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L'Économie du Québec


Habsfan

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http://montrealgazette.com/business/more-venture-capital-invested-in-montreal-than-any-other-canadian-city-in-q2

 

More venture capital invested in Montreal than any other Canadian city in Q2

Published on: July 24, 2017 | Last Updated: July 24, 2017 11:32 AM EDT

Almost half of all venture capital invested in Canadian companies between April 1 and June 30 went to Montreal-based businesses.

Buoyed by interest in artificial intelligence and a couple of big deals, Montreal-based companies raised US$189 million during the second quarter of 2017, according to a report released by PwC Canada and CB Insights, the creator of a data intelligence platform. (The report cites figures in U.S. dollars, as most venture capital deals are denominated in that currency.)

That’s more money than was invested in companies from any other city in Canada.

It’s also a 145 per cent increase from the previous three-month period, when local companies raised $77 million in VC.

The money was spread across nine deals, with the lion’s share going to two companies — artificial intelligence firm Element AI, which raised $102 million, and cancer drug developer Repare Therapeutics, which raised $68 million. Those were the two biggest VC deals in Canada during the quarter.

“Montreal is really placing itself to have great success in the artificial intelligence field, not just across Canada, but internationally,” said Andrew Popliger, an assurance, technology, media and telecom partner at PwC. “Governments, institutional investors, private investors, VCs — they’re all coming together to ensure that Montreal has an important place in the world in terms of artificial intelligence.”

While local companies may have raised more money during this period, there were fewer deals. During the first thee months of the year, VC investors made 16 investments in local companies.

“Some quarters, you have a higher volume of transactions and lower value. I think when there’s larger-value transactions, it’s definitely positive. These are companies with a lot of potential,” Popliger said.

Of the remaining seven deals, Popliger said many were “seed-stage” investments, which are small investments in young companies. 

For Popliger, one of the most notable venture capital trends in Montreal during the quarter was the increased number of companies, and not just venture capital funds, investing in startups.

“I see that as one of the biggest positives coming out of the report,” he said. 

It’s a sign that bigger companies believe in Montreal’s startup ecosystem and are willing to back it financially, he said, adding that it will lead to further economic growth. 

“That’s really the key to success for the Montreal economy,” Popliger said.

Despite the positive signs, venture capital activity in Montreal was down from the second quarter of 2016, when local companies made 18 deals worth $195 million.

That mirrored a nation-wide trend.

Across Canada, there were 58 venture capital deals during the quarter, worth a total of $400 million, down from 67 deals worth $529 million during the same period last year. 

Montreal was also home to two of the three most active venture capital investors during the quarter — the Business Development Bank of Canada was the most active, with 12 deals, and Real Ventures made five deals.

“If you look at the Montreal market, I think we have all the ingredients to have a promising second half of the year,” Popliger said.

Canada’s top VC markets during Q2 2017 by dollars invested:

  1. Montreal — $189 million 
  2. Toronto — $107 million
  3. Vancouver — $57 million
  4. Ottawa — $16 million
  5. Waterloo — $11 million
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http://affaires.lapresse.ca/economie/macro-economie/201708/04/01-5121927-le-taux-de-chomage-au-quebec-au-plus-bas-depuis-1976.php

Quebec (province) 5,8%

Quebec (ville) 4,0%

Montreal 6,3%

Ottawa 6,5%

Toronto 6,9%

Never thought I'd see numbers like this, I'm stunned.

Quote

Le taux de chômage a diminué de 1,2 point de pourcentage pour s'établir à 5,8 % au Québec en juillet, ce qui représente le taux le plus bas depuis 1976, année où des données comparables ont commencé à être publiées, a annoncé vendredi Statistique Canada.

À l'échelle canadienne, poursuit l'agence fédérale, en raison d'une légère diminution du nombre de personnes à la recherche de travail, le taux de chômage a baissé de 0,2 point de pourcentage en juillet pour s'établir à 6,3 %, soit le taux le plus bas depuis octobre 2008, juste avant le début du ralentissement du marché du travail de 2008-2009.

L'emploi global au Québec a peu varié en juillet, la hausse du travail à temps plein ayant été largement contrebalancée par une baisse du travail à temps partiel. Au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en juillet, l'emploi dans la province a progressé de 124 000 (+3 %).

Au Nouveau-Brunswick, l'emploi a peu varié aussi bien par rapport au mois précédent que par rapport à 12 mois plus tôt. Par suite d'une baisse du nombre de personnes actives sur le marché du travail, le taux de chômage a diminué de 1,6 point de pourcentage pour atteindre 6,5 % en juillet, ce qui représente le taux le plus bas depuis 1976, année où des données comparables ont commencé à être publiées. Depuis le début de 2017, le chômage au Nouveau-Brunswick a baissé, tandis que l'emploi est relativement inchangé. Par conséquent, tant la population active totale que le taux de chômage ont fortement diminué.

L'emploi en Ontario a augmenté de 26 000 en juillet, et le taux de chômage a baissé de 0,3 point de pourcentage, passant à 6,1 %. Comparativement à 12 mois plus tôt, l'emploi dans la province a progressé de 138 000 (+2 %), et la majeure partie de cette progression est attribuable au travail à temps plein.

