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«Hydro-Québec à la conquête du monde»: je conviens que c'est probablement la voie la plus prometteuse pour poursuivre la croissance de l'entreprise (notez que j'emploie le terme «entreprise»). Mais c'est aussi le signe d'un ralentissement prononcé des INVESTISSEMENTS en capital fixe sur le territoire du Québec, de la part d'H-Q. Je ne la critique nullement pour cela (parce que c'est inévitable), mais j'appréhende les conséquences sur la performance de l'industrie de la construction (H-Q ayant été pendant longtemps le plus important investisseur sur le territoire québécois). Les emplois à la Manic, à Churchill Falls, à la Baie James et maintenant à la Romaine, ça achève. Faudra planifier le re-déploiement de ce segment majeur de l'industrie de la construction. A priori, les types d'emplois (qualifications) rattachés aux futures activités mondiales d'H-Q seront largement différents de ceux qu'on avait dans la construction.

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  • 2 mois plus tard...

Hydro veut se connecter à l'Europe

 

Publié le 21 juillet 2016 à 06h12 | Mis à jour à 06h12

HÉLÈNE BARIL

La Presse

 

Le premier investissement à l'étranger d'Hydro-Québec depuis longtemps pourrait bien être dans RTE, le réseau principal de transport d'électricité d'Europe, qui est sur le point d'être vendu par son propriétaire Électricité de France (EDF).

 

« On est des partenaires naturels, qui collaborent ensemble depuis des années », a expliqué hier à La Presse Affaires Steve Demers, vice-président, Développement des affaires, acquisitions et stratégies chez Hydro-Québec.

 

Ce qui se discute, c'est une prise de participation dans RTE par Hydro-Québec.

 

EDF a déjà fait connaître son intention de vendre au moins la moitié de son réseau de transport, RTE, qui est l'équivalent de la division TransÉnergie d'Hydro-Québec.

 

Il s'agit d'une grande entreprise, le premier réseau de transport d'électricité d'Europe, qui exploite 105 000 kilomètres de lignes de transport et des interconnexions avec d'autres pays européens.

 

Selon les estimations de la banque française Natixis, la vente de 25 % de RTE pourrait rapporter 3,5 milliards d'euros, ce qui donne une valeur totale de 14 milliards d'euros à l'ensemble du réseau, soit 20 milliards de dollars canadiens.

 

« On a l'ambition de devenir un chef de file dans la transition énergétique mondiale. EDF a fait connaître son intention de s'associer à un partenaire à l'ADN comparable. Hydro-Québec pourrait être un partenaire industriel de long terme. »

 

- Steve Demers, vice-président, Développement des affaires, acquisitions et stratégies chez Hydro-Québec

 

Selon Hydro, il est trop tôt pour savoir quelle forme pourrait prendre la transaction, et quelle envergure elle pourrait avoir.

 

EDF, dont 85 % des actions appartiennent à l'État français, doit encore faire connaître ses intentions précises concernant sa filiale. Le scénario le plus probable est la vente de 49 % de RTE. Des investisseurs institutionnels comme Borealis, qui est établi à Toronto, et GIC, le fonds d'investissement de Singapour, se seraient déjà montrés intéressés, selon le journal français Les Échos.

 

SOURCES DE L'ÉLECTRICITÉ DE RTE

 

NUCLÉAIRE : 76,3 %

 

HYDRO : 10,8 %

 

THERMIQUE : 34,1 %

 

BIOÉNERGIES : 1,5 %

 

SOLAIRE : 1,4 %

 

ÉOLIEN : 3,8 %

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201607/21/01-5003115-hydro-veut-se-connecter-a-leurope.php

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Hydro veut se connecter à l'Europe

 

Publié le 21 juillet 2016 à 06h12 | Mis à jour à 06h12

HÉLÈNE BARIL

La Presse

 

Le premier investissement à l'étranger d'Hydro-Québec depuis longtemps pourrait bien être dans RTE, le réseau principal de transport d'électricité d'Europe, qui est sur le point d'être vendu par son propriétaire Électricité de France (EDF).

 

« On est des partenaires naturels, qui collaborent ensemble depuis des années », a expliqué hier à La Presse Affaires Steve Demers, vice-président, Développement des affaires, acquisitions et stratégies chez Hydro-Québec.

