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On a l'avis de 3 commerçants, pendant ce temps si l'achalandage à triplé depuis dix ans, je suis certain qu'il a en a beaucoup qui sont très contents de cela. C'est pareil partout, lorsque la clientèle change (et si c'est une clientèle moins motorisé, elle va consommer différemment), c'est parfois difficile de s'adapter à une nouvelle réalité après un demi-siècle d'existence. Mais si il y a trois fois plus de gens dans le marché et que le chiffre d'affaire baisse, c'est peut-être signe qu'il faut changer pour attirer cette clientèle et faire certaines choses différemment. Peut-être transformer sa vocation là où les gens mettent leur argent. En bout de ligne, personne ne va revenir en arrière et diminuer la qualité de l'expérience dans le marché.

Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas moyen d'améliorer l'expérience pour les automobilistes. Si le stationnement intérieur n'est pas plein, qu'on dirige les gens là avec des panneaux indicatifs, des indicateurs pour les places restantes, qu'on annonce de la même façon le stationnement sous la SAQ. Le plus gros problème de stationnement est de trouver les espaces vacants, et simplement mettre plus de places vides n'est plus une solution digne du 21ième siècle.

 

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Il y a plusieurs solutions de « smart parking » qui existent sur le marché. En plus des panneaux à l'extérieur et sur chaque étage qui indiquent le nombre de places libres, des lumières vertes ou rouges peuvent être installées au dessus des cases de stationnement pour indiquer si la place est libre ou non... Ça t'évite de faire 10 fois le tour pour te trouver une place.

Sinon, personnellement, si mes achats peuvent fitter dans mon sac à dos + un autre sac, je vais au marché en Bixi ou en métro. De toute façon, les marchés de Montréal sont de moins en moins des marchés de fermiers et de plus en plus des marchés de revendeurs :(

Les marchés de quartiers comme ceux organisés par « L'Autre Marché » se rapprochent plus d'un marché de fermiers. Le marché Angus semble avoir un vif succès

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  • 2 semaines plus tard...

« Ça a toujours été difficile de se stationner au marché Jean-Talon », rappelle la directrice des opérations de la Corporation, Josée Tétrault. Elle affirme toutefois que les 340 places du stationnement souterrain ne sont jamais prises à 100 % et que celui sous la SAQ est méconnu.

Et il est GRATUIT ! 

Et c'est la Ville (lire les contribuables) qui ont payé pour sa construction. 

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Le 2018-06-21 à 08:42, MontréalMartin a dit :

« Ça a toujours été difficile de se stationner au marché Jean-Talon », rappelle la directrice des opérations de la Corporation, Josée Tétrault. Elle affirme toutefois que les 340 places du stationnement souterrain ne sont jamais prises à 100 % et que celui sous la SAQ est méconnu.

Et il est GRATUIT ! 

Et c'est la Ville (lire les contribuables) qui ont payé pour sa construction. 

Par contre, il n'est pas gratuit. Pas cher, mais pas gratuit. Tarif:

Citation

Stationnements souterrain et extérieur de 410 places.
Tarifs: 0-30 min 0,50$; 31-60 min 1,50$; 61-90 min 2,00$.

Cela dit, les gens qui étaient habitués de circuler dans le marché et d'aller directement stationner devant l'étal du marchand vont devoir changer leurs habitudes. Tout à fait souhaitable selon moi de toute façon.

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il y a 18 minutes, MontréalMartin a dit :

Désolé mais il est gratuit si vous achetez au Marché Jean-Talon. Les marchands peuvent valider votre carte de stationnement pour que ce soit gratuit. 

Bon à savoir, mais c'est indiqué nul part!

 

il y a 13 minutes, vincethewipet a dit :

Du stationnement "gratuit", ça veut juste dire que je paye pour même si je l'utilise pas… 

En effet, le stationnement "gratuit", c'est du stationnement subventionné par nos taxes.

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  • 2 semaines plus tard...

Marché Jean-Talon : à la recherche d'un équilibre entre piétons, automobilistes et marchands

Le maire de Rosemont-La Petite-Patrie, François Croteau, assure que les environs du marché Jean-Talon ne seront pas entièrement piétonnisés, pas plus que ne disparaîtront les places de stationnement situées aux abords du marché public.

Un texte de Hugo Prévost

Dans une lettre ouverte publiée jeudi dans Le Devoir, le maire Croteau dit prendre acte de l'opposition de certains marchands au projet de réaménagement d'une partie du stationnement du marché, aux abords de la rue Casgrain, afin d'en faire une place publique.

Le projet en question, qui entraînerait la disparition d'une dizaine de places de stationnement installées près de la boulangerie Première Moisson et de la succursale de la Société des alcools du Québec (SAQ), a entraîné une levée de boucliers de la part de certains commerçants.

