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Invité Olivier2160

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Avec le CACTUS situé tout près, il est normal de trouver des gens comme ça dans ce coin de la ville. Honnêtement, ils ne sont pas vraiment dangereux. Il y a une présence policière constante. Pour ce qui est du McDo, c'est pas juste les sans abris qui le rende pas super fréquentable... La semaine dernière, il y avait une dizaine de jeunes qui harcelaient les sans abris en attendant d'aller fêter au Circus... Ce genre de comportement est, à mon sens, plus dégoutant qu'un sans abri qui se réchauffe dans un McDo...

 

Amen! :applause:

 

Il importe justement de relativiser et comprendre que la misère humaine a des causes complexes, et que réprimer ou tenter de cacher les marginaux-ales ne ferait qu'accentuer le problème en le déplaçant vers d'autres quartiers.

 

Je crois que quelques unes des raisons pour cette concentration se trouvent dans ces faits:

● principale station de métro de Mtl en termes d'achalandage et de correspondances,

● principale gare d'autobus (une bonne partie des itinérantEs proviennent d'ailleurs au Québec et au Canada, surtout les jeunes),

● le peu de résidences autour du square Émilie-Gamelin (hormmis l'hôtel des Gouverneurs, on y trouve surtout des immeubles institutionnels, commerciaux et de bureaux, bref pas les gens qui se plaindront nécessairement le plus sur du long terme),

● la situation géographique du secteur aux confins du centre-ville / Quartier Latin / Red light / Village Gai,

● secteur en lente restructuration (depuis que l'UQAM s'est pointée il y a quelques décennies, je crois)...

Modifié par FrancSoisD
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Il y a un laisser aller total de la part des institutions mais aussi de la sécurité publique et des instances du métro. C'est pas normal qu'un 'robineux' dorme par terre écrasé dans le coin d'une station de métro avec une bouteille de gin cassée à ses côté et son sac de couchage alors que le changeur dans sa loge est directement en face. La STM devrait être beaucoup plus expéditive à les expulser. Désolé mais les stations de métro n'ont pas à devenir l'extension de la Maison du père.

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Plusieurs facteurs contribuent au fait que ce secteur parait plus occupé par des sans abris. La présence de centres communautaires tout près, de refuges tels la maison du père, le pavillon Patricia Mackenzie de la mission Old Brewery et le centre d'aide pour jeunes sur Wolfe, la caisse du Quartier Latin, très active dans l'aide contre l'itinérance et dans leur prise en charge financière. Les hôpitaux Saint-Luc et Notre-Dame pas trop loin. Cependant c'est loin d'être LE secteur névralgique centre de tout au niveau de l'itinérance... Côte-des-Neiges est un autre pôle, de même que le reste du centre-ville.

 

Personnellement je crois que ces gens la méritent plus une infirmière ou un travailleur social que des policiers...

 

Pour revenir au sujet! C'est sur que lorsqu'on construira quelque chose sur le site de cette gare ça va remettre de la vie dans ce secteur... Je trouve que Maisonneuve, avec sa piste cyclable est une artère parfaite pour des commerces de proximité!

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On ne doit pas criminaliser les SDF, ce sont bien davantage des victimes de la vie. Ils ont besoin d'accompagnement et de support pour se relever et se refaire une vie. Avec tout l'argent que l'on a économisé en les jetant à la rue (fermeture des institutions), il me semble que nous pourrions au moins en réserver une partie pour mieux les aider à se loger?

 

Dans un deuxième temps leur offrir les ressources et l'aide nécessaire pour mieux faire face à leurs propres responsabilités. Si on peut parrainer des réfugiés, pourquoi on ne le fait pas pour ces personnes aussi, puisqu'ils sont en quelque sorte des réfugiés eux-mêmes?

 

Cela dit retournons au sujet principal.

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Avec le CACTUS situé tout près, il est normal de trouver des gens comme ça dans ce coin de la ville. Honnêtement, ils ne sont pas vraiment dangereux. Il y a une présence policière constante. Pour ce qui est du McDo, c'est pas juste les sans abris qui le rende pas super fréquentable... La semaine dernière, il y avait une dizaine de jeunes qui harcelaient les sans abris en attendant d'aller fêter au Circus... Ce genre de comportement est, à mon sens, plus dégoutant qu'un sans abri qui se réchauffe dans un McDo...

