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REM (ligne A) - Discussion générale


Messages recommendés

On dirait qu'ils ne comprennent pas qu'il y a un délais à respecter.

 

Quand à ce qui est de présenter le projet... La caisse est sur la scène publique à expliquer son projet depuis déjà un bon moment.

 

Je dois néanmoins souligner que les médias français parlent peu, ou pas du tout du reste du Canada et que la réciproque est vrai. J'ai parfois l'impression qu'on vit sur deux planètes différentes.

 

 

 

https://www.thestar.com/news/canada/2017/03/23/quebec-national-assembly-adopts-motion-expressing-great-disappointment-with-budget.html

 

On est pas sorti du bois... dernier paragraphe.

 

*

Morneau said he hopes to be able to give Quebec a better idea of his positions on various subjects in six to eight months.
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On peut oublier définitivement 2020 comme date de livraison. Michael Sabia a été clair dès le début: pas de financement fédéral, pas de REM. *On attend donc la création de la Banque d'Infrastructures, qui sera fonctionnelle d'ici un an, on peut donc viser 2018 pour une promesse de financement fédéral, donc une date de livraison du REM retardée d'au moins un an, mais je dirais deux pour être réaliste. C'était trop beau pour être vrai 2020.....

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Le budget du Québec est attendu pour le 28. Maintenant que l'assemblé nationale a décidé de livrer bataille à gouvernement fédéral, j'ai l'impression qu'ils ne peuvent plus vraiment reculer. J'ai toutes les raisons de croire qu'ils vont annoncer le financement, histoire de mettre de la pression sur le fédéral, et qu'en attendant, ils vont se faire rassurant envers la caisse en arrière scène. Ils ont mis trop de capital politique là dedans pour laisser le projet être retardé, même d'une seule année. En fait, j'ai plus l'impression que si ça en vient là, ils vont retarder les 2 autres projets de manière à assurer le financement du projet phare de la caisse. Ils ont raccourci le BAPE. Pensez-vous vraiment qu'ils vont laisser le projet être retardé?

Modifié par Enalung
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RÉSEAU ÉLECTRIQUE MÉTROPOLITAIN

LE FÉDÉRAL AURAIT ASSURÉ QUÉBEC DE SON INTENTION D’INVESTIR

 

OTTAWA — Le gouvernement Trudeau maintient qu’il souhaite fortement investir dans le Réseau électrique métropolitain (REM), même s’il est demeuré relativement silencieux sur ce projet de 6 milliards de dollars piloté par la Caisse de dépôt et placement dans son budget de mercredi, et il s’explique mal les réactions virulentes de Québec à ce sujet.

 

Selon nos informations, les ténors du gouvernement de Philippe Couillard ont été prévenus au moins 24 heures avant le dépôt du budget fédéral du ministre des Finances Bill Morneau qu’il y aurait peu de détails sur les intentions d’Ottawa relativement au REM. Du même souffle, on aurait assuré Québec que le gouvernement fédéral avait la ferme intention de participer au financement du projet, de préférence par le truchement de la nouvelle Banque de l’infrastructure du Canada, afin d’optimiser les investissements dans les projets d’infrastructure au Québec.

 

Or, la Banque de l’infrastructure du Canada n’est pas encore créée sur le plan juridique, et aucune décision ne peut être prise quant à ses plans d’investissements avant que le projet de loi confirmant sa création ne soit adopté aux Communes et au Sénat, a-t-on fait valoir. Ce projet de loi devrait être déposé par le ministre Morneau d’ici la mi-avril, et la Banque devrait être officiellement lancée d’ici la fin de 2017.

 

En tout, le gouvernement Trudeau verrait d’un bon œil une participation financière frisant le 1,5 milliard de dollars. Québec devrait pour sa part confirmer dans son budget de la semaine prochaine qu’il compte investir une somme comparable. En coulisses, des pourparlers préliminaires que l’on dit « prometteurs » ont déjà eu lieu entre des mandarins fédéraux et des représentants de la Caisse de dépôt au cours des dernières semaines, a-t-on confirmé à La Presse.

