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Coopérative Montagne Verte - 14 étages


monctezuma

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Il y a 2 heures, redfu a dit :

Tout le monde veut du logement social mais ce n'est pas la ville de Montréal , ni les promoteurs , ni les acheteurs de condo Montrealais qui devrait porter tout ce fardeau .. Pourquoi Brossard , Laval et Candiac , Westmount  ect n'impose pas a leur promoteurs du logement social . Montréal doit déjà porter la majorité  des habitant les plus démunies et nouveau arrivant alors que les familles aisée et de la classe moyenne quitte pour la banlieue qui ne fait aucun effort  .Le nombre de 12 000 semble être juste et réfléchit .

12 000 n'est pas une évaluation des besoins mais bien plutôt un élément de programme de Projet Montréal .

Tu marques un bon point quant aux disparités entre Mtl et ses banlieues, surtout que davantage de ménages aux revenus modestes doivent dorénavant s'exiler en banlieue, voire en région, faute de pouvoir se taper les coûts des logements urbains, qui augmentent nettement plus rapidement que les salaires, sans compter les conversions de logements locatifs en copropriétés divises.

Quant à ton affirmation que les familles aisées quittent pour la banlieue, elle est erronée: il se produit davantage l'inverse (en parallèle à l'exode continu d'une partie de la classe moyenne, mais aussi accru des classes défavorisées). On peut le constater avec le marché chaud des condos au centre-ville et dans les quartiers environnants, une dynamique qui a mis plus de temps à opérer à Mtl qu'à Toronto, Vancouver et Calgary, mais qui semble être là pour rester, et potentiellement s'emballer.

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  • 2 mois plus tard...

Dans l'ordre du jour du conseil d'agglomération d'avril

CONTEXTE
Dans le cadre du programme AccèsLogis de la Société d'habitation du Québec (SHQ), la Coopérative d'habitation de la Montagne verte a proposé le développement d'un bâtiment situé sur l'emplacement municipal, à l'angle nord-est de la Montagne et Saint-Jacques dans l'arrondissement de Ville-Marie. Une demande a été déposée par la coopérative afin d'ériger un bâtiment résidentiel de 14 étages , visant les familles et petits ménages sur ce site (lot : 5 963 496). Tel que proposé, le projet déroge à la hauteur maximale en mètres, à la densité, au mode d’implantation, aux marges et au nombre minimal de stationnements prescrits par le Règlement d’urbanisme de l’arrondissement de Ville-Marie (01-282), mais peut être autorisée en vertu de l’article 89, paragraphe 4° de la Charte de la Ville de Montréal.

DESCRIPTION

Le site

Le site du projet est un terrain vacant bordé des rues de la Montagne et Saint-Jacques, mais également de terrains acquis par le Ministère des transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports du Québec (MTQ) au moment de la construction de l’autoroute Ville-Marie (A720).

L’îlot dans lequel est situé le projet est l’objet d’un développement de forte densité dans sa partie nord : les tours des Canadiens 2 et 3. Les portions nord et sud de cet îlot sont séparées par une sortie d’autoroute donnant accès à la rue Jean-D’Estrée. À l’angle des rues Jean-D’Estrée et Saint-Jacques se trouve également un jardin communautaire, le jardin Georges-Vanier. Enfin, le projet est également situé à l’intérieur des limites du programme particulier d’urbanisme (PPU) du quartier des gares, plus précisément, au sud du futur parc qui devrait occuper l’empreinte recouverte de l’A720.

Le projet

Le projet consiste à construire un bâtiment résidentiel de 14 étages pour une hauteur totale de 44 mètres et un coefficient d’occupation du sol (COS) de 9. Le projet offrira environ 136 logements dont 66 comprennent deux chambres à coucher ou plus. L’entrée principale se fera du côté de la rue Saint-Jacques et l’entrée du stationnement se fera à partir d’une rampe d’accès connectée à une porte automatique du côté est du bâtiment. Au total, le stationnement, situé au sous-sol, comprend 11 unités pour voitures et un support permettant d’y attacher 74 vélos. Des supports à vélos supplémentaires sont prévus dans un espace extérieur adjacent à la rampe d’accès.

