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At the outset of this discussion, the concern that was being expressed was about the dangers of having Chinese families establishing some king of ghetto in Varennes, Then it moved to a sort of protectionist argument along the lines that Quebec distributers would not be able to compete with the Chinese. Now we are talking about the neo-colonial model of the Chinese (which, I agree is a reality). However that neocolonial attitude is just as active with American or British or French investors. So, either Quebec has the tools to negotiate for its own interests , or it doesn't. Personally I have no doubt that Quebec can stand up to the Chinese and protect its own interests. No one less that the head of MacDonald`s Canada, who became head of the Macdonald concessions in Russia, described Quebecers as `the tough Canadians`, the only Canadians who could go head to head with the Russians.

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At the outset of this discussion, the concern that was being expressed was about the dangers of having Chinese families establishing some king of ghetto in Varennes, Then it moved to a sort of protectionist argument along the lines that Quebec distributers would not be able to compete with the Chinese. Now we are talking about the neo-colonial model of the Chinese (which, I agree is a reality). However that neocolonial attitude is just as active with American or British or French investors. So, either Quebec has the tools to negotiate for its own interests , or it doesn't. Personally I have no doubt that Quebec can stand up to the Chinese and protect its own interests. No one less that the head of MacDonald`s Canada, who became head of the Macdonald concessions in Russia, described Quebecers as `the tough Canadians`, the only Canadians who could go head to head with the Russians.

 

 

Je suis d'accord avec toi. Le protectionnisme systématique de certains va nous garder pauvre. Nous ne sommes pas né pour un petit pain. Négocions un deal à notre avantage. C'est la seule façon de réaliser des gains dans un contexte économique mondiale de globalisation. Si on leur offre, ils vont certainement signer un deal gagnant-gagnant avec nous.Ce ne sont pas des fous ces gens là, s'il y a un profit à faire, même si nous réclamons une part du gâteau, ils vont venir. Et si nous avons une attitude d'affaire gagnante, soyons sans crainte, nous allons en attirer d'autre.

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At the outset of this discussion, the concern that was being expressed was about the dangers of having Chinese families establishing some king of ghetto in Varennes, Then it moved to a sort of protectionist argument along the lines that Quebec distributers would not be able to compete with the Chinese. Now we are talking about the neo-colonial model of the Chinese (which, I agree is a reality). However that neocolonial attitude is just as active with American or British or French investors. So, either Quebec has the tools to negotiate for its own interests , or it doesn't. Personally I have no doubt that Quebec can stand up to the Chinese and protect its own interests. No one less that the head of MacDonald`s Canada, who became head of the Macdonald concessions in Russia, described Quebecers as `the tough Canadians`, the only Canadians who could go head to head with the Russians.

 

Je suis d'accord avec toi. Le protectionnisme systématique de certains va nous garder pauvre. Nous ne sommes pas né pour un petit pain. Négocions un deal à notre avantage. C'est la seule façon de réaliser des gains dans un contexte économique mondiale de globalisation. Si on leur offre, ils vont certainement signer un deal gagnant-gagnant avec nous.Ce ne sont pas des fous ces gens là, s'il y a un profit à faire, même si nous réclamons une part du gâteau, ils vont venir. Et si nous avons une attitude d'affaire gagnante, soyons sans crainte, nous allons en attirer d'autre.

 

Je crois que nous sommes d'accord dans les grandes lignes. Cependant difficile de négocier et s'entendre avec quelqu'un si son action demeure obscure. Il est là le problème et on ne peut donner carte blanche tant qu'on ne connait pas les détails de toute cette affaire. Une chose est sûre il faut que ce soit gagnant-gagnant. Donc histoire à suivre...

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Oui, j'ai fais et je fais affaires avec des entreprises établies en Chine - si tu avais transigé avec eux au lieu de traiter les gens de naifs, tu n'aurais peut-être pas peur d'être en competition avec eux...

"Il ne faut surtout pas que ca se fasse"...

Si les biens manufacturés en Chine sont de moins en moins compétitifs, pourquoi les achèterions-nous ici plus que de là-bas...please explain the rationale...

Pour le reste, si tu veux que le Québec (8M habitants) ferme son marché aux Chinois (1 400M habitants), good luck in the future...

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Oui, j'ai fais et je fais affaires avec des entreprises établies en Chine - si tu avais transigé avec eux au lieu de traiter les gens de naifs, tu n'aurais peut-être pas peur d'être en competition avec eux...

"Il ne faut surtout pas que ca se fasse"...

Si les biens manufacturés en Chine sont de moins en moins compétitifs, pourquoi les achèterions-nous ici plus que de là-bas...please explain the rationale...