 

« L’argent est là et Québec sait qu’il aura sa part. En fait, le Québec aura la part du lion des fonds destinés au transport en commun parce qu’il y a plus d’utilisateurs de ce mode de transport au Québec qu’ailleurs. »

 

— Une source gouvernementale qui s’exprimait sous le couvert de l’anonymat afin de discuter du dossier

 

« Mais on ne peut pas prendre des décisions de cette importance, faire les analyses qui s’imposent, quand on vient juste de recevoir les détails de ce projet de plusieurs milliards à la fin de février », poursuit la source gouvernementale.

 

IMPATIENCE

Si le Québec piaffe trop d’impatience, il pourrait certes obtenir le financement d’Ottawa plus rapidement, mais à partir des fonds prévus pour les infrastructures. Résultat : Québec pourrait devoir sacrifier d’autres projets pour lesquels la Banque de l’infrastructure n’aurait pas d’intérêt en voulant précipiter les choses et devrait puiser dans la part des fonds qui lui revient dans le cadre des autres programmes plus traditionnels.

 

« Le rôle de la Banque de l’infrastructure est justement d’attirer des investisseurs privés pour des projets comme le REM. C’est un outil de levier visant à augmenter les investissements dans les infrastructures. Mais elle n’investira pas dans les plus petits projets. Ce n’est pas son rôle », a-t-on souligné.

 

De passage à Toronto, hier, le premier ministre Justin Trudeau a d’ailleurs affirmé que son gouvernement ne voulait pas imposer ses choix aux provinces en indiquant dans le budget les projets qui seraient financés. Il a soutenu qu’un tel geste aurait été mal perçu à Québec.

 

Une autre source gouvernementale cachait mal sa colère d’entendre les hauts cris en provenance de Québec sur le financement fédéral de projets de transport en commun tels que le prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal ou encore le SRB, le réseau de bus rapide que l’on envisage pour la ville de Québec.

 

« On n’a même pas reçu une demande de Québec concernant ces deux projets. On ne peut tout de même pas annoncer du financement pour des projets alors qu’on n’a même pas reçu des détails pour ces projets et une demande formelle. »

— Une autre source gouvernementale

 

Mais le premier ministre du Québec Philippe Couillard s’est montré insistant durant un point de presse à Lachute. « On veut les trois projets et on veut Ottawa dans les trois projets », a-t-il affirmé, disant espérer obtenir rapidement, « un écho très fort » en provenance d’Ottawa, un écho « très net et très précis ».

 

Plusieurs ministres québécois de Justin Trudeau se sont dits hautement surpris de la réaction des élus du Québec. L’Assemblée nationale a voté une motion quasi unanime pour exprimer « la très grande déception » du Québec à la suite du budget fédéral déposé mercredi à la Chambre des communes.

 

Le ministre des Transports Marc Garneau s’est dit « surpris » des récriminations de Québec. « La réalité, c’est qu’il y avait une très belle annonce dans le budget hier [mercredi]. On parlait de verser de l’argent, beaucoup d’argent en fait, pour le logement abordable, pour le transport en commun. Et puis, bien sûr, le Québec va avoir sa part. »

 

La ministre du Patrimoine canadien Mélanie Joly a de son côté souligné qu’Ottawa attendait des demandes précises de Québec en matière de transport en commun. Elle a affirmé que « l’argent est dans le budget » et que la main d’Ottawa est « tendue ».

 

« On s’attend à ce que le Québec présente ses projets, a dit Mme Joly. Moi, en tant que Montréalaise, je suis très contente de voir que la ligne bleue était un engagement électoral pour nous. On adore le projet du REM et on appuie aussi le projet du SRB à Québec, mais la réalité, c’est qu’il faut que les projets soient présentés par Québec. »

 

http://plus.lapresse.ca/screens/be747f26-4cb6-4427-b4ae-7086fe0557c0%7CA_WJHwpn1Uxt.html

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UNE COALITION VEUT ARRÊTER LE TRAIN DE LA CAISSE

MAXIME BERGERON

LA PRESSE

Une coalition de groupes environnementaux et de citoyens, appuyée par un grand syndicat, déposera ce matin une demande de jugement en « nullité » au palais de justice de Montréal dans le but de faire arrêter le projet de Réseau électrique métropolitain (REM) de la Caisse de dépôt.

 

Les demandeurs, qui incluent la Coalition Climat Montréal, estiment que les consultations autour du REM ont été bâclées et que le « grand nombre d’informations manquantes » rend le processus illégal. Ils demanderont à la Cour supérieure du Québec de déclarer invalides toutes les consultations faites depuis le premier jour dans le dossier du REM.

