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Station de pompage Craig


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http://patrimoine.ville.montreal.qc.ca/inventaire/fiche_bat.php?batiment=oui&lignes=25&protection=&id_bat=0142-12-4467-01&debut=525

 

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Identification  
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Station de pompage Craig, façade ouest
©Ville de Montréal, 2006
  VM005165.jpg
Station de pompage Craig, façade nord
©Ville de Montréal, 2006
  VM005307.jpg
Station de pompage, façade sud
©Ville de Montréal, 2006
Les termes précédés d'un gloss.gif sont définis au glossaire.
Nom du bâtiment :

Station de pompage Craig

Adresse civique :
  • 2000, avenue Viger Est
Arrondissement ou ville :

Ville-Marie (Montréal)

Localisation :
 
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Imagery ©2017 , DigitalGlobe
 
 
 
Satellite
 
 
50 m 
 
 
 
 
 
 
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Construction  
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gloss.gif Date de construction initiale :

1887

gloss.gif Nom du concepteur de la
construction initiale :
  • Perrault et Mesnard
    (architectes)
    Maurice Perreault (1857-1909) et Albert Mesnard (1847-1909) forment la firme d’architecture qui porte leur nom de 1880 à 1895. Cette dernière compte à l’époque parmi l’une des plus importantes de la profession et son carnet de commandes est bien rempli, surtout pour des édifices religieux et institutionnels. On leur doit entre autres l’agrandissement du Vieux-Palais de justice de Montréal, 155 Notre-Dame Est (1890), les églises Saint-Charles et Saint-Gabriel, 2115 et 2157 du Centre (1889 et 1891), et le bureau d’enregistrement de Longueuil (1890). Plus tard associés à Joseph Venne, ils concevront notamment le Monument National, 1182 Saint-Laurent (1891-1894). Perreault et Mesnard sont également les concepteurs de la station de pompage Riverside, érigée à la même époque que la station Craig.
gloss.gif Nom du propriétaire constructeur :
  • Ville de Montréal
    (propriétaire de 1887 à aujourd'hui)
    À la suite des recommandations de la Commission des inondations, la Ville de Montréal fait construire cette station de pompage en 1887. Pendant près d’un siècle, la station Craig demeure fonctionnelle. Depuis que la station est devenue une installation excédentaire dans les années 1980, on dénote, de la part du milieu culturel montréalais, une volonté d’animer ce lieu. Ainsi, plusieurs événements culturels ont été organisés dans l’ancienne station de pompage. Sa localisation particulière entre deux voies rapides ainsi que son état physique représentent un défi à son éventuelle mise en valeur.
haut de page
   
 
  VM22.jpg
Station de pompage, façade sud (détail)
©Ville de Montréal, 2002
   
 
 
Intérêt et protection patrimoniale du bâtiment  
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Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivantes :
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Bibliographie sur l'immeuble  
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Pour plus d'information sur l'histoire ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :

haut de page
gloss.gif Numéros de référence  
1x1_tr.gif 1x1_no.gif
gloss.gifBâtiment :

0142-12-4467-01

gloss.gifPropriété :

0142-12-4467

 
Avertissement :

Ce site Web a été produit pour des fins d'information et n'a pas de valeur légale. Pour obtenir de l'information officielle sur un statut de protection légale ou réglementaire, communiquez directement avec l'arrondissement ou la ville concernés et la Direction de Montréal du ministère de la Culture et des Communications du Québec.

 
Droits réservés, 2002-2017 
Données mises à jour le 14 avril 2011
 
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Station de pompage Craig

3301270486_5e784e9b8f.jpg

Citation

In april 1886, the water level of the Saint-Lawrence river rose so high that the city was flooded all the way up to Square Victoria.

The next year, the city built two pumping stations: The station de Pompage Craig(originally on rue Craig now located on Notre Dame Est, and the corner of De Lorimier) and the Riverside station, just east of the Boneventure.

According to a 2002 report (pdf) by an industrial heritage group, this structure still contains the 4 centrifugal pumps and 4 steam engines that were used to prevent flooding. The pumps were employed almost every winter between 1887 and 1950 to prevent springtime flooding. The operation consumed 300 tonnes of coal each year and the city had to rent land from the adjacent Molson Brewery and Canadian Pacific lands to store it.

