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Il y a 3 heures, Normand Hamel a dit :

@berlude Le même article a déjà été publié à la page précédente. ?

 

Veuillez m'excusé. Je n'avait pas vu votre message avant. J'ai seulement vu le message a propos de la lettre ouverte de M. Croteau.

Je vais porter une plus grande attention pour ne pas faire de doublon.

Modifié par berlude
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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1112318/marche-jean-talon-rue-shamrock-travaux-amenagement

Le réaménagement des abords du marché Jean-Talon sur le point de débuter

Publié il y a 15 minutes

Des piétons et des cyclistes circulent dans un rendu de travaux d'urbanisme.

À terme, l'avenue Shamrock doit offrir de larges espaces pour les piétons, et ce, jusqu'à la place Casgrain, qui se situe tout au fond, sur l'image. Photo : Radio-Canada

 

L'arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie entend effectuer dès la semaine prochaine la première pelletée de terre des travaux de réaménagement de l'avenue Shamrock, entre le boulevard Saint-Laurent et le marché Jean-Talon. Une place publique sera également construite, tel que prévu, sur une partie du stationnement du marché jouxtant l'avenue Casgrain.

Un texte de Hugo Prévost

Ces travaux, qui ont déjà débuté, doivent se conclure le 23 novembre. Ils font suite à une période de trois ans, de 2014 à 2017, où l'arrondissement sous la gouverne du maire François Croteau a effectué plusieurs consultations publiques, en plus de mettre à l'essai une version piétonnière de l'avenue Shamrock.

Dans un document d'information remis mercredi au public, l'administration de l'arrondissement mentionne que le nouvel ensemble formé de l'avenue Shamrock et de la place publique Casgrain répondent à neuf orientations déterminées à la suite des consultations.

Parmi ces orientations, on retrouve la volonté d'« aménager une rue où le piéton occupe une place dominante », proposer une « offre variée de lieux de détente » et multiplier les places pour s'asseoir, ainsi que l'installation d'une « végétation diversifiée adaptée à l'hiver ».

Si l'avenue Shamrock deviendra piétonnière, les voitures pourront toutefois continuer d'y circuler en direction ouest, vers le boulevard Saint-Laurent.

Les travaux, qui seront effectués en séquence, débuteront avec le remplacement du réseau d'aqueduc sur l'avenue Shamrock.

L'aménagement de la place du marché Jean-Talon et la refonte de l'aménagement Saint-Laurent–Shamrock sont les dernières étapes inscrites au calendrier. Ces deux phases doivent se terminer le 16 novembre. L'intersection Saint-Laurent–Shamrock devra d'ailleurs être fermée à la circulation pendant une fin de semaine pour parachever les travaux, peut-on lire dans le document d'information.

 

Le plan des travaux de réaménagement de l'avenue Shamrock et de construction de la place Casgrain.

Les travaux doivent se poursuivre jusqu'à la fin novembre.  Photo : Arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie

 

Projet contesté

Si le réaménagement de l'avenue Shamrock a l'heur de plaire, la disparition de certaines places de stationnement au marché Jean-Talon irrite des commerçants, qui dénoncent la disparition des cases dont ont besoin les camions de livraison et les clients achetant de grandes quantités de marchandises.

Ces commerçants ont par ailleurs lancé une pétition pour réclamer le retour des cases de stationnement et l'abandon du projet de place publique. Baptisée « Sauvons le marché », cette pétition aurait recueilli plusieurs milliers de noms.

La semaine dernière, le maire Croteau répliquait par le moyen d'une lettre ouverte, où il affirmait que des consultations seraient menées pour établir un plan directeur destiné au marché Jean-Talon.

Dans sa missive publiée dans le journal Le Devoir, l'élu de Projet Montréal précisait que des espaces de stationnement seraient ajoutés pour non seulement compenser les places appelées à disparaître suite aux travaux d'aménagement de l'espace public, mais que l'offre en stationnement serait en fait supérieure à celle disponible actuellement.