 

Ce qui se discute, c'est une prise de participation dans RTE par Hydro-Québec.

 

EDF a déjà fait connaître son intention de vendre au moins la moitié de son réseau de transport, RTE, qui est l'équivalent de la division TransÉnergie d'Hydro-Québec.

 

Il s'agit d'une grande entreprise, le premier réseau de transport d'électricité d'Europe, qui exploite 105 000 kilomètres de lignes de transport et des interconnexions avec d'autres pays européens.

 

Selon les estimations de la banque française Natixis, la vente de 25 % de RTE pourrait rapporter 3,5 milliards d'euros, ce qui donne une valeur totale de 14 milliards d'euros à l'ensemble du réseau, soit 20 milliards de dollars canadiens.

 

« On a l'ambition de devenir un chef de file dans la transition énergétique mondiale. EDF a fait connaître son intention de s'associer à un partenaire à l'ADN comparable. Hydro-Québec pourrait être un partenaire industriel de long terme. »

 

- Steve Demers, vice-président, Développement des affaires, acquisitions et stratégies chez Hydro-Québec

 

Selon Hydro, il est trop tôt pour savoir quelle forme pourrait prendre la transaction, et quelle envergure elle pourrait avoir.

 

EDF, dont 85 % des actions appartiennent à l'État français, doit encore faire connaître ses intentions précises concernant sa filiale. Le scénario le plus probable est la vente de 49 % de RTE. Des investisseurs institutionnels comme Borealis, qui est établi à Toronto, et GIC, le fonds d'investissement de Singapour, se seraient déjà montrés intéressés, selon le journal français Les Échos.

 

SOURCES DE L'ÉLECTRICITÉ DE RTE

 

NUCLÉAIRE : 76,3 %

 

HYDRO : 10,8 %

 

THERMIQUE : 34,1 %

 

BIOÉNERGIES : 1,5 %

 

SOLAIRE : 1,4 %

 

ÉOLIEN : 3,8 %

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201607/21/01-5003115-hydro-veut-se-connecter-a-leurope.php

 

Inquiétant ils ne savent meme pas compter 76.3 +10.8+34.1+1.5+1.4+3.8 = 127.9% . 127.9% de 100% , en espérant que les profits ne sont pas gonfler d'autant .

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  • 1 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...

Hydro-Québec signe un contrat ferme avec l'Ontario

Publié le 21 octobre 2016 à 07h18*

 

Hydro-Québec et son équivalent ontarien, l'Independent Electricity System Operator (IESO), annonceront aujourd'hui un contrat, fruit de plusieurs mois de négociations secrètes, qui assurera des recettes de 1 milliard de dollars, sur sept ans, à la société d'État québécoise.

 

PHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

 

Cette annonce sera le point saillant de la rencontre du Conseil des ministres conjoint entre le gouvernement Couillard et celui de Kathleen Wynne, rencontre qui se tient aujourd'hui à Queen's Park.

 

Déjà sous Jean Charest, on avait mis en marche ces réunions conjointes annuelles qui se tiennent alternativement à Québec et à Toronto. La première ministre Wynne a mis beaucoup de poids pour la signature de cette entente. L'IESO voulait multiplier les centrales au gaz, une mauvaise nouvelle pour une province qui vient de se doter, comme le Québec, d'une bourse du carbone. Le ministre québécois Pierre Arcand s'est rendu à quelques reprises à Toronto pour assurer le progrès des négociations.

 

L'entente entre en vigueur le 1er janvier prochain. Les interconnexions actuelles sont suffisantes pour transporter l'énergie vendue.

 

Le contrat d'aujourd'hui est une première ; les ventes fermes d'électricité du Québec se sont toujours faites vers le Sud, vers les États de la Nouvelle-Angleterre. Une vente ferme auprès de nos voisins de l'Ouest n'a pas de précédent.*

 

Hydro-Québec a déjà vendu de l'électricité à sa voisine, mais sur une base ponctuelle, sans contrat à long terme.

