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L'Économie du Québec


Habsfan

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Il y a 23 heures, Flo a dit :

Je trouve simpliste, limite niais, l'idée de stimuler la création de richesse par l'entremise de l'immigration."

Ça fait donc un siècle et demi - et même quatre siècles, si on élargit le regard - que les sociétés américaines, au nord et au sud, sont "niaises". Car c'est bien par l'immigration, largement, que la croissance a été soutenue et que le continent américain a rejoint et probablement dépassé l'Europe en termes de population et de richesse.

Le débat sur l'immigration demande quand même un peu plus de nuances...

Il y a 23 heures, Flo a dit :

.

 

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23 hours ago, andre md said:

 2- Quand ton nom c'est Mohamed ton CV prend souvent le bord de  la poubelle. 

Tu as raison que ce phénomène malheureusement existe. Mais d’autre entreprises ont parfaitement saisi cette situation et focus leur recrutement chez ces mêmes Mohamed (et accèdent alors à un plus grand bassin de candidats talentueux et disponible).

Au final, ces entreprises (qui jettent aux poubelles certains CV de nouveaux arrivants) seront économiquement perdantes.

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il y a 39 minutes, YUL a dit :

 

Au final, ces entreprises (qui jettent aux poubelles certains CV de nouveaux arrivants) seront économiquement perdantes.

On le souhaite. Faut que le message passe.

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1 hour ago, uqam+ said:

Ça fait donc un siècle et demi - et même quatre siècles, si on élargit le regard - que les sociétés américaines, au nord et au sud, sont "niaises". Car c'est bien par l'immigration, largement, que la croissance a été soutenue et que le continent américain a rejoint et probablement dépassé l'Europe en termes de population et de richesse.

Le débat sur l'immigration demande quand même un peu plus de nuances...

 

Rajoute l'Australie et la Nouvelle Zelande qui doivent beaucoup a l'immigration. Melbourne a la plus grand communautée grecque hors grece.

 

 

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D'une part, je n'ai jamais affirmé qu'il fallait supprimer l'immigration, mais plutôt qu'il faudrait puiser dans le vivier de ressource locale avant d'importer de la main-d'œuvre exogène. Vous faites mine de ne rien comprendre et sortez tjr les mêmes cartes... vous voyez lesquelles...

En faisant fi des 5.8% de la population présentement sans emploi et en les substituant par des étrangers vous tenez l'hypothèse que ces 5.8% de chômeurs sont professionnellement inaptes, contre-productifs et irrécupérables. Donnez leur une chance, une formation et une fois ce chômage enrayé, peut-on enfin envisager une immigration économique sélective selon les besoins provinciaux. Sélective certes en termes d'expérience, du niveau d'études, mais surtout en termes de culture car, comme dans tout environnement de travail, partager les valeurs et la philosophie de l'entreprise (ou du pays d'accueil) est un gage de réussite... or, cela n'est pas souvent le cas. Si vous estimez pouvoir créer de la valeur ajoutée dans une entreprise en dictant vos règles, imposant vos lois tout en supprimant brutalement la méthodologie de travail qui préexistait jusqu'ici alors-là, vous vous fourrez les doigts dans l'œil jusqu'au coude.

D'autre part, j'aimerai bien connaître votre définition de croissance économique, car si c'est pour faire du dumping social et acquérir « that extra compétitive edge » en baisssant les coûts et en maintenant une cadence de travail infernale, alors là, votre croissance vous pouvez vous la carrer dans l'os bien profond... car voyez, moi ça me dérange de faire venir des êtres qui « fuient la guerre ou cherchent une vie meilleure » pour me livrer mes sushis et laver mon slip ; mes corvées, je me les tapes moi-même.

Si l'Europe de l'Ouest se trouve dans la situation avec laquelle elle est confrontée aujourd'hui, c'est bien parce que 60 ans de galère à laver les chiottes des « infâmes » génère de la frustration et de la haine intragénérationnelle. Vous mentionniez l'émigration vers le nouveau monde (paradoxalement jamais l'immigration au Japon/Corée du Sud), eh bien tenez-le pour vous comme un scoop : tout ne se réplique pas avec haute fidélité et, surtout, tout est une question de dosage et de seuil au-delà duquel les rapports de force sont inversés. Ce qui est vu comme une ouverture vers le monde de la part de certains pays d'accueil est interprétée, par une certaine communauté aux forts relents communautaristes, comme un aveu de faiblesse et ainsi une opportunité d'affirmer ses ambitions expansionnistes comme ce fut pas très longtemps le cas en Europe et ailleurs

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Quote

 

 

4 hours ago, Flo said:

 « that extra compétitive edge » en baisssant les coûts et en maintenant une cadence de travail infernale, alors là, votre croissance vous pouvez vous la carrer dans l'os bien profond... Vous mentionniez l'émigration vers le nouveau monde (paradoxalement jamais l'immigration au Japon/Corée du Sud), 

C'est si je ne me trompe en Corée du sud avec quasi zero immigration ou la semaine de travail est de 50 heures minimum. Au Japon pas mal la meme chose faute de main d'oeuvre on  en trouve qui  travaille jusqu'a 70-75 ans.