 

« Ce qu’on veut, c’est que le projet soit arrêté, que toute l’information soit rendue publique, par exemple en ce qui concerne l’impact du REM sur les tarifs des autres sociétés de transport, et qu’ensuite une nouvelle consultation publique ait lieu », a expliqué à La Presse l’un des demandeurs dans ce dossier, qui a voulu attendre le dépôt de la requête avant de donner son identité.

 

La procédure juridique reprend certains arguments du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement. Le BAPE a refusé de donner son feu vert au projet de REM en janvier dernier, en raison notamment du manque d’information sur les impacts environnementaux, sur les coûts et sur l’étalement urbain. « De A à Z, rien n’a été fait dans les règles de l’art », a fait valoir l’un des demandeurs.

 

Le projet de REM pourrait se retrouver sur la glace pendant plusieurs mois, si jamais le tribunal accueille favorablement la requête pour jugement déclaratoire en nullité qui sera déposée ce matin. L’avocat qui pilote la procédure n’a pas rappelé La Presse hier.

 

APPUI DU SCFP

En plus de l’organisme Coalition Climat Montréal, une dizaine de citoyens de la région montréalaise figurent parmi les demandeurs dans cette cause. Ils sont appuyés par Trainsparence, un groupe opposé au REM, ainsi que par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).

 

Les opposants au REM tiendront une conférence de presse à 11 h ce matin devant le palais de justice de Montréal, dans le but d’exposer leurs arguments, a confirmé hier une source bien placée au SCFP. « On appuie le fait qu’il va y avoir cette action. »

 

Cette procédure juridique survient alors que la Caisse de dépôt a entamé des pourparlers avec Ottawa et Québec en vue de boucler une partie du financement de son projet de train électrique. La facture prévue du REM, qui doit connecter la Rive-Sud, l’Ouest-de-l’Île et l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau au centre-ville de Montréal, dépasse maintenant les 6 milliards de dollars.

 

Or, l’un des problèmes du REM, selon ses détracteurs, est le risque d’explosion des coûts. Au début de l’année, la Coalition Climat Montréal et Trainsparence ont réclamé une commission parlementaire pour évaluer les autres options possibles en transports en commun à Montréal.

 

« C’est un mauvais projet, qui utilise une technologie trop chère et qui a un mauvais tracé. »

 

— Un des plaignants

 

Une représentante de Trainsparence a de son côté avancé à La Presse que le projet de la Caisse « va coûter une fortune aux contribuables ». Elle s’interroge sur le tracé choisi ainsi que sur les rendements financiers prévus par la Caisse de dépôt.

 

« On sait qu’il existe des projets de meilleure qualité pour cette ville, des projets de transports qui donneraient accès à du transport pour tous les Montréalais, pas juste certaines sections, sans détruire des espaces verts », a-t-elle affirmé.

 

Maxime Chagnon, porte-parole de la Caisse de dépôt, a refusé de formuler des commentaires, hier, sur une procédure qui n’a pas encore été déposée au tribunal.

 

— Avec William Leclerc, La Presse

 

http://plus.lapresse.ca/screens/59d176ea-2d14-49fb-abe4-f7ae4403b2f8%7C_0.html

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Ce genre de jugement n'aurait pratiquement pas de valeur de toute façon. Un décret et c'est réglé, et un décret est nécessaire de toute façon pour les terres agricoles. Et le risque d'explosion des coûts, c'est eux et leurs membres à ce stade-ci qui l'augmente.

Modifié par p_xavier
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Au secours. Ils n'ont vraiment aucun argument valide. Pathétique.*

 

 

 

http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/494777/une-coalition-s-adresse-a-la-cour-pour-bloquer-le-projet-du-rem

 

C'est plus clair ici, et c'était attendu, "le méchant privé vole nos jobs!".

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Pour enchérir sur la nouvelle rapportée par Nephesir7, le titre de la manchette de La Presse + est le suivant:

 

1 Milliard pour embarquer dans le train - Rien n'était prévu pour le projet du REM dans le budget fédéral. Mais selon ce qu'a apris La Presse, c'est plutôt par le biais de la future banque de l'infrastructure du Canada qu'Ottawa s'apprête à y investir plus d'un milliard.

Modifié par Megafolie
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