 

Bien dit.:thumbsup:

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  • 2 mois plus tard...

Publié le 13 juin 2017 à 05h00 | Mis à jour à 06h56

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201706/12/01-5106929-ilot-voyageur-le-sort-du-projet-dedifice-public-decide-cette-semaine.php

Îlot Voyageur: le sort du projet d'édifice public décidé cette semaine

Le projet de construction à l'îlot Voyageur s'élève... (PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE)

Le projet de construction à l'îlot Voyageur s'élève à 257 millions, selon un document de la SQI que La Presse a obtenu.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Tommy Chouinard

 

Tommy Chouinard
La Presse

(Québec) Le projet de construction d'un complexe gouvernemental à l'îlot Voyageur est remis en question. La Société québécoise des infrastructures (SQI), propriétaire du site, est divisée sur l'opportunité de lancer ce chantier estimé à 257 millions, a appris La Presse.

Selon une source bien au fait du dossier, le conseil d'administration de la SQI se réunit jeudi pour déterminer le sort de ce projet.

Deux camps s'opposent. Certains sont favorables à la construction d'un immeuble regroupant les 3000 employés de Revenu Québec actuellement dispersés dans sept édifices à Montréal, dont le Complexe Desjardins. D'autres croient plutôt qu'il est préférable de renouveler le bail au Complexe Desjardins, d'y installer tous les employés de Revenu Québec travaillant à Montréal et de vendre le terrain sud de l'îlot Voyageur, à l'abandon depuis des années en raison de la désastreuse aventure immobilière de l'Université du Québec à Montréal (UQAM).

Selon la conclusion du dossier d'affaires terminé récemment par la SQI, les deux options sont sur la table. Et au sein de l'organisme, «il y a des gens qui poussent dans une direction, d'autres qui poussent dans l'autre», a résumé une source qui a requis l'anonymat.

 

«Un geste fort»

L'élaboration du dossier d'affaires découle d'une décision du gouvernement Marois, en 2013. Dans «un geste fort pour le développement de Montréal», Pauline Marois avait annoncé son intention de regrouper les 3000 employés de Revenu Québec dans un nouvel immeuble gouvernemental à l'îlot Voyageur. Depuis, la SQI a procédé à l'analyse de différentes options en vue de réunir les effectifs de l'agence.

Le projet de construction à l'îlot Voyageur s'élève à 257 millions, selon un document de la SQI que La Presse a obtenu. C'est 11 millions de plus que ce qu'estimait le gouvernement Marois.

Il y aurait 15 étages sur le côté du boulevard De Maisonneuve et sept sur le côté de la rue Berri. Des espaces pour une garderie et des commerces sont également prévus.

La SQI a calculé que «l'option construction» coûterait au total tout près de 498 millions sur une période d'amortissement de 30 ans. Il s'agit du «coût actuel net des flux monétaires», ce qui tient compte de l'ensemble des dépenses, dont les frais d'intérêt et d'entretien. Au bout de 30 ans, l'emprunt serait entièrement remboursé.

Il s'agit d'une économie d'environ 40 millions de dollars si l'on compare avec l'option de renouvellement du bail au Complexe Desjardins. Le coût actuel net des flux monétaires atteint 538 millions dans ce cas. Cela tient compte d'un profit découlant de la vente éventuelle du terrain sud de l'îlot Voyageur. Elle «pourrait se faire au prix approximatif de 19 millions», selon la SQI. «Le gain sur disposition pourrait ainsi s'établir à 8 millions.»

«Une rentabilité à long terme»

La SQI conclut que la construction d'un nouvel édifice représente une «rentabilité à long terme», bien que l'économie de 40 millions au bout de 30 ans ne soit pas jugée très importante. Il y a des «coûts supplémentaires la première année», en raison du déménagement, et «une économie par la suite au cours des 30 prochaines années».

D'autres facteurs sont pris en considération. La construction à l'îlot Voyageur «améliore l'offre d'espace pour les clients de la SQI». Le projet «dégage une marge de manoeuvre pour le gouvernement afin de loger d'autres clients dans une propriété au centre-ville». Il stimule le «développement économique» et contribue à «la revitalisation du secteur Est du centre-ville de Montréal».

