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Coop Griffin - 12 étages (2018)


mtlurb

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  • 3 semaines plus tard...
il y a 17 minutes, acpnc a dit :

On parle ici de mixité au sens propre et figuré. Certains voudront peut-être même le qualifier de mouton roux de la famille. :P

J'aurais aimé un peu de bleu à des fins d'harmonisation avec les voisins.. :) pourquoi toujours en orange :o

Modifié par Ju HG
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Il y a 2 heures, UrbMtl a dit :

Les mêmes architectes que la Coop Bassins : Aedifica. 

C'est également eux qui ont concu la Coop au Nord, près de Arbora. 

Bref, ils ont le monopole des enveloppes brunes.

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Le 26/03/2017 à 12:23, acpnc a dit :

 

 

 

 et surtout me réjouir que l'on ait éviter d'en faire un quartier de tours élevées à l'exemple de l'autre métropole.

Oui mais c'est presque certainement dû à la «chance» d'avoir un marché immobilier moins «hot», qui permet de rentabiliser des constructions plus basses parce que le prix du terrain y est moindre --ce dernier point étant aussi un reflet de la plus grande abondance à Montréal d'espaces sous-utilisés à proximité immédiate du centre.  Nous avons un bel équilibre dynamique qui est propice à la croissance sans excès.  C'est infiniment mieux aussi que les villes, comme Detroit, qui surnagent dans les espaces vides ou abandonnés, et qui sont incapables d'attirer des développements urbains sérieux parce qu'elles n'ont plus de pouvoir d'attraction, malgré des prix ridiculement bas.  On peut critiquer ou déplorer le fait que le «Nouveau Griffintown» n'est pas destiné à devenir un paragon de beauté, mais on peut raisonablement espérer que l'ensemble sera malgré tout une réussite -- offrant un nouveau quartier résidentiel «abordable» à proximité du centre des affaires, quand un scénario alternatif l'aurait vu sombrer dans un «wasteland» réberbatif alors même que l'élan de développement se serait simplement reporté ailleurs.

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Il y a 8 heures, Né entre les rapides a dit :

Oui mais c'est presque certainement dû à la «chance» d'avoir un marché immobilier moins «hot», qui permet de rentabiliser des constructions plus basses parce que le prix du terrain y est moindre --ce dernier point étant aussi un reflet de la plus grande abondance à Montréal d'espaces sous-utilisés à proximité immédiate du centre.  

De la chance oui et non. Oui, parce que Montréal ne manque pas de grands espaces en ville et sur l'ile en général, pour le développement. Non, parce qu'on n'a pas attendu que la pression immobilière impose sa loi avant de zoner les quartiers concernés avec des limites raisonnables.

Par exemple si on n'avait pas cette fameuse limite à ne pas dépasser le Mont-Royal, il y a longtemps qu'une forêt de gratte-ciels démesurés se serait élevée au c-v, cachant irrémédiablement la montagne. D'ailleurs si on avait laissé faire, on aurait vite perdu le contrôle du développement harmonieux, en livrant notre territoire à l'appétit insatiable des promoteurs.

Cette discipline aura été par elle-même un message clair aux promoteurs, qu'ici on ne construit pas n'importe comment. On a des règles à respecter par souci d'équilibre et de préservation de la qualité de vie partout sur le territoire. Ajoutons à cela que le coeur de la ville est habité par les montréalais eux-mêmes et qu'ils veillent au grain pour ne pas être "dépossédés" de leur milieu de vie en plein centre de la métropole.

En effet, le fait que Montréal demeure une des grandes villes abordables du pays et du continent, vient en partie de nos politiques de contrôle des loyers et de toutes les règles qui visent à soutenir l'offre, en protégeant notamment le parc d'immeubles locatifs. Aussi avec les limites de hauteur établies selon les quartiers, on évite la surenchère qui créerait des pressions immobilières à certains endroits, qui ne pourrait ensuite que se déverser ailleurs, par une principe de vases communicants. 

Quand je regarde le développement spéculatif de Toronto et de Vancouver que certains envient, en le présentant comme modèle économique à imiter. Je me dis qu'on ne fait qu'encourager des pratiques malsaines qui détruisent le tissu urbain social, en rendant prohibitif l'habitation au coeur même de la ville. Comme si finalement la ville centre devait être réservée aux mieux nantis et livrées au visiteurs de passage.

J'en conclus que le développement spéculatif est un cancer qui finit par tuer la prospérité des villes qui en deviennent victimes, en ne profitant qu'aux riches et aux étrangers qui ne cherchent qu'un profit rapide. C'est la négation de la définition même d'une ville, qui devrait être avant tout un milieu de vie stable, florissant et durable au bénéfice de sa population.  

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