Pour le reste, si tu veux que le Québec (8M habitants) ferme son marché aux Chinois (1 400M habitants), good luck in the future...

 

Je prends la liberté de répondre à ce commentaire, même s'il ne m'est pas directement adressé, parce que je crois que le Québec n'a pas fermé son marché avec les chinois et n'a absolument pas l'intention de le faire. On n'a qu'à regarder la provenance de quantité d'objets usuels pour savoir que la Chine occupe une grande place sur nos tablettes. D'ailleurs Dollarama est un important importateur et diffuseur de ces produits et il n'est pas le seul bien sûr.

 

Je continue personnellement de poser certaines questions: que savons-nous véritablement de ce projet que trame un groupe de chinois? Pourquoi changent-ils constamment de site d'investissement? Pourquoi ont-ils besoin de certains changements dans la politique du code du travail et aussi de l'immigration? Pourquoi souhaitent-ils former une communauté isolée? Je me demande d'ailleurs en quoi ce centre de distribution serait indispensable ou incontournable pour continuer à faire des affaires avec les chinois? Et en quoi est-il une condition pour aller de l'avant? Etc etc.

 

Je conclue que personne n'est contre tout investissement qui représente un apport certain dans notre économie, qu'il soit chinois ou autre. Encore faut-il que ce projet soit ouvert et crée des emplois chez nous, en nombre et en qualité équivalente à ce qui se fait ailleurs dans la même industrie. A date on ne sait absolument rien des retombées directes et indirectes de ce projet et c'est ce qui me dérange le plus.

 

Comme tout le monde j'aimerais me réjouir de la venue d'un important centre de distribution, mais je n'ai pas encore lu quoi que ce soit qui m'en donne véritablement l'occasion.

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Publié le 08 octobre 2015 à 06h43 | Mis à jour à 06h43

http://affaires.lapresse.ca/economie/commerce-de-detail/201510/08/01-4907833-varennes-ne-deviendra-pas-un-quartier-chinois-assure-le-maire.php

 

Varennes ne deviendra pas un quartier chinois, assure le maire

Yvon Laprade

 

Collaboration spéciale

La Presse

 

Alors que des promoteurs chinois s'apprêtent à construire leur centre de commerce international à Varennes, le maire de la ville défend l'investissement de 60 millions de dollars et des retombées annoncées de 1 milliard. Cet optimisme n'est pas partagé par tous, à commencer par le maire de Vaudreuil-Dorion, qui s'est déjà opposé énergiquement au projet.

 

«Il est vrai que ça suscite des inquiétudes dans la population et chez les commerçants», convient le maire de Varennes, Martin Damphousse, en entrevue à La Presse.

 

«Mais il n'y a pas lieu de s'inquiéter, insiste-t-il. Il ne faut pas s'attendre à voir débarquer 1000 entrepreneurs avec leurs familles du jour au lendemain. Il n'est pas question, non plus, de créer un quartier chinois à l'intérieur de la ville.»

 

Des craintes non fondées

 

Il veut se faire rassurant. Selon lui, les promoteurs chinois sont «conscients» des craintes que suscite leur implantation dans le parc industriel Novoparc, sur un terrain de 1,5 million de pieds carrés qu'ils comptent acquérir du Groupe Robert.

 

À preuve: vers la fin du mois d'octobre, le bailleur de fonds MITC Management prévoit rencontrer les maires des municipalités environnantes, en présence du maire de Varennes.

 

«Il faut cesser de raconter toutes sortes d'histoires à propos de leur venue, soulève Martin Damphousse. Ils ne nuiront pas aux commerçants locaux. Un Walmart ou un Costco a des effets beaucoup plus dommageables pour le commerce de détail.»

 

«Les investisseurs veulent favoriser un rapprochement commercial entre les fabricants qui sont en Chine et les acheteurs locaux», précise-t-il.

 

L'immigration

 

Martin Damphousse dit avoir beaucoup appris au cours de sa visite en Chine, en juin dernier, à l'invitation des promoteurs Min Ying Holdings. Il affirme avoir profité de l'occasion pour discuter, sur place, des questions touchant l'immigration, et la venue des entrepreneurs chinois et leurs familles.

 

«J'ai eu des rencontres avec le consul canadien et l'ambassadeur, dit-il. Les Chinois vont venir ici avec des visas de travail renouvelables, sur six mois ou un an. Les entrepreneurs vont faire des allers-retours entre le Québec et la Chine. Ils vont séjourner dans des hôtels des environs.»

