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L'histoire de St-Eustache en images (Avant-Après)


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La ville de St-Eustache a une grande histoire.

Une histoire qui se situe principalement dans les années 1700 et 1800 mais dont le point

culminant se joue le 14 décembre 1837 lors de l'attaque militaire du général et

gouverneur John Colborne envers les patriotes.

 

Aujourd'hui nous somme bien loin de tout cela. Voici donc quelques photos

d'un passé pas si lointain et du présent de cette ville.

__________________________________

 

L’histoire de la paroisse Saint-Eustache remonte au XVIIIe siècle. Un presbytère-chapelle est construit dès 1774 sur un terrain ayant été offert par le Seigneur Louis-Eustache Lambert Dumont et longeant la rivière des Mille-Îles. Six ans plus tard, débute la construction de la première église, qui sera bénite en 1783. Entre 1830 et 1833 l’actuelle haute façade en pierre est construite. Cette église occupe une place spéciale dans l’histoire du Québec surtout en raison des événements tragiques qui s’y sont déroulés en 1837, lors de la bataille des Patriotes. Le bâtiment sera lourdement endommagé lors de la rébellion . Ce n'est que 4 ans plus tard, que le curé Paquin peut enfin entreprendre la reconstruction de l'église.

 

Durant la deuxième moitié du XXe siècle, Saint-Eustache connaît un important développement économique et démographique. Ainsi, les paroisses Christ-Roi, Saint-Esprit et Sainte-Marguerite-Bourgeoys voient le jour respectivement en 1964, 1970 et 1989, afin de répondre aux besoins d’une communauté en croissance. Quant à l’église de Saint-Eustache, elle fut classée monument et lieu historique en 1970. Grâce à sa voûte en berceau elle bénéficie d’une si belle acoustique que l'Orchestre symphonique de Montréal y a enregistré tous ses albums pendant plus de 20 ans. Elle est d’ailleurs visitée par des milliers de touristes chaque année.

 

Source: Ville de St-Eustache.

 

Église de St-Eustache, 1920 // 23 Mars 2013.

Les bâtiments de droite ont disparus mais la Maison Charles Marsil a gauche, est toujours en place...

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Hotel St-Eustache vers 1940 // 1975

Située au 124-128 Rue Saint Eustache, l’Hôtel Saint-Eustache, dans la rue du même nom, a connu plusieurs propriétaires durant sa longue vie, dont Joseph-Mathias Goulet, les familles Pesant, Laurin et Jos. Lauzé. L’hôtel dispose de la traditionnelle taverne en plus d’être le point de service local pour la compagnie de d’autobus Provincial Transport. Comme plusieurs autres établissements de Saint-Eustache, il fut rasé par un incendie d’origine douteuse dans les années '80.

 

Ce bâtiment comprenait aussi dans les années '70, la discothèque "Le Stress", qui était très populaire a cette époque.

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Hotel St-Eustache 1975 // 30 mars 2013.

(tout a disparue, des condos font maintenant partie du décor).

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Hotel Riviere du Chene, St-Eustache, 1902.

(Vue de la rue St-Eustache)

L’Hôtel Rivière-du-Chêne bâti vers 1900 sur la rue Saint-Eustache au coin de la rue Dorion,

a pris le nom d’Hôtel des Mille-Iles et a longtemps été opéré par Napoléon Robin et

son fils Jean. L’hôtel fut rénové puis converti en logements vers 1967.

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Ce qu'est devenue l'Hotel Rivière du Chêne, 30 mars 2013

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Hotel Riviere du Chene, St-Eustache, 1968 (coin Dorion).

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30 mars 2013, coin Dorion.

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La maison Brion, année inconnue // 30 mars 2013.

Construite en 1771, la maison Brion est située au 65 de la rue Saint-Louis, dans le vieux Saint-Eustache. Avec l'église de Saint-Eustache, elle est un des rares témoins de la bataille du 14 décembre 1837.

 

Le 14 décembre 1837, comme une bonne partie du village, la maison est incendiée durant la bataille.

Elle restera en ruines pendant neuf ans, témoin de la lutte. En septembre 1838, Pierre Janvry donne le terrain et les murs de pierre qui subsistent à son fils Édouard, comme cadeau pour son mariage avec Marie-Charles Dumoulin. Un an plus tard, Édouard revend le tout à Ambroise Brion dit Lapierre, un cultivateur de Saint-Eustache.

