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O Mile-Ex — 5 étages


ChrisDVD

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Membres prolifiques

C'est une démonstration de plus des grandes différences que l'on trouvent entre les marchés de bureaux de Toronto et de Montréal.

 

Nous partageons un avis favorable envers ce type de développement (bureaux hors du centre-ville mais à proximité du métro). Mais je ne comprends pas cette partie de ton commentaire mentionnant Toronto. En effet, dans cette ville, il y a très longtemps que des complexes de bureaux ont été érigés près des stations de métro à bonne distance du c-v. Vu de haut, ça fait comme un chapelet de tours à intervalles réguliers, en remontant la rue Younge. Mais il est vrai qu'il y a une différence avec Montréal: à Toronto, ces tours sont essentiellement entourées de quartiers résidentiels; à Montréal, ce projet à l'intersection de Saint-Urbain et Saint-Zotique vient remplacer un usage industriel désuet.

 

Dans les deux cas (Montréal et Toronto), on assiste et on continuera à assister, dans les quartiers centraux et péri-centraux, au démantèlement d'installations industrielles au profit d'usages résidentiels ou tertiaires. Et il y a plus: des terrains vierges qui étaient zonés industriels sont "re-zonés", souvent en résidentiel, de sorte qu'on a déjà des exemples de nouvelles enclaves résidentielles ceinturées d'activités industrielles (souvent légères).

 

Finalement, je note une fois de plus que le c-v de Montréal renferme une part disproportionnée des emplois de la RMR (j'aurais aimé employer le terme "agglomération" mais ici il possède un sens particulier, trompeur), quand on le compare aux autres grandes villes occidentales, par exemple Paris et Toronto. Pour cette raison, je me réjouis toujours d'apprendre que des bureaux sont/seront construits hors du centre MAIS encore dans la ville.

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Nous partageons un avis favorable envers ce type de développement (bureaux hors du centre-ville mais à proximité du métro). Mais je ne comprends pas cette partie de ton commentaire mentionnant Toronto. En effet, dans cette ville, il y a très longtemps que des complexes de bureaux ont été érigés près des stations de métro à bonne distance du c-v. Vu de haut, ça fait comme un chapelet de tours à intervalles réguliers, en remontant la rue Younge. Mais il est vrai qu'il y a une différence avec Montréal: à Toronto, ces tours sont essentiellement entourées de quartiers résidentiels; à Montréal, ce projet à l'intersection de Saint-Urbain et Saint-Zotique vient remplacer un usage industriel désuet.

 

Dans les deux cas (Montréal et Toronto), on assiste et on continuera à assister, dans les quartiers centraux et péri-centraux, au démantèlement d'installations industrielles au profit d'usages résidentiels ou tertiaires. Et il y a plus: des terrains vierges qui étaient zonés industriels sont "re-zonés", souvent en résidentiel, de sorte qu'on a déjà des exemples de nouvelles enclaves résidentielles ceinturées d'activités industrielles (souvent légères).

 

Finalement, je note une fois de plus que le c-v de Montréal renferme une part disproportionnée des emplois de la RMR (j'aurais aimé employer le terme "agglomération" mais ici il possède un sens particulier, trompeur), quand on le compare aux autres grandes villes occidentales, par exemple Paris et Toronto. Pour cette raison, je me réjouis toujours d'apprendre que des bureaux sont/seront construits hors du centre MAIS encore dans la ville.

 

Merci d'apporter des précisions. J'aime ta rigueur et je trouve important d'ajouter des nuances pour que les informations qui sont véhiculées sur ce forum soient le plus exacts possible.

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  • 1 année plus tard...

Le Mile-Ex attire un acteur important du jeu video | Maxime Bergeron | Immobilier

 

La compagnie de jeux vidéo Behaviour va déménager dans cet édifice, et atteindre 400 emplois dans son nouvel emplacement. La compagnie occupait l'édifice plus ancien adjacent au nouveau 444 De Maisonneuve O, jusqu'à présent.

 

C'est un gros coup pour le Mile-Ex, et ça va faire du bien à la trame commerciale adjacente.

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C'est un gros coup pour le Mile-Ex, et ça va faire du bien à la trame commerciale adjacente.

 

Je suis d'accord avec toi. C'est une bonne nouvelle pour le secteur tout en espérant que cela va aider à la rue St-Laurent (portion de la Petite-Italie) à retrouver son lustre d'antan.

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Il est également intéressant de noter que le choix du site a été fait en tenant compte des lieux de résidence des employés: minimise les besoins de déplacements motorisés--avec tous les avantages que cela implique. Je pense que les quartiers comme le Mile-Ex se prêtent particulièrement bien pour ce type d'activité économique, parce qu'ils regroupent (combinent) les attributs suivants: 1) disponibilité de grands batiments ayant servi à l'industrie légère, notamment la confection de vêtements, et qui sont en quête d'une nouvelle vocation; 2) tissus résidentiel offrant des possibilités variées à prix raisonnables; 3) grand nombre de commerces de proximité et de restaurants, pour une vie plus dynamique; 4) bonne infrastructure de transport en commun; et 5) relative proximité du centre-ville sans les coûts élevés inhérents à celui-ci (tant pour les places d'affaires que pour les résidences).

