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"J'ai extrêmement confiance dans les joueurs.......c'est moi qui est responsable de la situation actuelle. C'est Marc Bergevin qui donne les joueurs à Michel Therrien"

 

Mind blowing lol how could you say you have confidence in your players. And then kinda indirectly say it's not Michel's fault, those are the players I gave him. Aka the players are no good and you don't have confidence in them

C'est surtout un gros PR pour dire que c'est pas sur que Carey va revenir top shape, il devrais normalement être opérer cette été pour que la blessure sois parfaitement résolut.

 

Donc ça ne sert à rien de congédier le coatch ou de faire un gros échange, on est aussi bien tanker pcq de toute manière nos chance de coupes sont très mince.

 

Cest plutôt une année ou il faudra échanger les vieux pour des considérations futur.

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Membres prolifiques

Quand il vaut mieux en rire Jean Dion du Devoir est trop fort ...

 

C’EST DU SPORT!

Idées en vrac

28 janvier 2016 |Jean Dion | Hockey

 

Il est de notoriété publique et parapublique que dans tout partisan de Canadien sommeille un expert en toutes choses hockey qui sait largement mieux que le personnel en place ce qu’il faudrait faire, et qui le ferait volontiers à une fraction du coût, mais on sait bien, ce sont toujours les mêmes qui sont appelés, ceux-là mêmes qui ont été congédiés ailleurs auparavant, ce qui devrait vouloir dire quelque chose, mais apparemment non. Ça doit être une affaire de franc-maçonnerie, ils sont tous de mèche, pas d’autre explication possible, car on est tous au courant de ce que si le partisan de Canadien était aux commandes, on ne serait pas là à attendre comme des épais qu’il se passe quelque chose depuis 1993. Oui, messieurs dames, au cas où vous ne le croiriez pas, la dernière fois que votre Flanellette a mis la dextre et la senestre sur le bol du gouverneur général d’antan et a dégusté du nectar Denis à même le récipient, les joueurs portaient une coupe Longueuil et s’habillaient en couleurs pastel, et pas pour se distinguer des autres, mais parce que c’était à la mode. Le monde trouvait ça beau. Sérieusement. L’humanité n’évolue pas si vite que ça.

 

Remarquez, il a tendance à faire dans la tendance, le partisan de Canadien. Ça va bien pour Canadien, comme après neuf joutes cette présente saison régulière ? Il se transporte incontinent à la plus proche succursale de Pneu québécois question de se quérir un transatlantique pliable en vue de l’incontournable parade sur une artère à être nommée plus tard (avant, c’était sur la Catherine, mais rien ne dit que ce ne serait pas dorénavant, les joueurs ayant leur stock au Complexe sportif Bell de Brossard, dans l’aire de garage du Dix30). Le Saint Tissu file un mauvais coton ? Sacrez-moi tout le monde à la porte, et plus vite que ça.

 

En fait, il existe une pléthore de scénarios possibles pour redresser la situation alors que le frêle esquif de Canadien vogue à vau-l’eau. (Le merveilleux monde du sport™ déborde de métaphores nautiques. Autour d’un bon repas familial, vous pouvez d’ailleurs vous amuser à les évoquer toutes. Il est recommandé de commencer par « mener à bon port », « faire des vagues », « ils nous prennent pour des poissons », « les bas-fonds du classement » et « vous m’avez monté un beau grand bateau ».) Pour s’en convaincre, il suffit de prêter l’oreille à la rumeur ambiante alors que la situation stagne depuis quoi, décembre 2015 ? Jusqu’à maintenant, il nous a été loisible de recenser quelque 2885 « suggestions ».

 

Bien sûr, le congédiement du directeur général ou de l’entraîneur-chef et de tous ses adjoints revient souvent. Mais il se révélerait combien plus original de relever de ses fonctions le propriétaire. Parfaitement, on se départ du grand boss et on transforme Canadien en coop avec pas de but lucratif — cela aurait notamment l’avantage d’imposer une pression à la baisse sur le prix de la cervoise tiède au Centre Bell Téléphone —, où tous les partisans auraient droit de vote sur chacune des décisions du club, depuis la composition du troisième trio pour les matchs à l’étranger en après-midi jusqu’au bien-fondé de la consigne visant à retirer chapeaux et casquettes pendant les hymnes nationaux.

 

De même, on passera outre le retrait du C du capitaine en faveur d’un D–, la pose d’un bidule bionique au bas du corps de Carey Price ou le retour des chandails de barbier de 1912-1913 (tant qu’à se faire décoiffer par l’adversaire ou à ne pas sentir la coupe, n’est-ce pas), et on retiendra une proposition de génie.

 

Échanger Canadien à Chicago. En retour des Blackhawks.

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