montréal Stationnement - Discussion générale

[vincethewipet]

il y a 4 minutes, Ousb a dit :

Deuxième partie de l’article : Augmentation des tarifs dans les secteurs les plus achalandés. Quel endroit sur l’ile de Montréal est plus achalandé que le centre-ville ? Moi je lis ce qui est écrit noir sur blanc je n’invente rien. 

Si c'est appliqué avec une modulation du tarif en temps réel, il n'y a pas de perte de clientèles. Par définition, le prix augmente lorsque les places sont utilisées. Par contre, la modulation des prix à l'avantage de rendre les périodes moins achalandées plus intéressantes au niveau du coût, augmentant la compétitivité à ces heures, et pourrait peut-être même soulager un peu les périodes de pointe si les habitudes changent en fonction des périodes plus abordables.

Ça ne me semble pas si fou.

[ToxiK]

Il y a deux type de solutions pour augmenter la part des transports en commun comme moyen de transport:  par "pression" et par "aspiration".  Par pression, j'entends les moyens qu'on utilise pour nuire aux automobilistes (taxes, péages, diminution du nombre de voies de circulation, etc.) et par aspiration, je parle des moyens "d'aspirer" les usagers dans le transport en commun (construction d'infrastructures, ajout d'autobus, baisse de tarifs, etc.).  Je crois que les meilleures solutions sont de beaucoup celles d'aspiration.  Un automobiliste qui veut utiliser le transport en commun mais qui ne le peut pas est beaucoup plus facile à convaincre de changer de moyen de transport qu'un autre qui ne veut pas.  Qu'on essaye pas de forcer les automobilistes qui ne veulent pas utiliser le TEC tant qu'il en reste qui voudraient pouvoir le faire.  Ça va coûter beaucoup moins cher d'investir pour les automobilistes qui veulent du TEC que pour ceux qui n'en veulent pas.  De plus, un automobiliste qui ne veut rien savoir du TEC trouvera toujours un moyen d'utiliser sa voiture peu importe les mesures de pression que l'on mettra en place.

Malheureusement, trop souvent le discours qu'on entend des défenseur du TEC vise davantage à écoeurer les automobilistes récalcitrant qu'à créer des opportunités pour aller ceux qui veulent du transport en commun.  Le réseau est pas mal saturé présentement, ce n'est pas le temps de forcer plus d'usagers dans les TEC (le niveau d'ensardinage actuel ne fera que confirmer leurs vision négative du TEC).  Qu'on commence par investir en TEC, une fois qu'on aura été chercher tous les automobilistes qui veulent utiliser le TEC, on verra ce qu'on fera par la suite.

J'ajouterais finalement que certaines mesures sont à la fois de la pression et de l'aspiration.  par exemple, une voie réservée qui remplace une voie de circulation est une telle mesure,  Il est donc important que lorsqu'on implante une telle mesure, on le fasse pour les bonnes raisons, soit fournir un service plus rapide pour un plus grand nombre d'usagers que ce qu'apportait la voie de circulation.  Autrement, le projet sera un échec et ça rendra plus difficile politiquement de promouvoir d'autres initiatives de TEC.

[crosbyshow]

Un des problèmes est le suivant.

 

Beaucoup de gens qui s'installent en banlieues viennent de l'extérieur de la région de Mtl......:    Qc, Saguenay, Estrie etc...

 

Ces gens s'y installent pour un nouveau travail à Mtl mais ne veulent rien savoir d'y vivre et adorent leur voitures

 

Donc pour eux, ils ont jamais utilisé dans leur région le transport en commun qui est inexistant chez eux.

 

Je viens de la Beauce, et je suis arrivé à Mtl à 21 ans comme étudiant.  Un étudiant pour une question de $ risque d'utiliser beaucoup plus le transport en commun..ce fût mon cas.

 

Plus tard je me suis installé à Varennes avec ma petite famille et j'ai continué d'utiliser le bus et le métro.  Si j'étais arrivé à Varennes sans avoir étudié à Mtl avant..c'est clair que j'aurais pas délaissé ma voiture

 

C'est plate de même.   Le métro et le bus pour quelqu'un en provenance des régions c'est de l'inconnu et pleins de préjugés...

[Gabmtl]

Il y a 3 heures, crosbyshow a dit :

Un des problèmes est le suivant.

 

Beaucoup de gens qui s'installent en banlieues viennent de l'extérieur de la région de Mtl......:    Qc, Saguenay, Estrie etc...

 

Ces gens s'y installent pour un nouveau travail à Mtl mais ne veulent rien savoir d'y vivre et adorent leur voitures

 

Donc pour eux, ils ont jamais utilisé dans leur région le transport en commun qui est inexistant chez eux.

 

Je viens de la Beauce, et je suis arrivé à Mtl à 21 ans comme étudiant.  Un étudiant pour une question de $ risque d'utiliser beaucoup plus le transport en commun..ce fût mon cas.

 

Plus tard je me suis installé à Varennes avec ma petite famille et j'ai continué d'utiliser le bus et le métro.  Si j'étais arrivé à Varennes sans avoir étudié à Mtl avant..c'est clair que j'aurais pas délaissé ma voiture

 

C'est plate de même.   Le métro et le bus pour quelqu'un en provenance des régions c'est de l'inconnu et pleins de préjugés...

Je suis d'accord avec toi, je viens de Québec et là-bas aussi, le bus est associé à une "classe sociale" plus pauvre; quoique cette mentalité tend à évoluer de ce que j'ai pu constaté. 