 

Spécialiste de ces questions, Jean-Thomas Bernard, professeur invité à l'Université d'Ottawa, juge que le Québec fait une bonne affaire, même si Hydro n'a pas indiqué à quel prix elle vendait cette énergie. L'électricité en Ontario vient à 60 % du nucléaire, à 20 % du gaz et seulement à 15 % de l'hydroélectricité. La province vient de mettre un frein à de très coûteux programmes de production éolienne et solaire. À Ottawa, on produisait de l'énergie solaire à un coût presque cinq fois supérieur à celui de l'énergie d'Hydro-Québec, soit 32 ¢/kWh contre 7 ¢/kWh.

 

TROIS VOLETS

 

En vertu de l'entente en trois volets, Hydro-Québec vend deux térawatts par an à l'Ontario, une transaction « ferme » qui générera 100 millions de dollars de recettes annuelles durant sept ans.

 

Cela représente 1 % environ de la production d'Hydro-Québec. HQ produit environ 200 térawattheures par an, et les Québécois en consomment environ 170. Ces surplus importants devaient être écoulés par un programme sur 10 ans mis en place sous Pauline Marois, mais qui a connu un succès mitigé.*

 

« Cent millions pour 2 térawattheures par année signifie 5 cents le kilowattheure ; c'est plus que ce que HQ va chercher à l'exportation ; mais ça ne couvre pas le coût de développement au Québec. C'est le meilleur usage possible pour des surplus, mais ça ne vaut pas la peine de développer pour vendre à ce prix. »

- Jean-Thomas Bernard, professeur invité à l'Université d'Ottawa

 

Deuxième volet de l'annonce d'aujourd'hui, l'Ontario retourne au Québec 500 mégawatts en puissance, en tant qu'échanges saisonniers, évitant à Hydro de produire cette énergie dans les périodes de pointe en hiver. La demande atteint alors 39 000 mégawatts, ce qui se rapproche de la limite de production d'Hydro, observe le professeur Bernard. Hydro-Québec voulait rouvrir la centrale au gaz de TransCanada près de Trois-Rivières pour un appoint de quelques centaines d'heures par année, ce qui ne sera pas nécessaire. Cette entente évitera probablement un affrontement avec les environnementalistes qui s'opposaient à la réouverture de cette centrale au gaz.

 

Ces 500 mégawatts « saisonniers » représentent une économie de 50 millions par an pour la société d'État québécoise, soit 350 millions sur les sept années de l'entente.

 

Finalement, le Québec « stockera » de l'énergie produite par le réseau éolien de l'Ontario. Cette énergie réduira la ponction sur les barrages d'Hydro qui retournera l'énergie économisée à sa voisine selon ses besoins. Le réseau hydroélectrique ontarien ne s'appuie pas beaucoup sur des barrages, ce qui rend difficile le « stockage » chez nos voisins.

 

REVENUS TOTAUX DES VENTES À L'EXPORTATION EN 2015 *

902 millions

Prix moyen : 5,7 cents le kilowattheure

 

REVENUS ANNUELS ATTENDUS DES VENTES À L'ONTARIO*

143 millions

Prix moyen : 5 cents le kilowattheure

 

Hydro-Quebec signe un contrat ferme avec l'Ontario | Denis Lessard | Energie et ressources

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  • 2 années plus tard...

Publié le 15 janvier 2019 à 07h08 | Mis à jour le 15 janvier 2019 à 09h40

Énergie

https://www.lapresse.ca/affaires/201901/15/01-5211041-hydro-quebec-se-rapproche-dune-entente-majeure-au-mexique.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_hotTopics__4244223_section_POS1

Hydro-Québec se rapproche d'une entente majeure au Mexique

À l'issue d'une rencontre, le 19 décembre dernier, qui... (Photo Olivier Jean, La Presse)

À l'issue d'une rencontre, le 19 décembre dernier, qui a été rediffusée sur sa chaîne YouTube et qui est passée inaperçue au nord de la frontière, le président mexicain Andrés Manuel López Obrador a vanté la capacité technologique d'Hydro-Québec et annoncé qu'une entente serait signée.

Photo Olivier Jean, La Presse

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Karim Benessaieh
La Presse

Hydro-Québec a un atout majeur pour avoir sa part des 137 milliards de dollars qu'investira le Mexique pour la réfection de son réseau électrique : le nouveau président du pays, Andrés Manuel López Obrador.

