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Construire des immeubles en hauteur en bois


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L’Ontario mise sur le bois dans l’industrie de la construction

Publié aujourd'hui à 14 h 14
Structure de bois dans un immeuble industriel de Québec.

Un immeuble dont la structure est en bois. Photo : Radio-Canada/Dominic Brassard

Des immeubles plus hauts construits avec une charpente de bois, voilà ce que souhaite voir le gouvernement de l'Ontario. C'est pourquoi la province a annoncé plus tôt cette semaine un investissement de près de 8 millions de dollars pour financer la recherche et l'éducation liées à l'utilisation du bois dans la construction d'immeubles.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1097792/investissement-bois-construction-massive

Un texte de Mathieu Grégoire

L’argent provient du Programme de promotion de la construction massive en bois, qui est financé par les revenus du marché du carbone de la province.

Si le gouvernement mise davantage sur le bois pour la construction, c'est que son utilisation peut aider, selon lui, à combattre les changements climatiques, car le bois emmagasine le carbone.

Le bois massif désigne les produits de bois d'ingénierie de grande taille tels que les panneaux, les poutres et les colonnes en bois utilisés pour les structures des bâtiments en hauteur.

De l’enveloppe totale, un peu plus de 3 millions de dollars seront consacrés au développement de produits novateurs et à l’analyse de leur résilience.

Dans ce sens, l’Ontario contribue aux efforts du Conseil national de recherches du Canada qui teste des produits et méthodes de construction à base de bois.

Nous faisons des tests de feu, d’acoustique [...], nous testons les effets de la moisissure, les effets des changements climatiques sur ce type de construction et, plus récemment, nous faisons des tests de résistance sismique.

Philip Rizcallah, Centre de recherche en construction, Conseil national de recherches du Canada

Les résultats de ces analyses contribueront aussi à appuyer des changements à l’étude en vue d’une mise à jour du Code national du bâtiment prévue en 2020.

Formation

La province versera 2,2 millions de dollars pour soutenir la formation spécialisée des architectes, ingénieurs, concepteurs, constructeurs et éducateurs.

L'Université de Toronto, le Collège George Brown, l'Université Lakehead, l'Université Laurentienne, l'Université d'Ottawa et FPInnovations uniront leurs efforts pour mettre sur pied un centre de recherche et d'éducation en matière de construction massive en bois.

Dans ce processus de création du centre, l’École d’architecture McEwen de l’Université Laurentienne compte collaborer au développement de programmes de formation continue et à l’organisation d’un colloque de professionnels prévu à l’automne 2019.

L’utilisation plus abondante du bois en construction est assurément un sujet d’intérêt, selon le professeur Patrick Harrop.

Je dirais qu’à peu près 80 % de nos professeurs présentement sont en train de faire de la recherche créative ou de la recherche technique dans l’utilisation de bois massif.

Patrick Harrop, professeur à l'École d'architecture McEwen, Université Laurentienne

Les établissements partenaires dans la création du centre de recherche et d'éducation partageront leur expertise. Le professeur Mat Leitch de l'Université Lakehead à Thunder Bay est enthousiaste à l'idée de cette approche multidisciplinaire.

Parmi les professionnels [qui participent au projet], il y a des architectes, des ingénieurs, des gens comme moi du domaine de la foresterie et des entreprises. Nous pouvons tous faire du travail de notre côté, mettre nos résultats en commun et arriver bien plus rapidement à des solutions.

Mat Leitch, professeur agrégé, gestion des ressources naturelles, Université Lakehead

Quatre immeubles modèles

Quatre projets de construction en bois massif se partageront aussi une aide provinciale de 2,45 millions de dollars. Ces immeubles serviront de modèles pour l’application des connaissances dans le domaine.

  • Projet The Arbour, du Collège George Brown. Ce bâtiment de 12 étages accueillera l’école de technologie informatique.
  • Immeuble d’enseignement de l’Université de Toronto. Immeuble hybride bois-béton de 14 étages.
  • Projet riverain Green Vision. Complexe de condominiums résidentiels composé de 3 immeubles de 12 étages sur les rives du lac Nipissing, à North Bay.
  • Projet 57 avenue Wade. Immeuble de bureaux de 8 étages à Toronto.

Toujours plus haut

Parallèlement à cet investissement, les députés ontariens continuent de faire progresser un projet de loi privé visant à permettre la construction de bâtiments à ossature de bois de 14 étages. Le projet de loi du député conservateur Vic Fedeli a franchi jeudi l’étape de la deuxième lecture.

