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Jeux de Québec 2026, les USA ferment la porte...


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Publié le 19 avril 2016 à 06h49 | Mis à jour à 06h49

 

Jeux de 2026: les É.-U. ferment la porte à une candidature Québec-Lake Placid

En plus d'avoir le dénivelé skiable le plus important... (PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE)

 

 

 

En plus d'avoir le dénivelé skiable le plus important à l'est des Rocheuses, la montagne de Whiteface, située à quelques kilomètres de Lake Placid, dans le nord de l'État de New York, compte plusieurs infrastructures pouvant accueillir les Jeux d'hiver, notamment des tremplins de saut à ski.

 

 

Jean-François Bégin

La Presse

 

Le Comité olympique américain (USOC) dit non à une participation de Lake Placid à une éventuelle candidature de Québec pour les Jeux olympiques d'hiver de 2026, écartant ainsi d'emblée l'un des scénarios envisagés publiquement par le maire Régis Labeaume.

Utilisée comme base d’entraînement par les athlètes américains... (Photo Shaun Best, Archives Reuters) - image 1.0

 

Utilisée comme base d’entraînement par les athlètes américains après avoir été l’hôte des Jeux d’hiver à deux reprises (1932 et 1980), Lake Placid détient plusieurs atouts qui font défaut à la candidature de Québec comme le site potentiel des Jeux d’hiver. On retrouve notamment dans la région une piste de luge-bobsleigh-skeleton (notre photo).

 

« Le Comité olympique américain est concentré à 100 % sur notre candidature pour attirer les Jeux [d'été] à Los Angeles en 2024 et nous n'envisageons pas de candidature pour 2026 », a écrit le porte-parole du USOC, Patrick Sandusky, dans un courriel envoyé à La Presse.

 

Relancé, M. Sandusky a précisé qu'aucune ville américaine ne peut être partie à une candidature d'une ville étrangère sans l'assentiment du USOC - et que cela constituait une fin de non-recevoir à la participation de Lake Placid aux projets de Québec, qui restent d'ailleurs à confirmer.

 

Plus de 20 ans après l'échec de la tentative de Québec d'obtenir les Jeux de 2002, la Capitale nationale a de nouveau attrapé la fièvre olympique, le mois dernier, quand le maire Labeaume a fait savoir que le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, l'avait invité à Lausanne.

 

M. Labeaume s'est rendu en Suisse la semaine dernière. Au terme d'une rencontre de cinq heures, il s'est dit convaincu du sérieux de la volonté du CIO de réformer les Jeux pour les rendre plus « modestes » et moins coûteux. Selon l'Agenda 2020, que le CIO a adopté en décembre 2014, il est désormais possible pour deux villes de présenter une candidature conjointe.

 

«Ce n'est plus une hypothèse, c'est acquis. Il n'y a aucun problème pour qu'on tienne ça dans deux villes, même deux pays différents. C'est majeur.»

Régis Labeaume

Maire de Québec, discutant avec les médias qui l'avaient accompagné lors de sa visite en terre helvétique la semaine dernière

 

Le maire avait évoqué la possibilité que Québec, s'il décide de plonger, fasse cause commune avec Calgary ou Vancouver, qui ont organisé les Jeux en 1988 et 2010 respectivement, ou encore avec Lake Placid.

 

La petite localité du nord de l'État de New York, située à 400 kilomètres de Québec, a été l'hôte des Jeux d'hiver à deux reprises, en 1932 et en 1980. Le mois dernier, le maire Craig Randall avait confirmé au Soleil avoir eu des « discussions très préliminaires » avec Régis Labeaume au sujet d'une participation de sa ville à une possible candidature. Le maire de Québec a indiqué la semaine dernière qu'il comptait rencontrer M. Randall à son retour d'Europe.

 

Il n'a pas été possible de parler à M. Labeaume au terme de la séance du conseil municipal, hier soir. Joint au téléphone, son attaché de presse, Paul-Christian Nolin, a réitéré le message répété récemment par son patron : « On n'est pas en mode olympique, on est en mode exploratoire. On regarde les possibilités. »

 

Dans ce contexte, « il n'est pas question de déception » malgré le veto exprimé par le USOC - d'autant plus, a-t-il ajouté, que c'est le maire de Lake Placid qui avait relancé l'idée d'une collaboration lors d'une entrevue avec Le Journal de Québec, l'hiver dernier.

 

DES ATOUTS

 

Toujours utilisée comme base d'entraînement par les athlètes américains, Lake Placid détient plusieurs atouts qui, dans l'hypothèse d'une candidature conjointe, auraient permis à Québec de ne pas avoir à construire des éléphants blancs potentiels comme une piste de luge-bobsleigh-skeleton et des tremplins de saut à ski.

 

La région compte aussi sur la montagne de Whiteface, dont le dénivelé skiable de 1045 mètres est le plus important à l'est des Rocheuses. L'absence dans les environs de Québec d'une montagne suffisamment haute pour tenir la descente masculine était jusqu'ici considérée comme un handicap fatal pour les chances de Québec de devenir ville olympique.

