Photos de bâtiments disparu

[Monsieur_MA]

Sur le plan architectural, je ne regrette vraiment pas sa disparition même si cet édifice évoque des souvenirs.

[Hildephonse]

La construction du CRCHUM a entraîné la démolition de deux immeubles de bureaux, un récent (1990), le 300 Viger Est, et un rénové (c. 1952, rénové 1980), le 333 Saint-Antoine Est.

 

[KOOL]

Celui-là (à part pour la piscine et le bar) ça ne m'a fait aucune peine de le voir disparaître. C'est ce genre de mini gratte-ciel de l'époque brutaliste des Seventies que j'ai vraiment hâte de voir tomber en série sous le pic des démolisseurs.

 

*

[acpnc]

Ils ne sont pas beaux, mais solides et utiles, en offrant du logement tout de même de qualité. Recyclons dans la mesure du possible, mais de grâce cessons de gaspiller nos ressources comme si elles étaient inépuisables. Ils représentent un beau défi pour les architecte qui pourraient se pencher sur des solutions esthétiques, en vue d'en améliorer l'apparence significativement.

[Rocco]

Il y en a une tonne à démolir dans le ghetto Concordia, ils ont tous cette même facture d'une vingtaine d'étages en béton brut avec balcons protubérants. Autant ils étaient chics et de bon goût et attiraient une clientèle aisée en 1972, autant ils sont devenus de véritables taudis occupés par des étudiants de passage. Les proprios encaissent les chèques et se contrefoutent des lieux, tout comme leurs locataires qui ne pensent qu'à faire le party et s'envoyer en l'air sur Tindr jusqu'à la fin de leur visa d'études.

[UrbMtl]

Je crois qu'on disait la même chose il a 60 ans à propos des maisons victoriennes et ouvrières des faubourgs montréalais.

[Né entre les rapides]

Sur le thème des démolitions: je ne sais pas si c'est juste moi qui hallucine, mais j'ai l'impressions que l'on assiste à une véritable frénésie de démolition à travers le monde (J'ai particulièrement observé les cas canadiens, américains, britanniques, français et allemands, mais impossible aussi d'ignorer les chinois..) Non pas qu'il n'y en avait pas eu dans le passé, mais on dirait qu'il y a quelque chose de différent cette fois-ci. Ce ne sont plus seulement les vieilles et très vielles structures qui tombent sous le pic des démolisseurs, mais également des constructions relativement récentes --datant de l'après-guerre jusqu'aux années 1980, voire 1990... Dans plusieurs cas, il s'agissait de tours et de barres d'habitation en béton, construites trop rapidement et de qualité médiocre, et souvent laides --bien qu'au moment de leur construction elles étaient favorablement accueillies comme symboles de modernité. Et évidemment, les démolitions ne se limitent pas au résidentiel: l'industrie lourde est aussi profondément affectée, de même que les infrastructures de transport. Mon commentaire ne vise pas à déplorer le phénomène (il y a de bonnes et de moins bonnes raisons). C'est plutôt sur les techniques utilisées pour procéder aux démolitions que je cherche à m'instruire (au-delà de l'observation, sans comprendre). Un aspect qui retient particulièrement mon attention est la mitigation des effets sur le voisinage.

[Anderson]

Architecture jetable.

[yarabundi]

Je crois qu'on disait la même chose il a 60 ans à propos des maisons victoriennes et ouvrières des faubourgs montréalais.

 

On disait la même chose des maisons avec les escaliers extérieurs dans les années 1950-1960 lorsque les familles de la classe moyenne commençaient à quitter les quartiers que nous définissons aujourd'hui comme "centraux" pour vivre le "rêve américain" en banlieue. Rien ne pouvait se comparer aux bungalows de banlieues ou aux magnifiques duplexs de Saint-Léonard ou Anjou !!!!!

 

Aujourd'hui, la véritable identité de Montréal c'est le "plex" vernaculaire.

[acpnc]

On disait la même chose des maisons avec les escaliers extérieurs dans les années 1950-1960 lorsque les familles de la classe moyenne commençaient à quitter les quartiers que nous définissons aujourd'hui comme "centraux" pour vivre le "rêve américain" en banlieue. Rien ne pouvait se comparer aux bungalows de banlieues ou aux magnifiques duplexs de Saint-Léonard ou Anjou !!!!!

 

Aujourd'hui, la véritable identité de Montréal c'est le "plex" vernaculaire.

 

Je suis d'accord surtout que c'est un type d'architecture unique et vraiment caractéristique de Montréal. Ils sont généralement beaux, forment des rues élégantes où il y a souvent suffisamment d'espace pour y planter des arbres et un jardinet de façade. Il offre une densité intéressante qui permet une vraie atmosphère urbaine, tout en favorisant la rentabilité de commerces de proximité. Et autres détails non négligeables: ils sont solides, faciles d'entretien et vieillissent très bien.