Un comité permanent doit cependant se pencher sur la proposition avant que celle-ci ne soit revue en Chambre pour la troisième lecture. Puisque la campagne électorale commencera officiellement dans un peu plus d'une semaine, le projet risque fort de mourir au feuilleton.

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Publié le 30 avril 2018 à 10h05 | Mis à jour le 30 avril 2018 à 10h05

http://www.lapresse.ca/maison/immobilier/201804/30/01-5166374-ecoconstruction-viser-haut-et-gagner-son-pari.php

Écoconstruction: viser haut et gagner son pari

La première phase du complexe TOD, dans le... (PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE)

La première phase du complexe TOD, dans le quartier Bois-Franc, à Saint-Laurent, vient d'obtenir la certification écologique LEED platine. Une première au Québec dans sa catégorie.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Danielle Bonneau
La Presse
 

Construire des habitations homologuées LEED* n'a plus de secret pour Sotramont. L'entreprise vient d'obtenir la certification écologique LEED platine pour TOD Phase 1, un immeuble en copropriété de six étages bâti dans le quartier Bois-Franc, à Saint-Laurent. Une première au Québec dans sa catégorie.

Le fait que le bâtiment soit doté d'une structure en bois massif CLT (cross-laminated timber, ou bois lamellé croisé en français) a pesé dans la balance, ajoutant 4 points à un dossier déjà impressionnant. Cela a permis d'amasser 81 points et d'ainsi dépasser le seuil de 80 points, nécessaire pour accéder au niveau le plus élevé, soit platine.

«Sur le chantier, Sotramont est un monde à part, indique Emmanuel Cosgrove, directeur d'Écohabitation, qui effectue l'accompagnement et les inspections nécessaires à l'obtention de la certification LEED Habitations au Québec. La rigueur et la qualité sont assez impressionnantes. Il n'y a jamais de surprise lors des inspections.»

Dans une salle de classe, l'entreprise serait l'élève modèle, qui remet ses travaux à temps et est toujours sur la coche, précise-t-il. «Ce n'est pas un tannant!»

 

Plusieurs éléments leur ont permis l'atteinte de la certification platine, dont l'emplacement, explique Marc-André Roy, président de Sotramont. «Si le TOD avait été bâti en plein champ, cela aurait été plus compliqué, précise-t-il. Il est situé près du transport collectif et de commerces. L'édifice, en plus d'être en CLT, a une excellente performance énergétique. Cela fait partie de notre marque de commerce.»

Le bois est un élément d'importance dans les... (PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE) - image 2.0

Le bois est un élément d'importance dans les condos.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Un point a été attribué pour la formation donnée aux différents corps de métier. «Cela se traduit au final par une qualité d'exécution, qui se répercute sur la qualité de l'enveloppe du bâtiment, précise-t-il. Tout est dans les détails et le bon suivi.»

Certifications à souligner

En septembre dernier, Sotramont est devenue la première (et la seule) entreprise au Canada à recevoir le titre LEED Homes Power Builder, que décerne depuis 2016 le Conseil américain du bâtiment durable (USGBC) aux constructeurs et promoteurs dont plus de 90 % des projets sont homologués LEED Habitations.

L'entreprise a obtenu la certification écologique LEED platine pour ses maisons en rangée du Square du Nordet (bloc E à J), dans le quartier Bois-Franc, à Saint-Laurent. Les deux premiers immeubles de huit et neuf étages du complexe Arbora dans Griffintown, dont la structure est également constituée de panneaux de bois lamellé-croisé (CLT), sont quant à eux en attente de la confirmation de leur certification LEED platine.

«J'ai hâte que les gens comprennent la plus-value d'une certification LEED pour la pérennité des bâtiments, déclare M. Roy. J'ai hâte qu'ils comprennent ce qu'il y a derrière les murs, au-delà du tape-à-l'oeil.»

Ne construisant que des immeubles homologués LEED depuis 2012, Sotramont maintient le cap.

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* Leadership in Energy and Environmental Design

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  • 1 mois plus tard...

Je ne voudrais pas être le gars qui va se taper la job de sablage et de reteinte dans 10 ans.....?

(je niaise, je sais que ce bois est traité à mort et ne se détériore pas aussi facilement)

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Quand on pense aux édifices médiévaux, les cathédrales notamment, dont les charpentes intérieures en bois des toits et des tours, tiennent encore solidement après plus de 800 ans, ont peut vraiment parler de durabilité. Pourtant ce bois franc était utilisé directement sans traitement élaboré et devait supporter des charges énormes. Il fait encore son travail des siècles plus tard, tout en ne demandant qu'un minimum d'entretien.