À l'issue d'une rencontre, le 19 décembre dernier, qui a été rediffusée sur sa chaîne YouTube et qui est passée inaperçue au nord de la frontière, M. López Obrador a vanté la capacité technologique d'Hydro-Québec et annoncé qu'une entente serait signée.

« Nous avons discuté avec des dirigeants d'Hydro-Québec, une entreprise du gouvernement canadien [sic] avec laquelle nous réaliserons un programme de coopération », a annoncé le président mexicain. La vice-présidente des affaires internationales d'Hydro-Québec, Jacqueline Mongrut, l'ambassadeur du Canada Pierre Alarie et la déléguée générale du Québec Stéphanie Allard-Gomez assistaient à la rencontre.

« C'est la bonne nouvelle du jour, a poursuivi le président mexicain. Hydro-Québec possède la technologie pour moderniser le réseau, changer les turbines pour produire avec la même eau jusqu'au double d'énergie électrique que nous produisons présentement. »

 

Sortie prématurée

Chez Hydro-Québec, on accueille avec satisfaction l'enthousiasme du président du Mexique, mais on précisait hier qu'aucune entente n'avait encore été conclue. 

« De nombreuses étapes doivent encore être complétées. On a eu de très bonnes rencontres et on est heureux de poursuivre ces discussions. » - Lynn Saint-Laurent, porte-parole d'Hydro-Québec

Même son de cloche au gouvernement Legault. « Il y a eu effectivement une bonne rencontre. Il y a des évaluations qui se font, mais on n'est pas à l'étape d'une entente », a affirmé Claude Potvin, attachée de presse du ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien.

Bien que manifestement prématurée, la sortie publique du président López Obrador a donné de nouvelles informations concernant cet important contrat qu'Hydro-Québec tente d'obtenir depuis plus d'un an et demi.

D'abord sur son ampleur : le Mexique veut moderniser ses 60 centrales hydroélectriques en installant notamment de nouvelles turbines qui lui permettraient de doubler sa capacité de production. De 13 000 MW, selon le World Energy Council, on passerait ainsi à 26 000.

À titre de comparaison, les 89 centrales hydroélectriques gérées par Hydro-Québec ont une capacité de production de 37 309 MW, selon le rapport annuel 2017. À terme, le Mexique disposerait donc des deux tiers de la capacité de production hydroélectrique du Québec.

« Coentreprise » en vue

Le président a par ailleurs bien précisé qu'il n'était pas question de construire d'autres barrages, mais plutôt de moderniser des infrastructures qu'il juge « sous-exploitées ». 

L'entente avec Hydro-Québec pourrait prendre la forme d'une « coentreprise » ou d'un « co-investissement » - le président utilise les deux termes. Du côté d'Hydro-Québec, on n'a pas voulu divulguer la nature de l'entente présentement négociée avec le Mexique, pas plus que son montant ou les échéances.

« Au stade où on en est, on ne peut en dire davantage : il y a une évaluation technique et stratégique qui est en cours », a expliqué Lynn Saint-Laurent.

En mars dernier, La Presse rapportait que le premier investissement international important d'Hydro-Québec serait probablement au Mexique. Le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles de l'époque, Pierre Moreau, avait indiqué qu'Hydro-Québec allait soumettre une proposition offrant à la fois du capital et de la technologie.

Le Mexique est activement lancé dans une réforme énergétique depuis 2013, présentée comme « le changement économique le plus important des 50 dernières années ».

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  • 4 mois plus tard...

Publié le 11 juin 2019 à 05h00 | Mis à jour à 06h11

Hydro retournera des «trop-perçus» de 1,5 milliard aux abonnés

https://www.lapresse.ca/actualites/201906/10/01-5229634-hydro-retournera-des-trop-percus-de-15-milliard-aux-abonnes.php

L'essentiel du milliard récupéré des trop-perçus viendra du gel des tarifs en 2020. En annulant toute augmentation, Québec abaisse donc automatiquement la base tarifaire pour les quatre années suivantes.