Ceux-ci affirment que la circulation automobile est déjà suffisamment difficile aux alentours du marché, y compris en raison de la piétonnisation de la rue Shamrock, entre l'avenue Casgrain et le boulevard Saint-Laurent.

Ils soutiennent que réduire davantage les possibilités de stationner dans le secteur fera non seulement fuir les clients, mais compliquera également la livraison par camion.

Ces commerçants ont par ailleurs lancé une pétition pour réclamer le retour des cases de stationnement et l'abandon du projet de place publique. Baptisée « Sauvons le marché », cette pétition aurait recueilli plusieurs miliiers de noms.

François Croteau répond aux détracteurs en affirmant « comprendre leurs craintes, sans toutefois les partager ».

Comme il le rappelle, deux espaces de livraison seront ajoutés aux abords de la future place publique, ainsi que 10 espaces où il sera possible de se stationner gratuitement pour une durée de 15 minutes.

« Rappelons qu’il y a, sur le site du marché, plus de 410 stationnements souterrains payants en plus des parcomètres sur rue », écrit encore le maire de l'arrondissement.

Du côté des marchands opposés au projet, on déplore toutefois que ce stationnement souterrain, installé sous la SAQ, ne soit pas accessible par un ascenseur, ce qui pose selon eux un problème pour les gens à mobilité réduite et ceux transportant de grandes quantité d'aliments.

Le maire s'engage pour sa part à ce qu'une « solution rapide » soit trouvée pour la construction de l'ascenseur en question.

Vers un plan directeur

Toujours selon M. Croteau, l'administration de l'arrondissement a rejeté l'idée d'une piétonnisation complète du marché : « Nous croyons que cela viendrait nuire à plusieurs activités commerciales du marché », mentionne-t-on.

Le maire souligne par ailleurs qu'« il faut conserver un équilibre entre les deux types d'activités », soit les clients qui se déplacent à pied et ceux qui viennent en voiture, mais qu'il importe également de « mieux planifier l'avenir du marché ».

L'arrondissement entend donc mettre au point un plan directeur du marché, qui comprendra une étude de marché, une autre sur les besoins d'aménagement à des fins d'activités commerciales et une troisième portant sur le stationnement.

D'ici là, l'engagement du maire semble clair : pas question de piétonniser davantage, de retirer d'autres places de stationnement ou de fermer la rue Casgrain à la circulation.

Contacté par Radio-Canada, François Croteau n'a pas voulu commenter davantage sa lettre ouverte.

Habitudes changeantes

Avec davantage d'espace offert aux piétons, le marché Jean-Talon reflète une certaine transformation des habitudes des consommateurs, estime Josée Tétrault, directrice des opérations à la Corporation des marchés publics de Montréal.

« Il y a plusieurs années, les gens venaient au marché ou allaient à l'épicerie en général une fois par semaine; aujourd'hui, [certains consommateurs] vont au marché plusieurs fois par semaine », indique-t-elle.

Cependant, dit-elle, on compte toujours une partie de la clientèle qui vient acheter de grandes quantités de produits, et qui a donc besoin d'y stationner un véhicule.

« Je crois que le marché répond bien aux deux réalités; il y a quand même 420 places [de stationnement] au marché Jean-Talon 12 mois par année, voire davantage de places l'hiver. Avec la piétonnisation des ruelles, on favorise peut-être aussi les gens qui veulent passer davantage de temps au marché, se promener et faire leurs courses tranquillement », ajoute Mme Tétreault.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1111023/economie-montreal-marche-jean-talon-reamenagement

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«A la recherche d'un équilibre»: celui-ci pourrait ne pas être le même, selon la fonction qu'on veut optimiser.  Ça peut sembler bizarre de dire ça, puisque certains diront «voyons donc, c'est évident, on veut une configuration qui maximise les ventes des marchands!»

Je suggère qu'on peut prendre en considération un autre facteur (en sus du premier), soit la convivialité pour les gens du quartier, et indirectement, l'attrait du quartier à titre de lieu de résidence.  Evidemment, il faut que ladite configuration permette à suffisamment de marchands d'y faire de bonnes affaires, et donc d'assurer la pérennité du marché: une «solution» qui entraînerait une mort lente du marché serait désastreuse, et contre-productive par rapport au but visé.