The water level of the Saint-Lawrence stabilized after it was canalized in the 1950s and ice-breakers were employed to keep it navigable year-round, and the city abandoned the pumping station altogether in the 1990s.

Photo taken Feb 21st 2009.

http://spacing.ca/montreal/2009/02/23/photo-du-jour-station-de-pompage-craig/

 

 

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Il y avait de l'espoir en 2002...

 

http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/4887/montreal-la-petite-maison-sous-le-pont-jacques-cartier-sera-sauvee

 

<header style="box-sizing: border-box; color: rgb(0, 0, 0); font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 16.260000228881836px;">[h=1]Montréal - « La petite maison sous le pont Jacques-Cartier » sera sauvée[/h][h=2]

L'ex-station de pompage Craig sera transformée en un lieu de diffusion de l'art électronique[/h]</header>6 juillet 2002 |François Cardinal | Actualités en société

Laissée à l'abandon depuis 40 ans sur un no man's land que seuls les automobilistes peuvent approcher, l'ex-station de pompage Craig a tout pour attirer la curiosité. Coincée entre les rues Notre-Dame et Saint-Antoine, cette bâtisse à la gigantesque cheminée de briques semble attendre un quelconque sauveur.

 

Faisant partie d'un ensemble de mesures mises en place pour contrôler les caprices du fleuve, cette bâtisse industrielle a été construite en 1887. Un an après que Montréal eut été noyé dans une inondation dévastatrice, en fait. Puis, en 1954, à la suite de travaux de canalisation du fleuve, la Ville imposait le silence aux pompes et moteurs. Un silence qui, encore aujourd'hui, surprend le visiteur: 25 pieds sous terre, le son des voitures roulant en surface a peine à se rendre.

 

Mais la première chose qui frappe quand vous entrez dans la bâtisse, ce n'est pas sa valeur patrimoniale mais bien l'odeur rance qui occupe tout l'espace. Un tapis de fiente de pigeons accueille chaque pas. D'immenses toiles d'araignée semblent vouloir colmater les carreaux brisés. Des tas de détritus balisent le passage. Au fond, un lit de fortune au pied d'immenses graffitis indique au visiteur que le lieu a récemment été squatté.

 

Bref, le rez-de-chaussée laisse à désirer. Surtout que les bouilloires qui occupaient jadis le plancher ont disparu lors des travaux de construction de la rue Notre-Dame, dans les années 70. L'espace a par la suite été converti en entrepôt, d'où la présence d'objets hétéroclites à droite et à gauche.

 

Valeur

documentaire

 

C'est plutôt au sous-sol que l'ex-station de pompage dévoile ses plus beaux atouts au curieux, à condition qu'il soit muni d'une lampe de poche. Quatre pompes centrifuges, quatre moteurs ainsi qu'une imposante tuyauterie, le tout peint en orange, occupent la majeur partie de l'espace. Leur état laisse à penser qu'hier encore ils étaient en fonction. En se faufilant entre les machines et en grimpant sur les mezzanines, on constate vite que l'abandon du bâtiment lui a finalement été salutaire.

 

«La valeur documentaire de la station de pompage Craig ne fait aucun doute. Elle est très ancienne et à ce titre mérite d'être conservée et mise en valeur», écrivait récemment l'Association québécoise pour le patrimoine industriel dans un document qu'elle a produit. «Certes, l'architecture de la station lui confère un grand intérêt, surtout qu'elle est l'oeuvre de Perreault et Mesnard, architectes de plusieurs monuments religieux et institutionnels de Montréal. Mais c'est avant tout la technologie ancienne, encore en place, qui lui confère sa très grande valeur. L'intérêt de la station est d'autant plus grand qu'elle est unique.»

 

C'est pourquoi l'organisme Champ libre, qui s'intéresse particulièrement à l'art électronique, zieute l'édifice depuis maintenant près de deux ans. Il souhaite que l'ex-station de pompage devienne le lieu principal de diffusion de la 5e Manifestation internationale vidéo et art électronique qui aura lieu à Montréal du 16 au 23 septembre prochain.