Denis Lessard
La Presse

(Québec) Le premier ministre François Legault accuse le coup et tient compte des pressions des abonnés. Le gouvernement retournera les 1,5 milliard de dollars perçus en trop par Hydro-Québec au fil des ans. Et il imposera un gel tarifaire à sa société d'État pour l'année 2020. Pour les quatre années suivantes, l'augmentation de tarif sera carrément limitée à l'inflation.

En ce qui concerne les trop-perçus de cette année, un pactole de plus de 500 millions, les abonnés bénéficieront d'une réduction ponctuelle de leur facture d'électricité, au début de 2020. Un allègement d'environ 150 $ pour un propriétaire de bungalow.

Selon les informations obtenues par La Presse, le gouvernement Legault déposera demain un projet de loi qui suspendra pour cinq ans les échanges entre Hydro et la Régie de l'énergie, chargée normalement de fixer les tarifs.

Québec doit légiférer pour soustraire Hydro du contrôle de la Régie, ce qui ne lui est pas permis en vertu de la législation actuelle. Les surplus sont attribuables à des rendements supérieurs aux prévisions de profits approuvées par la Régie de l'énergie.

Ce geste, inattendu, était le coup d'éclat qu'avaient prévu les stratèges caquistes pour finir en force la session parlementaire. Les avis étaient partagés chez les conseillers ; certains relevaient que la Coalition avenir Québec (CAQ) ne s'était jamais engagée à procéder à un tel remboursement. Ce printemps, Québec avait annoncé régler la question pour l'avenir ; les trop-perçus, les « écarts de rendement » dans le jargon d'Hydro, seraient désormais retournés aux abonnés.

La pression était forte : une pétition de 75 000 noms a été transmise au gouvernement fin mai. Des actions collectives contre la société d'État étaient en préparation.

Mais le problème des 1,5 milliard de trop-perçus du passé restait entier. Dans ses déclarations récentes, le président d'Hydro-Québec, Éric Martel, soulignait que la société d'État était en réflexion sur les mécanismes permettant de régler ce problème. Pas question pour lui de rembourser les abonnés par un versement  ; on jonglait avec le niveau des tarifs, sans proposer de solution.

Même si cela n'avait pas été inclus à sa plate-forme électorale de l'automne 2018, c'est la CAQ, par sa députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, ex-employée d'Hydro, qui avait soulevé ce débat dès 2017.

Dans l'opposition, François Legault avait souvent martelé que le gouvernement libéral et Hydro avaient floué les Québécois avec ce qui était, selon lui, une « taxe déguisée et sournoise ». Un rapport de la vérificatrice générale, l'an dernier, établissait à 1,655 milliard les trop-perçus entre 2005 et 2017.

Baisse de la base tarifaire

Ces « trop-perçus » constituaient un cauchemar pour Hydro sur le plan des relations publiques. Car, insistait la société d'État, aucun client n'avait été « surfacturé  ».

L'essentiel du milliard récupéré viendra du gel imposé aux tarifs pour 2020. En annulant toute augmentation, Québec abaisse donc automatiquement la base tarifaire pour les quatre années suivantes. Cumulé sur cinq ans, cet allègement signifiera une diminution de 1 milliard des tarifs par rapport à ce qu'ils auraient été sans ce geste.

Pour les quatre années suivant 2020, la hausse tarifaire sera exactement celle de l'inflation.

Dans les dernières années, Hydro avait fixé ses augmentations en deçà de l'inflation, mais si on observe les 15 dernières années, la hausse moyenne rejoint exactement l'indice des prix à la consommation (IPC).

Au terme des cinq années, Hydro reprendra ses échanges avec la Régie de l'énergie, qui devra recalculer les futures hausses sur de nouvelles bases. Hydro doit rendre des comptes à des clients étrangers et ne doit pas compromettre sa rentabilité à long terme.

Pour fins d'illustration, une hausse de tarifs de 1 % représente environ 100 millions de recettes pour Hydro. Renoncer à 1,5 milliard représente une réduction, un « allègement » théorique et approximatif d'environ 15 % sur une période de cinq à sept ans.

Essentiellement, le projet de loi allégera la procédure pour fixer les tarifs ; le système passé sera décrit comme déficient. Le nouveau régime assure des tarifs réduits et davantage de « prévisibilité » pour les consommateurs de tout ordre.

