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Nouvelle gare de train de banlieue à Mirabel


andre md

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  • 1 mois plus tard...

« Une dernière chance » de déplacer la future gare de Mirabel

Le projet a beau être très avancé, le maire de Mirabel, Jean Bouchard, s'est laissé convaincre, lors du conseil municipal de lundi, d'organiser une rencontre de la « dernière chance » entre le Réseau de transport métropolitain (RTM) et l'Union des producteurs agricoles (UPA), qui s'oppose depuis plusieurs années au choix de l'emplacement retenu pour la future gare de train de banlieue des Laurentides.

Un texte de Jérôme Labbé

« Il n'est plus minuit moins une, dans ce dossier-là; il est minuit plus une! Tout, tout a été accordé. »

Au bout du fil, le maire Bouchard semble agacé par l'obstruction de l'UPA, qui avait dépêché plusieurs dizaines d'agriculteurs à la réunion du conseil de lundi soir pour faire valoir son point de vue, qu'elle défend depuis... 2005.

C'est que la future gare de train banlieue, qui viendrait s'insérer entre les stations de Blainville et de Saint-Jérôme, doit en théorie être construite sur un terrain de 3,4 hectares au nord de la rue Victor, dans le secteur de Saint-Janvier.

 

Un carte du secteur Saint-Janvier.L'emplacement privilégié par l'UPA est situé au sud de la rivière Sainte-Marie, le long de la rue Charles (et non St-Charles, tel qu'indiqué sur la carte).   Photo : UPA

Ce terrain est « zoné agricole », concède le maire Bouchard, mais comme il a été racheté par la Ville il y a un peu plus d'un an, rien ne l'empêche plus d'en faire une utilisation publique. Un changement de zonage n'est même pas nécessaire, pense-t-il, ajoutant que des maisons ont déjà été construites par les anciens propriétaires sur l'emplacement projeté.

Or, il s'agit de « terres agricoles de grande qualité et actuellement en exploitation », fait valoir l'UPA, ajoutant que « l'avenir de la zone agricole adjacente sera compromis par l'inévitable étalement urbain autour d'un tel pôle de transport ».

Le syndicat plaide plutôt pour un autre emplacement, juste au sud de la rivière Sainte-Marie, le long de la rue Charles, qui aurait en outre le mérite de favoriser « le transport actif et collectif [marche, vélo, autobus] pour des centaines de résidents du secteur », le tout « sans aucun impact [sur] la zone agricole, contrairement au site choisi aux abords de la rue Victor ». Il en appelle même à la présidente de la Communauté métropolitaine de Montréal, Valérie Plante.

Tout le développement est sur la rue Charles et il reste environ 100 hectares "zonés blancs" [résidentiels] prêts à construire. Donc, la logique, elle est que la gare devrait être plutôt [là] où sont les résidents.

Marcel Denis, président de l'UPA Sainte-Scholastique–Mirabel

Élu en 2013 et réélu l'an dernier, le maire Bouchard fait valoir de son côté que tout le processus d'analyse des emplacements potentiels a déjà été effectué par le RTM. Le scénario de la rue Charles, indique-t-il, n'a pas été retenu pour des raisons de sécurité et de fluidité.

Toutefois, il se dit prêt à organiser une dernière réunion avec les représentants de l'UPA, comprenant « une présentation du Réseau de transport métropolitain qui puisse leur donner, avec le plus de transparence possible, le résultat de leur analyse et le choix de la rue Victor ».

« On est en mesure d'aller de l'avant [...], mais pour une dernière chance, le temps de bien expliquer encore une fois à l'UPA les tenants et aboutissants du choix de la rue Victor, on est ouverts encore à faire une rencontre dans ce sens. Mais par la suite, si le RTM, encore une fois, décide que, pour toutes sortes de raisons techniques, de sécurité et de fluidité, ce n'est pas possible, eh bien là, à un moment donné, il va falloir que l'UPA lâche prise, parce que c'est clair que la population est en attente depuis trop longtemps », soupire-t-il.

L'UPA accueille positivement « l'ouverture » de M. Bouchard, écrit-elle dans un communiqué transmis mardi après-midi, ajoutant qu'elle entend « profiter de la rencontre avec le RTM pour mettre de l’avant des arguments solides en faveur d’un site hors de la zone agricole ».