 

En mai 1846, Lapierre signe un marché de construction avec le maçon Ulric Robillard.

Ce dernier devra démolir ce qui reste des murs du second étage (car a l'origine elle avait donc deux étages) et reconstruire la maison dans les murs du rez-de-chaussée. C'est cette maison que nous pouvons toujours observer aujourd'hui sur la rue Saint-Louis.

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Magasin Paquin vers 1898 // 30 mars 2013.

Au début de 1800, le docteur Jacques Labrie acquiert la propriété de Joseph Debien

sur la rue Saint-Eustache. Il agrandit la maison et fait ériger des murs de pierres. Il habite la demeure près de 20 ans. Puis, William-Henry Scott achète la propriété et y établit un magasin général. A sa mort, les enfants Scott continuent à opérer le commerce. En 1875, Joseph-Albert Paquin acquiert la bâtisse. Après un incendie majeur en 1889, la maison et le magasin sont reconstruits. Devenu une quincaillerie, le commerce ferme ses portes vers 1990. La maison est toujours occupée par les descendants de Joseph-Albert Paquin.

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Banque Provincial, 1970 // 30 mars 2013.

Ce bâtiment construit dans les années '20 et abritant la banque provinciale (aujourd’hui fusionnée avec la banque canadienne nationale qui a créé la banque nationale) a eu pignon sur la rue St-Eustache de 1930 à 1979.

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Hotel Bellevue dans les années '60 // 30 mars 2013.

Situé a l'angle des rues Saint-Louis et Saint-Eustache (face a l'église). Elle fut construite entre 1905 et 1910 par Cléophas Laurin puis opéré par Charles-Édouard Girard, l’hôtel Bellevue accueille des visiteurs de partout. Dans les années 1950, l’aile ‘Indian Lounge’ est ajoutée du côté sud-ouest. Le corps principal de l’hôtel fut incendié en 1974, ne laissant que l’aile ‘Indian Lounge’.

 

Aujourd’hui un commerce de vêtements occupe la bâtisse rénovée en plus d'un autre bâtiment plus récent construit a l'emplacement de l'hotel.

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La maison Globensky-Coriveau vers 1890 et 1930.

Portant les adresses 64 et 68 rue St-Eustache dans le village du même nom, Hubert Globensky fit construire cette maison en 1832. Le notaire Cyrille H. Champagne s’y installe ensuite jusqu’à sa mort en 1906. Son fils Hector y réside jusqu’à son décès en 1941.

 

Enfin, le docteur Yvon Corriveau acquiert la maison en 1941. [C’est lui qui va la faire reculer de quelques mètres vers l’arrière].

 

Maintenant, l’emplacement est occupé par le restaurant Saint-Eustache.

 

Source: Ville de St-Eustache

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De la fin des années 1780 jusqu'en 1795, l'emplacement de la maison Hubert Globensky appartient à la seigneuresse de Blainville, Marie-Thérèse Céloron de Blainville. En 1799, Auguste Globensky, un chirurgien polonais s'étant établi au Canada après la Révolution américaine, achète le terrain. Une maison en pièce sur pièce ainsi que divers bâtiments s'y trouvent déjà. À la mort de son père en 1830, le marchand Hubert Globensky fait l'acquisition de la propriété. Deux ans plus tard, il fait démolir l'ancienne demeure et bâtit la résidence actuelle.

 

Le magasin et la maison d'Hubert Globensky sont pillés par les Patriotes durant les jours précédent la bataille du 14 décembre 1837. En raison du soutien apporté par Globensky au parti loyal, sa demeure est toutefois épargnée par les troupes du général Colborne. Une partie de l'état-major de l'armée britannique y est logé après la bataille.

 

En 1941, le docteur Yvon Corriveau devient propriétaire de la maison. En plus d'y apporter quelques modifications, il la fait reculer de quelques mètres vers l'arrière. La demeure était auparavant située en bordure du trottoir.

 

La maison Hubert Globensky est l'une des rares demeures d'inspiration néoclassique dans la région. L'architecture néoclassique apparaît durant la seconde moitié du XVIIIe siècle et domine jusqu'à la moitié du XIXe siècle. Style inspiré de l'Antiquité gréco-romaine, le néoclassique se démarque par sa recherche de symétrie, d'harmonie et de clarté. Les maisons d'inspiration néoclassique se caractérisent aussi par la présence d'une vaste galerie couverte d'un auvent en façade ainsi que d'un fronton au-dessus de la porte d'entrée. La façade de la maison Hubert Globensky était auparavant ornée d'une longue galerie.

