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REM (ligne A) - Discussion générale


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il y a 18 minutes, helios_the_powerful a dit :

Le monde chiâle parce qu'ils comprennent pas la réalité politique entourant le financement des infrastructures en transport en commun; que c'est pas politiquement possible d'avoir du parfait ici en ce moment. On le voit avec la ligne Bleue, c'est pas un problème technique qui empêche les travaux mais plutôt le manque de volonté politique pour investir là-dedans. Quand il y a de la volonté politique, il faut embarquer sur le bateau et en profiter.

Encore là, la volonté politique peut y etre, c'est certain que n'importe quel gouvernement aime ca annoncer des lignes de métro (encore plus les inaugurer) mais le contexte est que tout le monde tire son bout de la couverte. Si on dit on met 10 milliards en TEC à Montréal (ce que le gouvernement serait capable de faire) il ne pourrait pas en donner à Québec et Régis chialerais, les régions chialeraient car elle n'auraient pas de $$ pour une route quelqu'onque, et si on sort des transports, ca serait l'éducation ou la santé qui crierait qu'elle ne recoit pas assez!

Tout est du calcul en politique, il y a parfois oui du manque de volonté, mais c'est surtout du calcul et encore plus celui qui crie le plus fort au sein du caucus!

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On 2017-04-11 at 9:53 AM, nephersir7 said:

Le 1.8 milliards dont tu parles provient du Fonds Chantiers Canada, instauré par le gouvernement Harper. Le Québec a eu sa juste part du même fonds, mais a choisi de l'engloutir dans des projets routiers.

Le fait que le REM soit financé par la BIC est une très bonne chose, ça laisse le reste de l'argent pour d'autres projets comme le prolongement du métro.

La seule chose qui est inacceptable de la part du gouvernement fédéral, c'est que le financement du REM ne soit pas déjà réglé.

Le retard du fédéral serait-il causé par la difficulté qu'ils semblent avoir à mettre en place ce nouveau mode de financement? À ma connaissance, il n'y pas d'autres fonds de retraite/placement impliqués dans des projets comme la Caisse le fait avec le REM. La Caisse a une équipe de 500 dédiée à ce projet.

Comment le fédéral va-t'il implanter ce mode de financement au niveau de la BIC?Selon moi,le processus doit passer par les fonds de placements qui devront gérer et implanter leur projet comme le fait la Caisse. En ce moment ces fonds n'ont pas cette expertise et on sait que le ministre Morneau compte sur ces fonds pour financer les infrastructures.

Est-ce que la BIC va elle même  mettre en œuvre les projets, pour les fonds de retraite, avec l'aide de promoteurs? On en sait très peu sur le rôle de cette BIC, à part de prêter de l'argent à taux favorables.Tout est très flou.

Pour moi, ce qui est innovateur dans le projet de la Caisse, c'est que ce fonds de placement met en œuvre le projet et le finance en partie. Comment la BIC va-t-elle pouvoir jouer ce rôle avec plusieurs fonds? Cest là toute la question. Est-ce qu'elle jouera un rôle comme la Caisse ou sera plutôt un partenaire financier des fonds qui devront exécuter la mise en œuvre des projets avec ou sans l'aide de promoteurs.?

Pour ma part, je crois que c'est un sérieux défi. Il y a beaucoup à faire pour mettre en place ce système. À vrai dire, je suis sceptique. À moins qu'on nous fournisse plus de détail très bientôt.

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Le 2017-04-11 à 16:56, Megafolie a dit :

Des tests de sol sont actuellement faits au milieu du bassin peel sur une petite barge....

Voici une photo prise aujourd'hui 

 

IMG_5173.JPG

Modifié par Megafolie
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Si la part fédérale du financement du REM doit passer pour la BIC, il faut  s'attendre à ce que les investisseurs privés (banques, fonds de retraite, etc.  --qui sont censés constituer la principale source de fonds de la BIC) exigent des conditions de participation aux profits qui soient comparables à celles attribuées à la CDPQ.  Le problème, c'est que cela ne peut pas être accompli sans amender substantiellement le «protocole» entre la CDPQ et le Gouvernement du Québec et qui prévoyait pour le fédéral un traitement égal à celui de Québec.  La seule façon de «respecter» ledit protocole dans sa forme actuelle consiste à obtenir un financement fédéral qui ne contient pas de participation privée, et qui donc n'a pas les mêmes exigences en termes de rentabilité.  En d'autres mots: pas la BIC.

Je peux concevoir des «approches» qui permettraient aux parties impliquées de sauver la face:  il restera à voir lesquelles seront choisies, et quels précédents elles pourraient créer  --ce qui n'est pas sans importance pour l'avenir.  Mais je n'élaborerai pas...  