 

Un plan du projet.Une étude réalisée par la firme CIMA+ en 2015 évalue que l'emplacement de la rue Victor permettrait de construire deux quais simples de 300 mètres et un stationnement d'au moins 693 places.   Photo : CIMA+

Après plusieurs reports, des investissements de 1,3 million de dollars ont été annoncés en décembre dernier par les gouvernements fédéral et provincial, ainsi que par l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), pour la construction de la future gare de train de banlieue de Mirabel. Des appels d'offres pour les plans et devis doivent être lancés dans les prochains mois, si bien que la première pelletée de terre est prévue à la fin de 2018 ou au début de 2019.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1083694/mirabel-gare-train-banlieue-future-ligne-saint-jerome-montreal-union-producteurs-agricoles-upa-rtm-ville-maire-jean-bouchard-zonage-etalement-urbain

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  • 2 semaines plus tard...
  • Administrateur

Nouvelle gare de train de banlieue à Mirabel

gare de mirabl.png

Projet d'un gare de train à Mirabel. Deux quais simples de 300 mètres et un stationnement de 693 places. Des investissements de 1.3 millions de dollars sont prévus. Début de la construction fin 2018 ou début 2019.

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Au départ, je reconnais que mon commentaire qui suit se «sert» de cette discussion sur l'emplacement d'une gare de train de banlieue à Mirabel (secteur Saint-Janvier) pour aborder  la question de la protection du territoire agricole.  Je pense que c'est une question pertinente dans le cadre général de ce forum.  

1) Il est incontestable que pour le Québec, la protection des bonnes terres agricoles est importante, parce que leur superficie est relativement modeste.  Il en est résulté une loi : voir aussi  Commission de Protection du territoire agricole du Québec. 

2) Hasard (ou pas!), l'application de cette loi a aussi une incidence sur l'aménagement du territoire, notamment en ce qui a trait à un phénomène désormais vu comme un fléau --l'étalement urbain.  C'est un peu comme si (pour emprunter une expression courante) on avait voulu «faire d'une pierre deux coups» --correspondant à l'anglais «kill two birds with one stone».

3) Or,  j'observe et je pense que tout n'est pas parfait (un peu normal quand même!), tant en matière d'aménagement du territoire que d'optimisation du territoire agricole.  Je m'attarderai davantage sur le premier point, qui est plus pertinent pour notre forum, mais je ne m'empêcherai pas de noter que «protéger» le territorie agricole n'est pas (uniquement) une affaire d'en interdire l'usage à d'autres fins.  La pollution de la nappe phréatique, la surutilisation des engrais, la mise en friche de terres productives, l'arrêt de la mise en valeur de terres qui auraient un potentiel agricole, l'accès aux marchés, etc. méritent autant d'attention

4) Mais revenons à l'aménagement du territoire, et à son sous-ensemble «l'étalement urbain».  De vastes secteurs situés hors de la zone agricole permanente  mais en bordure proche de celle-ci, dans le piedmont laurentien au nord de Montréal mais aussi de Québec et de Gatineau, sont en passe de se transformer en grandes zones «exurbaines», encore moins denses que les banlieues traditionnelles et inévitablement dépendantes de l'automobile.  Il faut observer la croissance démographique des MRC suivantes Rivière-du Nord (Saint-Jérôme etc.), Jacques-Cartier (Beauport etc.) et Collines-de-l'Outaouais (Chelsea etc.) pour en prendre pleinement conscience.  On ne peut plus l'ignorer en élaborant des PMAD.

5) Dans cette perspective, la «querelle» quant à l'emplacement de la gare de train de banlieue m'apparaît bien insignifiante.

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Je dirais qu'une des grandes différences entre la proposition de l'UPA et celle de la ville est l'impact sur le réseau routier local. Dans la proposition de l'UPA, le stationnement de la gare semble (l'image est petite, donc difficile à confirmer) être accessible uniquement par la rue Charles, et non par la rue Victor. Le contexte local est que ces deux rues étaient originalement des rangs, et elles sont connectées uniquement à la 117 et à la montée Drouin, qui est bien plus à l'est passé le terrain de Golf. Bref, le choix entre la rue Victor et Charles comme principal rue d'accès à la gare est probablement une grande différence sur l'impact que le nouveau trafic généré par l'arrivée de la gare va avoir. Peu importe le choix de la rue Victor ou Charles, je pense qu'une bonne amélioration au secteur serait d'ajouter une voie pour communiquer entre ces deux rues.

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  • 4 mois plus tard...

Gare de Mirabel : le maire Bouchard demande au RTM de « procéder sans autre délai »

Publié aujourd'hui à 17 h 55

Des rails.La gare de Mirabel devrait voir le jour entre les stations de Blainville et de Saint-Jérôme, sur la ligne de train de banlieue du même nom. Photo : Radio-Canada

 

Le maire Jean Bouchard s'impatiente dans le dossier de la gare de Mirabel, qu'il souhaite voir construite en zone agricole. Fort d'une étude récemment mise à jour par le Réseau de transport métropolitain (RTM), il demande à l'Union des producteurs agricoles (UPA) d'abdiquer « pour le bien de la communauté ».