 

Le maire de Calgary, Naheed Nenshi, n'a pas commenté jusqu'à présent la possibilité d'une candidature conjointe avec Québec. Son homologue de Whistler, Nancy Wilhelm-Morden, s'est pour sa part dite « très intéressée ».

 

Il reste qu'avant même que le USOC ne signifie hier son refus, certains observateurs doutaient du réalisme d'un partenariat entre Québec et d'autres villes nord-américaines. Pour Robert Livingstone, éditeur du site spécialisé gamesbids.com, qui se consacre aux candidatures olympiques, le concept « est plus approprié sur le continent européen, où les distances sont plus courtes et les frontières à l'intérieur de [l'espace Schengen] sont ouvertes ».

 

« Les vastes distances proposées en Amérique du Nord et une frontière surveillée si ce sont des Jeux Canada-États-Unis auraient un impact sur la qualité de l'expérience des Jeux et réduiraient de manière significative les chances de succès de Québec », a-t-il écrit sur son blogue la semaine dernière.

 

Tant le maire Randall que les dirigeants de la New York State Olympic Regional Development Authority (ORDA), qui gère les installations olympiques de Lake Placid, ont refusé d'accorder une entrevue à La Presse, hier.

Jeux olympiques de 2026: pas de référendum à 6 millions

 

Si Québec se lance dans une candidature pour les Jeux d'hiver de 2026, pas question de faire un référendum évalué 6 millions, dit Régis Labeaume. Le maire de Québec assure du même souffle que la population sera consultée « en bonne et due forme ». Dans un monde idéal, les citoyens pourraient voter sur une candidature olympique en même temps que le scrutin municipal de novembre 2017, estime M. Labeaume. Or, la loi québécoise ne le permet pas. « Je ne dépenserai pas 6 millions pour un référendum, oubliez ça. C'est-tu clair ? Ce que j'aimerais est qu'on puisse consulter le monde en même temps que les élections. Ce serait bien moins compliqué et ça ne coûterait pas une cenne de plus », a-t-il lancé, hier, en mêlée de presse avant le conseil municipal. L'autre option pourrait être la signature de registres, qu'avait privilégiée l'ancien maire Jean-Paul L'Allier pour la candidature de 2002. « Mais ce que la population doit savoir est qu'elle sera consultée », a tranché le maire.

- Le Soleil

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Tellement un projet dont le Québec a besoin! Au lieu de toujours sortir les mêmes excuses du genre «pas d'argent pour ça», on devrait foncer et réaliser ce projet. Au Québec, on est fier de se montrer à travers le monde. Là, le monde viendrait à nous. Ça ferait un bien énorme, apporterait une nouvelle énergie, brasserait un peu les cartes. Moi je dit GO QUÉBEC! Arrêtons de toujours s'auto-victimiser, et entreprenons un projet collectif de grande ampleur tel que celui-ci dès maintenant!

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Tellement un projet dont le Québec a besoin! Au lieu de toujours sortir les mêmes excuses du genre «pas d'argent pour ça», on devrait foncer et réaliser ce projet. Au Québec, on est fier de se montrer à travers le monde. Là, le monde viendrait à nous. Ça ferait un bien énorme, apporterait une nouvelle énergie, brasserait un peu les cartes. Moi je dit GO QUÉBEC! Arrêtons de toujours s'auto-victimiser, et entreprenons un projet collectif de grande ampleur tel que celui-ci dès maintenant!

 

Il faut demeurer prudent et s'assurer de véritablement tirer profit d'un événement de cette envergure avant de se lancer. Aujourd'hui ce ne sont plus autant le coût des infrastructures nécessaires aux compétitions qui posent problème. Mais celui de la sécurité qui devient tout simplement prohibitif. Cette sécurité démesurée transforme notamment les lieux publics en véritables forteresses et c'est toute l'atmosphère et l'ambiance de l'événement qui en prend un coup.

 

Or il est relativement facile de prévoir les dépenses en construction, mais quasi impossible de le faire pour la sécurité et encore moins si le site est partagé entre plusieurs villes. Donc à moins d'un véritable relâchement du terrorisme, je vois peu d'incitatifs à créer des événements aussi médiatisés qui deviennent automatiquement des cibles potentielles de choix. Pour les grands pays populeux le défi est moindre, car ils sont nombreux à payer la facture. Mais pour le Québec qui peine déjà à payer ses dettes, on ne peut pas s'avancer sans qu'il y ait de sérieuses garantis de rentabilité. Ce que je doute fortement.

 

En comparaison, mettre le paquet sur une équipe de baseball ou de hockey n'entrainera pas ce genre de dépense de sécurité et ces équipes auront un effet permanent et positif sur les finances des deux villes. Même le Québec en tirera profit par leurs retombées économiques.

 

Dommage mais c'est le monde d'aujourd'hui, où tout enthousiasme est rapidement éteint par les folies meurtrières de radicaux toujours imprévisibles et qui frappent là où on s'y attend le moins. Disons alors que c'est la peur qui conduit directement à l'explosion des coûts de la sécurité et cela n'a plus rien d'un jeu.

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