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Cinéma en salle: le centre-ville perd l'équilibre


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J'ai lu dernièrement qu'un propriétaire français de salles de cinéma serait intéressé à l'Excentris pour y développer des salles supplémentaires, en sus de celles existantes, sur le terrain adjacent. Possibilité de + ou - 9 salles. Malheureusement je ne trouve plus ma source.

 

Je trouve que c'est une excellente nouvelle et j'espère que le tout se concrétisera. Cela pourrait être le fer de lance d'un renouveau pour cette section du boulevard St-Laurent. En y ajoutant un petit bistro/café Français, et une nouvelle offre de divertissement, alors on aurait quelque chose d'intéressant.

 

Ca peut aussi envoyer un signal fort à d'autres ''joueurs'' européens, notamment Français, qu'il y a de quoi à faire à Montréal, surtout si l'aventure est un succès.

 

De plus, avec la croissance rapide des expatriés Français à Montréal, et surtout dans le Plateau, il serait tout à fait normal qu'un espace de qualité, proposant une offre culturelle française, s'installe dans le secteur pour répondre à cette demande. Bien sur le Beaubien y répond en partie, mais je suis convaincu qu'il y a de la place pour un cinéma indépendant d'envergure sur St-Laurent.

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  • 3 semaines plus tard...
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J'ai lu dernièrement qu'un propriétaire français de salles de cinéma serait intéressé à l'Excentris pour y développer des salles supplémentaires, en sus de celles existantes, sur le terrain adjacent. Possibilité de + ou - 9 salles. Malheureusement je ne trouve plus ma source.

 

Voici d'autres nouvelles qui confirment ma source.

 

http://www.lapresse.ca/cinema/nouvelles/201603/11/01-4959731-relance-dexcentris-mk2-langlois-et-la-sda-prets-a-sassocier.php

 

Publié le 11 mars 2016 à 11h45 | Mis à jour à 11h45

Relance d'Excentris: MK2, Langlois et la SDA prêts à s'associer

 

Hugo Pilon-Larose

La Presse

 

Le groupe français MK2 est «très intéressé» à relancer l'Excentris moyennant une association avec le mécène Daniel Langlois et la Société de développement Angus (SDA) afin de construire un nouvel édifice adjacent au complexe existant permettant d'y ajouter six salles, a affirmé à La Presse Christian Yaccarini, associé de l'organisme qui gérait ce haut lieu du cinéma d'auteur à Montréal jusqu'à sa fermeture.

 

M. Yaccarini, qui est aussi président de la SDA, a accueilli cette semaine à Montréal deux hauts gestionnaires de MK2, qui exploitent plusieurs salles de cinéma en Europe. Après cette rencontre, l'homme d'affaires s'est dit plus confiant que jamais qu'une relance est possible, soulignant qu'une première entente serait signée au cours des prochains jours.

 

«Ce n'est pas un projet qui est facile, compte tenu de la dette accumulée par le Cinéma parallèle [l'organisme propriétaire de l'Excentris, placé sous la protection de la loi sur la faillite depuis novembre dernier]. Mais d'après MK2, c'est jouable. J'évalue nos chances à 50%», a-t-il affirmé.

 

Le 21 mars prochain, le conseil d'administration de l'organisme demandera à la cour un délai supplémentaire pour présenter un plan de relance à ses créanciers, ce qui inclut notamment la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC). Cette dernière serait informée aujourd'hui des pourparlers qui ont eu lieu cette semaine lors de la rencontre réunissant MK2, la SDA, le mécène Daniel Langlois (fondateur de l'Excentris, qui a vendu ses salles au Cinéma Parallèle) et des représentants de Montréal International.

 

Selon les plans actuels, a expliqué M. Yaccarini, la SDA, M. Langlois et MK2 seraient partenaires dans la construction d'un nouvel édifice adjacent à l'Excentris, dont le coût est estimé à près de 15 millions de dollars. Tant à Paris qu'à Montréal, ces jours-ci, architectes et ingénieurs préparent les détails du plan afin de s'assurer que le projet peut vivre «sans aucune subvention».

 

«J'ai personnellement deux intérêts: premièrement, je veux faire en sorte qu'il y ait des activités de diffusion cinématographique sur le boulevard Saint-Laurent. Ensuite, je veux revitaliser cette [artère importante] de Montréal», a ajouté le président de la SDA.

 

Dans le nouvel édifice, MK2 et ses partenaires visent plus que des nouvelles salles de cinéma. Restaurants, hôtel, café: tout est sur la table. L'arrondissement du Plateau-Mont-Royal aurait été rencontré cette semaine pour ce qui a trait aux changements de zonage, a dit Christian Yaccarini.