La remise de 500 millions vient de trop-perçus de 2020, mais aussi de « comptes d'écarts  », des enveloppes de contingence qui étaient gardées dans les coffres à Hydro-Québec. Une revue de ces bas de laine a permis de constater que plusieurs n'étaient pas nécessaires. C'est à partir de ces 500 millions qu'on accordera au début de l'an prochain un rabais sur la facture d'électricité de tous les abonnés, au prorata de leur consommation.

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  • 1 mois plus tard...

Hydro-Québec et son partenaire Dana investissent pour renforcer leur position de leader dans le domaine des systèmes de propulsion électriques

https://nouvelles.hydroquebec.com/fr/communiques-de-presse/hq/1530/hydro-quebec-et-son-partenaire-dana-investissent-pour-renforcer-leur-position-de-leader-dans-le-domaine-des-systemes-de-propulsion-electriques/

Hydro-Québec annonce qu’elle investit 85 M$ afin d’assurer la croissance de TM4, dorénavant appelée Dana TM4, et de maintenir sa position de leader dans le secteur des systèmes de propulsion électriques. Rappelons que, depuis juin 2018, Hydro-Québec détient 45 % du capital de la filiale Dana TM4 dans le cadre d’un partenariat stratégique avec la société Dana Incorporated.

Cet investissement de 85 M$ permet à Hydro-Québec de maintenir sa participation de 45 % dans Dana TM4, et à celle-ci de nouer les partenariats stratégiques suivants :

Dana TM4 détiendra 100 % de l’entreprise chinoise Dana Electric Motor Co. Ltd., autrefois appelée Prestolite E-Propulsion Systems (PEPS), qu’elle possédait à 50 %. Dana Electric Motor Co. Ltd. fabrique et commercialise des groupes motopropulseurs électriques, notamment pour les autobus et les camions. Cette transaction permettra à Dana TM4 d’optimiser ses opérations et d’assurer le développement de ses activités en Chine, le marché affichant la plus forte croissance en électrification des transports.

Dana TM4 intégrera également les activités du motoriste électrique SME, une entreprise italienne, qui a développé une gamme de moteurs électriques ainsi que des systèmes de commande de moteur destinés à un large éventail de véhicules électriques hors route dans les secteurs de la manutention, de l’agriculture, de la construction et des véhicules automatisés. Les systèmes à basse tension de SME complètent parfaitement la gamme de produits à haute tension développés par Dana TM4. Grâce à cet investissement, Dana TM4 sera en mesure de proposer une meilleure offre à ses clients, avec des systèmes de propulsion électrique pour tous les types de véhicules terrestres, notamment les véhicules légers (les voitures et les camionnettes), les véhicules commerciaux (les autobus et les camions) et les véhicules hors route (les chariots élévateurs et les véhicules pour les chantiers et les mines).

« Les investissements que nous réalisons aujourd’hui vont permettre d’accélérer la croissance de notre partenariat avec Dana en profitant de toutes les occasions qu’offre le marché mondial de l’électrification des transports. Notre souhait demeure de créer de la richesse au Québec tout en faisant rayonner mondialement notre expertise dans le domaine de l’électrification des transports et ainsi de contribuer à la transition énergétique », a souligné Éric Martel, président-directeur général d’Hydro-Québec.

« Alors que nos clients continuent d’élargir leurs gammes de produits, Hydro-Québec s’est avérée un partenaire important en raison de son expérience en électrification des transports. Notre partenariat stratégique, incarné dans Dana TM4, nous permet d’offrir un éventail complet de technologies ciblant les trois principaux marchés de la mobilité. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous envisageons l’avenir de ce partenariat », a déclaré James Kamsickas, président et chef de la direction de Dana Incorporated.

Des retombées positives au Québec

Un an après sa création, le partenariat stratégique entre Dana et Hydro-Québec génère plusieurs retombées positives au Québec, notamment la création d’une trentaine de nouveaux emplois de qualité à Boucherville. Une trentaine d’embauches additionnelles sont prévues au cours des prochains mois. Également, les ventes de Dana TM4 ont connu une croissance de 40 % par rapport à l’année dernière, et ceci est attribué à la présence mondiale du réseau de ventes et de service de Dana.

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