 

Je souhaite que ce quartier continue sa lancée pour atteindre son plein potentiel, SANS pour autant devenir trop populaire/prisé --gare à la gentrification qui vient à chasser les pionniers qui étaient (en rétrospective) ceux qui avaient rendu le quartier attractif.

 

(On pourrait avoir un fil de discussion dédié à ce défi, incluant des descriptions d'expériences étrangères (heureuses et malheureuses) et des recommandations d'applications concrètes pour des secteurs spécifiques de Montréal)

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  • 2 années plus tard...

Une compagnie californienne vient d'acheter le O Mile-Ex

https://montrealgazette.com/business/mile-ex-office-complex-fetches-153m-in-sale-to-california-property-firm

Mile-Ex office complex fetches $153M in sale to California property firm

Spear Street Capital, an investment firm that bought most of BlackBerry Ltd.’s Canadian property assets in 2014, paid $153 million for O Mile-Ex.

FRÉDÉRIC TOMESCO

Updated: August 26, 2019

251057515-0827_city_mile_ex_deal_2778-w.
Spear Street Capital has purchased this building, located at 6650–6666 St-Urbain St. in Montreal. ALLEN MCINNIS /MONTREAL GAZETTE

 

Canada’s biggest artificial intelligence hub has just changed hands — and it didn’t come cheap.

San Francisco-based Spear Street Capital, a boutique investment firm that acquired most of BlackBerry Ltd.’s Canadian real estate holdings five years ago, paid $153 million for the O Mile-Ex office complex. The property at 6650-6666 St-Urbain St., near St-Zotique St., counts Montreal’s Element AI and French defence and space giant Thales SA among its main tenants.

Though financial terms of the deal weren’t disclosed, the purchase price is contained in the deed of the sale, a copy of which was obtained by the Montreal Gazette on Monday. The document is dated Aug. 23.

Spear Street bought the property from an investor group led by Montreal real-estate company TGTA. Closely held TGTA had teamed up with the CSN union’s Fondaction investment fund, the pension fund of the City of Quebec and an unidentified investor in 2014 to acquire the two buildings that now make up O Mile-Ex, for $17 million. Built in 1966, the 370,000 square foot structure previously housed the Main Knitting textile mill and required more than $40 million in renovations.

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Spear Street Capital has purchased this building, located at 6650–6666 St-Urbain St. in Montreal. ALLEN MCINNIS / MONTREAL GAZETTE

 

The deal marks Spear Street’s second acquisition in Montreal this year. The firm, which mostly develops buildings for technology companies, was attracted to the city in part because of its burgeoning research and development scene, said Adam Ballew, vice-president at Spear Street.

“Montreal is a market we’ve spent substantial time in following our acquisition of the BlackBerry assets,” Ballew said in a telephone interview from San Francisco. “We focus on markets that cater to technology tenants. We follow them wherever they go, and it is quite clear they are going to Montreal — and they are going there in bigger and more rapid ways now. So we’ve decided to make a big push to follow them.”

Since its creation in 2001, Spear Street has invested in more than 70 properties in the U.S., Canada and Europe, representing more than US$7.5 billion in total value. It paid about $305 million for the BlackBerry assets, which occupy more than 3 million square feet in cities such as Vancouver and Waterloo, Ont.

With Royal Bank of Canada’s Montreal real estate team running the O Mile-Ex sale, Spear Street beat out several local, Canadian and foreign players, said Martin Galarneau, a partner at TGTA. At least five of the suitors were foreign-based, he said.

“What this deal tells me is that Montreal is back in business big time,” Galarneau said in a telephone interview Monday. “For a building that’s not located right in the downtown core, the level of interest was extraordinary. It’s an interesting signal for our city. Many economic sectors are growing.”

251057531-0827_city_mile_ex_deal_2769-w.
Spear Street Capital has purchased this building, located at 6650–6666 St-Urbain St. in Montreal. ALLEN MCINNIS / MONTREAL GAZETTE

O Mile-Ex’s 20 tenants also include Mila, the Quebec artificial intelligence institute that Université de Montréal professor Yoshua Bengio founded; video-games maker Behaviour Interactive; and multimedia producer 4U2C, a unit of Cirque du Soleil.

The complex houses a gym, a board game area, a daycare and Tricot Principal, a café and lunch-box catering service operated by Quebec chef Martin Juneau. This summer, a park was added at the back on a site initially destined to serve as a parking lot.

“When we proposed this project to our financial partners, the complex was almost entirely empty,” TGTA’s Galarneau said. “We kept the shell of the building, but everything inside was redone. The business plan was to completely renovate the place, rent it out and then eventually sell it. In the end we were able to move faster than we thought.”

Mile-Ex’s rapid emergence as a world-class hub for artificial intelligence, which has also drawn companies such as Microsoft and Samsung, has come at a price: a gentrification that some observers fear may cost the area a chunk of its soul.

Galarneau said he’s sensitive to the concerns, highlighting the deal he did for Tricot Principal “for a price that was less than what I could have gotten if I’d dealt with a large chain. So you have to be prudent, but it is possible to preserve the soul of a neighbourhood.”

In business since 1989, TGTA is focused on residential and office buildings in urban areas that are well served by public transit — both as an investor and a developer. Current projects under development include the Ateliers Castelnau condos on De Castelnau St. W. near Little Italy, and Noca, a residential complex in Griffintown, near the Lachine Canal.

Linda Gyulai of the Montreal Gazette contributed to this report

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