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Le Phare - 65 étages (2015)


Jean-Sans-Nom

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il y a 31 minutes, Habsfan a dit :

Le problème de cominar est qu'ils ont grossi trop vite. Aujourd'hui ils doivent vendre plus de 100 immeubles. Pensez-vous vraiment qu'ils auront le prix qu'ils veulent pour ces immeubles!?!?!?

Le «prix qu'ils veulent» ne correspond pas nécessairement au prix qu'ils ont payé.  Certainement pas à Calgary.  Par conséquent, le prix demandé  sera ajusté en fonction des conditions du marché, sinon cela serait une perte de temps, et la risée générale, ce qui serait encore pire.  Ceci dit, dans certaines circonstances,  accepter un prix inférieur à nos «souhaits» ou même à nos coûts comptables, constitue une bonne décision d'affaires.

il y a 22 minutes, newyorkontario a dit :

En 2004, Montréal n'a pas érigé 1300 René Levesque Ouest (le bâtiment dans mon avatar qui aurait été un jumeau fraternel à 1000 DLG) parce que les conservateurs étaient préoccupés par l'absorption, etc. En 2004, Montréal était encore quatre fois plus grande que la ville de Québec.

Les gens qui poursuivent l'idée de construire le Phare à Québec me rappellent les gens qui voulaient construire la Place Bonaventura (80 étages) au centre-ville (Montreal) dans les années 1960. Aucune ne sera construite.  L'histoire se répète.

Selon les données du recensement de 2016, la population de la RMR de Québec était de 807,000; les chiffres correspondants pour la RMR de Montréal étaient 4,093,000, cinq fois plus.  Je ne m'attarde jamais à l'unique population de la «ville-centre», car ça ne rend pas compte de la réalité.  C'est comme dire que la population de Toronto (2,800,000 pour la ville, 6,300,000 pour la RMR) dépasse celle de Chicago (2,700,000 pour la ville,  mais 9,400,000 pour sa région métropolitaine). 

Pour ce qui en est du projet «Le Phare»,  plusieurs questions se posaient, et se posent encore; certaines étaient et sont d'ordre urbanistique, d'autres, d'ordre économique.  Mais il ne faut pas «oublier» que la réalisation de ce projet devait s'étendre sur une période de dix ans, ce qui «dilue» le défi en terme de capacité d'absorption du marché.

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Il y a 13 heures, Né entre les rapides a dit :

Selon les données du recensement de 2016, la population de la RMR de Québec était de 807,000; les chiffres correspondants pour la RMR de Montréal étaient 4,093,000, cinq fois plus.  Je ne m'attarde jamais à l'unique population de la «ville-centre», car ça ne rend pas compte de la réalité.  C'est comme dire que la population de Toronto (2,800,000 pour la ville, 6,300,000 pour la RMR) dépasse celle de Chicago (2,700,000 pour la ville,  mais 9,400,000 pour sa région métropolitaine). 

Pour ce qui en est du projet «Le Phare»,  plusieurs questions se posaient, et se posent encore; certaines étaient et sont d'ordre urbanistique, d'autres, d'ordre économique.  Mais il ne faut pas «oublier» que la réalisation de ce projet devait s'étendre sur une période de dix ans, ce qui «dilue» le défi en terme de capacité d'absorption du marché.

Ma crainte avec le Phare est que s'ils le construisent et que ce n'est pas un succès, ou bien qu'ils doivent arrêter la construction à mi-chemin, le gouvernement va être sous pression de rapatrier des emplois de Montréal à Québec pour ne pas laisser l'édifice en plan.

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il y a 2 minutes, ToxiK a dit :

Ma crainte avec le Phare est que s'ils le construisent et que ce n'est pas un succès, ou bien qu'ils doivent arrêter la construction à mi-chemin, le gouvernement va être sous pression de rapatrier des emplois de Montréal à Québec pour ne pas laisser l'édifice en plan.

J'imagine que les gens de Québec ressentent le même genre de crainte lorsque le Gouvernement du Québec  encourage directement ou indirectement la construction d'édifices à bureaux à Montréal.  Ce que je sais, avec certitude, c'est que cette crainte d'un «glissement» des effectifs gouvernementaux d'une ville à l'autre est beaucoup plus souvent soulevée/discutée à Québec qu'à Montréal, et ce depuis longtemps.

