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Fairmont The Queen Elizabeth renovation (2016-2017)


mtlurb

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  • 1 mois plus tard...
Le 2017-11-22 à 21:10, Mondo_Grosso a dit :

Here are my own pictures of C2 after hours,  avec une vue à couper le souffle! This is main conference/wedding whatever area. It can seat around 300 people, to the right is a giant screen for presentations.

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Here is the view, the second is an outdoor terrace at the top of some stairs that can fit about 40 people.

23874483_10154713728305666_1930573454_o.jpgThere are a couple of small collab areas people can rent out as well.

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Merci pour ces photos. Les travaux de rénovations intérieur sont vraiment réussis. Malheureusement, l’extérieur demeure aussi anodin  qu'auparavant. Ça n’eveille aucune curiosité de la part des piétons sur le trottoir. Ce n’est pas pour rien qu’on ne cesse d’avoir des invitations pour redécouvrir cet hôtel car de l’extérieur, il n’y a rien pour éveiller un soupçon d’interet.

 

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il y a une heure, Mtlarch a dit :

Merci pour ces photos. Les travaux de rénovations intérieur sont vraiment réussis. Malheureusement, l’extérieur demeure aussi anodin  qu'auparavant. Ça n’eveille aucune curiosité de la part des piétons sur le trottoir. Ce n’est pas pour rien qu’on ne cesse d’avoir des invitations pour redécouvrir cet hôtel car de l’extérieur, il n’y a rien pour éveiller un soupçon d’interet.

 

Le Reine-Élisabeth est un classique des années 50 et le premier véritable grand chantier précurseur de la révolution immobilière des années 60. Avec le temps il a gagné ses lettres de noblesses et fait maintenant partie du patrimoine contemporain de Montréal, à l'instar de la PVM et de l'édifice de la CIBC notamment. A ce chapitre, ses façades méritent d'être conservées comme tel, faisant partie intégrante des premiers symboles modernistes de la métropole. http://www.encyclopediecanadienne.ca/fr/article/hotel-le-reine-elizabeth/

S'il fallait transformer systématiquement les façades des immeubles plus anciens pour les mettre au goût du jour, on n'aurait vite plus rien d'authentique dans nos villes et on perdrait toute la richesse des styles qui en font justement la beauté et l'intérêt.

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il y a 35 minutes, acpnc a dit :

S'il fallait transformer systématiquement les façades des immeubles plus anciens pour les mettre au goût du jour, on n'aurait vite plus rien d'authentique dans nos villes et on perdrait toute la richesse des styles qui en font justement la beauté et l'intérêt.

Je partage entièrement ton point de vue.  Je voudrais trouver les bons mots  pour exprimer un souhait d'aller «plus loin» dans cette veine.  On devrait relativiser les mérites du «goût du jour».  On pourrait aussi souligner que certains styles, longtemps «passés de mode», retrouvent éventuellement la faveur du «public».  Typiquement, ceux-ci (ces styles) datent d'une époque/période bien antérieure à la naissance de ceux qui les apprécient aujourd'hui.  Ce sont les styles plus récents, moins anciens, qui sont en défaveur.  Mais comme toujours, le temps passe, et ces derniers (moins anciens aujourd'hui)  pourraient connaître à leur tour une seconde gloire. Il n'est pas nécessaire de retourner très loin dans l'histoire de l'architecture pour observer ce phénomène.

Evidemment, il ne s'agit pas de prétendre  que cette histoire est un simple «éternel recommencement».  D'immenses progrès techniques rendent possibles des formes qui n'avaien pu exister auparavant.  C'est vrai maintenant, mais c'était déjà vrai, à leur façon,  avec l'invention du béton armé et des ascenseurs, par exemple, il y a un peu plus d'un siècle.

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Le 2018-01-02 à 12:30, Né entre les rapides a dit :

Je partage entièrement ton point de vue.  Je voudrais trouver les bons mots  pour exprimer un souhait d'aller «plus loin» dans cette veine.  On devrait relativiser les mérites du «goût du jour».  On pourrait aussi souligner que certains styles, longtemps «passés de mode», retrouvent éventuellement la faveur du «public».  Typiquement, ceux-ci (ces styles) datent d'une époque/période bien antérieure à la naissance de ceux qui les apprécient aujourd'hui.  Ce sont les styles plus récents, moins anciens, qui sont en défaveur.  Mais comme toujours, le temps passe, et ces derniers (moins anciens aujourd'hui)  pourraient connaître à leur tour une seconde gloire. Il n'est pas nécessaire de retourner très loin dans l'histoire de l'architecture pour observer ce phénomène.

