ville-marie Place University-St-Jacques (tours 1 et 2) - 19, 30 étages

[Gabmtl]

Le projet côté affaire serait donc réellement en vie?

[Invité Olivier2160]

Le projet Affaires est peut être en vie, mais ce ne sont pas les locataires qui se bousculent pour louer ces espaces. Elles n'ont rien d'extraordinaire ces tours mais serait vraiment une belle addition pour le coin de rue. J'imagine encore mieux une seule tour de 50 étages :-) C'est tu moi où les arbres ce sont mis à pousser au centre ville ?

[ScarletCoral]

Le projet Affaires est peut être en vie, mais ce ne sont pas les locataires qui se bousculent pour louer ces espaces. Elles n'ont rien d'extraordinaire ces tours mais serait vraiment une belle addition pour le coin de rue. J'imagine encore mieux une seule tour de 50 étages :-) C'est tu moi où les arbres ce sont mis à pousser au centre ville ?

 

 

En effet, dans ce dessins, il y a bcp trop d'arbres matures sur University/St-Jacques en plus du terre-plein qui n'existe pas actuellement... ce n'est pas si vert que ça dans le coin

 

Street View :

 

Modifié 9 décembre 2013 par ScarletCoral

[UrbMtl]

C'est le nouveau Bonaventure. Ça ressemblera probablement à ça!

 

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[ToxiK]

J'imagine encore mieux une seule tour de 50 étages :-)

 

Ou une de 50 et une autre de 40 étages...

[acpnc]

On peine à louer des immeubles de taille moyenne, arrêtez de rêver, il faut les remplir ces tours. Je suis le premier à souhaiter un centre-ville où les terrains vacants auront disparu du paysage. Mais en même temps ils représentent une réserve importante pour du développement futur. Ces édifices n'ont rien d'extraordinaire mais ils boucheraient un gros trou. Ce que j'aime cependant, c'est la verdure qui est proposée avec un beau terre-plein central. Si on réalise vraiment un boulevard avec promenades et larges trottoirs genre Champs Élysées, on attirera avec certitude plein de promoteurs de part et d'autre de la plus belle avenue de Montréal.

[franktko]

Il y a vingt ans, il poussait 2 édifices de 50 étages en même temps - ce n'est pas si "far fetch" ou de la rêverie qu'on puisse réaliser un projet d'une telle envergure dans un avenir pas trop éloigné. Et ce n'est pas qu'un "gros trou" ce terrain; c'est LE terrain restant dans la zone 200m qui est au plus bas niveau dans la ville donc, potentiellement, qui pourrait acceuillir la plus grande tour de Montréal tout en respectant les règles de hauteurs. Moi je serais patient avec CE terrain en particulier, pour les développements futurs comme tu mentionnes, prêt à attendre le super projet!

[LindbergMTL]

Bien d'accord avec toi frankto. Faut juste attendre un renversement de tendance cependant, une espèce de Tsunami de demande de bureaux pour qu'une seule tour de bureau de 50 + étages pousse à Montréal. Ou alors, on parle de résidentiel/hotel ou mixte. Ca prend juste un changement majeur de paradigme en contraste avec le climat actuel.

[ToxiK]

Il y a plusieurs facteurs qui contribueraient à augmenter la demande de bureaux au centre-ville. Il y a l'amélioration de l'économie, ce dans quoi le gouvernement n'a que très peu de contrôle. Un autre facteur important serait une baisse des impôts (ce qui serait possible avec une augmentation de productivité dans la fonction publique). Si un jour le secteur minier se relance et que le Plan Nord redémarre (quelque soit son futur nom), ça pourrait aussi aider. Montréal pourrait essayer de consolider et de faire croitre son secteur financier. Garder nos sièges sociaux, ou aller en chercher des nouveaux aiderait également. Le Canada est sur le point de signer un accord de libre-échange avec l'Europe, Montréal est le point d'entré idéal au Canada et en Amérique de Nord pour des entreprises européennes (surtout en provenance des pays francophones). Encore mieux, encourageons nos petites entreprises à devenir plus grosses, c'est du long terme mais c'est un pas dans la bonne direction.

 

Il y a des solutions, mais il ne faut pas s'attendre à ce que le gouvernement fasse tout (et il faut se débarrasser de l'idée que tous les entrepreneurs sont des exploiteurs et de même que de notre peur de l'argent et de la richesse). Nous avons atteint une certaine taille et une certaine maturité, il faut maintenant passer à l'étape suivante. Qui ça intéresse?

