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B&C Appartements – 9 étages


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Je remarque qu'on a utilisé un matériau blanc (de la brique blanche probablement?) dans les endroits plus sombres, dont une sorte de cour arrière de l'édifice. Cela ajoutera à la luminosité intérieure des appartements, un petit détail qui sera sûrement apprécié. Comme on dit, ce sont dans les détails que l'on peut constater la qualité d'une construction. Et contrairement à ce que certains pourraient croire, cela n'a rien à voir avec la Ville, mais vient plutôt de l'action réfléchie des concepteurs.

 

 

 

Oui mais, acpnc, la ville reçoit les plans, examine les éléments architecturaux, les matériaux, et la continuité avec l'environnement. C'est le travail que toutes les municipalités doivent faire. Ceci dit, il y a des cas où les exigences sont plus fortes, d'autres pas. C'est sûr que le travail de conception prédomine mais les départements d'urbanisme sont responsables de l'acceptation des plans et devis.

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Je remarque qu'on a utilisé un matériau blanc (de la brique blanche probablement?) dans les endroits plus sombres, dont une sorte de cour arrière de l'édifice. Cela ajoutera à la luminosité intérieure des appartements, un petit détail qui sera sûrement apprécié. Comme on dit, ce sont dans les détails que l'on peut constater la qualité d'une construction. Et contrairement à ce que certains pourraient croire, cela n'a rien à voir avec la Ville, mais vient plutôt de l'action réfléchie des concepteurs.

Ce ne sont pas des briques blanches mais de la tôle d'aluminium comme on en trouve partout actuellement dans les nouveaux projets. Cheap et on le voit pas de la rue, au moins.

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Oui mais, acpnc, la ville reçoit les plans, examine les éléments architecturaux, les matériaux, et la continuité avec l'environnement. C'est le travail que toutes les municipalités doivent faire. Ceci dit, il y a des cas où les exigences sont plus fortes, d'autres pas. C'est sûr que le travail de conception prédomine mais les départements d'urbanisme sont responsables de l'acceptation des plans et devis.

 

Vous surestimez le travail de la ville! En théorie, la réglementation touchant les matériaux et autres exigeantes architecturales est transmise aux architectes qui sont responsables de toute la conception et bien sûr les architectes sont soumis à la volonté des promoteur (faire le plus d'argent donc construire un bâtiment le moins cher possible et le vendre le plus cher possible)

 

Les urbanistes ne vérifient souvent que le respect de cette règlementation et peuvent faire quelques commentaires sur l'intégration ou des demandes de modifications mais l'architecte reste le concepteur et le responsable des choix.

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Je remarque qu'on a utilisé un matériau blanc (de la brique blanche probablement?) dans les endroits plus sombres, dont une sorte de cour arrière de l'édifice. Cela ajoutera à la luminosité intérieure des appartements, un petit détail qui sera sûrement apprécié. Comme on dit, ce sont dans les détails que l'on peut constater la qualité d'une construction. Et contrairement à ce que certains pourraient croire, cela n'a rien à voir avec la Ville, mais vient plutôt de l'action réfléchie des concepteurs.

 

Excellente idée, pour avoir vécu 2 ans dans un appartement donnant uniquement sur une cours intérieure, OUF l'ilot de chaleur c'était horrible l'été - pas de vent et soleil de plomb, le blanc ne peut qu'aider.

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Vous surestimez le travail de la ville! En théorie, la réglementation touchant les matériaux et autres exigeantes architecturales est transmise aux architectes qui sont responsables de toute la conception et bien sûr les architectes sont soumis à la volonté des promoteur (faire le plus d'argent donc construire un bâtiment le moins cher possible et le vendre le plus cher possible)

 

Les urbanistes ne vérifient souvent que le respect de cette règlementation et peuvent faire quelques commentaires sur l'intégration ou des demandes de modifications mais l'architecte reste le concepteur et le responsable des choix.

 

 

 

Je le surestime parce que justement, je considère qu'il est sous-estimé des autres. Les règlementations sont fautives, les matériaux de construction ou de remplacement sont mal jugés, et il en résulte évidemment un appauvrissement du contexte urbain.

 

On n'a qu'à regarder ce qui s'est construit autour du Club Mount Stephen, un hôtel avec de larges murs aveugles à qui on a donné un motif avec des panneaux douteux et des petites lames de métal réfléchissants pour faire oublier que c'était de la merde. On se retourne la tête et on a le magasin Ogilvy inauguré en 1866, qui a une énorme fenestration utilisant toutes les prouesses de la technologie de son époque pour faire du beau et du bon. Comment peut-on accepter qu'une ville qui suce des sommes énormes en taxes ne puisse protéger et mettre d'avant des mécanismes rigoureux de promotion de la qualité.

 

Qu'est-ce qu'on a comme rampart à part les municipalités pour protéger les acquis et empêcher la laideur et l'impermanence du bâti?