 

Il ne voit que des aspects positifs. «Nous serons plusieurs à en bénéficier, ajoute-t-il. Ce sera une occasion extraordinaire pour développer davantage le port de Montréal, à Contrecoeur, et pour augmenter le trafic aérien à l'aéroport de Saint-Hubert.»

Vaudreuil-Dorion avait dit un non catégorique

 

Avant de trouver un terrain à Varennes, les promoteurs chinois ont cogné à la porte de plusieurs municipalités dans la grande région de Montréal. Chaque fois, ils ont rencontré des obstacles.

 

«On a été les premiers à recevoir leur visite, il y a un peu moins de deux ans, rappelle le maire de Vaudreuil-Dorion, Guy Pilon. Et on s'est arrangés pour leur compliquer la vie pour qu'ils n'investissent pas dans notre ville!»

 

«Ils s'étaient présentés à nous en posant de nombreuses exigences, ajoute-t-il. Ils voulaient qu'on leur trouve de 300 à 400 terrains, dans les meilleurs endroits, près d'un cours d'eau, pour construire des maisons. Ils ne connaissaient visiblement pas la culture du Québec. Ça m'a allumé des lumières sur leurs intentions.»

 

Visiblement, le maire n'est pas favorable à l'implantation, en sol québécois, d'un centre de commerce international «qui risque de tuer une partie de notre économie» et «d'éliminer des emplois localement».

 

«Je connais leur plan, ajoute-t-il. Ils vont prendre des commandes ici, ils vont continuer de faire fabriquer dans leurs usines, et ils vont conserver tous les profits.»

 

Contrairement au maire de Varennes, il est convaincu que les entrepreneurs chinois vont vouloir vivre dans un même quartier. «Ils ne feront pas d'efforts pour se mêler à la communauté et il y a fort à parier qu'ils vont trouver un entrepreneur qui va accepter de leur construire des maisons.»

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Publié le 08 octobre 2015 à 06h43 | Mis à jour à 06h43

http://affaires.lapresse.ca/economie/commerce-de-detail/201510/08/01-4907833-varennes-ne-deviendra-pas-un-quartier-chinois-assure-le-maire.php

 

Varennes ne deviendra pas un quartier chinois, assure le maire

Yvon Laprade

 

Collaboration spéciale

La Presse

 

Alors que des promoteurs chinois s'apprêtent à construire leur centre de commerce international à Varennes, le maire de la ville défend l'investissement de 60 millions de dollars et des retombées annoncées de 1 milliard. Cet optimisme n'est pas partagé par tous, à commencer par le maire de Vaudreuil-Dorion, qui s'est déjà opposé énergiquement au projet.

 

«Il est vrai que ça suscite des inquiétudes dans la population et chez les commerçants», convient le maire de Varennes, Martin Damphousse, en entrevue à La Presse.

 

«Mais il n'y a pas lieu de s'inquiéter, insiste-t-il. Il ne faut pas s'attendre à voir débarquer 1000 entrepreneurs avec leurs familles du jour au lendemain. Il n'est pas question, non plus, de créer un quartier chinois à l'intérieur de la ville.»

 

Des craintes non fondées

 

Il veut se faire rassurant. Selon lui, les promoteurs chinois sont «conscients» des craintes que suscite leur implantation dans le parc industriel Novoparc, sur un terrain de 1,5 million de pieds carrés qu'ils comptent acquérir du Groupe Robert.

 

À preuve: vers la fin du mois d'octobre, le bailleur de fonds MITC Management prévoit rencontrer les maires des municipalités environnantes, en présence du maire de Varennes.

 

«Il faut cesser de raconter toutes sortes d'histoires à propos de leur venue, soulève Martin Damphousse. Ils ne nuiront pas aux commerçants locaux. Un Walmart ou un Costco a des effets beaucoup plus dommageables pour le commerce de détail.»

 

«Les investisseurs veulent favoriser un rapprochement commercial entre les fabricants qui sont en Chine et les acheteurs locaux», précise-t-il.

 

L'immigration

 

Martin Damphousse dit avoir beaucoup appris au cours de sa visite en Chine, en juin dernier, à l'invitation des promoteurs Min Ying Holdings. Il affirme avoir profité de l'occasion pour discuter, sur place, des questions touchant l'immigration, et la venue des entrepreneurs chinois et leurs familles.

 

«J'ai eu des rencontres avec le consul canadien et l'ambassadeur, dit-il. Les Chinois vont venir ici avec des visas de travail renouvelables, sur six mois ou un an. Les entrepreneurs vont faire des allers-retours entre le Québec et la Chine. Ils vont séjourner dans des hôtels des environs.»