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Il me semble, de mémoire, que la BIC va être financé en partie par des fonds privé, et en partie par des fonds du fédéral. Vous dites que l'entente actuelle exclut la BIC, mais de la façons dont je vois les choses, la caisse représente un investisseur privé et il ne manque donc que la part fédéral des fonds. Je vois le projet de la CDPQ comme un genre de prototype pour les autres projets qui pourraient se faire. La grosse différence que je peux voir entre le projet de la CDPQ et les autres qui pourraient être fait avec le concour de la BIC, c'est que beaucoup d'investisseurs n'ont pas l'expertise de la caisse. J'ai donc tendance à croire que la BIC devra avoir ce genre d'expertise et aura pour rôle de proposer, d'évaluer et de présenter des projets aux investisseurs potentiels­.

Modifié par Enalung
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il y a une heure, Enalung a dit :

Il me semble, de mémoire, que la BIC va être financé en partie par des fonds privé, et en partie par des fonds du fédéral. Vous dites que l'entente actuelle exclut la BIC, mais de la façons dont je vois les choses, la caisse représente un investisseur privé et il ne manque donc que la part fédéral des fonds. 

Merci pour votre volonté de participer à cet aspect compliqué de la discussion concernant le REM.

1) Vous et moi sommes d'accord quant au fait que «la BIC va être financé(e) en partie par des fonds privé(s), et en partie par des fonds du fédéral».

2) Je ne dis pas que «l'entente actuelle exclut la BIC».  Je dis plutôt que le protocole proposé entre la CDPQ et le gouvernement du Québec présume que la participation fédérale se ferait aux mêmes conditions que celles accptées par Québec; or, ces conditions confèrent une position fort avantageuse pour la CDPQ  (en détail:  les éventuels profits générés par l'opération du REM sont d'abord dirigés en exclusivité vers la Caisse, jusqu'à concurrence d'un rendement pré-déterminé calculé sur ses propres investissements dans le projet; les profits supplémentaires, s'il y a lieu, seraient répartis avantageusement en faveur du Québec et du fédéral; le hic, c'est que la probabilité de dépasser ce seuil sont probablement minces, et que les paramètres qui le détermineront ultimement sont entre les mains du gouvernement du Québec  --via les subventions annuelles accordées par ailleurs, et la politique de tarification)

3) Je dis qu'un financement fédéral à partir de la BIC (qui comprendra des investisseurs privés) impliquerait que lesdits investisseurs s'attendent raisonablement à un traitement comparable à celui accordé à la Caisse  -- ce qui est incompatible avec le protocole sus-mentionné.

4) A la fin de mon précédent message, j'ai souhaité éviter d'élaborer sur les voies possibles de résolution; cependant, si ça peut contribuer à clarifier le message, je me permettrai maintenant d'expliciter très brièvement les corollaires de ma conclusion: i) on modifie le «protocole»; ou ii) le fédéral accepte que sa «part» soit traitée au même titre que la part du Québec conformément au protocole; ou iii) le fédéral, dans le cadre de la BIC, consent aux investisseurs privés des avantages qui équivalent au traitement accordé à la Caisse.   

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Merci du signalement Megafolie!

Difficile de bien voir mais en gros il y a deux barges et un petit bateau (à défaut d'un terme plus précis), en plus de travailleurs sur les deux berges.

Il y a aussi des travaux du CN sur le pont ferroviaire et des travaux de Parc Canada sur les quais, ce qui fait qu'il est très difficile de s'approcher de l'eau.

Je n'ai pas vu ou lu de nom d'entreprise, difficile donc de savoir si les sondages sont effectués par les firmes à la solde de CDPQi ou d'un des consortiums.

IMG_2233.JPG

IMG_2234.JPG

peelbasin.jpg

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On 4/12/2017 at 11:18 PM, Né entre les rapides said:

2) Je ne dis pas que «l'entente actuelle exclut la BIC».  Je dis plutôt que le protocole proposé entre la CDPQ et le gouvernement du Québec présume que la participation fédérale se ferait aux mêmes conditions que celles accptées par Québec; or, ces conditions confèrent une position fort avantageuse pour la CDPQ  (en détail:  les éventuels profits générés par l'opération du REM sont d'abord dirigés en exclusivité vers la Caisse, jusqu'à concurrence d'un rendement pré-déterminé calculé sur ses propres investissements dans le projet; les profits supplémentaires, s'il y a lieu, seraient répartis avantageusement en faveur du Québec et du fédéral; le hic, c'est que la probabilité de dépasser ce seuil sont probablement minces, et que les paramètres qui le détermineront ultimement sont entre les mains du gouvernement du Québec  --via les subventions annuelles accordées par ailleurs, et la politique de tarification)

3) Je dis qu'un financement fédéral à partir de la BIC (qui comprendra des investisseurs privés) impliquerait que lesdits investisseurs s'attendent raisonablement à un traitement comparable à celui accordé à la Caisse  -- ce qui est incompatible avec le protocole sus-mentionné.