 

Modifié par Chris1989
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Baisse de la population active de 4000 personnes au Quebec. De plus en plus qui s'en vont a la retraite. Ca explique le 5.8% de chomage. 

Pas une bonne nouvelle selon moi.

Il faut plus d'immigrants pour compenser les departs a la retraite. 

http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/170804/t003a-fra.htm

 

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Tu es sélectif. Il y a eu une augmentation de 76 500 personnes au sein de la population active au cours de la dernière année. Plus que l'accroissement de la population. Ça va bien de ce côté. L'économie se porte super bien.

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Je préfère certainement consulter des données sur un an que des données mensuelles, même quand celles-ci sont désaisonnalisées.  

En passant: les données figurant à la première ligne du tableau  concernent la population en âge de travailler, pas la population totale.  En multipliant le premier (pop en âge de tr) par le taux d'activité, on obtient la population active.  Cette dernière se répartit entre les personnes à l'emploi et les personnes au chômage.  Finalement, on obtient le taux de chômage en divisant  ce dernier chiffre (nb de personnes au chômage) par la population active.  

La raison de ces explications n'est pas de donner une leçon, mais de faire réfléchir quant à la valeur du taux de chômage à titre d'indice de la santé du marché du travail.  Commençons avec le taux d'activité: puisque c'est lui qui détermine (le nombre de) la population active, il déterminera également indirectement, pour une nombre donné de personnes à l'emploi, le nombre de chômeurs et le taux de chômage.  Ainsi, comparer les taux de chômage de deux provinces sans tenir compte des différences en termes de taux d'activité peut être trompeur; faites l'exercice avec les données du Québec et de l'Alberta, en utilisant un taux d'activité identique.  

Ce n'est pas la première fois que cette considération est évoquée. Aux USA, le taux de chômage avait atteint un niveau élevé suite à la «Grande Récession» de 2008;  subséquemment, le taux est redescendu à un niveau «enviable».  Le hic, c'est que cette amélioration a été accompagnée d'une baisse significative du taux d'activité; en d'autres mots, il aurait fallu créer beaucoup plus d'emplois  pour revenir aux mêmes niveaux de taux d'activité et de taux de chômage.  Mais ce qui est important, c'est de comprendre pourquoi le taux d'activité est resté bas (comme on sait, les personnes «découragées» (quant à leur espoir de décrocher un emploi) ne sont pas comptées parmi les chômeurs.  Mais il peut aussi y avoir des raisons plus positives (pour rester à l'écart du marché du travail), comme un retour aux études, prendre une retraite hâtive parce qu'on en a les moyens, etc.  

TOUT CECI ÉTANT DIT: le marché du travail est en très bonne santé au Québec, et la création nette d'emplois en est la grande responsable.  En même temps,des pénuries sectorielles appréhendées à cause principalement des retraites nombreuses prévues (baby boomers) méritent une attention particulière, sélective plutôt que globale.

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Le marché du travail est en santé aucune doute la dessus par contre de plus en plus de gens s'en vont a la retraite. 

Alors on n'a plus d'excuse pour ne pas offrir du travail au immigrants. 

A moins que l'on prefere creer une rareté de la main d'oeuvre pour proteger sa chasse gardée. 

 

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Le 04/08/2017 à 17:35, andre md a dit :

Le marché du travail est en santé aucune doute la dessus par contre de plus en plus de gens s'en vont a la retraite. 

Alors on n'a plus d'excuse pour ne pas offrir du travail au immigrants. 

A moins que l'on prefere creer une rareté de la main d'oeuvre pour proteger sa chasse gardée. 

 

En effet. Je regrette que le débat autour d'une augmentation du nombre d'immigrants butte actuellement sur la peur de générer une montée de la xénophobie (qui se manifeste plus activement, c,est vrai). Le débat est de plus en plus empoisonné et verrouillé par certains groupes de petits débiles racistes. Frustrant. Espérons que la disette de travailleurs à venir fera lever la majorité silencieuse des régions et que celle-ci fermera le clapet aux abrutis qui crachent leur poison sans arrêt sur les réseaux sociaux. De toutes façons, l'intégration au marché du travail est le meilleur moyen d'intégration. Avec la langue et la culture. Mais le travail place les nouveaux arrivants dans un espace commun où les références générales et culturelles deviennent attrayantes pcq facteur de meilleure intégration dans le groupe professionnel, et donc meilleure chance de prospérer dans ce milieu.

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Le 04/08/2017 à 17:35, andre md a dit :

A moins que l'on prefere creer une rareté de la main d'oeuvre pour proteger sa chasse gardée. 

Tu as pleinement raison de soulever cette possibilité, qui est un «classique»: voir l'hostilité envers l'immigration italienne (principalement) en France à différentes périodes entre 1850 et 1950; récemment, ce furent les «plombiers polonais», et maintenant les «Roumains».  Aux USA, on observa la même chose, à quelques détails près; ce qui est le plus ironique(?) dans ce cas, c'est que l'opposition venait souvant d'autres groupes d'immigrants arrivés peu de temps avant, ou tout au plus des enfants (de première génération) de ceux-ci.