 

Un site idéal

 

Pour l'homme derrière le projet, François Cormier, ce site est idéal pour ce genre d'événement, qui permettra notamment une réflexion sur le quartier avoisinant, son histoire mouvementée, son caractère déstructuré, ses habitants, etc. Et cela est d'autant plus intéressant que le projet de modernisation de la rue Notre-Dame, qui devrait se concrétiser au cours des prochaines années, prévoit précisément une mise en valeur du

bâtiment.

 

Le Service municipal de la culture a accueilli avec enthousiasme le projet de Champ libre, surtout que la Ville tente de se départir de l'édifice depuis déjà cinq ans. Les fonctionnaires ont donc recommandé au comité exécutif de donner le feu vert à l'organisme. Une décision qui tarde cependant à venir.

 

Malgré tout, François Cormier est confiant. Le 16 juillet prochain, lui et son équipe rencontreront les cols bleus ainsi que les services de police et de prévention des incendies afin de voir quels sont les travaux de nettoyage et de réfection qui doivent être réalisés avant que le bâtiment ne redevienne fonctionnel. La Ville devrait, si elle accepte le projet, assumer la grande partie des coûts.

 

«C'est un projet temporaire... pour construire sur l'avenir», précise M. Cormier, qui ne cache pas son désir de transformer à moyen terme la station en un lieu permanent de diffusion. «On pourrait facilement s'y installer pour en faire un centre de recherche et de diffusion sur l'architecture, l'urbanisme, les arts et les nouvelles technologies», précise-t-il.

 

Les amoureux du patrimoine seront heureux d'apprendre qu'en plus d'un centre de diffusion au rez-de-chaussée, Champ libre souhaite mettre en valeur les moteurs et pompes à l'aide d'un système de son et d'éclairage.

 

Mais avant que cela se fasse, la Ville devra rapidement donner son accord à l'organisme. Les doigts croisés, M. Cormier attend donc le moment où il pourra enfin faire de «la petite maison sous le pont Jacques-Cartier» le lieu de diffusion et d'interprétation qu'elle devrait déjà être.

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Un événement a eu lieu en 2002

http://www.julienberthier.com/champlibre/ondes/pdf/culture.pdf

COMMUNIQUÉ

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Après 40 ans d'abandon la station de pompage Craig située sous le pont Jacques Cartier a accueilli plus de trois mille visiteurs lors de l'événement Cité des ondes présenté par Champ Libre du 16 au 23 septembre 2002.

Plus de trois mille visiteurs ont investi la station de pompage CRAIG du 16 au 23 septembre 2002 lors de l'événement Cité des ondes - 5E MANIFESTATION INTERNATIONALE VIDEO ET ART ELECTRONIQUE présenté par Champ Libre à Montréal.

En plus d'assister à de multiples concerts de pointe dans le domaine de l'art sonore dont la performance de Massami Akita alias Merzbow, les visiteurs ont également pu voir une trentaine de vidéos d'artistes récentes provenant de plus de 20 pays dont celle de l'artiste vidéo québécois Pascal Grandmaison et traitant des sujets tels l'architecture, la littérature et les télécommunications.

De plus une installation lumineuse stroboscopique de l'artiste Coréenne Haegue Yang a permis au public de l'événement Cité des ondes d'apprécierdu regard les fameuses pompes centrifuges intactes de la station CRAIG.

Enfin Champ Libre a présenté l'artiste suisse Ruth Buck qui diffusait dans le métro BERRI UQAM une installation audio intitulée DISLOCATION, sorte de condensé sonore et chantant des oiseaux fous de bassan enregistré par l'artiste sur l'île Bonaventure à Percé - Gaspésie lors d'une résidence au Québec à l'automne 2001.

La diffusion de cette installation sonore sera exceptionnellement prolongée dans le métro BERRI UQAM et pourra être entendue juqu'au 29 septembre prochain lors des journées de la Culture les 27, 28 et 29 septembre prochains.

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http://www.julienberthier.com/champlibre/cl/fr/evenements/5emivaem-2002.htm

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CITÉ DES ONDES

5E MANIFESTATION INTERNATIONALE

VIDÉO ET

ART ÉLECTRONIQUE

MONTRÉAL

STATION DE POMPAGE CRAIG ET STATION DE METRO BERRI-UQAM

MONTRÉAL - CANADA

16-23 SEPTEMBRE 2002[/TD]

]DESCRIPTION

70 artistes.