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30 Mars 2013, Position éloignée du trottoir par rapport a avant 1941.

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.....a suivre !! ;)

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La suite.....

 

 

Épicerie Aubé, 1914 // 30 mars 2013.

Situé au 30, rue de Bellefeuille l’épicerie-boucherie Aubé a ouvert ses portes en 1883. Son fondateur M. Ephrem Aubé a tenu le premier magasin dans une bâtisse aujourd’hui disparue et son fils Arthur a reconstruit le magasin en 1914 (image ci-dessous). Dans les années 1960, son fils Paul prend la relève.

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Magasin général Ernest Lahaie, 1925-30 // 30 mars 2013.

C’est en 1856 que Mme Philomène Paquin ouvre un premier magasin. De son union avec Pierre Lahaie, leur fils Ernest Lahaie reprend le commerce. Le magasin est déménagé dans un immeuble appartenant à Alphonse Bélair, sur la rue St-Eustache à l’angle de la rue Dorion. Puis le fils d’Ernest, Jean Lahaie prend en charge le commerce. Aujourd’hui le magasin Jeanne Audet et le restaurant la Clé de Sol occupent les locaux.

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Nadon Sport, vers 1965 // 30 mars 2013.

Situé au 62 rue St Louis, magasin fondé en 1961 par Maurice Nadon, celui-ci et son épouse entretiennent et réparent des vélos et des petits moteurs de toutes sortes. Puis vint la vente de motoneiges et de motocyclettes. Les motos et les VTT deviennent rapidement le produit vedette de ce magasin.

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Collège Sacré-Cœur (de St-Eustache), vers 1920 // 30 mars 2013.

Situé au 75 rue de Bellefeuille, le Collège Sacré-Cœur fut bâti par les Clercs de Saint-Viateur en 1829 pour l’enseignement des garçons. Le collège fut agrandi vers le nord-ouest en 1915. Devenue vétuste, la bâtisse est cédée à la Ville de Saint-Eustache en 1974, puis démolie et convertie en un parc en 1975.

 

Note en médaillon: Une plaque commémorative fut installée sur une pierre avec l'inscription...

"Parc du Sacré-Coeur. C'est sur ce terrain appelé autrefois le Faubourg St-Jacques que fut construite en 1829, la première maison d'école des garçons de St-Eustache.

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Garage Marineau, St-Eustache, 1915 // 1964.

Situé sur le boulevard Arthur-Sauvé et sous la gouverne de Palma Marineau, le garage s’est agrandi au fur des ans jusqu’à devenir un concessionnaire important de la région.

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Le Manoir Globensky, avant l'incendie de 1901.

En 1861, Charles-Auguste-Maximilien Globensky, hommes d’affaires de Saint-Eustache, se fait construire une imposante demeure sur son domaine de 162 arpents, jusqu'alors occupé par le manoir Laviolette et un verger. Les plans de la maison sont dessinés par Henri-Maurice Perrault, l’un des architectes les plus marquants de sa génération. On lui doit entre autres les plans de l’hôtel de ville de Montréal. Le manoir Globensky est alors considéré comme l’une des plus belles maisons de campagne du Canada-Est.

 

En 1901, un incendie se déclenche dans les cuisines et ravage partiellement le manoir. Les travaux de reconstruction ont lieu l'année suivante et sont dirigés par l'architecte Charles Bernier. En 1930, l'ajout d'un porche à colonnades d'inspiration géorgienne confère une allure américaine à la demeure. Les baies en saillie de la façade appartiennent plutôt à l'architecture victorienne.

 

Après la mort de Globensky en 1906, le manoir passe entre les mains de plusieurs propriétaires. La Ville de Saint-Eustache en fait finalement l'acquisition en 1961 et y installe son hôtel de ville jusqu'en 1986. Le manoir Globensky devient la Maison de la culture et du patrimoine en 2005 et abrite aujourd'hui diverses expositions.

