Aller au contenu

BOMBARDIER C series


Messages recommendés

Il y a 1 heure, franktko a dit :

Ils auraient eu de la misère à livrer l'avion à Swiss Air si l'autonomie n'était pas suffisante :P

Le CS100 a un "range" de 5700km d'après wikipédia.

Pas tant que ça, une escale en Islande ou en Irlande aurait pu faire l'affaire... mais de toute façon on n'a visiblement pas eu ce problème ici ☺️

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, acpnc a dit :

A moins de me tromper, je ne crois pas que l'indépendance de vol du CS100 soit suffisante pour traverser l'Atlantique. En plus je doute que ce monocouloir soit compétitif avec les gros porteurs au niveau de confort pour un si long vol. Cela n'enlève rien cependant aux grandes qualités de l'avion, qui font que c'est un appareil beaucoup plus versatile que la concurrence et qui peut être déployé facilement sur l'ensemble des aéroports.

British Airways exploite présentement deux A318 avec 32 sièges chacun (juste des sièges en classe affaires) entre New York et London City. Leurs A318 doivent cependant faire une escale à Shannon en direction de New York pour ravitaillement en carburant (le vol en direction Londres est sans escale).
Le CSeries a été conçu dès le début pour être opéré depuis London City. Le CSeries pourrait faire la même chose que les A318 de BA, mais avec plus de sièges (probablement une quarantaine), sans escale et en consommant significativement moins de carburant parce qu'il est plus léger et sa performance au décollage fait qu'il est moins limité par la courte piste de London City. D'ailleurs, Odyssey Airlines a commandé 10 CS100 exprès pour ce genre de service.

http://www.flyody.com/cseries.aspx

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'avantage que l'arret à Shannon avait pour les 318 de BA c'était le pré-dédouanement américain, le vol arrivait donc comme un vol domestique à JFK, chose qui est impossible pour le moment à LCY. Par contre, le temps sauvé en ne faisant pas l'arrêt compense largement pour le temps de passer à la douane rendu à JFK. Et rien ne dit qu'il ne serait pas possible à terme de faire une station de dédouanement à LCY si la demande est là. Sans compter qu'avec la diminution des heures d'ouvertures de la douane US à Shannon, BA a réduit de 2 vols a 1 vol par jour la fréquence de ce service.

Le C-series avec quelques passager de plus qu'un 318 pourrait bien aider a bonifier ce service, reste à voir si BA a de l'intérêt réel pour la C-Series.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

De toute manière on parle de vols entièrement business pour les liaisons London City - NY, donc fort à parier que pratiquement tous les passagers ont Global Entry. Avec ca, le passage de la frontière a JFK est une simple formalité de quelques minutes.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 mois plus tard...
  • 4 semaines plus tard...

Publié le 22 septembre 2017 à 14h22 | Mis à jour à 14h22

Plainte de Boeing: au moins 10 interventions en faveur de Bombardier

Boeing reproche à Bombardier d'avoir vendu des appareils... (PHOTO FOURNIE PAR BOMBARDIER)

Boeing reproche à Bombardier d'avoir vendu des appareils CSeries au transporteur aérien américain Delta Airlines à un prix plus bas que le marché, grâce aux subventions du gouvernement canadien.

PHOTO FOURNIE PAR BOMBARDIER

 
JULIEN ARSENAULT
La Presse Canadienne
MONTRÉAL
 

À quelques jours d'une décision du département américain du Commerce, pas moins de 10 sénateurs et membres de la Chambre des représentants ont jusqu'ici rappelé à Washington de ne pas négliger les retombées économiques générées par Bombardier au sud de la frontière.

L'avionneur québécois saura mardi si l'administration Trump imposera ou non des droits compensatoires préliminaires à l'endroit de la CSeries dans la foulée de la plainte déposée par Boeing au printemps.

Après des représentants des États du Kansas et de la Virginie-Occidentale le mois dernier, deux sénateurs du Connecticut et un membre de la Chambre des représentants ont envoyé une lettre cette semaine au secrétaire au Commerce, Wilbur Ross, ainsi qu'au représentant au Commerce, Robert Lighthizer.

S'ils ne s'opposent pas aux moyens visant à ce que le «terrain de jeu» soit le même pour tous, les signataires rappellent que de nombreux travailleurs américains sont mis à contribution dans le programme de la CSeries.

