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REM (ligne A) - Discussion générale


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Le temps d'agir

 

Chaque mois qui passe est perdu à jamais dans 
la dynamique de croissance qu'engendrera le REM

STÉPHANE FORGET ET MICHEL LEBLANC*

PDG, FÉDÉRATION DES CHAMBRES DE COMMERCE DU QUÉBEC ; PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTION, CHAMBRE DE COMMERCE DU MONTRÉAL MÉTROPOLITAIN

À la bonne heure ! Le budget déposé mardi dernier a confirmé la contribution financière du gouvernement du Québec au projet de Réseau électrique métropolitain (REM) de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). Dans le budget fédéral de la semaine dernière, le gouvernement Trudeau s’est montré disposé 
à participer au projet sans toutefois chiffrer 
sa participation.

Sur le fond, tout le monde est d’accord : il est essentiel pour Montréal et le Québec qu’un REM voie le jour, 
et rapidement. Les rares objections qui subsistent concernent la manière.*

Le REM dotera la grande région de Montréal d’une desserte accrue et améliorée en transport collectif. 
Il concrétisera enfin le lien ferroviaire attendu depuis plus de 10 ans entre l’aéroport Montréal-Trudeau 
et le centre-ville.

Financièrement, le projet de REM 
sera bénéfique aux déposants 
de la Caisse – donc à tous les Québécois.

Mais davantage encore, il aura un impact positif 
majeur sur l’économie de Montréal et du Québec entier. Le projet s’inscrit dans une vision globale et intégrée 
qui améliorera la fluidité entre les différentes offres 
de transport collectif de l’agglomération montréalaise. 
Il favorisera des gains de productivité et stimulera la base industrielle québécoise, qui sont les socles de notre enrichissement collectif.

Chaque mois qui passe est perdu à jamais dans cette dynamique de croissance. Le temps est donc un facteur crucial. Le temps est venu d’agir.

 

IMPOSSIBLE UNANIMITÉ

 

Un grand projet d’infrastructure ne fait jamais l’unanimité. Peu importent sa qualité et ses caractéristiques ; peu importe la transparence 
du processus de décision ; peu importe la clarté 
de son cadre financier ; peu importe même son état d’avancement, il se trouvera toujours quelqu’un pour prétendre avoir un « meilleur projet », une « meilleure façon de faire ». Il se trouvera toujours quelqu’un pour prétendre être lésé par quelque élément du projet ; 
pour prétendre n’avoir pas été écouté si le processus 
de consultation ne lui donne pas raison. Il se trouvera toujours quelqu’un pour déplorer ne pas connaître tous les détails du projet, avant même que ne commence 
sa réalisation. Il se trouvera toujours quelqu’un pour chercher à faire valoir des intérêts particuliers sous 
le couvert de l’intérêt général.*

Bref, il se trouvera toujours quelqu’un 
pour tenter de paralyser le projet, 
en lançant un hypothétique « mieux » comme entrave au bien général.

Le REM a fait l’objet d’une vaste consultation publique qui a donné à tous l’occasion de se renseigner et de s’exprimer. À la suite de cette consultation, le BAPE 
a déposé son rapport. Tous ont eu l’occasion d’en prendre connaissance, au premier chef le promoteur et les élus des gouvernements municipaux, provincial et fédéral, mandatés pour prendre des décisions appropriées en toute transparence, au nom des collectivités concernées. Ces élus sont imputables de leurs décisions devant 
leurs électeurs. Bien des opposants d’aujourd’hui ne font que répéter leurs objections déjà faites devant le BAPE.*

La CDPQ et les bailleurs de fonds pourront certes améliorer le projet, notamment sur la base du rapport du BAPE. Mais il faut cesser de tergiverser. Les Montréalais et l’ensemble des Québécois méritent que le REM soit réalisé selon les règles de l’art et dans les meilleurs délais.

Le temps est venu d’agir.

 

* Autres signataires de la lettre : Catherine Brault, présidente, Chambre 
de commerce et d’industrie de la Rive-Sud ; Raymonde Potvin, présidente, Chambre de commerce et d’industrie Royal Roussillon ; Bernard Blanchet, directeur général, Chambre de commerce du Sud-Ouest de Montréal ; Joseph Huza, président-directeur général, Chambre de commerce 
de l’Ouest-de-l’île de Montréal ; Audrey Bogemans, présidente, Chambre de commerce et d’industrie du Haut-Richelieu ; Sylvain Barisselle, président de la Chambre de commerce et d’industrie MRC de Deux-Montagnes

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Something is wrong here. The location of Pointe Claire station will be on the east side of St Jean boulevard? I guess they mean east side of Fairview avenue?

 

I hope it's what they mean because otherwise, it's non-sense... Being in the Toys'r'us parking lot... Not so practical for the buses (It's not even practical for the cars, imagine..)

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Maybe they corrected it now :

 

"The new location for the station in Pointe-Claire’s hub is the east side of Fairview Ave. near the intersection with Highway 40. It was originally slated for the west side of Fairview Ave. The building of a crucial rail overpass has been moved from the west to the east side of Blvd. St-Jean."

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Maybe they corrected it now :

 

"The new location for the station in Pointe-Claire’s hub is the east side of Fairview Ave. near the intersection with Highway 40. It was originally slated for the west side of Fairview Ave. The building of a crucial rail overpass has been moved from the west to the east side of Blvd. St-Jean."