Raison de plus aujourd'hui pour remettre le bois au coeur de l'industrie de la construction, en remplaçant les massives poutres d'antan par du bois d'ingénierie prétraité, qui aura au moins la même résistance et durabilité. En plus le bois est écologique et versatile, il permet toutes les fantaisies architecturales, tout en conférant élégance et chaleur.

Donc utiliser le bois est gagnant-gagnant. Parce qu'il ouvre la porte à toute une gamme de nouveaux produits via la recherche et le développement. En développant cette filière on fournirait en même temps d'importants débouchés pour cette ressource si abondante au Québec.

À terme on pourrait créer des milliers de nouveaux emplois permanents, tout en stimulant fortement l'économie des régions. Ainsi dans un cycle complet: de l'extraction de la matière brute à la transformation en différents produits finis, qu'on pourrait ensuite exporter directement sur les marchés nationaux, comme internationaux.

Et le plus beau dans tout cela c'est que c'est une ressource renouvelable, en parfait accord avec le développement durable et qui a la capacité de créer de la richesse pour l'ensemble du Québec. 

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  • 3 mois plus tard...

La plus haute tour en bois au monde prend forme en Norvège

https://www.journaldemontreal.com/2018/09/05/la-plus-haute-tour-en-bois-au-monde-prend-forme-en-norvege

La plus haute tour en bois au monde prend forme en Norvège
 

 

Mercredi, 5 septembre 2018 08:01 MISE à JOUR Mercredi, 5 septembre 2018 08:01

Avec une hauteur de 85,4 mètres, la Norvège est en train de construire le plus haut bâtiment en bois au monde, un matériau vanté pour sa faible empreinte climatique et... sa résistance au feu.

Située près d'un lac dont elle porte le nom, à une centaine de kilomètres au nord d'Oslo, la «tour de Mjøs», qui a reçu sa dernière poutre hissée par une grue cette semaine, compte 18 étages.

Le choix du matériau permet de réduire les émissions de CO2 par rapport à un immeuble en béton, selon les promoteurs.

 «Construire en bois, c'est aider à respirer dans un monde meilleur», a déclaré dans un communiqué l'homme d'affaires Arthur Buchardt, qui dit avoir lancé le projet en s'inspirant de l'accord de Paris sur le changement climatique.

Pour désarmer d'éventuelles craintes, les maîtres d'oeuvre assurent que l'édifice est conçu pour résister à un incendie: comme des souches impossibles à enflammer sans fagot, un départ de feu ne ferait, selon eux, que carboniser superficiellement les épaisses poutres en bois lamellé-collé, sans les embraser.

À son ouverture prévue en mars 2019, la tour éclipsera les 49 mètres de Treet («l'arbre» en norvégien), un bâtiment également situé en Norvège à Bergen et détenteur actuel du record.

Comprenant appartements, piscine intérieure, hôtel, bureaux, restaurant et espaces communs, le nouvel édifice devait initialement se dresser à 81 mètres de hauteur, mais a finalement pris quelques mètres supplémentaires avec l'installation d'une pergola au sommet.

Incidemment, cet ajout lui permettra de légèrement dépasser un autre bâtiment en cours de construction, la tour HoHo à Vienne qui culminera à 84 mètres de hauteur.

Contrairement au bâtiment norvégien intégralement en bois, l'édifice autrichien a une structure hybride mêlant du bois (76%) et autres matériaux.

Selon le CTBUH, une ONG spécialisée dans le design urbain durable, d'autres projets encore plus ambitieux ont été avancés, tels que la tour Baobab à Paris (120 mètres) --qui n'a finalement pas été retenue par la mairie-- et l'Abebe Court Tower à Lagos (87 mètres), encore dans les cartons.

 

 
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  • 1 mois plus tard...

Le Phare: pourquoi ne pas utiliser le bois?

https://www.lesoleil.com/opinions/le-phare-pourquoi-ne-pas-utiliser-le-bois-c9bae271c41d5cd07cbf836b87d81255

31 Octobre 2018

Point de vue Le Soleil

Monsieur le maire, je suis une résidente de Québec (arrondissement Ste-Foy) depuis 50 ans et du quartier St-Yves depuis 45 ans. 

Je précise que je suis une citoyenne ordinaire sans aucune spécialité en architecture, urbanisme ou aménagement du territoire. En revanche,  j’essaie de rester informée et j’ai participé lors de plusieurs dossiers chauds qui ont été présentés par les autorités municipales au cours des 40 dernières années. 