 

Note:

Au Canada, sous le régime seigneurial, on appelait manoir la résidence du seigneur. Il est donc erroné de qualifier de manoir la maison construite pour Charles-Auguste-Maximilien Globensky en 1861 et 1902. En effet, le régime seigneurial est progressivement aboli à partir de 1854. Globensky, alors propriétaire de la seigneurie de la rivière du Chêne, où se trouvait Saint-Eustache, perd alors officiellement son titre et la plupart de ses privilèges. Les habitants du village continueront cependant de l'appeler seigneur Globensky jusqu'à sa mort et même aujourd'hui, nous continuons d'appeler sa demeure un manoir.

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9 Mars 2013.

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Maison Lauzé, dans les années '20 // 30 mars 2013.

La maison Lauzé, située au 164 de la rue Lemay dans le vieux Saint-Eustache, est un excellent exemple de la maison de village du XIXe siècle. Aujourd'hui restaurée dans l'esprit de ses origines, elle nous montre à quoi ressemblaient une grande quantité de maisons du village, entre 1850 et 1910.

 

Nous ne savons pas avec certitude à quelle époque la maison actuelle a été érigée sur le lot 132. Un examen de sa structure nous porte à croire qu'elle a pu être construite entre 1850 et 1860, soit à l'époque où le site était occupé par Anne-Marie Lauzé, veuve de Jean-Baptiste Marineau. Le 4 janvier 1858, Marie-Anne Lauzé hypothèque sa maison auprès du boulanger Joseph Dorion fils «pour valeur reçue en pain». Elle lui doit une somme de 15 livres et 15 chelins, montant considérable qui représentait probablement son approvisionnement en pain de plusieurs mois. Six ans plus tard, la dette est toujours impayée et la débitrice consent à céder sa maison à son créancier, en paiement du montant de 15 livres. La maison est effectivement vendue à l'encan par la Corporation du Village le 1er février 1864 et l'acquéreur est Joseph Dorion fils, qui n'est plus boulanger mais exerce maintenant le métier de huissier.

 

En 1869, la maison est à nouveau vendue à l'encan par la Corporation du Comté de Deux- Montagnes. L'acquéreur est à nouveau Joseph Dorion fils. Neuf jours après cette vente, Dorion cède le lot 132 et la maison à Louis-Daniel Éthier, le bedeau de la paroisse de Saint-Eustache. Celui-ci habite la maison pendant douze ans et la revend en 1882 à Olivier Girouard. Chose curieuse, tout comme Dorion était passé du métier de boulanger à celui de huissier, Éthier est passé de celui de bedeau à celui de huissier. Il faut croire qu'il s'agissait là d'une occupation plus rémunératrice! Olivier Girouard cède ses biens par testament à sa nièce Élizabeth Raby, veuve d'Émile Champagne, qui vend les lots 131 et 132 et la maison en 1908 au meunier Auguste Lauzé. La famille Lauzé a fourni de nombreux meuniers à la seigneurie de la rivière du Chêne. Benjamin travaille au moulin de la Dalle à partir de 1857, tandis que Léodas va acquérir le Grand-Moulin de la rivière des Mille-Îles en 1888 pour l'opérer pendant vingt ans, jusqu'en 1908. Auguste aura lui-même sa part dans le Grand-Moulin où il travaille. Après quelques années d'interruption, la maison de la rue Lemay revient donc à un membre de la famille Lauzé, qui en demeurera propriétaire jusqu'à nos jours. À la mort du meunier Lauzé, sa veuve Anne-Marie-Élise (dite Clémentine) Judd habite la maison pendant plus de 25 ans. En 1951, elle cède les deux lots et la maison à son fils Paul Lauzé. Depuis 1977 enfin, la maison appartient à Yves Lauzé, petit-fils du meunier Auguste Lauzé, qui l'a restaurée dans le respect des traditions.

 

Ci-haut, un jeune couple pose fièrement sur la rue Lemay, tout près de la Maison Lauzé (a gauche).

On remarquera la porte (bâtiment a droite du couple) a été emmurée.

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La maison Lauzé en 1977.

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.....a suivre. :silly:

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  • 1 année plus tard...

Bonjour , j'aimerais savoir si quelqu'un est au courant du nom de l'hotel qui était situé au 71 grignon a St-Eustache dans les années 50 je crois ou plus , aujourd'hui c'est devenu le Manoir Royal , résidence privé pour ainés , j'y travaille comme PAB et je cherche des infos sur cet anciens hotel , mais je ne trouve rien , j'ai entendu une rumeur qu'il y aurait eu un ou des meurtres commis a cet hotel , ce qui aurait causé sa perte .......j'ai cherché sur Wikepedia et je ne trouve rien ???

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