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15 hours ago, Né entre les rapides said:

Le «prix qu'ils veulent» ne correspond pas nécessairement au prix qu'ils ont payé.  Certainement pas à Calgary.  Par conséquent, le prix demandé  sera ajusté en fonction des conditions du marché, sinon cela serait une perte de temps, et la risée générale, ce qui serait encore pire.  Ceci dit, dans certaines circonstances,  accepter un prix inférieur à nos «souhaits» ou même à nos coûts comptables, constitue une bonne décision d'affaires.

Selon les données du recensement de 2016, la population de la RMR de Québec était de 807,000; les chiffres correspondants pour la RMR de Montréal étaient 4,093,000, cinq fois plus.  Je ne m'attarde jamais à l'unique population de la «ville-centre», car ça ne rend pas compte de la réalité.  C'est comme dire que la population de Toronto (2,800,000 pour la ville, 6,300,000 pour la RMR) dépasse celle de Chicago (2,700,000 pour la ville,  mais 9,400,000 pour sa région métropolitaine). 

Pour ce qui en est du projet «Le Phare»,  plusieurs questions se posaient, et se posent encore; certaines étaient et sont d'ordre urbanistique, d'autres, d'ordre économique.  Mais il ne faut pas «oublier» que la réalisation de ce projet devait s'étendre sur une période de dix ans, ce qui «dilue» le défi en terme de capacité d'absorption du marché.

Bon point. Je me suis également rendu compte qu'au cours d'une période de dix ans, les travaux sur le projet pouvaient ralentir ou cesser de fonctionner en raison de facteurs économiques et autres, entraînant un projet à moitié construit avec seulement une fraction de l'utilité proposée.  

Prenez le projet Quad Windsor par exemple. Le développeur a demandé une variance pour construire 2 tours de bureaux de 205 mètres de haut. Maintenant, le plan proposait 2 souches d'arbres de moins de 120 mètres.

Modifié par newyorkontario
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Quote

Le «prix qu'ils veulent» ne correspond pas nécessairement au prix qu'ils ont payé.  Certainement pas à Calgary.  Par conséquent, le prix demandé  sera ajusté en fonction des conditions du marché, sinon cela serait une perte de temps, et la risée générale, ce qui serait encore pire.  Ceci dit, dans certaines circonstances,  accepter un prix inférieur à nos «souhaits» ou même à nos coûts comptables, constitue une bonne décision d'affaires.

Ce qu je voulais dire c'est maintenant que tout le monde sais que Cominar essaie de se départir de plus de 100 immeubles, pensez vous que quelqu'un va leur faire un prix raisonnable pour ces immeubles! Je ne crois pas!

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  • Ma crainte avec le Phare est que s'ils le construisent et que ce n'est pas un succès, ou bien qu'ils doivent arrêter la construction à mi-chemin, le gouvernement va être sous pression de rapatrier des emplois de Montréal à Québec pour ne pas laisser l'édifice en plan.
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Moi je vois pas ce que le gouvernement du Québec viendrais faire là-dedans car c`est un projet privé à propos de rapatrier des  employés de Montréal!Je suis d`accord que sa peut s`effilocher en cour de route car ces gros comme projet.Le gouvernement n`a rien à voir avec cà.

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Si les emplois glisse de Québec vers Montréal, c'est surtout par difficulté de recrutement. le Taux de chômage est bien plus bas à Québec qu'à Montréal. On ne verra pas l'effet inverse tant qu'il n'y aura pas plus de main d’œuvres disponible à Québec.

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Il y a 15 heures, joss a dit :

Moi je vois pas ce que le gouvernement du Québec viendrais faire là-dedans car c`est un projet privé à propos de rapatrier des  employés de Montréal!Je suis d`accord que sa peut s`effilocher en cour de route car ces gros comme projet.Le gouvernement n`a rien à voir avec cà.

Non mais le gouvernement serait quand même blâmé par la population de Québec si le projet risquait l'échec.  Surtout si la population avait l'impression qu'il y a trop d'emplois du provincial à Montréal.  

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C'est au promoteur d'ajuster son projet de construction en fonction des capacités d'absorption du marché. S'il construit trop gros ce sera son problème, pas celui du gouvernement ni même de la Ville. En ce qui me concerne je suis content de voir les hésitations face à ce projet démesuré qui ne cadre aucunement dans cet environnement banlieusard. De toute façon il y a un plan d'urbanisme supporté par la population pour ce secteur, il est réaliste et bien davantage à l'échelle des besoins de Québec.

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