 

«Plus de la moitié des pièces de l'avion sont fabriquées en Amérique», écrivent les sénateurs Richard Blumenthal et Christopher Murphy ainsi que le membre de la Chambre des représentants John Larson.

De plus, les moteurs qui propulsent la CSeries sont construits par le géant Pratt & Whitney, dont le siège social se trouve à East Hartford, au Connecticut, précisent-ils.

Ils ajoutent que Bombardier fait également affaires avec de nombreuses compagnies et fournisseurs en provenance de cet État et que l'avionneur québécois compte 300 employés à Windsor Locks, où s'effectue de la réparation d'appareils.

«Nous vous exhortons à vous pencher sur la pertinence de cette dispute (commerciale) en plus de vous inciter à ne pas prendre de mesures qui viendraient mettre en péril des emplois du Connecticut qui dépendent de Bombardier», font valoir les signataires.

MM. Blumenthal, Murphy et Larson soulignent également que Boeing a tissé des «liens importants» avec le Connecticut, ajoutant qu'ils sont d'avis qu'il est possible de trouver une solution négociée à cette dispute commerciale.

Ni Bombardier (TSX:BBD.B) ni Boeing (NYSE:NA) n'avaient répondu aux questions de La Presse canadienne envoyées par courriel, vendredi après-midi.

La plupart des analystes financiers, ainsi que l'avionneur québécois, s'attendent à ce que les autorités américaines annoncent l'imposition de droits préliminaires sur les CSeries qui seront livrés au sud de la frontière.

Même si des mesures punitives sont annoncées, il n'y aura pas d'impact immédiat pour Bombardier, étant donné que les premières livraisons à Delta Air Lines ne doivent débuter qu'au printemps 2018.

Échaudé par la commande de 75 avions CS100 décrochée auprès du transporteur établi à Atlanta l'an dernier, Boeing allègue que les subventions octroyées à l'avionneur québécois lui avaient permis de vendre ses CSeries à des prix «dérisoires».

Le géant de Chicago demande l'imposition d'un droit compensatoire d'au moins 79,41 %, ainsi que d'un droit antidumping de 79,82 %, sur les ventes d'appareils CSeries aux États-Unis.

Cette dispute commerciale a incité Ottawa à se mêler du dossier en laissant entendre qu'il pourrait abandonner son plan d'acheter 18 avions de combat Super Hornet, construits par Boeing, pour plusieurs milliards de dollars.

Le premier ministre canadien Justin Trudeau a reçu l'appui de son homologue britannique, Theresa May, qui souhaite protéger des emplois en Irlande du Nord, où quelque 4200 personnes fabriquent les ailes des appareils CSeries. Celle-ci a interpellé en personne le président américain Donald Trump à ce sujet lors d'un entretien dans le cadre de la nouvelle session de l'Assemblée générale des Nations unies.

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201709/22/01-5135745-plainte-de-boeing-au-moins-10-interventions-en-faveur-de-bombardier.php

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans toute l'industrie aéroautique à  l'échelle du monde, la notion de «prix du marché»  est extrêmement douteuse.  Les outils à la disposition des Etats pour favoriser leurs entreprises nationales sont multiples.  Malheureusement, plusieurs refusent d'admettre cette vérité, et choisissent de convaincre leurs gouvernements respectifs d'harceler leurs concurrents, sur la base d'arguments qui leur font la bonne part. 

Un Etat qui s'en tiendrait scupuleusement aux règles habituelles de la libre concurrence condamnerait son industrie à la disparition, ou à l'absorption par des concurrents étrangers.  Les pertes qui en découleraient ne se mesurent pas exclusivement en termes d'emplois perdus (le cas échéant):  ce qui serait au moins aussi grave est la perte d'une capacité d'innovation technologique.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Boeing and the American Government are acting as corporate bullies in a shameful way. Our country should stand tall behind its aerospace industry and defend Bombardier against those who use courthouses to hinder progress and innovation. I hope the Trudeau government will not spend a cent on those F-18 superhornets and send a clear message to Washington: we will not be bullied. Coming from our first commercial partner, it is a major blow, and an insult to years of cooperation.

Let's see what hurts more: 5 billions to BBD, or the loss of an 18 billions contract to Boeing... 

I hope BBD recovers from this blow, time for new clients and orders. Meanwhile, maybe some people will come to their senses down south, as the amount of stupidity coming from their side of the border is appalling! 

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...