non, le Réseau express métropolitain (REM) ne réglera pas tous les problèmes de congestion du Grand Montréal. Personne n’a prétendu que c’était son objectif ni que c’était le dernier projet pour la région. Il en faudra d’autres.

Malgré ses défauts, le Grand Déblocage présenté mardi par le Parti québécois a le mérite de relancer le débat sur le développement du réseau de transports collectifs. On doit préparer l’après-REM. Et même, lancer des initiatives à court terme qui pourraient se faire parallèlement au REM.

Contrairement à ce que laisse entendre le chef péquiste, il n’y a pas forcément d’incompatibilité financière entre le REM et les autres projets de transports collectifs.

Malgré son ampleur, on ne peut prétendre que ce mégaprojet siphonne tout l’argent disponible. La Caisse de dépôt y investit 3 milliards, un magot qui ne peut aller dans les autres projets à l’étude. De plus, le fédéral devrait y investir par l’entremise de sa Banque d’infrastructure, un autre fonds qui ne serait pas disponible pour les projets conventionnels. Et il reste des sommes que le REM ne gruge pas, comme le Fonds vert du provincial et l’enveloppe fédérale de la phase II des projets de développement de transports collectifs.

Que prioriser avec cet argent disponible ? Idéalement, la réponse devrait venir de la nouvelle Autorité régionale de transport métropolitain créée l’année dernière. C’est désormais à elle que revient la planification des transports, pour obtenir une vision d’ensemble non partisane. Mais tout indique que cette jeune créature n’aura pas le temps de déposer son premier plan avant la fin de la campagne électorale ni la fin de l’année.

Or, les partis provinciaux doivent présenter leur vision aux électeurs, et le prochain gouvernement devra rapidement soumettre ses projets au fédéral. Voici certains projets que le prochain gouvernement du Québec pourrait étudier en début de mandat.

LES VOIES RÉSERVÉES

La solution la plus prometteuse à court terme est d’ajouter des voies réservées sur les autoroutes (13, 15, 19, 20 et 30), comme le propose entre autres le Parti québécois. C’est rapide à faire et c’est efficace, à deux conditions. La première : créer une voie entièrement réservée durant tout le trajet, et non un tronçon sur la voie d’accotement. La seconde : s’assurer que le bus se rende vers un secteur desservi par les transports collectifs. Sinon, on aura seulement permis à un autobus d’arriver plus rapidement dans le trafic, pour ensuite se rendre nulle part… Un exemple de ce problème : pour l’instant, la voie réservée projetée pour la future autoroute 19 n’est pas arrimée à la station de métro Cartier.

Au sud de Montréal, les travaux à venir sur le pont Champlain et le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine créent une urgence d’agir, comme l’ont rappelé hier les maires de la Rive-Sud.

Au nord de Montréal, il y a aussi des besoins, et ils ne disparaîtront pas avec le REM. 

La ligne de train Montréal-Deux-Montagnes est surchargée, et il y a une limite au nombre de wagons du REM qui pourront passer par le tunnel Mont-Royal.

Dans chacun de ces cas, l’aménagement des voies réservées pourrait être payé par Ottawa et Québec. L’achat des autobus, lui, serait financé à moitié par Québec. Puis les municipalités se chargeraient des coûts d’exploitation.

L’EST ATTEND SON TOUR

Après une attente interminable, le prolongement de la ligne bleue devrait bientôt être confirmé. Cela ne réglera toutefois pas les problèmes de l’est de Montréal.

Dans son plan, le Parti québécois propose d’y ajouter un tram ainsi qu’un bus rapide. Il est vrai que les trois nouvelles stations de métro seront longues à construire et que même à terme, elles ne régleront pas tous les problèmes dans Rivière-des-Prairies et Pointe-aux-Trembles.

Mais le tram est-il la meilleure solution ? Il faudrait s’assurer qu’il n’excéderait pas la demande pour ne pas répéter l’erreur du train de l’Est, coûteux et peu utilisé.

Autre option à considérer : offrir d’abord un service d’autobus rapide, comme l’a fait Ottawa. Puis réfléchir à un mode lourd ou mi-lourd par la suite si la demande le justifie.

LE BOULEVARD TASCHEREAU

C’est un des secteurs où la réflexion est la plus avancée pour construire un tram. Les arguments en faveur : il y a de la place pour accueillir un tram, ainsi que des passagers potentiels et des zones résidentielles et commerciales à densifier.

Sans conclure que ce projet est le bon, il s’agit à tout le moins d’une idée à étudier. D’autant plus que le REM ne fera rien pour relier le DIX30 au très fréquenté métro Longueuil.

ET LA CLASSE SARDINE…

À travers tout ce débat, on a peu entendu parler du nord de la ville de Montréal. Pourtant, la ligne d’autobus 121, qui relie les stations de métro Côte-Vertu et Sauvé, est la plus utilisée. C’est ici que l’expression « classe sardine » prend tout son sens.

Un projet de service rapide par bus y mijote depuis quelques années. Est-ce la meilleure solution ? Cela reste à voir. Mais chose certaine, il s’agit d’un problème dont on ne parle pas assez. Et il y a sans doute d’autres endroits où la classe sardine a besoin d’oxygène.

 

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