Evidemment, il ne s'agit pas de prétendre  que cette histoire est un simple «éternel recommencement».  D'immenses progrès techniques rendent possibles des formes qui n'avaien pu exister auparavant.  C'est vrai maintenant, mais c'était déjà vrai, à leur façon,  avec l'invention du béton armé et des ascenseurs, par exemple, il y a un peu plus d'un siècle.

Cette vision du développement intemporel a du vous causer tout un émoi lorsque le PVM5 c'est fait recouvrir de verre. Pour le reine Elizabeth, c'est effectivement le début du modernisme à Montréal et c'est une page d'histoire en tant que tel qu'il faut, en un certain sens, conservé. 

En étant propriétaire d'un tel hotel, mon objectif premier serait de le garder à jour pour le confort de mes clients d'ou l'importance des rénovations intérieurs. L'aspect extérieur ne serait pas dans mon équation économique si son apparence n'impact pas le taux de fréquentation et ca semble être le cas pour l'instant malgré le rapiéçage de béton de couleur différente un peu partout. Cela lui procure un petit 'look' après-guerre 1945. Pour ce qui est de l'entrée sur René-Lévesque, c'est quelque peu discordant et faussement pompeux par rapport à la sévérité du reste de l'ensemble. On a l'impression d'être absorber par un trou noir surmonté d'une facade dorée un peu 'kitsch'. Pour un établissement 5 étoiles, disons que l'approche en demeure douteux pour un piéton. Ce n'est pas invitant. On comprends bien votre point de vue de protéger le patrimoine. On veut conserver l'aspect initial, parfait, mais faisons-le dans les règles de l'art au moins. Nous avons plein d'exemples de rapiéçage à l'entrée même de la ville le long de Bonaventure et du nouveau parc sur Robert-Bourassa. Faut-il que l'un de ses symboles centrals en soit un aussi?

Voici un extrait du séjour de Soljenitsyne en 1974. Le reine Elizabeth n'étant pas si vieux alors...

«Ce que j'aperçus en premier fut Montréal et, vue du haut des airs, la ville me parut horrible, impossible d'imaginer plus affreux. Cette rencontre ne promettait rien au coeur. Et les jours suivants, où j'y errai au hasard, confirmèrent cette impression. Le monstrueux pont Jacques-Cartier, de métal vert, tout tremblant de trafic automobile sur ses huit voies, sous lequel j'aurais dû passer si j'étais arrivé en bateau; et, tout de suite après, j'aurais vu les fumées sans joie de la brasserie avec son toit où flottent des drapeaux; et l'alignement des quais industriels en béton à ce point inhumains que, dans une île du fleuve, les restes d'un vieux bâtiment mi-caserne mi-prison vous réjouissent l'oeil comme quelque chose de vivant. Puis, plus au coeur de la ville, la tour noire de la radio canadienne suivie du groupe absurde et serré des gratte-ciel en forme de boîtes plantés au milieu d'immenses espaces urbains. Montréal aspirait à imiter les «mégalopoles» d'Amérique, mais sans en être capable.»

Depuis, plusieurs efforts ont été faits pour corriger partiellement cette impression, cependant à force de vivre dans le passé, on oublie le présent... alors que plusieurs autres se projètent déjà dans l'avenir. Je suis pour la préservation de certains bâtiments et de leur histoire mais également un fervent amateur du renouveau. Londres est ma ville favorite à cet égard. Je trouve désolant que Montréal se limite à une approche qui me semble plutôt timide et tellement conservatrice au niveau urbain qu'elle tue en quelque sorte ma perception de l'émergence d'innovations au niveau architectural. Il n'y a pratiquement rien de nouveau qui peut un tant soit peu attiré l'oeil à l'exception des jeux de lumières parfois douteux sur des boites rectangulaires dans la lignée des années '60 comme le Reine Elizabeth... Les techniques de constructions sont novatrices et permettent l'expression qui marquera les prochaines générations comme les années '60 l'ont fait pour vous.

 

 

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Il y a 11 heures, Mtlarch a dit :

Cette vision du développement intemporel a du vous causer tout un émoi lorsque le PVM5 c'est fait recouvrir de verre. Pour le reine Elizabeth, c'est effectivement le début du modernisme à Montréal et c'est une page d'histoire en tant que tel qu'il faut, en un certain sens, conservé. 