 

Selon lui, il s'agit du projet de la dernière chance. «Si le juge refuse notre demande de délai supplémentaire afin de déposer notre plan d'affaires, c'est la fin de l'aventure», a-t-il dit.

 

 

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http://www.lemonde.fr/cinema/article/2016/03/17/bientot-un-mk2-saint-laurent-a-montreal_4884880_3476.html?xtmc=mk2&xtcr=1

 

Le Monde.fr | 17.03.2016 à 12h47

 

Bientôt un « MK2 Saint-Laurent » à Montréal ?

 

Comme à son habitude, la famille Karmitz s’est montrée prudente dans ses propos : « Tout ce que je peux vous dire, a précisé Nathanaël, qui est aujourd’hui à la direction du groupe, c’est que ce qu’a dit la presse canadienne est juste, mais il est un peu tôt pour en parler. La procédure est en cours, cela pourrait aller très vite, de l’ordre d’un mois et demi, mais évidemment rien n’est encore fait… » L’information est là, donc : le groupe MK2, qui gère dix multiplexes à Paris (65 salles), s’apprête à s’installer à Montréal.

 

Cette ville d’un peu plus d’un million et demi d’habitants possède trois salles dédiées au cinéma d’auteur : le Cinéma du Parc, le Beaubien, et enfin l’ExCentris, un complexe de trois salles de diffusion high-tech. Or ce dernier, en défaut de paiement, a dû, le 24 novembre 2015, fermer ses portes et licencier ses vingt-cinq salariés. Depuis, ses gestionnaires étaient à la recherche d’une solution de reprise. Les 7 et 8 mars, Nathanaël Karmitz et Matthieu Giblin, chargé des projets immobiliers du groupe MK2, se sont donc rendus à Montréal…

 

Numérique et haute technologie

 

L’ExCentris a été créé en 1999 par Daniel Langlois. Inventeur d’un logiciel, Softimage, qui a bouleversé en 1988 l’industrie des effets spéciaux, celui-ci l’avait revendu en 1994 à Microsoft, encaissant une plus-value de 140 millions de dollars. Dès lors, animé par l’idée que numérique et industries créatives allaient de pair, il avait multiplié les projets, entre recherche et philanthropie.

 

Numérique et haute technologie n’ont pas empêché, pour autant, ce cinéma de sombrer. La faute aux distributeurs, expliquait, en novembre, au Journal de Montréal, Hélène Blanchet, la directrice de la Corporation du cinéma parallèle. Cette société, s’appuyant sur la Sodec – un organisme privé relevant du ministère de la culture –, avait repris l’exploitation de l’ExCentris en 2009 et ses murs en 2011. Le cinéma d’auteur « grand public » (Woody Allen, Quentin Tarantino…) manquait à l’appel, disait-elle : « Pour certains films comme Sicario, on a eu accès à une copie seulement une ou deux semaines après sa sortie dans d’autres cinémas du centre-ville. Cette situation nous a fait perdre environ 200 000 $ de box-office depuis l’été passé et c’est ce qui fait qu’on casse aujourd’hui. »

 

Quelque 400 films de répertoire

 

Pour résoudre cette question, MK2 a des atouts : un catalogue de quelque 400 films de répertoire (de Jean-Luc Godard à Gus Van Sant) ; l’habitude d’adosser à ses cinémas des boutiques et des bars ; et celle de mélanger différents types de films et de publics en multipliant les salles. MK2, qui s’était déjà intéressé au dossier en 2009 lorsque Daniel Langlois avait pour la première fois battu en retraite, y avait renoncé parce que le nombre de salles leur semblait insuffisant pour trouver un équilibre économique. Aujourd’hui, le plan de reprise inclut sans surprise la création de trois à six salles supplémentaires dans des surfaces adjacentes appartenant à Daniel Langlois.

 

Le processus met donc autour de la table à la fois Terra Incognita (la société de l’investisseur-philantrope), les propriétaires actuels (la Corporation du cinéma parallèle et la Société de développement Angus dont le PDG, Christian Yaccarini, est également président du conseil d’administration d’ExCentris), et les autorités institutionnelles : Montréal International (agence faisant la promotion de la capitale économique québécoise auprès des investisseurs étrangers) et la Sodec, principal créancier des gestionnaires actuels.

 

Un retour des années d’expansion ?