La forme du bâtiment est constituée d’un prisme scindé en deux dont un des volumes a été glissé. Cette forme permet de répondre aux contraintes dues à la forme particulière du lot sur lequel sera érigé le bâtiment et à une installation souterraine de la Commission des services électriques de Montréal (CSEM). De plus, le projet ne présente pas de basilaire à proprement parler, mais, afin d’y pallier, il est proposé de modifier le revêtement à partir du 4e étage. Ainsi, la portion inférieure sera constituée de maçonnerie de couleur anthracite et la portion supérieure sera composée de panneaux de céramique de tons de gris différents.

L’entrée principale sera encadrée d’un revêtement métallique de couleur verte et ce revêtement se retrouvera également au dixième étage encadrant la salle commune aménagée du côté nord-ouest. Cette salle commune comprend également une terrasse entièrement intégrée au volume, ce qui est également le cas de tous les balcons qui sont en loggia.

Les dérogations

Le projet tel que proposé déroge à six dispositions du règlement d’urbanisme soit :

  • l’article 9 qui prévoit que la hauteur maximale d’un bâtiment ne présentant pas de retrait de façade est de 30 m;
  • l’article 43 qui prévoit que le COS maximal est de 6;
  • l’article 58 qui prévoit que le projet doit avoir une implantation contigüe;
  • l’article 81 qui prévoit que la marge latérale minimale doit être de 4 m;
  • l’article 381 qui ne permet pas d’aménager un support à vélo dans une cour latérale;
  • l’article 605 qui prévoit que le projet doit avoir un minimum de 62 places de stationnement.

JUSTIFICATION

Dérogations

Le site visé par le projet présente à la fois une grande visibilité, mais également un lot élevé de contraintes. Il s’agit d’un terrain en pente peu profond sur lequel se trouvent plusieurs servitudes de non-construction découlant de la présence d’une conduite d’eau, d’installations de la CSEM et de la présence de l’autoroute Ville-Marie. Par conséquent, afin de faciliter la réalisation du projet, la densité maximale du pan d’urbanisme avait été relevée de 6 à 9 dans le cadre du PPU du quartier des gares.

Les particularités du site sont toutes à l’origine des dérogations du projet. Outre la densité du plan d’urbanisme augmentée dans le cadre du PPU du quartier des gares, le lot du MTQ voisin, situé entre la rue de la Montagne et le bâtiment, contraint à une implantation du bâtiment ne pouvant respecter la marge requise par le règlement. Cette dérogation n’entraînera aucune conséquence négative puisque le lot appartenant au MTQ est impossible à construire. De plus, la présence d’une conduite d’eau au nord-est oblige également le bâtiment à s’implanter de façon isolée puisqu’un retrait de 3 m est exigé.

Enfin, afin de limiter les coûts, puisqu’il s’agit d’une coopérative d’habitation et que la proximité de plusieurs stations de métro rend les déplacements en automobiles moins nécessaires, il est justifié d’avoir un nombre de stationnements réduit et de maximiser le nombre de supports pour vélos.

Révision architecturale

La proposition présente donc une implantation maximale en regard des paramètres réglementaires et aucun retrait de façade n’est présent dans la portion « surhauteur » du projet. Ainsi, la solution de moduler la matérialité préconisée est intéressante, et pour éviter que l’effet du basilaire soit réussi perceptible dans le contexte de l’aménagement du futur parc voisin, il est préférable que ce basilaire ait minimalement une hauteur de quatre étages.

Le choix de matériaux plus léger dans la portion supérieure est également intéressant afin d’atténuer l’effet de masse. Par contre, il sera nécessaire d’éviter de surcharger la partie supérieure et de réduire le nombre de tonalités de gris. Également, le couronnement de la tour devrait quant à lui être raffiné afin de présenter plus de détails et de jeux d’ombres lorsque le projet sera à nouveau soumis pour une révision de projet conformément au titre VIII du règlement d’urbanisme de l’arrondissement.

Également, les 2 portions de façade créées par le glissement des 2 volumes sont traitées avec le même revêtement de maçonnerie que le basilaire de la tour, diluant ainsi le concept des blocs décalés. Leur traitement sera également revu afin de mieux participer au concept architectural de la tour. La même attention sera accordée à la façade donnant sur la rue de la Montagne, particulièrement au niveau du basilaire, qui est traitée comme une façade secondaire. Elle devra faire l’objet d’un traitement plus soigné, afin de mieux participer à l’animation du secteur.