4) A la fin de mon précédent message, j'ai souhaité éviter d'élaborer sur les voies possibles de résolution; cependant, si ça peut contribuer à clarifier le message, je me permettrai maintenant d'expliciter très brièvement les corollaires de ma conclusion: i) on modifie le «protocole»; ou ii) le fédéral accepte que sa «part» soit traitée au même titre que la part du Québec conformément au protocole; ou iii) le fédéral, dans le cadre de la BIC, consent aux investisseurs privés des avantages qui équivalent au traitement accordé à la Caisse.   

C'est un peu pour ça que je dis que l'entente entre Québec et CDPQ Infra pourrait être vu comme un prototype pour ce qui va se faire à la BIC. Si j'étais un investisseur privé et que je prenais un risque dans ce genre, c'est certain que je demanderais d'avoir un rendement minimum garanti de manière prioritaire.

À quelque part, j'ai l'impression que le gouvernement le gouvernement n'est pas trop énervé par la perspective de ne voir que très peu de revenus. Certains voient ça comme un cadeau au privé, mais il faut considérer que le but du gouvernement, c'est de pouvoir faire plus avec le budget disponible. Donc, avec cette perspective, même sans aucun revenus, ils en sortent gagnant puisqu'ils auront pu mettre sur pied un projet beaucoup plus important que ce qu'ils auraient été capable de faire seul.

Cependant, il faut dire que des investisseurs de la taille de la Caisse, avec l'expertise et la capacité de mettre 2.5 milliards d'un seul coup dans un projet, il y en a un nombre assez limité au Canada. C'est pour cela que j'ai tendance à croire que c'est la BIC qui va se retrouver avec le rôle de proposer, d'évaluer et de présenter des projets aux investisseurs potentiel. Cela va forcément avoir un effet sur les montages financiers que proposera la BIC.

Modifié par Enalung
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Financement fédéral du REM: Ottawa attend un rapport d'ici deux semaines

(Ottawa) Ottawa a finalement trouvé une firme pour lui prodiguer des conseils financiers à propos d'un « investissement éventuel » dans le Réseau électrique métropolitain (REM). L'entreprise choisie, la torontoise Blair Franklin Capital Partners, devra faire vite : une première version de son rapport est attendue... dans deux semaines.

Plus tôt cette semaine, La Presse révélait que le gouvernement fédéral ne savait toujours pas s'il allait investir dans le projet de train léger de la Caisse de dépôt, ni sous quelle forme. L'agence PPP Canada a lancé à la mi-février un appel d'offres pour trouver un « conseiller en services bancaires d'investissement » dans le but de l'éclairer dans ce processus.

La firme Blair Franklin Capital Partners, choisie à la fin mars, a plusieurs échéances rapprochées devant elle. Elle devra produire d'ici au 26 avril une version préliminaire du « rapport sur les options d'investissement » et du « modèle d'évaluation financière » qui guideront les choix d'Ottawa.

La version définitive de ces deux documents est attendue au plus tard le 10 mai prochain, soit dans moins d'un mois.

TRENTE ENTREPRISES INTÉRESSÉES

Selon nos informations, 30 entreprises financières majeures, dont la Banque Nationale, RBC, Deloitte, EY et KPMG, avaient demandé des documents en vue de soumissionner à l'appel d'offres. La porte-parole de PPP Canada, Lisa Mitchell, n'a pas été en mesure d'indiquer la valeur du contrat attribué à Blair Franklin Capital Partners, ni la date à laquelle Ottawa confirmera - ou non - sa participation au REM.

« Aucun autre renseignement ne peut être partagé avant la tenue des séances de débreffage avec les soumissionnaires. » - Lisa Mitchell

Selon les documents consultés hier, Blair Franklin Capital Partners devra notamment « prévoir divers scénarios ou paramètres qui pourraient avoir une incidence sur les attentes du gouvernement du Canada à l'égard du rendement du projet dans le modèle d'évaluation ». La firme indique sur son site web avoir prodigué des conseils financiers dans le cadre de plus de 150 transactions depuis 2003.

Fait surprenant, l'énoncé des travaux préparé par PPP Canada précise que les deux rapports, de même que tous les services de consultation subséquents, devront être « en anglais seulement ».

La participation du gouvernement fédéral au REM a été jugée essentielle à la réalisation de ce projet de 6 milliards de dollars. Québec s'est déjà engagé à hauteur de 1,3 milliard et espère une somme équivalente d'Ottawa. Le fédéral compte investir par l'entremise de la Banque de l'infrastructure du Canada, qui devrait être créée d'ici la fin de 2017.

http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201704/14/01-5088503-financement-federal-du-rem-ottawa-attend-un-rapport-dici-deux-semaines.php

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Le Général du Québec Justin "eeeeh" Trudeau strikes again. Honnêtement, ça regarde mal pour que la BIC soit à Montréal. Ce gouvernement est celui de Morneau et Bay Street. Trudeau, c'est juste le poster boy apparement. 

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