Au coeur du litige entre certains commerçants et l'arrondissement, on semble trouver deux points : la disparition de places de stationnement gratuit et l'absence d'ascenseur à destination du stationnement souterrain construit sous la succursale de la Société des alcools du Québec (SAQ), directement sous l'espace appelé à devenir une place publique.

Chez les partisans du projet, on rétorque que les habitudes des consommateurs changent, et que s'il y a toujours des gens qui se rendent au marché à bord d'un véhicule pour y acheter beaucoup de produits, de plus en plus de visiteurs sont à pied, en vélo ou en transport en commun, et qu'ils achètent en plus petites quantités pour y retourner plus souvent.

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  • 5 semaines plus tard...

ÉDITORIAL : MARCHÉS PUBLICS
Marché  Jean-Talon :  à manipuler  avec soin

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ARIANE KROL
LA PRESSE
L’imposant chantier qui s’active en ce moment autour du Marché Jean-Talon n’a pas qu’excavé les rues avoisinantes. Il a fait ressortir deux visions diamétralement opposées du plus grand marché public à ciel ouvert en Amérique du Nord. Les temps changent ? Oui, mais l’évolution de ce marché ne doit pas se faire aux dépens de ce qui en fait la force et l’intérêt.
La Semaine québécoise des marchés publics, qui bat son plein depuis vendredi, témoigne de la popularité de la formule. L’Association des marchés publics du Québec, qui comptait 30 membres en 2008, en regroupe aujourd’hui une centaine, et plusieurs autres sont à l’étude. Les marchés sont devenus de véritables attractions.
Le marché de la Petite Italie figure d’ailleurs au septième rang des endroits les plus visités par les touristes dans la métropole, après le Biodôme, mais avant le Jardin botanique et le Stade olympique. On a même l’impression, certaines fins de semaine, de voir plus d’appareils photo que de sacs de provisions. Rien d’étonnant, puisque les marchés historiques des grandes villes, comme le Borough Market, à Londres, ou La Boqueria à Barcelone, attirent des nuées de touristes.
Il faut cependant être conscient qu’un marché de l’ampleur de Jean-Talon ne peut pas vivre uniquement de touristes ou d’une clientèle dont les emplettes sont assez légères pour venir à pied.
DES VISIONS CONFLICTUELLES
L’abondance et la diversité des produits offerts ne sont pas le fruit du hasard. Le marché attire un large bassin de consommateurs, jusque sur les rives nord et sud, dont une partie achète en grosse quantité pour faire des conserves. Certains marchands fournissent aussi des restaurateurs. Tout cela engendre un certain trafic motorisé. Plusieurs voix, ces dernières années, ont réclamé une piétonnisation encore plus importante, voire complète, de certaines rues avoisinantes, et un développement axé sur les préférences des consommateurs du quartier. Le marché Jean-Talon a connu de nombreux changements depuis les années 30.
Il est normal de continuer à le faire évoluer. Ce faisant, il ne faut cependant pas perdre de vue l’essentiel : ce n’est ni un parc, ni un petit marché de quartier, mais une place commerciale vibrante et affairée.
Ces tensions, on l’a vu, ont fait les manchettes le mois dernier. Des commerçants, appuyés par l’opposition officielle à l’hôtel de ville, ont vertement dénoncé la cession d’une partie du terrain du marché à l’arrondissement pour en faire une place publique. La réaction peut sembler un peu extrême pour un espace correspondant à une dizaine de stationnements, mais il faut comprendre le contexte.
Le marché comptait déjà très peu de cases en surface, alors que celles-ci sont très utilisées par les achats de courte durée, notamment en grande quantité. La Corporation de gestion des marchés publics de Montréal, de son côté, fait valoir que les clients demandaient davantage de places assises, et que l’aménagement prévu par l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie sera un atout pour le marché. Sauf qu’en cédant ainsi une partie du terrain dont elle avait la responsabilité, et ce, sur un simple vote de son conseil d’administration, sans s’assurer de l’appui de la majorité de ses membres à Jean-Talon, la Corporation n’a vraiment pas aidé la cause.
UN JOYAU NÉGLIGÉ
On comprend l’intérêt de l’arrondissement, qui a gagné une parcelle de terrain dans l’axe de son ambitieux projet de l’avenue Shamrock. Mais il aurait plutôt dû jeter son dévolu sur une autre propriété, donnant directement sur Shamrock : le bâtiment occupé à l’origine par la Clinique de l’inspection des viandes.
Ce bel édifice Art déco construit en 1935 est vacant depuis 2010. Et le terrain vague situé derrière, face au marché, est une véritable honte.
Redonner une vocation publique à ce joyau aurait dû être une priorité depuis le début du projet Shamrock, en 2010.
Voilà qui aurait été un véritable gain pour le quartier  – bien plus qu’une place publique empiétant sur le marché, alors que l’avenue Shamrock, juste à côté, accueillera bientôt une place publique sur toute sa longueur.
La Ville centre, qui est propriétaire du bâtiment et du terrain, dit étudier divers projets. L’arrondissement n’a pas encore fait de demande officielle, mais indique être en pourparlers. Son maire a aussi promis de réaliser un plan directeur pour le marché, incluant notamment une étude de stationnement.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Mais l’arrondissement aurait mieux fait de procéder dans l’ordre, en commençant par se doter d’un plan directeur et par revaloriser cet édifice municipal collé sur sa place Shamrock, au lieu de rogner sur l’espace du marché. Son projet aurait sûrement été plus rassembleur.