Un texte de Jérôme Labbé

Cette étude, réalisée en 2015, vient tout juste d'être actualisée. Le document, que Radio-Canada a pu consulter, est largement favorable au scénario défendu par l'administration du maire Bouchard : l'érection d'une nouvelle gare sur un terrain de 3,4 hectares au nord de la rue Victor, dans le secteur de Saint-Janvier.

La Municipalité s'en réjouit. Par voie de communiqué, elle souligne que le RTM – qui porte aussi le nom d'exo depuis deux mois – privilégie l'emplacement de la rue Victor « pour des raisons de sécurité, de coûts, de fluidité et de respect des délais dans l'aménagement des lieux ».

« Le rapport précise notamment que le site de la rue Victor permet une construction dès l'année 2019; qu'il minimise l'exposition des piétons, cyclistes et automobilistes au passage à niveau; qu'il minimise l'impact négatif (sonore et visuel) sur les riverains; qu'il profite d'un accès direct au réseau routier supérieur », lit-on dans le communiqué.

Le maire Bouchard demande donc à l'UPA de « ne plus s'opposer au projet d'implantation de la gare rue Victor, de respecter la recommandation et de travailler main dans la main avec les autorités municipales », ajoutant que « la Ville s'est toujours montrée sensible aux préoccupations du monde agricole » et que c'est maintenant au tour des agriculteurs de collaborer à ce dossier « hautement prioritaire pour toute la région ».

Le syndicat agricole ne l'entend toutefois pas ainsi.

Dans un communiqué transmis mercredi après-midi, la Fédération UPA Outaouais-Laurentides qualifie la nouvelle analyse du RTM de « bâclée » et note qu'« aucun fait nouveau n’est intervenu depuis que les producteurs se sont déplacés par dizaines à l’hôtel de ville de Mirabel, le 12 février dernier, pour répéter la position qu’ils maintiennent depuis 2005 dans ce dossier ».

La fédération, qui souhaiterait voir la gare construite plus au sud, sur un site en zone urbaine le long de la rue Charles, « ne peut que réitérer qu’elle est encore et toujours en désaccord avec le choix d’un site en zone agricole pour ce projet », écrit-elle, déplorant du même souffle que la promesse d'une rencontre « de la dernière chance » avec le maire Bouchard en février dernier « n’a jamais été respectée ».

 

Un carte du secteur Saint-Janvier.Le site privilégié par l'UPA est situé au sud de la rivière Sainte-Marie, le long de la rue Charles (et non St-Charles, tel qu'indiqué sur la carte).  Photo : UPA

De son côté, le RTM semble avoir fait son nid.

« L’étude mentionne que le contexte est propice pour la construction d’une gare à Mirabel puisqu’elle pourrait faire partie des alternatives de déplacement mises à la disposition de la population du nord-ouest de la couronne nord et des usagers de la ligne de trains Deux-Montagnes, particulièrement dans le contexte des travaux de construction du REM qui vont leur compliquer la vie dans les prochaines années », écrit sa porte-parole, Caroline Julie Fortin.

« L’échéancier n’a pas encore été fixé pour le début de construction de la gare, rappelle-t-elle, mais nous devrions être en mesure d’annoncer l’appel d’offres pour la production des plans et devis bientôt. »

Le projet, qui est dans l'air depuis plus de 10 ans, vise à construire une nouvelle station sur la ligne de train de banlieue qui relie Montréal à Saint-Jérôme, un peu au nord de la gare de Blainville.

Après plusieurs reports, des investissements de 1,3 million de dollars ont été annoncés en décembre dernier par les gouvernements fédéral et provincial, ainsi que par l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), pour la construction de la future gare de Mirabel. Aux dernières nouvelles, la première pelletée de terre était prévue à la fin de 2018 ou au début de 2019.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1112251/station-train-banlieue-ligne-saint-jerome-opposition-upa

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Il y a 1 heure, franktko a dit :

Eh boy.....

Y'a une couple de claques qui se sont perdues ici.... ?

Voici l'intégrale de la "nouvelle":

REM : La Ville de Mirabel choisira la rue Victor pour sa future gare

12 juillet 2018
REM : Station Panama de la rive Sud - Photo : Caisse de dépot et placement du Québec

Après avoir effectué une analyse multicritère, la Municipalité a annoncé le 11 juillet 2018 avoir choisi son site d’implantation pour la future gare de Mirabel qui fera partie du Réseau REM.

Selon Jean Bouchard, le maire de la ville, cette décision devrait permettre d’enclencher le processus d’appel d’offres pour la préparation des plans et devis.