 

Il ne voit que des aspects positifs. «Nous serons plusieurs à en bénéficier, ajoute-t-il. Ce sera une occasion extraordinaire pour développer davantage le port de Montréal, à Contrecoeur, et pour augmenter le trafic aérien à l'aéroport de Saint-Hubert.»

Vaudreuil-Dorion avait dit un non catégorique

 

Avant de trouver un terrain à Varennes, les promoteurs chinois ont cogné à la porte de plusieurs municipalités dans la grande région de Montréal. Chaque fois, ils ont rencontré des obstacles.

 

«On a été les premiers à recevoir leur visite, il y a un peu moins de deux ans, rappelle le maire de Vaudreuil-Dorion, Guy Pilon. Et on s'est arrangés pour leur compliquer la vie pour qu'ils n'investissent pas dans notre ville!»

 

«Ils s'étaient présentés à nous en posant de nombreuses exigences, ajoute-t-il. Ils voulaient qu'on leur trouve de 300 à 400 terrains, dans les meilleurs endroits, près d'un cours d'eau, pour construire des maisons. Ils ne connaissaient visiblement pas la culture du Québec. Ça m'a allumé des lumières sur leurs intentions.»

 

Visiblement, le maire n'est pas favorable à l'implantation, en sol québécois, d'un centre de commerce international «qui risque de tuer une partie de notre économie» et «d'éliminer des emplois localement».

 

«Je connais leur plan, ajoute-t-il. Ils vont prendre des commandes ici, ils vont continuer de faire fabriquer dans leurs usines, et ils vont conserver tous les profits.»

 

Contrairement au maire de Varennes, il est convaincu que les entrepreneurs chinois vont vouloir vivre dans un même quartier. «Ils ne feront pas d'efforts pour se mêler à la communauté et il y a fort à parier qu'ils vont trouver un entrepreneur qui va accepter de leur construire des maisons.»

 

It is very sad that elected officials feel that it is not enough to defend their choices on economic or business grounds, but also feel the need to inform their citizens that the arrival of a few temporary workers from China will, or won`t, threaten the cultural fabric of our society. While Turkey is receiving a couple of million refugees, we are quibbling about a few dozen families coming here for commercial reasons. Just imagine if Florida sent back the thousands of Quebec snow birds out of fear that we were threatening their cultural integrity.

This unjustifiable fear by the maires distorts the whole analysis. ACPC is concerned that `where there is smoke, there is fire. OK, so what exactly is the fire? The maire of Varennes clearly thinks that there are economic benefits to his community, but also feels the need to address the possibility of un quartier chinois. It is the politics of fear displacing a rational analysis.

Personally, I don’t have enough information to judge the economic potential of this proposal, just like I don’t know whether TOM condos is a smart business decision or not. That is their decision and our political leaders have to judge the societal impact, including the economic advantages. This will always include negotiations and some are easier than others. But, in my view, the fear of residency is a disappointing, if not absolutely frightening red herring.

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It is very sad that elected officials feel that it is not enough to defend their choices on economic or business grounds, but also feel the need to inform their citizens that the arrival of a few temporary workers from China will, or won`t, threaten the cultural fabric of our society. While Turkey is receiving a couple of million refugees, we are quibbling about a few dozen families coming here for commercial reasons. Just imagine if Florida sent back the thousands of Quebec snow birds out of fear that we were threatening their cultural integrity.

This unjustifiable fear by the maires distorts the whole analysis. ACPC is concerned that `where there is smoke, there is fire. OK, so what exactly is the fire? The maire of Varennes clearly thinks that there are economic benefits to his community, but also feels the need to address the possibility of un quartier chinois. It is the politics of fear displacing a rational analysis.

Personally, I don’t have enough information to judge the economic potential of this proposal, just like I don’t know whether TOM condos is a smart business decision or not. That is their decision and our political leaders have to judge the societal impact, including the economic advantages. This will always include negotiations and some are easier than others. But, in my view, the fear of residency is a disappointing, if not absolutely frightening red herring.

 

Si ce projet était si intéressant, les villes se seraient battues depuis longtemps pour l'obtenir. Or ce n'est pas le cas loin de là. Il ne faudrait pas non plus comparer la situation des réfugiés, avec un communauté qui souhaite vivre de manière isolée, en faisant des affaires ici comme s'ils étaient en Chine. La question n'est donc pas d'entretenir des peurs, mais bien de savoir clairement ce que sont les intentions de ces gens avant de leur donner le ok et créer un précédent qu'il sera difficile de corriger après coup.