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Je suis tout à fait d'accord avec toi quand on parle d'un appauvrissement de l'architecture mais la ville n'a pas ces pouvoirs ni les compétences actuellement. Elle ne choisit ni prescrit précisément les matériaux. Les règlements obligent par exemple à inclure 50% de maçonnerie en façade c'est tout. Si la brique est vraiment laide et de faible qualité c'est l'architecte qui n'est pas bon ou plus souvent le promoteur qui prend le matériaux le moins cher mais qui respecte la réglementation...

 

Il est très difficile de réglementer le beau puisque tout le monde s'entête à dire qu'il est subjectif. Il est d'autant plus difficile pour les municipalités de juger de la qualité des projets présentés puisque ce sont des urbanistes n'ayant aucune formation en architecture qui jugent les projets d'architectes... Ce qui est quand même scandaleux.

 

 

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Je le surestime parce que justement, je considère qu'il est sous-estimé des autres. Les règlementations sont fautives, les matériaux de construction ou de remplacement sont mal jugés, et il en résulte évidemment un appauvrissement du contexte urbain.

 

On n'a qu'à regarder ce qui s'est construit autour du Club Mount Stephen, un hôtel avec de larges murs aveugles à qui on a donné un motif avec des panneaux douteux et des petites lames de métal réfléchissants pour faire oublier que c'était de la merde. On se retourne la tête et on a le magasin Ogilvy inauguré en 1866, qui a une énorme fenestration utilisant toutes les prouesses de la technologie de son époque pour faire du beau et du bon. Comment peut-on accepter qu'une ville qui suce des sommes énormes en taxes ne puisse protéger et mettre d'avant des mécanismes rigoureux de promotion de la qualité.

 

Qu'est-ce qu'on a comme rampart à part les municipalités pour protéger les acquis et empêcher la laideur et l'impermanence du bâti?

 

Je suis tellement en accord avec toi. Je suis complètement dévasté de constater qu'en ce moment notre centre-ville loin de s'embellir au contraire s'enlaidit BIG TIME !!!!!!! Entre l'hôtel du Mount Stephen et le nouveau pavillon du MBAM ce coin-là est de loin celui qui est en ce moment en voie d'être défiguré pour des siècles à venir !!!

 

Il y a un aspect positif à tout cela : lorsque des cinéastes auront besoin d'un site pour tourner un film dans lequel la ville du futur est d'une laideur incomparable ils pourront venir à Montréal : pas besoin de CGI ici !!

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Il est très difficile de réglementer le beau puisque tout le monde s'entête à dire qu'il est subjectif. Il est d'autant plus difficile pour les municipalités de juger de la qualité des projets présentés puisque ce sont des urbanistes n'ayant aucune formation en architecture qui jugent les projets d'architectes... Ce qui est quand même scandaleux.

 

N’exagérons pas. Si le projet n'est pas dérogatoire, à quel moment les urbanistes doivent-ils juger le projet?

Si le projet est dérogatoire, c'est le CCU qui devra se prononcer. Celui-ci est rarement (sinon pas du tout) composé d'urbaniste.

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N’exagérons pas. Si le projet n'est pas dérogatoire, à quel moment les urbanistes doivent-ils juger le projet?

Si le projet est dérogatoire, c'est le CCU qui devra se prononcer. Celui-ci est rarement (sinon pas du tout) composé d'urbaniste.

 

Le CCU ne juge pas seulement les projets dérogatoires mais également ceux situés dans les zones où un plan particulier est en place, un PIIA (plan d'implantation et d'intégration architecturale) qui s'applique et je peux vous dire qu'il couvre bien souvent de très grandes zones des villes. Mais tu as raison les urbanistes ne sont pas membres du CCU par contre ils sont présents lors des rencontres et conseillent les membres qui sont des citoyens lambda qui peuvent n'avoir aucune connaissance en architecture. Bref s'il n'y a pas d'architectes dans le comité, les citoyens et les élus suivent souvent les conseils des urbanistes étant les professionnels ressources.

 

Tout ça pour dire que si les matériaux sont blancs à l'arrière de ce bâtiment ce n'est pas parce que la ville l'a demandé, ce n'est pas la conceptrice du projet et c'est tant mieux.

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Le CCU ne juge pas seulement les projets dérogatoires mais également ceux situés dans les zones où un plan particulier est en place, un PIIA (plan d'implantation et d'intégration architecturale) qui s'applique et je peux vous dire qu'il couvre bien souvent de très grandes zones des villes. Mais tu as raison les urbanistes ne sont pas membres du CCU par contre ils sont présents lors des rencontres et conseillent les membres qui sont des citoyens lambda qui peuvent n'avoir aucune connaissance en architecture. Bref s'il n'y a pas d'architectes dans le comité, les citoyens et les élus suivent souvent les conseils des urbanistes étant les professionnels ressources

 

 

 

Donc dans certains cas, le CCU est appelé a juger un projet et recommander une décision au Conseil. Le CCU peut être composé d'un urbaniste, antre autres, mais ce n'est pas toujours le cas et on ne l'exige pas. Des architectes peuvent aussi siéger au CCU, ou n'importe quel autre citoyen ou expert, mais quand il n'y en a pas, lurbaniste peut être un professionnel ressource.

 

Bref, on s'entend sur plusieurs choses que vous écrivez, mais avouez qu'on est loin du "scandale", non?

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