4 commissaires.

2 conférences.

8 programmes vidéo.

13 installations.

9 performances.

3000 Visiteurs

http://www.champlibre.com/ondes[/TD]

PRÉSENTATION

Après 40 ans d’abandon, la Station de pompage Craig située sous le pont Jacques Cartier a accueilli plus de trois mille visiteurs lors de l’événement Cité des ondes - 5e manifestation internationale vidéo et art électronique présenté par CHAMP LIBRE du 16 au 23 septembre 2002.

Vidéos, installations, art sonore, musique électronique, conférences et performances composaient la programmation qui comprenait près de 70 artistes provenant de 20 pays.

Quatre commissaires invités présentaient des programmations s’inspirant intimement de la réalité spatio-temporelle de la Cité des Ondes, cette zone urbaine à forte densité communicationnelle entourée de nombreuses institutions reliées au domaine des télécommunications, toutes sise tout autour de la Station de pompage Craig.

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Mémoire présenté au Bureau d'audiences publiques sur l'environnement par L'Association québécoise pour le patrimoine industriel dans le cadre du Projet de modernisation de la rue Notre-Dame à Montréal 9 janvier 2002

 

http://www.aqpi.qc.ca/images/memoire.pdf

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Mémoire transmis par Héritage Montréal au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement

dans le cadre des consultations sur le projet de modernisation de la rue Notre-Dame à Montréal

10 janvier 2002

 

http://www.bape.gouv.qc.ca/sections/archives/notredame/docdeposes/memoires/DM78.pdf

 

La station de pompage Craig

 

Héritage Montréal partage le constat de la valeur patrimoniale et de l’intégrité de l’ancienne station de pompage Craig tout regrettant que les mesures adéquates de protection et de mise en attente du bâtiment (mothballing) n’aient pas été réalisées par les autorités dont il dépend. La valeur patrimoniale de cet édifice est importante et repose tant sur l’architecture de son édicule et sa cheminée, que dans la présence d’anciennes machines en souterrain. Nous partageons également l’opinion que la conservation de ce bâtiment doive se faire en son lieu et en y conservant les pompes qui pourraient faire l’objet d’une accessibilité publique. Tout en concevant qu’en des cas de recours ultime – ce qui n’est pas le cas ici –, cette hypothèse puisse être envisageable, Héritage Montréal n’est pas favorable au déplacement d’édifices patrimoniaux. Après avoir été surpris de la candeur avec laquelle une solution aussi extrême et irrespectueuse de l’ensemble de la valeur patrimoine de cet équipement de génie municipal ait été considérée dans les documents officiels et par des experts, nous soulignons et encourageons la volonté actuelle de conserver cette station de pompage sur place et avec ses machines.

Modifié par IluvMTL
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Un projet étudiant de Marie-Gil Blanchette qui parle de l'historique de la station de pompage et sa proposition pour le site.

http://www.arch.mcgill.ca/prof/davie...te/projet1.htm

Watercycle est un projet qui cherche à révéler par son architecture et son programme une nouvelle dimension de la gestion de l’eau dans le contexte spécifique de la Ville de Montréal. Il s’agit d’une intervention créant un lien entre le côté fonctionnel, souvent invisible aux yeux du public, du traitement des eaux usées et la célébration poétique de l’eau. Le projet est un prototype qui traite la neige, récupère et recycle l’eau grise pour créer un nouveau type de parc urbain. L’espace s’anime et raconte l’histoire du cycle des saisons, du cycle de l’eau. Le site de ce projet est la Station de pompage Craig située sur la rue Notre-Dame Est à l’ombre du pont Jacques-Cartier. Abandonné depuis une trentaine d’années, le bâtiment fut érigé en 1887 afin de prévenir des inondations majeures qui se répétaient chaque année à Montréal au début du printemps.1 Ce nouveau programme ajouté au site est une réinterprétation de l’ancien programme puisqu’il s’agit aussi de contrôler un type d’inondation. La neige inonde Montréal durant l’hiver. Elle est à peine tombée sur le sol qu’elle est rapidement ramassée pour libérer les rues. L’enlèvement de la neige est géré par la ville depuis 1905. Entre 1905 et 1999, la neige n’était pas traitée, une partie était rejetée directement dans le fleuve St-Laurent. Ce procédé est désormais interdit pour des raisons environnementales. Aujourd’hui, la neige est éliminée par diverses méthodes dont le cycle se termine à la station d’épuration située à l’extrémité Est de l’île de Montréal.2 Le projet devient une alternative à ce processus en modifiant le cycle existant de l’eau et en s’intégrant à la ville. De plus, le projet vise à créer un geste pour la revitalisation du quartier ainsi que pour la réappropriation progressive des rives du St-Laurent qui sont de moins en moins utilisées suite au déclin de l’ère industrielle.