Enfin, il résulte de l’implantation « glissée » un espace résiduel au sol en façade à l’angle des rues de la Montagne et Saint-Jacques. Il est proposé de faire un aménagement paysager afin de combler ce vide et ainsi réduire le risque d’incivilités. En conséquence, la Direction de l’aménagement urbain et des services aux entreprises est d’avis que l’on devrait donner une suite favorable.

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Je comprend pas. Cette partie ne devait pas faire partie d'un parc ? Je suis pour une coopérative, mais pas du tout à cette endroit. Ce rendu sommaire aussi laid soit-il devrait aller avec les laideurs de Griffintown, même si je sais qu'il en ont déjà bâti une. Je suis consciente, qu'ont ne peut mettre les mêmes montants sur le bâtiment, que par exemple le Humaniti ou Quartier De La Montagne. Les tours des Canadiens 2 et 3 ont été vendu en montrant une couronne au sommet, hors ça été changé. Elles ont été vendu aussi avec le parc en les tours et les jardins Windsors déjà  avec une superficie de parc trompeuse et là il n'y aura peut-être plus de parc à cette endroit. C'était déjà de la fausse représentation. J'aurais mit une clause dans l'acte de vente tel prix à certains conditions ou j'achète ailleurs.

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il y a 17 minutes, Marie110178 a dit :

Je comprend pas. Cette partie ne devait pas faire partie d'un parc ? Je suis pour une coopérative, mais pas du tout à cette endroit.  Les tours des Canadiens 2 et 3 ont été vendu en montrant une couronne au sommet, hors ça été changé. Elles ont été vendu aussi avec le parc en les tours et les jardins Windsors déjà  avec une superficie de parc trompeuse et là il n'y aura peut-être plus de parc à cette endroit. 

Ce qu'il y a à comprendre, c'est que ça fait depuis 2011 que ce terrain a été réservé pour ce projet de coop. (qui lui-même date de 2006)

On peut voir la coop sur les esquisses du parc que la Ville avait fait miroiter

89348175.JPG

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Le 2018-05-28 à 21:31, nephersir7 a dit :

Ce qu'il y a à comprendre, c'est que ça fait depuis 2011 que ce terrain a été réservé pour ce projet de coop. (qui lui-même date de 2006)

On peut voir la coop sur les esquisses du parc que la Ville avait fait miroiter

89348175.JPG

Toutes les coop bâties dernièrement dans Griffintown sont du point de vue architectural extrêmement décevantes et ne contribuent en rien à l'innovation et l'originalité du centre-ville  En espérant, que celle-ci, soit d'une facture visuelle de meilleure qualité mais cela ne se produira pas si la tendance se poursuit...

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  • 1 mois plus tard...

Le projet révisé, tel que demandé par l'arrondissement :

Révision architecturale

  • Ainsi, la solution de moduler la matérialité préconisée est intéressante, et pour éviter que l’effet du basilaire soit réussi perceptible dans le contexte de l’aménagement du futur parc voisin, il est préférable que ce basilaire ait minimalement une hauteur de quatre étages.
  • Le choix de matériaux plus léger dans la portion supérieure est également intéressant afin d’atténuer l’effet de masse. Par contre, il sera nécessaire d’éviter de surcharger la partie supérieure et de réduire le nombre de tonalités de gris.
  • Également, le couronnement de la tour devrait quant à lui être raffiné afin de présenter plus de détails et de jeux d’ombres lorsque le projet sera à nouveau soumis pour une révision de projet conformément au titre VIII du règlement d’urbanisme de l’arrondissement.
  • Également, les 2 portions de façade créées par le glissement des 2 volumes sont traitées avec le même revêtement de maçonnerie que le basilaire de la tour, diluant ainsi le concept des blocs décalés. Leur traitement sera également revu afin de mieux participer au concept architectural de la tour. La même attention sera accordée à la façade donnant sur la rue de la Montagne, particulièrement au niveau du basilaire, qui est traitée comme une façade secondaire. Elle devra faire l’objet d’un traitement plus soigné, afin de mieux participer à l’animation du secteur.
  • Enfin, il résulte de l’implantation « glissée » un espace résiduel au sol en façade à l’angle des rues de la Montagne et Saint-Jacques. Il est proposé de faire un aménagement paysager afin de combler ce vide et ainsi réduire le risque d’incivilités. En conséquence, la Direction de l’aménagement urbain et des services aux entreprises est d’avis que l’on devrait donner une suite favorable.

Montagne_verte_26-07-2018.jpg

Avant :

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