 

Je retiens aussi que ce n'est pas un projet d'un milliard d'investissement, mais bien de 60 millions. Et que les retombées ont été estimées à un milliard par ce groupe de chinois, sans pour autant qu'aucun plan d'affaires détaillé n'ait été présenté aux médias, ni évalué par des experts d'ici. Si le Québec y trouve son compte au niveau du commerce et des emplois, nous serons certainement heureux d'accueillir ces gens, mais cela reste encore à prouver.

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  • 7 mois plus tard...

http://affaires.lapresse.ca/economie/commerce-de-detail/201605/30/01-4986456-centre-de-commerce-chinois-a-varennes-le-projet-bat-de-laile.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_la-presse-affaires_1243376_section_POS2

 

Publié le 30 mai 2016 à 06h21 | Mis à jour à 06h21

 

Centre de commerce chinois à Varennes: le projet bat de l'aile

 

Le projet de centre de commerce chinois, selon le modèle proposé, consiste en deux bâtiments de trois étages d'une superficie de 500 000 pieds carrés chacun, avec des stands installés dans les imposants hangars pour vendre les produits manufacturiers « made in China » aux détaillants québécois.

Yvon Laprade

Collaboration spéciale

La Presse

 

Le projet de centre de commerce international chinois à Varennes - un investissement de 60 millions - connaît de nombreux ratés qui risquent de compromettre sa réalisation, a appris La Presse. L'un des promoteurs chinois est poursuivi par des fournisseurs de services au Québec, la vente du terrain n'avance pas, et la Ville de Varennes n'a plus de nouvelles depuis plusieurs mois.

 

Le Groupe Robert, propriétaire du terrain de 1,5 million de pieds carrés convoité par les acheteurs chinois à Varennes, s'impatiente. « Les deux partenaires impliqués dans la négociation [MITC Management et Min Yin Holdings] sont en brouille et en désaccord sur des questions financières », constate la porte-parole du Groupe, Caroline Lacroix.

 

« Ils nous ont demandé au moins deux prolongations dans le processus de vérification diligente, mais il n'y a toujours rien de concret, ajoute-t-elle. Nous constatons que le processus de vente est extrêmement lent. »

 

Le Groupe Robert n'écarte pas la possibilité d'offrir le terrain à un autre acheteur, faute de pouvoir s'entendre avec les acquéreurs chinois d'ici le début de juin.

 

TRIBUNAUX

 

Parallèlement, MITC Management doit se défendre en Cour supérieure dans deux litiges.

 

Dans une poursuite déposée en novembre 2014, l'ex-cabinet d'avocats Heenan Blaikie réclame la somme de 524 700 $ en honoraires. La cause devait être entendue à la fin de l'hiver 2016, mais à la demande de MITC, elle a été reportée à la mi-décembre de cette année.

 

Puis, le 6 avril dernier, MITC s'est fait rappeler à l'ordre dans une cause l'opposant à la firme de communication et de relations gouvernementales Hatley Stratégies, de Montréal, pour des services rendus en 2013. MITC a été condamnée à verser 78 136 $ à Hatley Stratégies.

 

La firme montréalaise avait obtenu le mandat de « préparer des messages clés aux amis et aux ennemis potentiels du plan d'affaires » des promoteurs chinois.

 

« Ça fait un moment que nous attendions d'être payés pour nos services, mais maintenant, nous attendons avec impatience l'exécution du jugement qui vient d'être rendu. » - Adam Daifallah, associé de Hatley Stratégies

 

Joint par La Presse, l'avocat représentant la firme MITC, Me Judah Lyon Wolofsky, a reconnu que son client a eu à débattre avec deux fournisseurs devant les tribunaux, mais il n'a pas voulu commenter plus avant.

 

Il n'est pas en mesure de préciser le statut du projet de centre de commerce à Varennes. « Je ne sais pas. Ce n'est pas dans mon mandat », a-t-il conclu.

 

« COMMUNICATION ZÉRO »

 

Pour sa part, le maire de Varennes, Martin Damphousse, reconnaît que la situation est difficile à interpréter. « Je ne dis pas que le projet est compromis, mentionne-t-il avec prudence. Je ne sais rien pour le moment. Ça fait des mois qu'on n'a pas de nouvelles des investisseurs. C'est communication zéro. C'est préoccupant. »

 

« Dans un tel contexte, ajoute-t-il, on n'est pas en mesure de déterminer s'ils vont aller de l'avant ou pas avec leur projet. »

 

Le projet de centre de commerce chinois, selon le modèle proposé, consiste en deux bâtiments de trois étages d'une superficie de 500 000 pieds carrés chacun, avec des stands installés dans les imposants hangars pour vendre les produits manufacturiers « made in China » aux détaillants québécois.

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