En étant propriétaire d'un tel hotel, mon objectif premier serait de le garder à jour pour le confort de mes clients d'ou l'importance des rénovations intérieurs. L'aspect extérieur ne serait pas dans mon équation économique si son apparence n'impact pas le taux de fréquentation et ca semble être le cas pour l'instant malgré le rapiéçage de béton de couleur différente un peu partout. Cela lui procure un petit 'look' après-guerre 1945. Pour ce qui est de l'entrée sur René-Lévesque, c'est quelque peu discordant et faussement pompeux par rapport à la sévérité du reste de l'ensemble. On a l'impression d'être absorber par un trou noir surmonté d'une facade dorée un peu 'kitsch'. Pour un établissement 5 étoiles, disons que l'approche en demeure douteux pour un piéton. Ce n'est pas invitant. On comprends bien votre point de vue de protéger le patrimoine. On veut conserver l'aspect initial, parfait, mais faisons-le dans les règles de l'art au moins. Nous avons plein d'exemples de rapiéçage à l'entrée même de la ville le long de Bonaventure et du nouveau parc sur Robert-Bourassa. Faut-il que l'un de ses symboles centrals en soit un aussi?

Voici un extrait du séjour de Soljenitsyne en 1974. Le reine Elizabeth n'étant pas si vieux alors...

«Ce que j'aperçus en premier fut Montréal et, vue du haut des airs, la ville me parut horrible, impossible d'imaginer plus affreux. Cette rencontre ne promettait rien au coeur. Et les jours suivants, où j'y errai au hasard, confirmèrent cette impression. Le monstrueux pont Jacques-Cartier, de métal vert, tout tremblant de trafic automobile sur ses huit voies, sous lequel j'aurais dû passer si j'étais arrivé en bateau; et, tout de suite après, j'aurais vu les fumées sans joie de la brasserie avec son toit où flottent des drapeaux; et l'alignement des quais industriels en béton à ce point inhumains que, dans une île du fleuve, les restes d'un vieux bâtiment mi-caserne mi-prison vous réjouissent l'oeil comme quelque chose de vivant. Puis, plus au coeur de la ville, la tour noire de la radio canadienne suivie du groupe absurde et serré des gratte-ciel en forme de boîtes plantés au milieu d'immenses espaces urbains. Montréal aspirait à imiter les «mégalopoles» d'Amérique, mais sans en être capable.»

Depuis, plusieurs efforts ont été faits pour corriger partiellement cette impression, cependant à force de vivre dans le passé, on oublie le présent... alors que plusieurs autres se projètent déjà dans l'avenir. Je suis pour la préservation de certains bâtiments et de leur histoire mais également un fervent amateur du renouveau. Londres est ma ville favorite à cet égard. Je trouve désolant que Montréal se limite à une approche qui me semble plutôt timide et tellement conservatrice au niveau urbain qu'elle tue en quelque sorte ma perception de l'émergence d'innovations au niveau architectural. Il n'y a pratiquement rien de nouveau qui peut un tant soit peu attiré l'oeil à l'exception des jeux de lumières parfois douteux sur des boites rectangulaires dans la lignée des années '60 comme le Reine Elizabeth... Les techniques de constructions sont novatrices et permettent l'expression qui marquera les prochaines générations comme les années '60 l'ont fait pour vous.

 

 

Je comprends ton intérêt pour une meilleure architecture et le partage entièrement. Cependant il ne faudrait pas généraliser avec des exemples particuliers qui sont loin de représenter une tendance commune. Il faut ici juger au cas par cas et surtout éviter les arguments anecdotiques qui relèvent d'opinions personnelles tout à fait discutables.

Les changements à l'extérieur du R-E sont purement cosmétiques et répondent simplement aux effets de mode. Ils n'altèrent pas l'apparence générale de l'immeuble et pourront être refaits épisodiquement dans le but de rajeunir certaines parties pour les mettre au goût du jour. 

Bien sûr on voudrait plus de créativité et d'audace, sortir des sentiers battus et innover sur le plan du design et de l'aménagement urbain. Il y a à Montréal du bon et du moins bon, comme partout dans les autres grandes villes. On voudrait bien cependant que le rapport soit moins partagé et que le bon l'emporte largement.

Mais comme on l'a déjà dit à plusieurs reprises sur MTLURB, c'est un changement de culture qu'il faut au départ afin d'initier cette petite révolution. Les autorités ont peu de pouvoir pour imposer un style, mais pourraient certainement donner un meilleur exemple par des projets de plus grande qualité pour les futurs bâtiments publics et semi-publics.

Si les gouvernements et la Ville se donnaient vraiment la main, ils pourraient créer une sorte d'engouement pour une meilleure qualité architecturale, et cela par émulation. Tout en favorisant simultanément des attentes plus élevées par leur communications avec tous les autres intervenants publics et privés, avec un objectif de nature culturelle et artistique mieux défini et qui s'adresse à tous.

