ville-marie 444 de Maisonneuve Ouest - 11 étages

[louisleonardo]

À date c'est moins lourd que le rendu.

[Philippe]

mehhhhhhhhhhhhhh tellement banal

[acpnc]

Il disparait un peu au profit d'une meilleure intégration au quadrilatère, ce qui n'est pas un défaut en soi, mais plutôt une certaine recherche d'harmonie et d'alignement de hauteur.

[MDCM]

Il disparait un peu au profit d'une meilleure intégration au quadrilatère, ce qui n'est pas un défaut en soi, mais plutôt une certaine recherche d'harmonie et d'alignement de hauteur.

 

Il y a deux tons de couleur dans la pierre, je sais pas si c'est une question de finition de certains blocs, mais c'est pas joli joli.

[greg16]

Il disparait un peu au profit d'une meilleure intégration au quadrilatère, ce qui n'est pas un défaut en soi, mais plutôt une certaine recherche d'harmonie et d'alignement de hauteur.

 

On aurait aussi pu s'intégrer, s'aligner, ET être contemporain et audacieux, comme on le fait dans les pays architecturalement contemporains, tel que cet exemple de Bilbao.

 

Rappelons que dans ce cas-ci, la ville a exigé que l'architecte s'inspire des bâtiments modernistes en face, ce qui donne un énième bâtiment générique de l'époque moderne des années 60-70 avec des longues fenêtres en bandeau. Rien pour aider le surplace dont Montréal est victime depuis vingt ans.

 

Comme toujours, une note de passage, tout juste!

 

[Rocco]

Disons que le seul point positif est que les horreurs brun/beige de l'autre côté de Maisonneuve vont se fondre dans un paysage de bandeaux de fenêtres horizontaux et donc on sera moins portés à les remarquer.

[acpnc]

On aurait aussi pu s'intégrer, s'aligner, ET être contemporain et audacieux, comme on le fait dans les pays architecturalement contemporains, tel que cet exemple de Bilbao.

 

Rappelons que dans ce cas-ci, la ville a exigé que l'architecte s'inspire des bâtiments modernistes en face, ce qui donne un énième bâtiment générique de l'époque moderne des années 60-70 avec des longues fenêtres en bandeau. Rien pour aider le surplace dont Montréal est victime depuis vingt ans.

 

Comme toujours, une note de passage, tout juste!

 

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C'est sûr que je n'aurais pas été contre le fait de créer un geste aussi fort ici ou ailleurs en ville. Malheureusement la frilosité de nos promoteurs nous condamnent encore pour le moment à du bien ordinaire.

 

A remarquer cependant qu'on a respecté l'alignement des toits avec les édifices voisins, en se permettant toutefois une tourelle en plein coin de rue.

[greg16]

A remarquer cependant qu'on a respecté l'alignement des toits avec les édifices voisins, en se permettant toutefois une tourelle en plein coin de rue.

 

Dans ce cas-ci, c'est une tradition locale de Bilbao d'avoir une tour au coin. On en voit une à droite. Mais ça n'aurait pas été approprié pour Montréal...

 

C'est sûr que je n'aurais pas été contre le fait de créer un geste aussi fort ici ou ailleurs en ville. Malheureusement la frilosité de nos promoteurs nous condamnent encore pour le moment à du bien ordinaire.

 

On blâme souvent les promoteurs, et dans le cas des projets immobiliers je peux comprendre, puisqu'ils cherchent principalement la rentabilité et que les acheteurs québécois n'ont que très peu, voir aucune culture architecturale, contrairement à d'autres pays où c'est parmi les premiers critères.

 

Mais dans plusieurs cas, dont celui-ci, c'est principalement la ville qui est à blâmer. Desjardins a toujours été une entreprise qui s'intéresse à l'architecture contemporaine, et ce à chaque époque.

 

Ne pas oublier que leur nouveau projet de Lévis, par Anne Carrier et ABCP, a gagné un prix de l'Ordre des architectes du Québec.

 

 

À Louiseville, ville de 7500 habitants, on a fait appel à Pierre Thibault, starchitecte du Québec.

 

 

Alors pourquoi à Montréal on se retrouve avec la banalité et l'insignifiance?

 

Élément de réponse: parce qu'on demande toujours aux architectes d'imiter les voisins.

Le nouveau CLSC: la maison du développement durable.

Le magasin TAG: le Apple store.

Le Rocabella: les deux voisins.

Et tellement d'autres, mais ce sont les cas les plus connus.

 

On tue l'architecture dans l'oeuf.

On annule toute évolution.

 

Montréal stagne, ce qui fait qu'elle régresse par rapport aux autres.

[Gbx]

On aurait aussi pu s'intégrer, s'aligner, ET être contemporain et audacieux, comme on le fait dans les pays architecturalement contemporains, tel que cet exemple de Bilbao.

 

Rappelons que dans ce cas-ci, la ville a exigé que l'architecte s'inspire des bâtiments modernistes en face, ce qui donne un énième bâtiment générique de l'époque moderne des années 60-70 avec des longues fenêtres en bandeau. Rien pour aider le surplace dont Montréal est victime depuis vingt ans.

 

Comme toujours, une note de passage, tout juste!

 

 

Quel est l'usage du batiment a Bilbao? Pas sûr d'aimer ça perso. On a aussi des beaux exemples d'architecture contemporaine a Montreal, je pense au Unity juste a coté. Les bâtiments publics en construction autour de la place des arts se démarquent également, sans mentionner l'aile canadienne du MBAM. Quasi-stagnation, pas si sûr... Après on reste au Canada et on est discrets et polis. Pas sûr que la population souhaite des gestes architecturaux forts.

[AP241]

As-tu des preuves que la ville a exigée d'imiter les voisins? Parce qu' étant architecte et ayant travaillé dans le centre-ville ça m'étonnerait beaucoup puisqu'on demande généralement de ''s'intégrer'' à un bâtiment historique ce qui est beaucoup plus large qu'une simple imitation et n'inclue souvent aucunement les bâtiments récents.

 

Selon moins c'est que le budget est extrêmement limité et que l'architecture pour le client est le dernier de ces soucis. L'architecte n'a souvent pas les budgets pour se permette de prendre le temps de créer quelque chose de nouveau et pas les budgets pour construire quelque chose de différent avec des matériaux de qualité. On parle ici d'une culture d'entreprise et une culture de l'architecture. En Europe ou pour certains autres projets au Québec, on y accorde une plus grande importance et donc les budgets et le temps de conception suivent...