 

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L’intervention architecturale

L’intervention architecturale divise physiquement le site en deux composantes principales : un large espace de dépôt et un parc longitudinal qui s’étend dans l’axe de la rue Notre-Dame. Un centre d’interprétation joue le rôle de filtre conceptuellement et fonctionnellement entre ces deux composantes principales puisqu’il sert à purifier par décantation l’eau récupérée lors de la fonte de la neige. L’espace de dépôt est formé par une tranchée creusée dans le sol autour de la Station de Pompage. La tranchée met en valeur l’apparence patrimoniale de ce bâtiment dont la fonction d’origine est désuète en le détachant du sol. La Station de Pompage devient l’accès principal du site et du centre d’interprétation. Le parc urbain se transforme en promenade : il est ponctué par divers types de fontaines, bassins et jardins irrigués alimentés par l’eau grise. Les divers éléments s’adaptent aux saisons et permet au parc d’être aussi intéressant l’été que l’hiver. Le flot des fontaines fluctue en fonction de la vitesse à laquelle la neige fond. Durant l’hiver, lors des redoux, la neige fond légèrement : les fontaines deviennent des sculptures de glaces. Aux conditions existantes du site, aucune connexion visuelle avec le fleuve n’est possible. La topographie changeante de la promenade permet d’établir différentes relations visuelles avec le Fleuve St-Laurent en modifiant la ligne d’horizon pour le visiteur. Des passerelles transverses à l’espace de dépôt créent des connexions piétonnes entre la ville et le parc. Elles permettent aussi aux visiteurs de passer au dessus de la tranchée et de ressentir l’ampleur du projet.

Le centre d’interprétation s’intègre architecturalement à la tranchée et devient de façon conceptuelle le mur de soutènement du dépôt. Il comporte quatre niveaux dont trois sont submergés sous terre. Le niveau le plus profond repose sur le socle rocheux. Ce niveau contient des grilles et des bassins de décantation qui permettant de purifier l’eau de neige des gros débris, des abrasifs et des hydrocarbures. L’eau est ensuite pompée vers la surface et déversée à travers un mur poreux le long du parc. Le centre d’interprétation comporte des espaces pour des expositions temporaires et permanentes. Des espaces d’observations dispersés sur les trois autres niveaux. À certains endroits dans le bâtiment il est possible d’avoir une vue sur l’espace de dépôt parfois vide parfois plein. Un petit auditorium est construit sous la Station de Pompage. Les visiteurs s’y rendent pour comprendre le fonctionnement général du site. Dans le centre d’interprétation y est aussi aménagé un laboratoire pour analyser l’eau purifiée, des bureaux administratifs pour les employés ainsi qu’un café. Ce dernier se trouve à l’étage supérieur donnant sur la place publique à l’extrémité Est du site. Cette place est conçue de façon à pouvoir recevoir les visiteurs pour les feux d’artifices durant l’été.

En conclusion, l’architecture du prototype s’intègre au contexte urbain, met en valeur la Station de pompage et révèle son fonctionnement au public par son architecture. Le site devient le laboratoire intérieur et extérieur d’un procédé alternatif aux procédés existants de l’élimination de la neige. Il s’agit d’un prototype aménagé pour le contexte spécifique du site de la Station de Pompage Craig, mais dont les composantes fonctionnelles de bases pourraient aussi être reproduites ailleurs sur l’île de Montréal.