Le beau crée de la richesse et pas seulement au niveau de l'image. C'est un facteur de développement non négligeable qui a fait ses preuves partout à travers le temps. Il a un pouvoir d'entrainement qui attire autant les investissements que les clients potentiels en bout de ligne.

D'ailleurs qui ne veut pas être voisin du plus bel édifice de la ville, ou habiter sur la plus belle avenue, ou près de la plus belle place publique ou du plus beau parc? Preuve que des infrastructures publiques de qualité peuvent favoriser de meilleurs projets immobiliers.

Voilà une ébauche de solution qui doit rejoindre toutes les couches de la société, par le biais de l'éducation, mais pas seulement, il faut aussi des actions concrètes. Nous sommes tous concernés par cette vision. Mais si elle n'est pas partagée par le haut de la pyramide au moyen de politiques bien ciblées, elle demeurera simplement un rêve non réalisé.

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Il y a 13 heures, Mtlarch a dit :

Je suis pour la préservation de certains bâtiments et de leur histoire mais également un fervent amateur du renouveau. Londres est ma ville favorite à cet égard. 

Je suis pleinement d'accord.  On peut avoir les deux: préservation de certains bâtiments et renouveau audacieux.  Mais on ne fait pas ça en se limitant à vouloir donner un air de jeunesse à des bâtiments existants;  on en construit de nouveaux sur des sites  (qui étaient) dévalorisés, qui deviennent alors de nouveaux centres d'attraction.

Pour que cela soit possible  --pour ne pas avoir à choisir entre conserver de beaux bâtiments anciens ou les démolir pour faire place au nouveau, il faut élargir le périmètre de la zone concernée,  c'est-à-dire la zone considérée comme étant apte à regrouper des activités/fonctions propres à un centre-ville.  Puisque tu connais bien Londres, tu comprends sûrement ce que j'ai en tête.  

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Il y a 3 heures, Né entre les rapides a dit :

Je suis pleinement d'accord.  On peut avoir les deux: préservation de certains bâtiments et renouveau audacieux.  Mais on ne fait pas ça en se limitant à vouloir donner un air de jeunesse à des bâtiments existants;  on en construit de nouveaux sur des sites  (qui étaient) dévalorisés, qui deviennent alors de nouveaux centres d'attraction.

Pour que cela soit possible  --pour ne pas avoir à choisir entre conserver de beaux bâtiments anciens ou les démolir pour faire place au nouveau, il faut élargir le périmètre de la zone concernée,  c'est-à-dire la zone considérée comme étant apte à regrouper des activités/fonctions propres à un centre-ville.  Puisque tu connais bien Londres, tu comprends sûrement ce que j'ai en tête.  

Oui en fait, c'est un peu comme la rénovation de l'îlot Balmoral et la construction de l'ONF à côté ( je m'excuse si je tombe encore dans des exemples précis...). C'est une belle intégration du passé dans un ensemble vivant et tout de même original du côté de la Place des Arts en raison du dégagement visuelle tout autour et de sa position surélevée par rapport au MAC. L'ensemble conserve un peu son allure ancien du côté de De Bleury et cela me donne une bonne impression.

Il faudrait permettre dans Griffintown et en bas de St-Antoine une plus grande diversité des bâtiments que ce soit par la variation des hauteurs d'un édifice à l'autre ou par les formes et l'orientation. Les trottoirs trop étroits bordés de murs verticaux sont nombreux à Mtl. En adoptant, le principe de variation des hauteurs pour une même surface totale du bâtiment et en y ajustant le niveau de taxation afin de ne pas créer une série de boîtes rectangulaires à hauteur uniformes entre-elles, on arriverait peut-être à dégager un peu d'espace au niveau du sol pour des arbres, un mobilier urbain ou une sculpture. La rénovation de la rue Peel et les constructions récentes du côté Est auraient tirées avantages de cette approche tout en respectant dans son ensemble une hauteur moyenne  (~ 60m je crois) avec une tour à 24 étages et l'autre à 16 par exemple. Il ne s'agit pas de créer des bâtiments ultra-élevés mais d'essayer de créer de la diversité en adoptant une certaine flexibilité dans nos règlements d'aménagements qui pourrait encourager les promoteurs à penser autrement que de maximiser le pied carré au sol en fonction du lot et de la hauteur fixe prescrite. Ainsi, au lieu d'avoir des trottoirs de 1,2m de largeur, on pourrait rendre la marche un peu plus intéressante et accessible à tous.

Malgré le ton parfois brute de mon discours, sachez toutefois que j'apprécie vos opinions!

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  • 1 année plus tard...

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