 

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Il y a 3 heures, Flo a dit :

En faisant fi des 5.8% de la population présentement sans emploi et en les substituant par des étrangers vous tenez l'hypothèse que ces 5.8% de chômeurs sont professionnellement inaptes, contre-productifs et irrécupérables.

Je ne suis pas un expert en économie mais n'est t'il pas normal d'avoir toujours un taux de chômage supérieur a zéro? Il y a toujours des gens qui perdre un emploi, démissionne, entre sur le marché du travail et sont à a la recherche d'un nouvel emploi pour toute sorte de raison. On ne peux pas attendre que le taux de chômage atteigne zéro avant d'accueillir des immigrants car ce jour n'arrivera tout simplement jamais!

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1 hour ago, amos404 said:

Je ne suis pas un expert en économie mais n'est t'il pas normal d'avoir toujours un taux de chômage supérieur a zéro? Il y a toujours des gens qui perdre un emploi, démissionne, entre sur le marché du travail et sont à a la recherche d'un nouvel emploi pour toute sorte de raison. On ne peux pas attendre que le taux de chômage atteigne zéro avant d'accueillir des immigrants car ce jour n'arrivera tout simplement jamais!

Most economists consider 4.0% to be "full unemployment." As you've stated, there will always be structural and frictional unemployment in any economy. The true "full unemployment" figure depends on many factors and thus 4.0% is simply a best guess. Suffice to say that getting close to "full unemployment" is a sign that the economy is booming. Falling below can lead to high inflation and other economic stresses. It's been a long time since my macroeconomic classes but I'm sure Google has a lot more information on it. 

 

Oh, and if there aren't enough people for the available jobs then companies turn to robots. Japan and SK have very high levels     of automation. When the cost of automation is less than the cost of employees it's the natural decision for profit seeking companies. See the whole 15$ minimum wage debate and McDonald's response. 

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L'argument de puiser dans le "local" avant "d'importer" de l'exogène" est tout à fait pernicieux. Une économie en bonne santé réussira à offrir de l'emploi à ceux qui veulent en avoir. On s'entend qu'on ne fera pas venir 1 000 000 d'immigrants par année, ça rendrait la chose difficile, voire impossible, pour le moins, mais dans les conditions actuelles, on pourrait facilement augmenter le seuil d'immigrants et prévoir à moyen et long terme une intégration réussie au milieu du travail. Le vieillissement de la population n'est pas un mythe, ni ses conséquences. Il ne faut pas oublier que dans les 6% de chômeurs actuels, il n'est pas dit que la totalité est apte à exercer les métiers les plus en demande actuellement, ou ceux du futur!! La réalité est qu'avec le scénario qui se dessine, des entreprises d'ici de haute technologie risquent de ne pas pouvoir réaliser des investissements en production ici, simplement parce qu'il manquera de travailleurs qualifiés dans ce domaine. On ne peut pas juste aller chercher quelques milliers de travailleurs qui font partie du 6%, ou moins actuellement, s'ils n,ont aucune formation pertinente dans lesdits domaines!

Attention: le genre de raisonnement cité plus haut est souvent utilisé par l'extrême-droite pour discréditer en douce le principe d'immigration. Peut-être son auteur n'en est-il pas pleinement conscient, et l'utilise de bonne foi, mais il reste que fondamentalement, c'est de l'hypocrisie pure et simple. 

Je ne serais presque pas surpris d'entendre, un jour ou l'autre, un taouin de la meute vanter les mérites de la "décroissance" économique, juste pour sous-entendre que, finalement, on n'a pas besoin d'immigrants. Je niaise, mais à peine. C'est juste pour dire que derrière un discours raisonnable peut facilement se camoufler un sentiment plus profond et moins avouable.

Je ne dis pas que c'est le cas ici, mais ça reste un discours aisément récupérable par d'autres gens mal intentionnés, et, surtout, un ensemble argumentaire pour le moins très discutable.

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