Référence :

1. Champ Libre 3 Avril 2007, La station de Pompage Craig. <http: www.champlibre.com="">

2. Communauté urbaine de Montréal, Réseau d’interception et Étapes de construction, Station d’épuration des eaux usées.

3. Informations reçues en septembre 2007 du Bureau Stratégie Neige de la Ville de Montréal.

4. Libre 3 Avril 2007, La station de Pompage Craig. <http: www.champlibre.com="">

5. Ville de Montréal / Transport Québec, Projet de modernisation de la rue Notre-Dame, concept conjoint (2005)</http:></http:>

Référence des images non produites par l’auteure :

1) Programme (image du bas) : Archives numériques de la bibliothèque Nationale du Québec, Album Massicotes.

2) Intervention architecturale (image de l’inondation de 1886) : Archives photographique du musée McCordmodel.jpg[/TD]

Le programme : une alternative aux procédés existants d’élimination de la neige à Montréal.

Entre 1905 et 1999, la neige était en partie rejetée dans le fleuve St-Laurent à partir d’un quai sous le pont Jacques-Cartier ainsi qu’à partir du pont de la Concorde. Depuis 2001, cette pratique est totalement interdite pour des raisons environnementales. Trois méthodes sont présentement utilisées pour éliminer la neige: les dépôts extérieurs, la carrière St-Michel et les chutes à neige. Près de la Station de Pompage Craig se trouvent les chutes à Neige Fullum. Parmi les quatorze sites de chutes à neige de Montréal, ce sont celles qui reçoivent la plus grande quantité de neige par hiver. En 2007, 302 063 m3 de neige y ont été déversés.3 La neige se mélange au contenu des rejets d’égout tièdes et fond. L’eau de neige est alors acheminé à la station d’épuration située à la pointe Est de l’île de Montréal et traitée tels des rejets d’égout. Selon le bureau Stratégie Neige de la Ville de Montréal, en 2006, 4178 km de rue et 6295 km de trottoir ont été déneigés. Un total de 13 500 000 m3 de neige a été ramassés. Il s’agit d’un énorme volume qui vient surcharger la station d’épuration durant l’hiver.[/TD]

 

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Watercycle est un projet qui cherche à révéler par son architecture et son programme une nouvelle dimension de la gestion de l’eau dans le contexte spécifique de la Ville de Montréal. Il s’agit d’une intervention créant un lien entre le côté fonctionnel, souvent invisible aux yeux du public, du traitement des eaux usées et la célébration poétique de l’eau. Le projet est un prototype qui traite la neige, récupère et recycle l’eau grise pour créer un nouveau type de parc urbain. L’architecture du projet plonge le visiteur dans une promenade où il peut comprendre peu à peu le projet. L’espace s’anime et raconte l’histoire du cycle de l’eau au fil des saisons.

Le site de ce projet est la Station de pompage Craig située sur la rue Notre-Dame Est à l’ombre du pont Jacques-Cartier. Ce bâtiment abandonné depuis une trentaine d’années fut érigé en 1887 afin de prévenir des inondations majeures qui se répétaient chaque année à Montréal au début du printemps. Ce nouveau programme ajouté au site est une réinterprétation de l’ancien programme puisqu’il s’agit aussi de contrôler un type d’inondation : la neige inonde Montréal durant l’hiver. Elle est à peine tombée sur le sol qu’elle est rapidement ramassée pour libérer les rues. L’enlèvement de la neige est géré par la Ville depuis 1905. Entre 1905 et 1999, elle n’était pas traitée. Une partie était rejetée directement dans le fleuve St-Laurent. Ce procédé est désormais interdit pour des raisons environnementales. Aujourd’hui, la neige est éliminée par diverses méthodes qui dans tous le cas termine leur cycle à la station d’épuration située à l’extrémité Est de l’île de Montréal. Le projet devient une alternative à ce processus en modifiant le cycle existant de l’eau et en s’intégrant à la ville. De plus, le projet vise à créer un geste pour la revitalisation du quartier ainsi que pour la réappropriation progressive des rives du St-Laurent qui sont de moins en moins utilisées suite au déclin de l’ère industrielle.

