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L'Économie du Québec


Habsfan

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En ayant comme capitale du pays Ottawa qui est en Ontario combien d'argent pleut sur cette province ?

Combien de milliards de $ ca rapporte a l'economie de l'Ontario?  Peut etre plus que le total de la perequation que l'on distribue aux provinces. 

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Quote

Finalement, le programme de péréquation est basé sur l'écart relatif entre les provinces. Même si le Québec est en train de passer ses meilleurs moments économoiques, si les autres provinces ont simultanément une croissance économique encore plus grande que le Québec, la part de l'enveloppe de péréquation qui va au Québec va grandir.

Mais justement l'économie du Québec est la meilleure au Cnada depuis 18 mois. L'alberta et L'ontario (les deux puissances normalement) sont dans la dèche présentement!

 

Mais merci pour l'explication!

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il y a une heure, Habsfan a dit :

Mais justement l'économie du Québec est la meilleure au Cnada depuis 18 mois. L'alberta et L'ontario (les deux puissances normalement) sont dans la dèche présentement!

Non, la croissance économique du Québec n'est pas la meilleure au Canada. Elle vascille entre la 4 et 6e position.

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http://www.rbc.com/economics/economic-reports/pdf/provincial-forecasts/provfcst-sep2017.pdf

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https://www.nbc.ca/content/dam/bnc/en/rates-and-analysis/economic-analysis/monthly-economic-monitor.pdf

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A titre d'indicateur principal de richesse, ce n'est pas la croissance économique qui compte, c'est le niveau  actuel du PIB par habitant.  L'Alberta a beau avoir subi une récession, son PIB par habitant dépasse encore largement celui du Québec.

Un autre indice, soit le solde budgétaire (positif=surplus; négatif=déficit) est présentement à l'avantage du Québec, mais cela n'efface pas d'un seul coup le fait que sa dette par capita demeure supérieure à celle de l'Alberta, ou de l'Ontario.

Conclusion: la position relative du Québec s'est améliorée; c'est encourageant, mais en même temps il est prématuré de crier victoire.  

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Transferts fédéraux : un cadeau de 1,36 milliard pour le Québec

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1072795/transferts-federaux-un-cadeau-de-1-36-milliard-pour-le-quebec

Publié aujourd'hui à 3 h 51
Le ministre fédéral des Finances Bill Morneau entouré de ses homologues des provinces et territoires.
Le ministre Morneau (centre) s'est félicité de cet accord conclu avec ses homologues provinciaux et territoriaux. Photo : Radio-Canada
 

ANALYSE – Non seulement le gouvernement Couillard s'est-il dégagé une importante marge de manoeuvre depuis le début de son mandat pour baisser les impôts, mais voilà que le gouvernement fédéral arrive avec un cadeau de Noël de 1,358 milliard de dollars. Rien de moins!

Un texte de Gérald Fillion

À l’occasion de la rencontre des ministres des Finances du pays, en début de semaine, à Ottawa, Bill Morneau a informé les provinces des différents transferts prévus pour l’exercice 2018-2019. Surprise, le Québec touchera des sommes plus importantes que prévu par Carlos Leitao dans sa mise à jour déposée le 21 novembre dernier à Québec.

C’est 23,749 milliards de dollars que le gouvernement fédéral va transférer à celui du Québec pour aider au financement des services de santé, des programmes sociaux et sous forme de péréquation. Le ministre Leitao avait prévu 22,392 milliards. C’est 6 % de plus qu’attendu!

Pour la péréquation seulement, le gouvernement du Québec s’attendait à recevoir 11,002 milliards de dollars, une légère baisse par rapport à l’exercice précédent. C’est finalement 11,732 milliards que le Québec va recevoir, un gain inattendu de 730 millions, soit 6,6 % de plus que prévu.

Ça veut dire, dans les faits, que le gouvernement du Québec pourrait décider de ne pas piger dans sa réserve de stabilisation pour financer ses baisses d’impôt. Le gouvernement avait prévu utiliser 1,407 milliard de dollars pour arriver à l’équilibre budgétaire en 2018-2019, une réserve qui a été constituée à partir des surplus de 2015-2016 et de 2016-2017 à la suite des compressions budgétaires, des gains sur les intérêts à payer sur la dette et de revenus plus élevés qu’attendu.

Gérald Fillion

Les transferts sont calculés par habitant

En fonction des ententes, des lois et des calculs prévus pour les transferts, en fonction également de la moyenne de la croissance économique sur trois ans, le gouvernement fédéral en arrive donc à octroyer des sommes plus élevées, d’une année à l’autre, aux provinces. Dans le cas de l’exercice 2018-2019, la progression est de 3,7 % pour un total de 75,488 milliards de dollars. Le Québec va recevoir près de 31,5 % de ces transferts.

Mais puisque ces octrois sont calculés par habitant, le Québec n’est pas considéré comme le premier bénéficiaire des transferts et de la péréquation, même s’il reçoit la plus grosse part de la péréquation totale. Ainsi, quatre provinces et les trois territoires reçoivent plus d’argent par habitant que le Québec. Et sur six provinces qui ont droit à la péréquation, le Québec arrive au cinquième rang.