Actuellement, le dossier du Phare retient l’attention d’une grande partie de la population de Québec, soulève de nombreuses questions et suscite de vives inquiétudes. On nous présente un mégaprojet de tours d’habitation, de bureaux, hôtel, etc. pour notre ville d’environ 800 000 habitants. Des tours comme il en existe déjà dans des villes bien plus peuplées en Asie, au Moyen-Orient et même en Europe. 

Pourquoi, pour un projet Phare qui devrait être un emblème de la Ville de Québec au XXIe siècle, n’avons-nous pas cherché à nous distinguer par nos spécificités, plutôt que de copier pour l’essentiel un modèle de construction que l’on retrouve dans de nombreuses villes du monde?

Pour moi, notre environnement québécois est en grande partie axé sur la forêt. Donc, dans notre ville où nous avons une des meilleures facultés de foresterie et géodésie au Canada et peut-être bien dans le monde, accompagnée d’un centre de recherche sur les matériaux renouvelables, il serait naturel d’utiliser nos ressources, nos compétences et notre main-d’œuvre pour faire un projet PHARE EN BOIS.

Avec mes faibles moyens de recherche, j’ai pu constater que les projets du XXIe siècle sont orientés vers des tours en bois, alimentés par la promesse de bénéfices environnementaux et soutenus par de nouvelles techniques de construction en bois. Ainsi de nouvelles propositions de structures en bois de grande hauteur apparaissent à travers le monde, de Brisbane (Australie) à Portland (Oregon, États-Unis). 

À partir de cette idée, j’ai cherché ce qui se faisait ailleurs dans le monde et en particulier dans des villes comparables à la ville de Québec tant par leur population que par leur climat, afin d’évaluer quelle est la tendance actuelle et future de ce type de projet. 

J’ai donc considéré des villes des pays nordiques que l’on nous cite souvent en exemple :

• Vancouver : tour de 53 mètres, environ 18 étages, inauguré en 2017

• Oslo (capitale de la Norvège) : tour de 85,4 mètres, prévue pour 2019

• Stockholm (capitale de la Suède): 34 étages, une centaine de mètres, livraison 2023

• Vienne : 84 mètres, 24 étages verront le jour en 2018 (hôtel, restaurant, appartement, bureaux)

• Bordeaux une des villes jumelées à Québec et même Londres : 300 mètres, 80 étages

Vancouver vient d’inaugurer une tour en bois de 53 mètres de hauteur équipée de panneaux solaires, détecteur de mouvement et autres équipements pour réduire l’impact écologique. Cette tour a été construite par la compagnie Telus sur le campus de l’Université de la Colombie-Britannique. L’homme d’affaires de Vancouver Arthur Buchardt a lui choisi de tenir compte des changements climatiques, cela ne semble pas être la préoccupation du groupe Dallaire ni de la ville de Québec. 

La tour d’Oslo entièrement en bois va avoir 84,5 mètres de hauteur avec 18 étages. Elle comporte des appartements, une piscine intérieure, un hôtel, restaurant et des bureaux.

À Vienne, capitale de l’Autriche, ville plus peuplée que la ville de Québec on a utilisé un type de construction hybride (bois et acier) pour une tour de 24 étages, 84 mètres.

Quant à Bordeaux, ville que vous nous citez souvent en exemple, elle va inaugurer en 2020, pas une, mais bien deux tours en bois, dont l’une de 57 mètres de hauteur, située près de la gare ferroviaire St-Jean.

D’après ce que j’ai pu consulter, le bois est reconnu pour sa solidité, sa longévité, sa résistance au feu, sa performance structurale et sa résistance sismique. De plus, son coût est plus compétitif, car le temps de chantier est réduit et utilise moins de matériaux de revêtement. Il permet également de réduire les émissions de CO2 et a une faible empreinte climatique. En Norvège, il a permis en utilisant la préfabrication de réduire le nombre d’opérations sur le site et la durée du chantier.

Avec une telle orientation de construction et compte tenu de l’espace disponible, le projet du Phare aurait une taille plus humaine et non pharaonique, en adéquation avec l’environnement des quartiers avoisinants. De plus, il pourrait se réaliser dans des délais plus raisonnables. 

Étant donné que le projet actuel du Phare amène la ville de Québec à ne pas tenir ses engagements envers la population consultée, il serait grandement souhaitable de remettre en question le type de construction envisagé par ce mégaprojet au profit d’une construction en bois de plusieurs tours de taille plus modeste que celle envisagée de 250 mètres.

Recevez, monsieur le maire, mes salutations distinguées.

Anne Delpech 

 
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