L’intervention architecturale divise physiquement le site en deux composantes principales : un large espace de dépôt et un parc longitudinal qui s’étend dans l’axe de la rue Notre-Dame. L’espace de dépôt est formé par une tranchée creusée dans le sol. Il dégage la Station de Pompage du sol et met en valeur l’apparence patrimoniale du bâtiment. La Station devient l’accès principal du centre d’interprétation qui contient des espaces d’exposition temporaires et permanentes. Le parc urbain se transforme en une promenade ponctuée par divers types de fontaines, bassins et jardins irrigués alimentés par l’eau grise. Le projet s’adapte aux saisons et permet au parc urbain d’être aussi intéressant l’été que l’hiver. La topographie changeante de la promenade permet d’établir différentes relations visuelles avec le Fleuve St-Laurent. Aux conditions actuelles du site, aucune relation visuelle n'est pas possible à la hauteur du sol. Le centre d’interprétation joue le rôle de filtre conceptuellement et fonctionnellement entre ces deux composantes principales puisqu’il sert à purifier par décantation l’eau récupérée lors de la fonte de la neige.[/TD]

 

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  • 3 années plus tard...
  • 2 mois plus tard...

Quand Montréal devait être sauvée des eaux

Jean-François Nadeau - Le Devoir - 27 février 2018 - Société 

 

Abandonnée depuis des décennies, point de mire de tous les passants, l’ancienne station de pompage située à proximité du pont Jacques-Cartier sera intégrée à un nouveau plan d’urbanisme, selon le cabinet de la mairesse Valérie Plante.

Impossible de manquer ce curieux bâtiment de briques rouges à l’immense cheminée située à un jet de pierre du pont Jacques-Cartier. Peu de gens connaissent pourtant la fonction de ce bâtiment désormais coincé entre deux voies rapides. Les travaux réalisés ces jours-ci sur cette ancienne station de pompage de la Ville annoncent sa reconversion prochaine au bénéfice d’un nouvel usage public qui reste à préciser.

À la Ville de Montréal, les canaux de communication officiels restent vagues, tout en indiquant qu’une réflexion est en cours pour repenser la fonction de ce bâtiment plus que centenaire, qui ne cesse de susciter la curiosité. Des travaux de réfection importants y ont débuté depuis quelques jours. « L’usage public futur de ce bâtiment est présentement à l’étude », se contente de dire Jules Chamberland-Lajoie, porte-parole de la Ville de Montréal.

Selon la Ville, « des travaux de sécurisation du site de l’ancienne station de pompage Craig sont en cours afin de minimiser les risques de dégradation du bâtiment. Des travaux de rénovation majeurs sont prévus d’ici la fin de l’année afin d’assurer la pérennité de ce bâtiment patrimonial. » La vocation future sera examinée après que « ce bâtiment patrimonial » aura été « sécurisé et rénové », affirme la Ville.

Au cabinet de la mairesse, Geneviève Jutras affirme que ces travaux font partie d’une nouvelle vision pour l’arrondissement Ville-Marie. « C’est une nouvelle vision de l’urbanisme, qui devrait mettre l’accent sur l’accès au fleuve. L’annonce devrait être faite au printemps. »

Sur la plateforme d’Héritage Montréal, explique Dinu Bumbaru, ce bâtiment public est celui qui suscite le plus de réactions. « C’est un bâtiment à la personnalité très insolite, avec ses armoiries de la Ville de Montréal sculptées dans la pierre, bien visibles. Je ne suis pas certain que, si on reconstruisait un bâtiment du genre, autant d’attention serait accordée aux détails. »

Selon Christine Gosselin, responsable de la culture et du patrimoine dans l’administration Plante, « il n’y a pas pour l’instant, à ma connaissance, de projet d’occupation » arrêté pour ce bâtiment, qu’elle voit, comme tous les Montréalais, dès qu’elle se trouve près du pont Jacques-Cartier, dit-elle au Devoir.

Sauver Montréal

Située au bout de ce qui était au XIXe siècle le réseau d’égout de Montréal, cette station de pompage aide à sauver la ville des inondations pendant des décennies. Jusqu’au début du XXe siècle, les crues printanières et des pluies fortes occasionnent d’importantes inondations. Des secteurs entiers de Montréal sont touchés. Au dégel, les digues ne suffisent pas à protéger de vastes secteurs de la ville.