 

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13 minutes ago, Normand Hamel said:

Marché Jean-Talon: à manipuler avec soin

ARIANE KROL - La Presse

L'imposant chantier qui s'active en ce moment autour du Marché Jean-Talon n'a pas qu'excavé les rues avoisinantes. Il a fait ressortir deux visions diamétralement opposées du plus grand marché public à ciel ouvert en Amérique du Nord. Les temps changent ? Oui, mais l'évolution de ce marché ne doit pas se faire aux dépens de ce qui en fait la force et l'intérêt.

La Semaine québécoise des marchés publics, qui bat son plein depuis vendredi, témoigne de la popularité de la formule. L'Association des marchés publics du Québec, qui comptait 30 membres en 2008, en regroupe aujourd'hui une centaine, et plusieurs autres sont à l'étude. Les marchés sont devenus de véritables attractions.

Le marché de la Petite Italie figure d'ailleurs au septième rang des endroits les plus visités par les touristes dans la métropole, après le Biodôme, mais avant le Jardin botanique et le Stade olympique. On a même l'impression, certaines fins de semaine, de voir plus d'appareils photo que de sacs de provisions. Rien d'étonnant, puisque les marchés historiques des grandes villes, comme le Borough Market, à Londres, ou La Boqueria à Barcelone, attirent des nuées de touristes.

Il faut cependant être conscient qu'un marché de l'ampleur de Jean-Talon ne peut pas vivre uniquement de touristes ou d'une clientèle dont les emplettes sont assez légères pour venir à pied.

 

DES VISIONS CONFLICTUELLES

L'abondance et la diversité des produits offerts ne sont pas le fruit du hasard. Le marché attire un large bassin de consommateurs, jusque sur les rives nord et sud, dont une partie achète en grosse quantité pour faire des conserves. Certains marchands fournissent aussi des restaurateurs. Tout cela engendre un certain trafic motorisé. Plusieurs voix, ces dernières années, ont réclamé une piétonnisation encore plus importante, voire complète, de certaines rues avoisinantes, et un développement axé sur les préférences des consommateurs du quartier. Le marché Jean-Talon a connu de nombreux changements depuis les années 30.

Il est normal de continuer à le faire évoluer. Ce faisant, il ne faut cependant pas perdre de vue l'essentiel : ce n'est ni un parc, ni un petit marché de quartier, mais une place commerciale vibrante et affairée.

Ces tensions, on l'a vu, ont fait les manchettes le mois dernier. Des commerçants, appuyés par l'opposition officielle à l'hôtel de ville, ont vertement dénoncé la cession d'une partie du terrain du marché à l'arrondissement pour en faire une place publique. La réaction peut sembler un peu extrême pour un espace correspondant à une dizaine de stationnements, mais il faut comprendre le contexte.