[acpnc]

La multiplication des tours à bureaux n'est plus un phénomène généralisé comme dans les décennies antérieures, du moins pour l'Occident. Les technologies remplacent de plus en plus une main-d'oeuvre cléricale, et beaucoup de sous-traitance se fait par des travailleurs autonomes ou de petites firmes, dans des boites modestes disséminées un peu partout. Les communications sont aussi devenus tellement efficaces que de n'importe où, on peut collaborer à un projet sans nécessité de se déplacer ou de se regrouper.

 

La tendance au niveau des gouvernements prend aussi le virage d'une certaine rationalisation et la croissance de l'État a probablement atteint son point culminant. Donc les besoins sont moins grands et pour assurer une activité soutenue, il faudra chercher à attirer de nouveaux bureaux et sièges sociaux. Une tâche difficile car la compétition est intense et tout le monde s'y applique à plein temps. On aura beau pousser les gouvernements à agir, l'économie n'est plus locale et c'est en créant des niches particulières qu'on peut le mieux tirer notre épingle du jeu.

 

Je crois alors que les gros projets viendront davantage de la densification des centres-ville avec du résidentiel et des projets mixtes, même si ces derniers sont plus complexes à réaliser. Quant aux 200+ m, je ne m'inquiète aucunement, si la réserve ne répond plus, on amendera le plan d'urbanisme pour ouvrir de nouveaux secteurs à ce type de constructions. Il faut s'ajuster aux nouvelles réalités, rien n'est figé et bien malin celui ou celle qui saura prédire celles de demain.

 

Une chose est sûre cependant, il faut préparer les infrastructures pour créer des axes de développement, et l'autoroute Bonaventure en boulevard urbain est certainement un pas dans la bonne direction. Nous entrons dans une phase où l'aménagement du territoire prend de plus en plus d'importance. Avec l'arrivée de nombreux nouveaux résidents, il faut favoriser les services et leur distribution équilibrée près des secteurs les plus denses. Cela afin de faciliter les déplacements à pied idéalement, ou en vélo, taxis et transports en commun pour les distances moyennes. Relier aussi les grands parcs et les lieux de loisirs et de détente par des promenades plus ou moins vertes entre les points principaux de la ville: le Mont-Royal, le canal lachine, le Vieux, les Iles et le centre-ville.

 

Le monde change, certaines industries comme le tourisme deviendront des vecteurs de croissance majeurs. Ainsi pour attirer plus de visiteurs et les inviter à prolonger leurs séjours, il faut mettre l'accent sur les aspects les plus visibles de la ville. Non seulement la propreté, mais surtout créer des pôles d'intérêt, des musées de qualité, des places publiques invitantes et des activités de toutes sortes qui relèvent de notre culture et de notre patrimoine. La beauté et l'esthétisme des lieux est donc primordial, car plus on se sent bien quelque part, plus on a envie d'y rester, et surtout plus on en parle à notre retour.

 

Incidemment, des infrastructures de qualité son incontournables autant pour l'accès à la ville que pour s'y déplacer une fois rendu. A ce chapitre je dirais qu'un terminal maritime digne de ce nom, est une priorité pour attirer plus de croisières. Une navette aéroportuaire devenue commune dans plusieurs villes, est aussi indispensable. Un meilleur choix de liaisons aériennes augmentera aussi la provenance et la diversité du tourisme international. La disparition de la cicatrice de l'autoroute Ville-Marie fait aussi partie de l'équation, et doit faire place à un Centre des Congrès agrandi et une Place des Amériques qui servira de lieux populaire pour toute sortes de rassemblements. Enfin la mise en valeur de nos monuments comme le pont Jacques-Cartier, l'accès au fleuve et une foule de menus détails qui mis ensemble feront toute la différence.

 

Par conséquent, en attendant les prochaines belles grosses tours à bureaux, on a de quoi s'occuper pour un bon moment. C'est en mettant nos efforts en commun qu'on réalisera une ville plus prospère et plus dynamique. Le prochain grand anniversaire de Montréal nous fournit d'ailleurs l'occasion de redoubler d'effort. Nous connaissons déjà les défis à relever et une bonne partie des projets publics à réaliser. Ne manque plus que la volonté, les énergies concertées et les sommes, bien sûr considérables et nécessaires pour atteindre nos buts. Il ne faut pas voir tout cela comme une dépense, mais plutôt comme un investissement judicieux, hautement rentable pour l'avenir de Montréal et du Québec tout entier.