 

It makes more sense now! That means the station would be behind the Reno-Depot instead of being in the wood across Fairview Ave. and more in line with what has been said previously

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[...]

 

Ottawa has not formally agreed to fund the project but has made supportive comments about it in recent days.

 

“This falls right into the wheelhouse of the proposed role of the infrastructure bank,” said C.D. Howe Institute researcher Benjamin Dachis, who released a paper this week on options for the infrastructure bank.

 

“Now it’s a matter of whether this is a sort of thing that feeds into the bank or if it’s too soon for the bank to make a decision,” he said. “The thing is, this is the right idea … The Caisse is one of the major transportation infrastructure owners around the world.”

 

It was also revealed this week that Toronto’s Pearson airport is making a multibillion-dollar pitch to become a transportation megahub.

 

Both projects could serve as early test cases for how pension funds and private investors can help fund major new Canadian infrastructure projects.

 

The proposed infrastructure bank – which will have a budget of at least $35-billion over 10 years – is meant to provide a centre of expertise for governments at all levels that would offer advice on negotiating these types of major, long-term infrastructure projects.

 

However, the bank is unlikely to be set up in time to meet the aggressive construction schedule advocated by Quebec and the Caisse.

 

The federal government has not yet introduced legislation to create the bank, nor has it launched a public competition to hire the chief executive officer.

 

Brook Simpson, a spokesman for federal Infrastructure Minister Amarjeet Sohi, said Ottawa has the ability to approve specific projects even though its full, long-term infrastructure plan has not yet launched.

“We will be able to meet their required timelines,” he said in an e-mail in relation to the REM light-rail plan.

 

http://www.theglobeandmail.com/news/politics/montreal-lrt-is-first-test-for-ottawas-private-sector-infrastructure-plans/article34482281/

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Ça ne fonctionnera pas si la participation fédérale attendue (24,5%) au financement du projet du REM doit venir de la future BIC, plutôt que par l'entremise d'une contribution financière directe du gouvernement fédéral (à partir de son propre budget dédié aux infrastructures). Voici pourquoi:

 

1) Comme on sait, le principe fondamental de la BIC est de réunir (combiner, rassembler) des fonds fédéraux (part minoritaire) et des fonds privés (part majoritaire). Il est entendu que les investisseurs privés exigeront une rémunération adéquate compte tenu du risque encouru --ce qui est parfaitement normal, et au diapason avec ce que la CPDQ demande pour elle-même dans ce projet.

 

2) Or, compte tenu justement du «protocole» portant sur la rémunération des «actionnaires» (CDPQ, gouvernement du Québec, et (présumément) le gouvernement fédéral), la CDPQ s'assure de racler la totalité des profits dégagés par les opérations du REM jusqu'à concurrence de l'atteinte de son objectif d'un rendement de 8% sur son propre investissement; les profits suppémentaires quant à eux seraient distribués selon une formule avantageant les deux partenaires gouvernementaux. Le HIC dans cela, c'est que lesdits profits supplémentaires sont hautement spéculatifs et surtout, que ceux-ci sont ultimement tributaires de décisions (comme la tarification et les subventions récurrentes provinciales) qui sont l'apanage du gouvernement du Québec et de ses agences, mais nullement d'Ottawa. En d'autres mots, il serait possible de «calibrer» la tarification et ces subventions de telle sorte que le profit dégagé suffise à satisfaire l'objectif minimal de la CDPQ, mais sans le dépasser: dans ce cas, les dividendes disponibles pour Québec et Ottawa seraient nulles. Pour Québec, ce ne serait pas grave, parce que ça équivaudrait simplement à considérer son investissement comme étant une contribution (comme il l'aurait fait dans d'autres formes de montage financier). La même chose serait vraie pour Ottawa si le financement provenait de son budget courant; par contre, s'il devait provenir de la BIC, les investisseurs privés se retrouveraient eux aussi le «bec à l'eau» --ce qui serait évidemment inacceptable pour eux. Il n'y a en effet aucune raison de penser que lesdits investisseurs seraient moins «exigeants» que la CDPQ. Dès lors, le «protocole» sus-mentionné apparaît INCOMPATIBLE avec l'hypothèse d'un financement fédéral par l'intermédiaire de la BIC. Quod Erat Demonstrandum (QED) --j'espère!

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Encore une fois, c'est un fait objectif: ça va coûter plus cher que le prix qu'on annonçait il y a quelques mois et Québec met plus que ce qui était annoncé au départ. Le fait qu'on en ait plus pour notre argent change rien au fait que ça va coûter plus cher. Arrêtez de basher les journalistes svp, vous perdez juste de la crédibilité et ça fait pas avancer la discussion ici.

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tu as raison surtout que dans l'article on mentionne que le gouvernement devra rajouter plus de 500 million que les banlieue veulent pas payer alors que ce sont justement eux qui profiteront le plus du projet..

D’abord, le budget a révélé que le gouvernement ajoutait 512 millions de dollars à sa contribution au REM en lieu et place des gains fonciers que la Caisse voulait obtenir avec le déploiement du réseau. Le gouvernement a décidé de laisser la plus-value foncière aux municipalités plutôt que de continuer à être accusé par l'opposition de taxer les propriétaires du 450. C’était un irritant majeur pour les municipalités de l'Ouest-de-l'île et de la Rive-Sud, qui sera maintenant pris en charge par tous les contribuables québécois.
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