 

Ce ne serait pas la première fois que MK2 s’installerait à l’étranger. Le groupe, qui avait nourri un temps des velléités brésiliennes jamais concrétisées, a pris en 2014 le contrôle de Cinesur, un réseau de neuf complexes (109 salles), en Espagne. Un développement international qui contrebalancerait sa prudence à s’attaquer au marché des villes de province en France (un projet à Marseille en 2010 avait finalement été abandonné) ? Faudrait-il plutôt voir un acte symbolique dans la transformation de l’ExCentris en « MK2 Saint-Laurent » (du nom du boulevard de Montréal sur lequel le cinéma est installé) ?

 

Le Québec est aussi la terre de Xavier Dolan, réalisateur prodige dont les Karmitz ont, parmi les premiers, vu les potentialités, le signant dans leur écurie, avant de le perdre, et de récemment le retrouver. Après les années de repli et l’abandon de la production suite à une succession de déconfitures commerciales (Après mai, d’Olivier Assayas, On the Road, de Walter Salles…), ce projet canadien pourrait annoncer le retour des années d’expansion.

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  • 1 mois plus tard...

http://www.ledevoir.com/culture/cinema/469465/le-complexe-excentris-tombe-au-combat

 

MK2 renonce à Excentris, mais pas à Montréal

29 avril 2016 |Odile Tremblay | Cinéma

Le complexe Excentris sur le boulevard Saint-Laurent, à Montréal

 

 

MK2, le groupe français d’exploitants de salles qui a longtemps flirté avec l’idée de planter sa bannière sur le complexe de cinéma Excentris, boulevard Saint-Laurent, ne s’en portera finalement pas acquéreur, mais lorgne des terrains à Montréal au centre-ville et au-delà pour y construire un complexe tout neuf.

 

Excentris de son côté tombe sous la loi de la protection de la faillite le 5 mai prochain et son créancier prioritaire, la SODEC (sur dette de 4 millions), reprendrait la boîte pour une vente éventuelle. Monique Simard, la présidente de la SODEC, précise ne pas pouvoir aborder le dossier, étant tenue à un devoir de réserve comme créancier principal.

 

Rappelons que le projet d’implantation de MK2 à Excentris reposait sur une alliance avec la Société Angus de Montréal, présidée par Christian Yaccarini, et le mécène des nouvelles technologies Daniel Langlois, qui aurait mis un immeuble dans la transaction pour relancer les salles et en créer de nouvelles.

 

Christian Yaccarini, ex-président d’Excentris, avait démissionné de son conseil d’administration en concluant une entente avec MK2 au nom de sa compagnie, SDA — impliquée dans le nouveau projet de construction —, afin d’éviter des conflits d’intérêts.

 

« On a tout essayé pour la relance de l’entreprise », explique Hélène Blanchet, ex-directrice d’Excentris et du cinéma Parallèle. MK2 jugeait très importante la valeur symbolique d’Excentris. « Je suis à la fois déçue par le cours des événements et contente de voir MK2 déterminé à s’installer à Montréal, poursuit-elle. Après toutes les rencontres et les plans d’architecte, il était devenu évident que l’opération coûtait beaucoup trop cher. On tombe en faillite le 5 mai, date de la dernière prolongation qu’on a obtenue de nos créanciers. »

 

Des planètes mal alignées

 

Nathanaël Karmitz, dirigeant de MK2, et Mathieu Giblin, chargé des projets immobiliers pour l’entreprise, étaient venus à Montréal, début mars, pour tâter le pouls, revenant se poser chez nous deux jours la semaine dernière, avant d’abandonner la partie.

 

Joint à Paris, Nathanaël Karmitz précise avoir estimé qu’Excentris avait trop de dettes en argent public. « Vu l’ampleur de la transaction, nous avons à regret été dans l’obligation de renoncer au projet, après y avoir beaucoup travaillé avec une équipe d’architectes. Disons qu’il y avait beaucoup de planètes à aligner dans un délai très court. Néanmoins, l’ensemble des études a confirmé notre intérêt à nous implanter à Montréal sur des terrains où construire. Nous reviendrons la semaine prochaine pour pousser plus avant, mais nous sommes sérieusement intéressés et on y mettrait les moyens. On travaillerait avec la Société de développement Angus. Ce serait comme à l’image de nos complexes à Paris : une dizaine de salles de cinéma au moins avec des zones de restauration, une librairie et des accommodations orientées vers d’autres secteurs culturels. »

 