Mais une autre solution, dont le seul effet négatif potentiel serait de nuire aux ventes de ceux parmi les marchands dont la majorité de la clientèle vient en voiture ne devrait pas être écartée automatiquement pour cette raison.  Les clients «motorisés» qui choisiraient d'aller ailleurs le feraient parce qu'ils y trouveraient leur compte.  Mais d'autres clients «motorisés» qui pour une foule de bonnes raisons insisteraient pour fréquenter le marché Jean-Talon plutôt qu'un autre pourraient toujours le faire, considérant qu'un nombre considérable de places de stationnement  resteront disponibles.  Et les marchands qui s'en trouveraient malgré tout lésés pourraient toujours envisager d'autres lieux plus favorables eu égard à leur clientèle principale.  Finalement, dans ce «jeu», il ne faudrait pas négliger de considérer ceux parmi les marchands qui profiteraient d'une nouvelle configuration.  Un point d'équilibre, ce n'est pas l'équivalent d'un «point stationnaire»: la société change, le reste doit suivre le mouvement.

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La lettre ouverte de François Croteau dans le Devoir

https://www.ledevoir.com/opinion/libre-opinion/531706/quel-avenir-pour-le-marche-jean-talon

Quel avenir pour le marché Jean-Talon?

Récemment, certains se sont inquiétés de l’avenir du marché Jean-Talon à Montréal, car nous allons aménager sous peu une nouvelle place publique face au Première Moisson aux abords de la rue Casgrain. Pour ce faire, nous devons retirer 10 espaces de stationnement. Pour ces raisons, certains ont même annoncé la mort du marché Jean-Talon. Mais qu’en est-il exactement, et d’où vient ce projet de place publique ?

Ce projet s’inscrit dans une démarche entamée il y a trois ans à l’initiative et avec la collaboration de la société de développement commercial (SDC) de la Petite-Italie–marché Jean-Talon, à laquelle s’est ajoutée la corporation des marchés publics de Montréal (MPM), gestion du marché Jean-Talon. L’idée de base était de créer un lien piéton stratégique commercial entre le marché et le boulevard Saint-Laurent. C’est dans cette perspective que nous avons mis en place, dès 2013, le projet temporaire de la place Shamrock avec comme objectif le développement d’un projet permanent.

Pour répondre adéquatement aux besoins des commerçants, résidents du quartier et clients, nous avons créé un comité des partenaires avec la SDC, MPM et des résidents et tenu 14 activités de consultation publique pendant toute l’année 2017. Plus de 1800 personnes, dont les commerçants, ont pu donner leur opinion sur la future place publique. Entre autres résultats, les gens désiraient une piétonnisation complète de la rue. Nous avons rejeté cette option afin de répondre aux besoins exprimés par les commerçants. Pour ces mêmes raisons, nous avons ajouté des espaces de stationnement dans le projet.

Lors de la présentation publique des plans préliminaires, au mois de mai 2017, nous avons proposé l’ajout d’une place publique face au Première Moisson, mais pour ce faire, nous devions obtenir l’accord de MPM, locataire du marché Jean-Talon. Après plusieurs mois de discussions et négociations, le conseil d’administration de MPM a accepté de céder l’espace à l’arrondissement. En contrepartie, l’arrondissement s’engage à entretenir le futur espace public et à ajouter deux espaces de livraison pour les commerçants et 10 espaces de stationnement gratuit 15 minutes pour la clientèle.

Malgré tout, certains craignent le pire pour le marché. Je comprends leurs craintes, sans toutefois les partager. On s’interroge sur la nature commerciale du marché, sur la piétonnisation, sur le nombre de stationnements, etc. Rappelons qu’il y a, sur le site du marché, plus de 410 stationnements souterrains payants en plus des parcomètres sur rue. Sur l’ensemble des heures d’ouverture du marché, seulement 30 % sont piétons afin de convenir aux besoins des grossistes.

Néanmoins, nous devons mieux connaître la situation réelle des activités commerciales au marché, plutôt que de discuter à partir de simples perceptions. Alors qu’une étude des Amis du marché Jean-Talon démontre que plus de 82 % des clients veulent une piétonnisation complète, nous croyons que cela viendrait nuire à plusieurs activités commerciales du marché. Il faut conserver un équilibre entre les deux types d’activités. Cependant, nous devons mieux planifier l’avenir du marché.

C’est pourquoi nous travaillerons sur un plan directeur du marché qui comprendra une étude de marché, une étude des besoins d’aménagement pour les activités commerciales, une étude de stationnement, et tout ça, en collaboration avec nos partenaires que sont la SDC et MPM. Il faut aussi trouver une solution rapide pour la construction de l’ascenseur au stationnement sur la rue Casgrain.

En attendant, chose certaine, malgré ce qu’on peut entendre, aucune autre place de stationnement ne sera retirée du marché, aucun autre espace ne sera utilisé pour aménager un espace public, et surtout, aucun commerce ne sera exproprié, la rue Casgrain ne sera pas fermée à la circulation, son stationnement sera toujours disponible et la piétonnisation ne sera pas étendue.

 

Concernant le taux d'utilisation des stationnements, sur Twitter :

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