Le conflit à la SQI porte surtout sur sa stratégie de développement. Est-ce opportun que le bras immobilier du gouvernement construise un complexe de cette taille à Montréal et augmente les superficies qu'il détient comme propriétaire? Ou est-il préférable de miser sur la location? «Il y a une décision à prendre sur l'orientation de la SQI à Montréal : être plus propriétaire ou plus locataire. Donc, ce n'est pas juste une décision sur l'îlot Voyageur, c'est aussi une décision de stratégie», a exposé une source.

Deux options écartées

La SQI a écarté deux autres options, jugées trop coûteuses, dans le cadre du dossier d'affaires : le statu quo (547 millions sur 30 ans) et la location d'espaces par appel d'offres (638 millions). Dans le dernier cas, comme il n'y a pas d'espace autre que le Complexe Desjardins pouvant regrouper tous les employés de Revenu Québec, un promoteur privé devrait construire un nouvel édifice que l'État louerait pendant 30 ans. C'est la raison pour laquelle la facture de cette option est si élevée, a-t-on expliqué à La Presse.

Revenu Québec doit lui aussi se prononcer sur le regroupement de ses effectifs lors d'une réunion de son conseil d'administration jeudi. Son bail au Complexe Desjardins vient à échéance le 30 avril 2020.

Selon un document interne obtenu par La Presse, l'agence estime que le scénario du projet de construction est «optimal». Les dépenses en loyer et en aménagement sont «inférieures sur la durée du bail». La propriété est «entièrement amortie après 30 ans». Le projet permet «l'atteinte des objectifs d'efficience organisationnelle pour Revenu Québec».

C'est toutefois la SQI qui a le droit de vie ou de mort sur le projet. Elle est le propriétaire du terrain sud de l'îlot Voyageur. «Si ça ne l'intéresse pas de construire, il n'y a tout simplement plus de projet», a résumé notre source.

La saga de l'îlot Voyageur

2005

L'UQAM conclut un partenariat avec le promoteur immobilier Busac pour mettre en valeur le site de l'îlot Voyageur, ce qui comprend notamment la construction de résidences étudiantes, d'un immeuble de bureaux et d'une nouvelle gare d'autocars.

2006

Des dépassements de coûts apparaissent. L'UQAM plonge dans une crise financière. Son recteur Roch Denis démissionne, empochant une indemnité de départ de 173 000 $.

2007

La facture explose. Le Vérificateur général du Québec s'en mêle et dépose un premier rapport accablant - il y en aura un second l'année suivante sur la mauvaise gestion du projet et le manque de transparence. Estimé au départ à 333 millions, le projet coûterait plus de 520 millions s'il devait être terminé. Les travaux sont stoppés.

2008

Le gouvernement crée une fiducie de 200 millions pour couvrir les pertes de l'UQAM. Au total, plus de 300 millions de fonds publics ont été engloutis dans ce projet.

2010

Québec achète, par l'entremise de la SQI, les actifs de l'îlot Voyageur au prix de 45,5 millions.

2011

La nouvelle gare d'autocars est construite au coût de 62 millions et ouvre ses portes.

2013

La SQI vend pour 45,5 millions les actifs de la partie nord de l'îlot Voyageur au promoteur Aquilini et pour 19,9 millions la nouvelle gare d'autocars à l'AMT. Pour le terrain sud, là où se trouve l'ancienne gare, Québec annonce la construction d'un édifice gouvernemental visant à regrouper les effectifs de Revenu Québec. Il demande à la SQI d'élaborer un dossier d'affaires. Le projet est depuis à l'étude.

 

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Si la question se résume à posséder son immeuble ou à louer des locaux, je pense que la majorité des québécois, au courant de cette question, trouveraient plutôt étrange que le gouvernement choisisse l'option 2. Sinon, à quoi bon toute cette propagande pour l'accès à la propriété.

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3 minutes ago, 3dimensions said:

Si la question se résume à posséder son immeuble ou à louer des locaux, je pense que la majorité des québécois, au courant de cette question, trouveraient plutôt étrange que le gouvernement choisisse l'option 2. Sinon, à quoi bon toute cette propagande pour l'accès à la propriété.

Efficacité opérationnelle. Un édifice géré par des fonctionnaires au lieu du privé fait souvent en sorte que c'est moins cher à louer à long terme.

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