 

Il y a 8 heures, MtlMan a dit :

De toutes façons, l'intégration au marché du travail est le meilleur moyen d'intégration. Avec la langue et la culture. Mais le travail place les nouveaux arrivants dans un espace commun où les références générales et culturelles deviennent attrayantes pcq facteur de meilleure intégration dans le groupe professionnel, et donc meilleure chance de prospérer dans ce milieu.

C'est bien vrai.  Mais encore faut-il que l'intégration au milieu du travail  se produise effectivement.  Sur ce point crucial, il peut y avoir deux types de problèmes: les embûches crées par la «société d'accueil», telles qu'évoquées par andre md cité plus haut, ainsi que l'inadaptation (d'au moins une partie) des «nouveaux arrivants» à se joindre à notre marché du travail. (Ce qui est aussi un problème pour une partie de la population née ici).  Je pense qu'il ne faut pas se fermer les yeux devant  une réalité «nouvelle»: au Canada, et donc pas seulement au Québec, on observe que, contrairement au passé, les revenus des immigrants après dix(?) ans vécus au pays demeurent inférieurs à la moyenne, ce qui constitue un bon indice de la plus grande difficulté (qu'auparavant) à s'intégrer pleinement au marché du travail.  Les cas d'individus détenteurs de diplomes d'études supérieures oeuvrant comme chauffeurs de taxi (une profession importante mais très mal rémunérée) sont légions.

Je pense qu'il est important que les nouveaux arrivants réussissent bien dans «notre» pays d'accueil: pour y parvenir, il faut être capable de les encadrer, de les guider et de les soutenir durant leur phase d'adaptation.  Ceci est une tâche autrement plus complexe que cela ne l'était lorsque les immigrants du 19e siècle/début 20e étaient embauchés comme manoeuvres à leur arrivée ou partaient coloniser de nouvelles terres dans les Prairies.  

En clair, cela veut dire qu'il faut tenir compte de la capacité d'accueil du Québec (ou du Canada).  S'il le faut, des efforts supplémentaires peuvent être consentis pour accroître ladite capacité.  Mais on ne devrait pas  entretemps accueillir plus de gens que ce dont on est capable, car dans ce cas  ce serait au détriment des uns et des autres.

Il faut aussi être conscient du contexte domestique dans lequel se pose aujourd'hui la question de l'immigration.  J'aborderai très brièvement trois points: l'accès aux services publics, l'emploi et la «quête identitaire».

i) L'accès aux services publics. Voila un enjeu qui est beaucoup plus présent qu'il y a 40 ans, notamment en matière de soins de santé.  A la faveur du vieillissement de la population et des restrictions budgétaires, on peut facilement concevoir que la détérioration (réelle ou perçue) des services fait craindre  une situation aggravée si une demande supplémentaire (causée par un afflux d'immigrants) se manifeste.  Peu importe le fait que l'immigration soit aussi une source importante de nouveaux travailleurs dans le secteur (médecins, infirmières). La perception est «là».

ii) L'emploi: concurrence additionnelle par l'afflux de nouveaux travailleurs.  Sur ce point, je pense qu'il faut faire une distinction entre les catégories d'emplois que les «anciens» Québécois ne veulent plus occuper (dans ce cas: pas de problème!) et ceux qui sont sous la «gouverne» (?) d'ordres professionnels.

iii) La «quête identitaire».  Probablement beaucoup plus forte au Québec que dans le reste de l'Amérique du Nord, à cause de l'histoire.  Dans le passé ancien, il y avait bien eu des apports «étrangers» (ie. de sources non française), mais ceux-ci  furent généralement  facilement assimilables, les cas d'exception se retrouvant à Montréal ou dans les «cantons» (pour les immigrants d'origine britannique.  Malgré tout, le thème de la «survie» au sens du maintien de l'intégrité ethnique (et religieuse etc.) demeurait omniprésent dans la conscience collective.  Aujourd'hui, cet instinct s'est atténué, mais il n'est pas disparu pour autant.  Il faut admettre que cela fait partie du «contexte» auquel je faisais référence.

CONCLUSION (puisqu'il faut bien y arriver!)

Il faut que la société soit mieux préparée à accueillir les nouveaux arrivants (pas juste à  leur ouvrir la porte), et qu'elle tienne compte de façon réaliste de sa capacité à y parvenir.

Il faut aussi que les gouvernements (et les autres supporteurs de l'immigration) élaborent et exposent un argumentaire beaucoup plus étoffé en faveur de l'immigration et des mesures de soutien nécessaires.  

Nous (au Canada et au Québec) avons jusqu'à présent réussi nettement mieux que la plupart des autres pays à relever le défi --c'est une opinion que j'observe fréquemment de sources étrangères, notamment européennes.  Néanmoins, de plus en plus d'interrogations se manifestent ici même, signe qu'il faut faire mieux encore.  Chose certaine, les «pressions migratoires» iront en s'accroissant à l'échelle mondiale, rendant le défi toujours plus imposant.

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