La péréquation a pour objectif de réduire les inégalités entre les provinces dans la prestation de services publics au Canada, notamment en matière de santé et d’éducation. Si une province a une capacité fiscale plus élevée que la moyenne, elle ne touchera pas d’argent du programme de péréquation. C’est le cas des provinces pétrolières et gazières, qui touchent des revenus économiques plus élevés.

Cela dit, le montant total réservé pour le Québec n’a jamais été aussi élevé par rapport à l’enveloppe complète. En 2018-2019, le Québec va toucher 61,9 % de toutes les sommes versées en péréquation au Canada. C’était 60,7 % en 2016-2017. De 2012 à 2014, ce taux était en bas de 50 %

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On 12/8/2017 at 9:37 PM, Né entre les rapides said:

A titre d'indicateur principal de richesse, ce n'est pas la croissance économique qui compte, c'est le niveau  actuel du PIB par habitant.  L'Alberta a beau avoir subi une récession, son PIB par habitant dépasse encore largement celui du Québec.

Un autre indice, soit le solde budgétaire (positif=surplus; négatif=déficit) est présentement à l'avantage du Québec, mais cela n'efface pas d'un seul coup le fait que sa dette par capita demeure supérieure à celle de l'Alberta, ou de l'Ontario.

Conclusion: la position relative du Québec s'est améliorée; c'est encourageant, mais en même temps il est prématuré de crier victoire.  

bien dit! Merci pour l'explication!

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Il y a 1 heure, Habsfan a dit :

bien dit! Merci pour l'explication!

C'est cette formule qui fait en sorte que Terre-Neuve, même avec 14% de chômage et très près de faire bancroute, est encore une province ''have'' et ne reçoit pas de péréquation.
Le Québec, avec des surplus dans les milliards depuis quelques années, taux de chômage de moins de 6%, reçoit de la péréquation.

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il y a une heure, vivreenrégion a dit :

C'est cette formule qui fait en sorte que Terre-Neuve, même avec 14% de chômage et très près de faire bancroute, est encore une province ''have'' et ne reçoit pas de péréquation.
Le Québec, avec des surplus dans les milliards depuis quelques années, taux de chômage de moins de 6%, reçoit de la péréquation.

C'est vrai, mais...

- Le taux de chômage est un indice bien incomplet de pauvreté ou de richesse relative, et encore moins un indice de la capacité fiscale comparative.

- Le surplus budgétaire courant du Québec peut être attribué au moins autant à un fardeau fiscal supérieur à la moyenne nationale, ainsi que --il est juste de le reconnaître-- à un effort plus soutenu, ces dernières années, de contrôler la croissance des dépenses,  accompagné d'une embellie meilleure que prévue de la performance de l'économie.

- Surtout, la formule de péréquation, partant de principes simples, est devenue tellement complexe que même les experts s'y perdent.  (Et je suis loin d'être le seul à le dire). Je considère que l'une des causes de ladite complexité se trouve du côté de l'histoire des ajustements/amendements/mesures compensatoires qui se sont accumulés au fil du temps.  Et il n'est pas interdit de penser  que des considérations «politiques» (au sens électoral du terme) ont pu y jouer un rôle.

- Malgré toutes nos qualités comme participants à ce forum, il nous sera impossible d'entretenir un dialogue éclairant sur ce sujet.  Et même si nous le pouvions, un forum axé sur le développement urbain et l'architecture (MTLURB!) ne serait pas l'endroit approprié pour le faire.

- En attendant, on prendra avec un (gros) grain de sel les affirmations selon lesquelles le Québec serait une province pauvre parce qu'il reçoit des paiements de péréquation.:D

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il y a 21 minutes, Né entre les rapides a dit :

C'est vrai, mais...

- Le taux de chômage est un indice bien incomplet de pauvreté ou de richesse relative, et encore moins un indice de la capacité fiscale comparative.

- Le surplus budgétaire courant du Québec peut être attribué au moins autant à un fardeau fiscal supérieur à la moyenne nationale, ainsi que --il est juste de le reconnaître-- à un effort plus soutenu, ces dernières années, de contrôler la croissance des dépenses,  accompagné d'une embellie meilleure que prévue de la performance de l'économie.

- Surtout, la formule de péréquation, partant de principes simples, est devenue tellement complexe que même les experts s'y perdent.  (Et je suis loin d'être le seul à le dire). Je considère que l'une des causes de ladite complexité se trouve du côté de l'histoire des ajustements/amendements/mesures compensatoires qui se sont accumulés au fil du temps.  Et il n'est pas interdit de penser  que des considérations «politiques» (au sens électoral du terme) ont pu y jouer un rôle.

- Malgré toutes nos qualités comme participants à ce forum, il nous sera impossible d'entretenir un dialogue éclairant sur ce sujet.  Et même si nous le pouvions, un forum axé sur le développement urbain et l'architecture (MTLURB!) ne serait pas l'endroit approprié pour le faire.

- En attendant, on prendra avec un (gros) grain de sel les affirmations selon lesquelles le Québec serait une province pauvre parce qu'il reçoit des paiements de péréquation.

nous nous devons d'être ''heureux'' que la formule soit à notre avantage. Terre-Neuve va probablement devoir être bailed out par le Fédéral d'ici 2030 si le prix du pétrole ne remonte pas significativement.
http://www.cbc.ca/news/canada/newfoundland-labrador/bailout-newfoundland-carleton-1.4442509

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