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Parc Mary-Griffin


MontréalMartin

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Je pense que c'est pour ce parc!

https://www.facebook.com/dorais.benoit/?hc_ref=ARRB1rDVvOfXaFe-27JjlQV9iaXdNETd3Z82gbX2hEKTRU4dEkkDXChELF0vZbgL33A&fref=gs&dti=436013203259719&hc_location=group

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il y a 3 minutes, chkg a dit :

À quoi sert un bassin de rétention d'eau?

Merci à l'avance 

Je pense que c'est tout simplement à retenir l'eau lors de précipitations abondantes et soudaines, pour diminuer la quantité qui se déverse directement dans les égoûts, et réduire les risques de trop pleins de ceux-ci.

  • Thanks 2
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C'est dans l'ordre du jour du conseil d'agglomération du 25 janvier 
http://ville.montreal.qc.ca/documents/Adi_Public/CG/CG_ODJ_LPP_ORDI_2018-01-25_17h00_FR.pdf


20.27 Service de l'eau , Direction de l'épuration des eaux usées - 1177526038

Prendre connaissance du rapport de la Commission permanente sur l'examen des contrats Accorder un contrat à Groupe TNT inc. pour la construction du bassin de rétention William d'une capacité de 12 000 m3 dans l'arrondissement du Sud-Ouest - Phase I - Dépense totale de 37 867 796,04 $, taxes incluses - Appel d'offres public 5068-EC-308- 15 (4 soum.)

Compétence d’agglomération : Alimentation en eau et assainissement des eaux

CONTEXTE

Le bassin de rétention William est localisé dans le secteur Griffintown de l’arrondissement du Sud Ouest. Il s’agit du premier ouvrage de rétention que la Ville doit implanter dans ce secteur d’environ 500 hectares du centre-ville de Montréal qui fait l’objet, depuis quelques années, d’un réaménagement et d’une densification de son occupation, notamment par l’implantation du Réseau électrique métropolitain (REM).

Actuellement, la Ville enregistre, lors de fortes pluies, des débordements d’eaux usées vers le fleuve Saint-Laurent via la structure de régulation McGill. Avec la construction du bassin de rétention William et de son intégration au système de contrôle intégré des intercepteurs (CIDI), la Direction de l’épuration des eaux usées (DEEU) vise une réduction du nombre de débordements d’environ 25 % par année.

La construction du bassin de rétention est subventionnée au deux tiers par les gouvernements du Canda et du Québec dans le cadre du vaste projet « Contrôle des rejets d’eaux usées en temps de pluie » inscrit au programme Fonds Chantiers Canada-Québec – volet Grands projets (FCCQ-GP).

Il s’inscrit dans le plan d’action déposé en mai 2009 par la DEEU pour respecter le « Programme de suivi des débordements » qui définit, limite et encadre la quantité d’eaux usées qui peut être déversée dans le milieu naturel sans traitement. Ces paramètres sont établis en considérant le cours d’eau récepteur. Un non-respect de ces exigences peut entraîner des pénalités. Il représente une réponse directe aux engagements de la Ville de respecter les objectifs environnementaux de rejet (OER) formulés par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de Lutte contre les changements climatiques (ci-après MDDELCC).

Le projet de construction du bassin de rétention William est divisé en deux phases :

  • Phase I : construction du bassin de rétention, de la conduite d’amenée et des structures de dérivation;
  • Phase II : construction du bâtiment de service pour le branchement des équipements mécaniques et électriques;

Le présent contrat vise uniquement la phase I, soit la construction du bassin de rétention William dans l’arrondissement du Sud-Ouest. Quant à la phase II, elle fera l'objet d'un autre sommaire décisionnel. Finalement, la planification actuelle du secteur Griffintown prévoit une troisième phase alors qu'un parc serait aménagé sur ce site, vraisemblablement par l'arrondissement du Sud-Ouest, après la fin du projet du bassin et du chantier du projet du Réseau électrique de Montréal (REM).

Dans le cadre de ce contrat, le site retenu fera l’objet d’une fouille archéologique et d’une réhabilitation environnementale afin d’éliminer les sols dépassant la valeur C des critères de la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés du MDDELCC.

DESCRIPTION

Le projet consiste en la construction d'un bassin de rétention d’eaux usées d'un volume approximatif de 12 000 m³ dans le quadrilatère formé des rues Ottawa, Ann, William et Dalhousie dans le secteur Griffintown de l’arrondissement du Sud-Ouest.