Par contre, rien n'empêche d'instaurer un tarif sur le stationnement dans le Grand Montréal; ce n'est pas parce que les gens ont cette mentalité qu'on doit embarquer dans ce jeu-là.

Les grands espaces de stationnement gratuits en banlieue ne sont pas seulement nuisible pour l'environnement et l'économie, ils induisent aussi à une utilisation accrue de la voiture.

[ERJ-Boy]

Le 09/01/2018 à 13:50, crosbyshow a dit :

C'est plate de même.   Le métro et le bus pour quelqu'un en provenance des régions c'est de l'inconnu et pleins de préjugés...

Le recyclage aussi c'était inconnu il y a quelques années et aujourd'hui tout le monde le fait (même en région)... 

Je crois qu'une taxe sur le stationnement en banlieue serait une bonne idée, mais elle doit être accompagnée d'une énorme bonification des transports en communs, et d'un modèle de développement propice à la densification et aux modes de transports actifs. 

[crosbyshow]

il y a 1 minute, ERJ-Boy a dit :

Le recyclage aussi c'était inconnu il y a quelques années et aujourd'hui tout le monde le fait (même en région)... 

Je crois qu'une taxe sur le stationnement en banlieue serait une bonne idée, mais elle doit être accompagnée d'une énorme bonification des transports en communs, et d'un modèle de développement propice à la densification et aux modes de transports actifs. 

Ah oui et est-qu'on a tu appliqué une taxe pour faire augmenter le recyclage...ben non

 

Maudite taxe...pas drôle tripper sur les taxes de même.

 

Augmente ton offre de transport en commun..parfait..mais pourquoi une taxe encore..on est les plus taxé en Amérique et de loin...ca va finir un moment donné je peux pas croire.

 

 

Plante avec son augmentation de taxes ...ben ca qu'est-ce que ca fait???...ca va encourager encore plus les gens à s'installer en banlieues et s'éloigner de Mtl.

[ERJ-Boy]

Je ne crois pas non... Certaines banlieues ont eu une augmentation de taxe plus grande que Montréal... 

Les taxes sont un outil formidable pour gérer des comportements vous saurez... Pourquoi cette phobie des taxes? D'autant que cette proposition de taxe sur le stationnement (qui n'est pas une taxe en fait, mais tout simplement de rendre les stationnements gratuits payants) est totalement évitable, si vous prenez la peine d'aller à l'épicerie en transport en commun (comme le font de nombreux Montréalais). 

Par contre je suis prêt à admettre que le Québec hors Montréal ne semble pas prêt à adopter un tel changement, même s'il serait pour le mieux... 

[Miska]

Il y a un travail colossal à faire pour rendre le TEC compétitif à la voiture en banlieue.

Les distances en banlieue du point point de vue d'un piétons et usager du TEC sont énormes.

Une épicerie qui prend 30 minutes en voiture peut en prendre 2 à 4 heures en TEC. Ce n'est pas une question de fréquence de bus qui va régler ça.

Toute les infrastructures routières en banlieue favorise la voiture, souvent (et même très souvent) les trottoirs sont inexistant (même sur des rues où passent une ligne d'autobus présentement !), les commerces sont au fin fond du terrain loin de l'arrêt d'autobus.

Les déplacement à pied deviennent rapidement désagréable avec les différent intempéries.

Énormément de sous doivent être dépensés pour rendre les rue de banlieue « pietonnable », !

Ça se fera pas bientôt.

 

[ERJ-Boy]

Bien sur que non, cependant, c'est une excellente réflexion à avoir. Il faut repenser l'urbanisme de nos banlieues, afin de favoriser le TOD et les transports actifs. 

[acpnc]

Sans une politique nationale déterminée, nous n'arriverons jamais à rendre nos banlieues moins dépendantes de l'automobile. Pourtant face aux défis environnementaux, on devrait avoir déjà pris le virage du développement durable, la seule solution viable à long terme.

La question ici n'est pas seulement de s'affranchir des énergies fossiles, mais surtout d'arrêter de gaspiller l'énergie tout court. Cette dernière coûte une fortune à la société, indépendamment de sa source, en plus il faut ajouter toujours plus d'infrastructures routières et retrancher toujours plus de terres au dépend de l'environnement et de l'agriculture. A l'horizontal il faut passer au vertical, donc moins d'espaces dédiés aux surfaces pavées, routes, autoroutes et stationnements extérieurs. 

Le mot d'ordre doit alors devenir densification par tous les moyens et arrêt de l'étalement urbain. Deux méthodes pour y arriver: des incitatifs financiers et des taxes supplémentaires pour les villes récalcitrantes. D'ailleurs comment d'un côté faire face à une menace environnementale de plus en plus croissante et de l'autre ignorer les solutions incontournables pour arrêter l'hémorragie? 

Pour cela il faut changer de paradigme et admettre que nous sommes allés trop loin dans notre recherche de confort individuel, au détriment des valeurs collectives de survie qui concernent l'ensemble de la planète, nous inclus. Il faut reconnaitre que nous sommes tous interdépendants et que tout le monde devra faire des concessions pour le bénéfice de tous.

C'est pour cette raison que je m'oppose farouchement à tous ces centres commerciaux de banlieue qui ne font que perpétuer l'étalement urbain, en grugeant toujours plus d'espace. On les construit en périphérie du périmètre urbain parce que les terres sont moins chères et automatiquement on créé une demande pour plus de résidences à proximité avec plus d'infrastructures, dans un cercle vicieux sans fin.