L’exploitant de salles français dit voir Montréal comme une ville très culturelle. « Il y a plusieurs festivals, mais sur l’offre cinématographique, on voit peu de place pour le cinéma québécois et en provenance du reste du monde, avec pourtant un public pour une offre diversifiée. Nous sommes déjà implantés en Espagne, l’année prochaine ce sera São Paulo. Montréal constitue aussi un pas vers l’Amérique du Nord. La ville de Québec, on n’y est pas allés, mais rien n’est exclu pour l’avenir. »

 

À ses yeux, les guerres intestines qui déchirent chez nous le milieu des exploitants de salles ne sont pas une source de stress. « À Paris, nous travaillons dans le milieu le plus compétitif du monde et le plus stimulant aussi. La concurrence fait du bien. La culture est un métier d’offre. Plus il y en a, plus les gens ont envie de sortir de chez eux pour voir des films. »

 

Le Parallèle en dormance

 

Pour Excentris, l’avenir est plus qu’incertain. Vendre, mais à qui ? « Trois créanciers sont garantis, explique Hélène Blanchet : le syndicat de la copropriété, la SODEC et la Caisse populaire. Les créanciers ordinaires vont tout perdre. Par contre, tous les employés ont été payés. »

 

Quant au cinéma Parallèle, qui diffusait dans une des salles d’Excentris plusieurs fictions et documentaires parfois fragiles en provenance du Québec ou d’ailleurs, le voilà placé en dormance. « Nous n’avons pas de projet de relance pour l’instant, poursuit Hélène Blanchet, mais le Parallèle n’est pas mort pour autant et pourrait se voir réanimé au besoin. Nous avons tout donné dans un travail de bénévoles. C’est triste, mais je garde le sentiment d’avoir fait le maximum pour Montréal. »

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Je spécule bien sûr, mais suite à la lecture de cet article, je verrais bien le projet de salles de cinéma de MK2 s'installer dans le futur Carré St-Laurent. En effet il s'inscrirait parfaitement dans la vocation du Quartier des Spectacles. Le quartier y gagnerait une institution supplémentaire et le nouveau complexe de cinéma une visibilité nettement remarquée.

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Ou au métro Saint-Laurent.

 

Si je parle du Carré St-Laurent c'est parce que SDA en est le promoteur et qu'il serait tout à fait normal qu'il tente de trouver des associés, ici on parle de MK2, avec qui il travaillait pour le projet à l'Excentris, qui vient justement d'être abandonné. Comme l'association continue entre les deux partenaires, il m'apparait alors naturel que le site coin St-Laurent et Ste-Catherine devienne une option à privilégier avant toute autre. Surtout que la Société Angus cherche des occupants pour remplir ses immenses espaces intérieurs.

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Je verrais bien MK2 au carré St-Laurent. Malheureusement certaines rues sont victimes de la mode du temps et St-Laurent/St-Denis ne sont tous simplement plus dans la game. Maintenant c'est Griffintown, St-Henri, autour du Centre Bell et le Quartier des Spectacles. Le cycle reviendra peut-être dans 30 ans.

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Je spécule bien sûr, mais suite à la lecture de cet article, je verrais bien le projet de salles de cinéma de MK2 s'installer dans le futur Carré St-Laurent. En effet il s'inscrirait parfaitement dans la vocation du Quartier des Spectacles. Le quartier y gagnerait une institution supplémentaire et le nouveau complexe de cinéma une visibilité nettement remarquée.

 

Bon, alors mauvaise nouvelle qui se termine peut-être en très bonne nouvelle en fin de compte. Dommage pour l'Ex-Centris et pour ce tronçon de la rue St-Laurent qui en aurait besoin.

 

Par contre, ta déduction fait bien du sens car SDA est effectivement le promoteur de quelques terrains dans le secteur de St-Laurent et Ste-Catherine ou De Maisonneuve (celui au dessus du métro St-Laurent je crois). Le QDS serait un endroit tout désigné pour ce genre de complexe meme si je privilégierais quelque part sur le Plateau. On semble prioriser le cinéma québécois/Français et étranger alors il ne serait pas trop en compétition avec le cinéma du Quartier latin mais plutôt complémentaire.

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Je verrais bien MK2 au carré St-Laurent. Malheureusement certaines rues sont victimes de la mode du temps et St-Laurent/St-Denis ne sont tous simplement plus dans la game. Maintenant c'est Griffintown, St-Henri, autour du Centre Bell et le Quartier des Spectacles. Le cycle reviendra peut-être dans 30 ans.

 

On parle d'un complexe de salles de cinéma ici, pas d'un spa/buanderie/loft urbain où y a seulement quelques clients quand y a un dj loungy, 2-3 tapas et un photographe du Nightlife.

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