Le marché comptait déjà très peu de cases en surface, alors que celles-ci sont très utilisées par les achats de courte durée, notamment en grande quantité. La Corporation de gestion des marchés publics de Montréal, de son côté, fait valoir que les clients demandaient davantage de places assises, et que l'aménagement prévu par l'arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie sera un atout pour le marché. Sauf qu'en cédant ainsi une partie du terrain dont elle avait la responsabilité, et ce, sur un simple vote de son conseil d'administration, sans s'assurer de l'appui de la majorité de ses membres à Jean-Talon, la Corporation n'a vraiment pas aidé la cause.

UN JOYAU NÉGLIGÉ

On comprend l'intérêt de l'arrondissement, qui a gagné une parcelle de terrain dans l'axe de son ambitieux projet de l'avenue Shamrock. Mais il aurait plutôt dû jeter son dévolu sur une autre propriété, donnant directement sur Shamrock : le bâtiment occupé à l'origine par la Clinique de l'inspection des viandes.

Ce bel édifice Art déco construit en 1935 est vacant depuis 2010. Et le terrain vague situé derrière, face au marché, est une véritable honte.

Redonner une vocation publique à ce joyau aurait dû être une priorité depuis le début du projet Shamrock, en 2010.

Voilà qui aurait été un véritable gain pour le quartier  - bien plus qu'une place publique empiétant sur le marché, alors que l'avenue Shamrock, juste à côté, accueillera bientôt une place publique sur toute sa longueur.

La Ville centre, qui est propriétaire du bâtiment et du terrain, dit étudier divers projets. L'arrondissement n'a pas encore fait de demande officielle, mais indique être en pourparlers. Son maire a aussi promis de réaliser un plan directeur pour le marché, incluant notamment une étude de stationnement.

Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Mais l'arrondissement aurait mieux fait de procéder dans l'ordre, en commençant par se doter d'un plan directeur et par revaloriser cet édifice municipal collé sur sa place Shamrock, au lieu de rogner sur l'espace du marché. Son projet aurait sûrement été plus rassembleur.

http://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/ariane-krol/201808/11/01-5192754-marche-jean-talon-a-manipuler-avec-soin.php

Marché Jean-talon.jpg

Hmmm peut-être la prochaine fois vérifier si l'article a déjà été publié. ?

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  • 2 mois plus tard...

Circuler et stationner au marché Jean-Talon

Le marché Jean-Talon, un des plus gros marchés publics en Amérique du Nord, a fait beaucoup jaser cet été avec ses travaux de piétonnisation et de nouvelle place publique qui ont fait disparaître des espaces de stationnement pour les clients. Claire Piché-Cyr et son conjoint nous ont écrit, car ils craignent que la vocation de ce marché change et que l'accès aux automobilistes soit de plus en plus difficile.

Reportage de Radio-Canada:

https://ici.radio-canada.ca/info/videos/media-7986206/circuler-et-stationner-au-marche-jean-talon

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il y a 26 minutes, Normand Hamel a dit :

Circuler et stationner au marché Jean-Talon

Le marché Jean-Talon, un des plus gros marchés publics en Amérique du Nord, a fait beaucoup jaser cet été avec ses travaux de piétonnisation et de nouvelle place publique qui ont fait disparaître des espaces de stationnement pour les clients. Claire Piché-Cyr et son conjoint nous ont écrit, car ils craignent que la vocation de ce marché change et que l'accès aux automobilistes soit de plus en plus difficile.

Reportage de Radio-Canada:

https://ici.radio-canada.ca/info/videos/media-7986206/circuler-et-stationner-au-marche-jean-talon

Apparemment il y a un stationnement sous terrain. L’ascenceur pour s’y rendre se fait attendre depuis 10ans, ce qui expliquerait sa faible fréquentation

Modifié par Ousb
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il y a 5 minutes, Ousb a dit :

Apparemment il y a un stationnement sous terrain l’ascenceur pour s’y rendre se fait attendre depuis 10ans, ce qui expliquerait sa faible fréquentation

Je comprend même pas pourquoi la ville à laisser passé cela, on s'entend que c'est la base du principe d'accessibilité universelle

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