Dans le cadre du projet du REM, le gouvernement provincial a signifié à la Ville, en mai 2016, que le site « Bona », sur lequel se situera le bassin William, était grevé d’une réserve foncière en vue de ce projet, plus spécifiquement pour les installations du chantier. La Ville collabore étroitement avec la Caisse de Dépôt et Placement du Québec – Infra (CDPQ Infra) responsable de l’implantation du système de transport collectif REM qui passera sur le même site depuis le début du projet afin d’intégrer et de coordonner les travaux prévus dans ce secteur névralgique. À ce titre, la DEEU a :

  • modifié, à la demande de CDPQ Infra, le tracé de la conduite prévue entre les rues Saint Maurice et William;
  • utilisé une technologie novatrice (bassin en conduites) afin d’accélérer les travaux et limiter le temps d’utilisation du terrain nécessaire à la construction de l’ouvrage de rétention;
  • utilisé de la partie nord du lot 1 179 734 pour la construction du bassin de rétention afin de permettre, à CDPQ Infra, l’utilisation d’une plus grande surface du terrain sans contrainte.

Or, le 22 novembre dernier, la Ville a reçu un avis d’expropriation pour ledit terrain, pour une occupation d’une durée de cinq (5) ans à compter de juillet 2018.

Depuis, suite à une rencontre tenue le 10 janvier 2018, une entente est intervenue entre CDPQ Infra et la Ville à l'effet de lever l 'avis d'expropriation au cours des prochaines semaines

Il est à noter que le site retenu pour l’implantation du bassin de rétention permet un contrôle des débordements optimal et assure une meilleure protection hydraulique aux résidents du secteur.

Actuellement, le secteur Griffintown, situé à l’intérieur du bassin de drainage Saint-Jacques d’Youville est desservi par les collecteurs William (1800 mm x 1200 mm) et Saint-Jacques d’Youville de 3200 mm de diamètre. La construction du bassin de rétention permet de diminuer le volume ainsi que la fréquence de débordement à partir de la structure de régulation McGill vers le fleuve en temps de pluie. Il vise également l’amélioration de la performance du réseau de collecte en limitant la mise en charge et le refoulement du collecteur William pour une période de récurrence de dix ans.

La construction du bassin permettra de dériver les eaux drainées, lors des épisodes de forte pluie, par les collecteurs William et Saint-Jacques d’Youville et de les emmagasiner temporairement dans le bassin de rétention pour ensuite les acheminer vers l’intercepteur Sud par la chute à neige Wellington au moment jugé opportun.

Les travaux de construction du bassin de rétention comprennent, sans s’y limiter :

  • l’excavation et la gestion des matériaux contaminés sur le site;
  • le contrôle des eaux contaminées;
  • les travaux d’archéologie;
  • la construction du bassin de rétention avec 1400 mètres linéaires de conduites dont les diamètres varient entre 3000 et 3300 mm;
  • la construction de chambres et structures auxiliaires au bassin;
  • l'installation de conduites variant entre 1 500 mm et 3 300 mm de diamètre.

Intéressant l'écart entre les soumissions (Pour ceux qui auraient accès aux documents dont les devis techniques : Appel d'offres dans SEAO) :

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Merci ScarletCoral pour cette publication fort pertinente. Voilà un bel exemple d'infrastructure majeure qui deviendra invisible une fois terminée, mais qui montre clairement les limites physique du réseau souterrain. C'est tout cet ensemble de connections indispensables qui sont les veines de la ville et qui régularisent dans certains cas la densité du développement en surface.

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  • 3 semaines plus tard...

Le rapport sur la consultation du 31 janvier est sorti
On peut le télécharger ici : https://www.realisonsmtl.ca/4662/documents/9021

L’analyse de cette soirée de consultation révèle que la vision partagée par une majorité de citoyens pourrait se résumer ainsi :
▪ Parc A : Parc de quartier, parc pour les familles, nature abondante
▪ Parc B : Parc dynamique, place publique, aménagement en lien avec l’artère commerciale, animation culturelle
▪ Parc C : Parc fractionné en plusieurs ambiances : lieu de rassemblement, lieu de détente et parc sportif

 

PARC C

De manière générale, les avis sont plutôt partagés en ce qui concerne la vocation du parc C. Sa grande superficie permet de fractionner le parc en différentes zones ayant des usages différents.
Selon la majorité des participants, ce parc devrait attirer des gens d’un peu partout à Montréal et être un lieu de destination. La proximité de la New City Gas, du Vieux-Montréal et de la Cité du Multimédia explique selon certains pourquoi ce parc pourrait avoir un grand pouvoir d’attraction. Ainsi, plusieurs personnes ont souligné que ce parc risque d’être achalandé le soir, étant donné que la New City Gas est situé à côté. Des aménagements nocturnes et un éclairage sécuritaire ont notamment été proposés afin de tenir compte de cette réalité.