La station de pompage Craig a été construite en 1887 pour aider à résoudre ce problème. Le bâtiment est érigé d’après les dessins des architectes Maurice Perrault et Albert Mesnard. Ce jeune duo, très apprécié des pouvoirs religieux et civils, va réaliser de nombreux édifices au Québec, dont l’imposante église Saint-Antoine de Longueuil et Sainte-Cécile de Valleyfield. Leur brillant associé, Joseph Venne, sera lui aussi prolifique. C’est leur cabinet qui réalisera le célèbre Monument-National, boulevard Saint-Laurent. La vieille station de pompage de Montréal, à qui la ville doit tout autant la pollution du fleuve que son sauvetage des inondations, appartient à cet univers architectural proprement montréalais.

En 1886 par exemple, la rue McGill est noyée, tout comme Pointe-Saint-Charles et le quartier irlandais de Griffintown. Les citoyens sortent des chaloupes pour circuler. Plusieurs photos montrent les eaux qui règnent alors sur de vastes secteurs de la ville. La pression qui émane du système d’égout devient alors si forte qu’elle brise les grilles des trous d’homme. Même la gare Bonaventure est touchée et les trains ne peuvent plus circuler.

Au temps de la construction de cette station de pompage, le pont Jacques-Cartier n’existe pas encore. Le bâtiment est érigé tout près de ce qui est alors la prison du Pied-du-Courant, en bordure d’un quartier populaire qui grouille de vie. « Si on recrée des connexions bâties dans ce coin, ça va changer la dynamique du bâtiment », affirme Dinu Bumbaru, en entrevue au Devoir. « C’est un secteur qui a été sauvé du désastre de justesse. » On voulait notamment faire passer l’autoroute dans la vieille prison, rappelle le défenseur du patrimoine. La construction de Radio-Canada a détruit tout le quartier du Faubourg à m’lasse. « Le déménagement prochain de Télé-Québec dans l’ancienne prison, occupée en ce moment par la SAQ, puis la construction d’un nouvel édifice pour Radio-Canada et le déménagement de Molson, tout cela constitue de belles occasions pour penser à un avenir pour ce beau bâtiment » qu’est l’ancienne station de pompage. Là, on trouve encore quatre pompes centrifuges conduites par autant de moteurs, immense ventre artificiel voué à digérer les eaux.

La station sera utile pendant plusieurs décennies pour contrer des crues menaçantes en partie liées à deux facteurs importants : les coupes de bois le long du fleuve, lesquelles favorisent le ruissellement, et la rétention des glaces par les îles de Boucherville, ce que le dragage progressif du fleuve corrigera en partie dans les années 1950.

Patrimoine oublié

La station de pompage sous le pont Jacques-Cartier permet durant de longues années de faire à peu près oublier à quel point l’île de Montréal est vulnérable aux eaux. Pourtant la première croix du mont Royal, plantée en 1643, découle d’une promesse faite au ciel par De Maisonneuve en 1643 devant l’inondation à laquelle fait face, en début d’année, la jeune colonie.

Les pompes à moteur de ces édifices se sont tues en 1954. À compter de la fin des années 1950, l’édifice ne sert plus, note Mario Robert du service des archives de la Ville, sinon comme entrepôt, à cause des changements au fleuve qu’apportent la voie maritime du Saint-Laurent et les passages des brise-glace. « Tous les quinze ans environ, on se demande ce qu’on va en faire », résume Dinu Bumbaru.

En 2002, Le Devoir signalait déjà l’intérêt patrimonial de ce bâtiment, à la suite d’un rapport de l’Association québécoise pour le patrimoine industriel, qui en étudiait la grande valeur pour l’histoire de la ville. Il y avait alors des projets de reconversion pour en faire un centre de diffusion en art électronique. La Ville cherchait à se départir de l’édifice pour en faire un lieu de diffusion et d’interprétation. « Il n’y a rien eu depuis ce projet de Champ libre », dit Dinu Bumbaru. La nouvelle administration promet une annonce ce printemps.

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