 

Les gouvernements du Canada et du Québec avaient annoncé, le 15 décembre 2017, un investissement totalisant plus de 1,3 million de dollars pour l’aménagement de la gare. Le projet comporterait un quai d’embarquement et donnerait accès à un stationnement.

 

Source : Ville de Mirabel

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  • 1 mois plus tard...
  • 3 mois plus tard...

Des terres agricoles menacées par un projet de gare à Mirabel

Tandis que le premier ministre François Legault martèle que le développement économique ne se fait pas nécessairement au détriment de l'environnement, un producteur de lait et de céréales se bat contre un projet de gare, dans la région de Mirabel. Véritable cas du gaulois contre l'envahisseur, l'histoire d'André Lapointe illustre la difficile équation entre l'étalement urbain et la protection du territoire.

Mirabel est connue pour la grande qualité de ses terres agricoles. Mais ces dernières sont progressivement envahies par le développement domiciliaire. Le phénomène est décrié depuis des années, mais rien ne semble pouvoir l’arrêter.

La division entre promoteurs immobiliers et agriculteurs demeure entière. L'arrivée massive et continue des banlieusards souhaitant s’y installer accentue la pression.

André Lapointe, un producteur de lait et de céréales, dit avoir été exproprié par la Ville, qui entend construire un stationnement pour la gare.

Il résiste depuis plus de 10 ans, mais constate à regret qu’il est en train de perdre la bataille. Il se retrouve seul producteur, cerné de toutes parts. « Je suis le seul producteur sur cette terre-là. De chaque côté de moi, ils ne vivent pas d'agriculture », raconte-t-il.

« On devrait être protégés », lance M. Lapointe, qui se dit déçu.

On les nourrit puis ils nous tapent dessus.

André Lapointe, un producteur de lait et de céréales
 

André Lapointe, producteur de lait et de céréalesAndré Lapointe, producteur de lait et de céréales Photo : Radio-Canada

Le maire de Mirabel, Jean Bouchard, justifie les choix de la Ville par la croissance démographique de la région. « On est sur le point d'atteindre 55 000 de population », dit-il.

C'est 2500 personnes de plus par année qui viennent s'établir dans la région [...] depuis les 10 dernières années.

Jean Bouchard, maire de Mirabel

Les élus municipaux de la région de Mirabel réclament cette gare depuis 2005. Le maire pense l'obtenir sous peu. « Notre population revendique ce service-là depuis une décennie », insiste M. Bouchard, qui espère que les travaux débuteront dès 2019.

Le projet retenu pour la gare prévoit l'aménagement de vastes terrains de stationnement et d'un quai d'embarquement au milieu d'une zone agricole protégée.

Mais pour Gérard Beaudet, professeur en urbanisme, Université de Montréal, cette mesure est on ne peut plus claire : la Ville ouvre la porte au dézonage, soutient-il. « Le plan d'aménagement métropolitain dit : il faut qu'on densifie autour des points d'accès aux transports collectifs. Donc je vois mal le maire de Mirabel ne pas se servir de ce dossier. »

Construire une gare dans un milieu agricole, ça lance un message.

Gérard Beaudet, professeur en urbanisme, Université de Montré

Stéphane Lapointe, producteur de poulet, tente lui aussi de résister dans ce secteur qui, de son aveu, « a beaucoup changé depuis 20 ans ». Il souhaitait ajouter un troisième poulailler sur sa terre, mais il a fini par choisir de le construire ailleurs, dans une zone moins menacée par le développement.

« Juste avec le trafic le soir et le matin, il faut choisir nos heures pour se promener en tracteur dans le chemin. La route n'est pas conçue pour recevoir un flot de véhicules à ne plus finir », plaide-t-il.

Le maire de Mirabel réclame également l'élargissement d'une autoroute et le prolongement de deux autres pour atténuer la congestion automobile aux heures de pointe. Le nouveau premier ministre, François Legault, a déjà promis de le faire.

Dans la grande région de Montréal, il ne faut pas penser qu'on va arrêter de construire des routes. On a une population qui le demande.

Jean Bouchard, maire de Mirabel

À Mirabel, on n’investira pas des sommes colossales pour des autobus. Il n’y a pas assez de population, explique le maire.

C'est une mauvaise nouvelle pour l'environnement et pour la survie du territoire agricole, croit de son côté Gérard Beaudet. L'étalement urbain favorise, même localement, l'utilisation accrue de l'automobile, explique-t-il.

Les diverses tentatives nord-américaines de création de services de proximité dans les banlieues n'ont jamais permis de réduire l'utilisation de l'automobile, fait remarquer le professeur Beaudet.

D’après le reportage de Sylvain Desjardins et Hugues Brassard

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1140165/etalement-urbain-protection-territoire-agricole-gare-stationnement

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