Les participants de quelques tables préfèreraient toutefois que ce parc devienne un lieu destiné aux familles du quartier et qu’il demeure un parc local.

Trois types d’ambiance ont été proposés par les participants. L’ambiance la plus souvent évoquée est un lieu de rassemblement, branché, culturel, dynamique et nocturne. Les participants d’une table ont illustré cette ambiance en évoquant une « mini Place des Arts » et ceux d’une autre table ont parlé d’un « parc signature ». La deuxième ambiance proposée est plutôt axée sur la détente, les espaces boisés, la nature. Ces espaces naturels ont été proposés notamment afin d’isoler le voisinage du bruit et des nuisances de la New City Gas et de la voie ferrée. Le caractère industriel et patrimonial serait également mis en valeur au travers de ces lieux de détente. Alliant les deux premières vocations, les participants d’une table proposent une « ambiance naturelle permettant le repos durant le jour et [une] ambiance animée durant le soir ». Finalement, les participants de quelques tables privilégient plutôt un parc sportif, avec plusieurs types d’équipements et des terrains de sport.

Les équipements proposés par les participants représentent bien cette diversité d’ambiances recherchées. On remarque toutefois que plusieurs usages sont en lien avec des spectacles, de l’animation et des mises en scène.

Ces trois ambiances distinctes ressortent particulièrement à la lecture des mots ou des phrases proposés par les participants pour définir l’espace. Ainsi, les participants de certaines tables préfèrent un lieu festif et dynamique et ont écrit : « Parc nocturne », « Parc festif, actif », « Espace animé et dynamique pour le Sud-Ouest ». Les participants de certaines tables ont plutôt opté pour un lieu verdi et de détente : « Vert, industriel et familial », « Refuge/Mixte ». Finalement, les participants de certaines tables aimeraient y voir des plateaux sportifs : « Activités sportives », « Actif : sport et animation. Sécurité (éclairage) ».

 

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  • 4 semaines plus tard...

Ce sera le Parc Mary Griffin

Citation

Objet : Nommer le parc Mary-Griffin dans l'arrondissement du Sud-Ouest.

CONTEXTE
L'arrondissement du Sud-ouest, la Division des projets urbains et la Division du patrimoine de la Direction de l'urbanisme souhaitent nommer un espace public compris dans les limites du quadrilatère formé des rues William, Ottawa, Dalhousie et Ann. La dénomination de ce parc présente une occasion unique de commémorer le rôle joué par Mary Griffin dans le développement du secteur de Griffintown au début du 19e siècle.

DESCRIPTION
Nommer « parc Mary-Griffin » l'espace public constitué du lot numéro 1 179 734 du cadastre du Québec, et situé dans l'emprise du quadrilatère compris entre les rues William, Ottawa, Dalhousie et Ann, dans l'arrondissement du Sud-Ouest, comme indiqué sur le plan joint au dossier.

JUSTIFICATION
Mary Griffin (née Carr) (1768-1855), arrive à Montréal vers 1786 avec son mari, Robert Griffin avec qui elle aura 15 enfants. Tous deux originaires d'Angleterre, ils se marient à Londres en février 1785. Au début du 19e siècle, elle acquiert de Patrick Langan, le fief Nazareth (situé à l'ouest de la rue McGill) qu'elle fait lotir par Louis Charland en 1804. Même si la transaction sera ultérieurement contestée par Thomas McCord, le propriétaire antérieur, elle laisse son nom au quartier de Griffintown. Le nom de madame Mary Griffin est recommandé dans le cadre de l'opération Toponym'Elles établie par l'administration municipale afin de promouvoir la représentation des femmes dans la toponymie montréalaise.

Aucun descendant de la famille de madame Griffin n'a été identifié par la Ville dans le cadre de ce dossier.

Le comité de toponymie a émis un avis favorable à ce sujet le 28 février 2017.

Cette démarche est conforme aux règles reconnues en matière de toponymie.

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Excellent choix!

Ce terrain est quasiment au coeur du territoire du fief Nazareth. Et ça va avec la volonté de la Ville de donner plus de place aux femmes dans la toponymie.

« Ancien fief de Nazareth appartenant à la famille McCord, Griffintown doit son nom au promoteur immobilier qui fait son lotissement en 1804 : Mary Griffin. Situé à l'origine entre les rues de la Montagne, William, des Soeurs Grises et de la Commune, son territoire imaginé s'étendra au-delà de ces bornes initiales. » (Source : Musée McCord)

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