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L'Économie du Québec


Habsfan

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Imaginez si la transaction avait été le contraire ce qu'auraient dit certaines personnes, notamment ici sur ce site. Bizarre, on ne les entends pas!

Osisko est en train de devenir un géant. Bravo !

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Osisko planche aussi sur 2 gros projets en Abitibi. Des investissements de 1.5 Milliards a Windfall lake et Horne 5. L'or est à un niveau historique, près de 2000$ l'once. Si les prix tiennent, et c'est ce que le PDG Bryan Coats prévoit, Redevances Osisko a un fort potentiel.

C'est une bonne nouvelle. Le Québec et son plan Nord a besoin de projets majeurs et de sociétés très actives comme Osisko pour confirmer la reprise du secteur. Le Québec peut ainsi démontrer que ce secteur est actif dans le Nord quebecois et ainsi attirer d'autres investissements.

http://www.journaldequebec.com/2017/06/04/osisko-mise-sur-lor-enabitibi

Modifié par gomtl
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Ça demeure des revenus temporaire. après 20-30 ans, le gisement sera épuisé et les mines fermeront. Les mines c'est du bonus pour un économie mais ce n'est certainement pas la base. 

D'Ailleurs si pour une raison ou l'autre, l'or plante, beaucoup de mine fermeront même si le gisement est toujours présent. Ils mettront la mine en dormance jusqu'à ce que ça soit rentable a nouveau d'extraire l'or. C’est arrivé plusieurs fois et ça arrivera encore.

Les mines sont autant ce qui rend l'abitibi forte et faible économiquement. Quand le prix de l'or monte, les mines embauche et les autres compagnies ne peuvent plus suivre les salaires. Elle doivent donc aller ailleurs ou fermer. Quand les mines vont mal, il n'y a plus d'économie stable pour engager les gens qui perdre leur job et ça va très mal.

Ce qui faudrait, c'est environ 75 000 personne de plus dans cette région. Ça permettrait de la rendre plus autonome et générer plus fortement sa propre économie. Ça permet aussi à l'économie d'offrir des emplois plus diversifiés ce qui permet entre autre de retenir plus de gens. Tant que l'Abitibi sera sous ce seuil, elle aura de la misère a se seuvrer de l'or. 

Quand les mines vont bien, la population de la région augmente mais quand les mines vont mal, le monde quitte pour des destinations ou ils peuvent gagner leur vie. Et je ne parle pas de l'exode des jeunes. Je regarde mon groupe d'amis lorsque je vivait à Rouyn, la plupart sont partit...

 

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Il y a 15 heures, Davidbourque a dit :

Ça demeure des revenus temporaire. après 20-30 ans, le gisement sera épuisé et les mines fermeront. Les mines c'est du bonus pour un économie mais ce n'est certainement pas la base. 

 

Il y a 15 heures, Davidbourque a dit :

Ce qui faudrait, c'est environ 75 000 personne de plus dans cette région. Ça permettrait de la rendre plus autonome et générer plus fortement sa propre économie. Ça permet aussi à l'économie d'offrir des emplois plus diversifiés ce qui permet entre autre de retenir plus de gens. Tant que l'Abitibi sera sous ce seuil, elle aura de la misère a se seuvrer de l'or. 

1) C'est vrai, mais tout est relatif, il n'y a rien qui soit absolument «permanent».  On a vu des exemples de tissus industriels denses qui se sont effrités puis désagrégés par suite des changements technologiques ou de la concurrence étrangère, ou des régions agricoles prospères se vider par suite de l'épuisement des sols ou de la mécanisation, ou des zones côtières dépendantes de la pêche..., etc.  L'exploitation minière quant à elle se distingue par la plus grande certitude de sa finitude: qu'elle serve au moins à l'accumulation de capital, dont une partie importante puisse rester dans sa région et se redéployer autrement dans des activités productives.

2) 75,000 habitants de plus?  D'abord un problème type de la poule et de l'oeuf.  Mais plus que cela, on pourrait se demander s'il existe un «seuil» suffisant.  D'autres régions du Québec dépassent ce seuil (Abitibi+75k) sans que leur économie soit pour autant auto-suffisante ou au minimum capable de pourvoir aux besoins de base de leur population à partir des productions locales.  Peut-être vaudrait-il mieux concentrer des efforts sur l'amélioration des liaisons (routières, ferroviaires, aériennes) entre la région et le reste du Québec (ainsi que l'Ontario) et sur la recherche puis le développement de secteurs d'activités où l'Abitibi (son territoire et ses habitants) jouissent d'avantages comparatifs pouvant se matérialiser quand l'accès aux marchés est facilité. 

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Le Centre-du-Québec est un parfait exemple d'une région avec une population pas très importante mais qui se démarque. Taux de chômage bas et 2 villes très dynamiques. Drummondville va atteindre 100,000 d'ici quelques années, et Victoriaville, capitale d'une région de 75,000 habitants,  qui a un taux de croissance plus élevé que Drummondville. Avec une population de 243,000, elle a une migration interrégionale positive, surprenant. Elle devrait dépasser la Mauricie d'ici 20 ans.

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C'est clair que dans la distance est importante dans le cas de l'Abitibi. 

 

Mais une plus grande population permettrait de diluer l'importance des mines dans l'économie. J'ai dit 75 000 comme ça histoire d'arrivé a 225000 mais ce n'est peux être pas le chiffre exacte.  Mais si l'on regarde l'exemple de Sudbury, les mines sont toujours très forte mais le plus grand bassin de population a pu faire de la ville un centre de service et l'économie s'est diversifié. 

Un grand moteur des régions sont les PME. Cependant avec un petit bassin, c'est très difficile d'avoir assez de diversité pour que les PME soit compétitive.

 

il est même possible que la région ne soit réellement capable de prendre son envol après le boom minier comme le centre du Québec s'en sort mieux depuis la fin de l'amiante. C'est clairement un cas typique de Maladie Hollandaise.

 

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Publié le 16 juin 2017 à 09h00 | Mis à jour le 16 juin 2017 à 11h17

http://affaires.lapresse.ca/economie/technologie/201706/16/01-5108117-stingray-prevoit-creer-400-emplois-a-montreal.php

Stingray prévoit créer 400 emplois à Montréal

Le PDG de Stingray Eric Boyko a fait l'annonce... (PHOTO Martin Chamberland, LA PRESSE)

 

Le PDG de Stingray Eric Boyko a fait l'annonce vendredi matin en compagnie du maire de Montréal Denis Coderre et de la ministre du Patrimoine Mélanie Joly.

PHOTO Martin Chamberland, LA PRESSE

Richard Dufour
Richard Dufour
La Presse
 

Le fournisseur montréalais de services musicaux Stingray entend doubler à environ 700 personnes le nombre d'employés à son siège social du Vieux-Montréal.

Le PDG Eric Boyko a annoncé vendredi matin la création de 400 emplois d'ici cinq ans afin de répondre à la «demande croissante» pour les services de l'entreprise. 

La majorité des postes à combler seront pour des ingénieurs en informatique. 

L'entreprise fondée il y a 10 ans compte également embaucher des programmeurs et des gens pour ses départements de ventes, marketing et finance.

 

La direction espère qu'une centaine d'employés seront engagés avant la fin de l'année.

Stingray, dont le chiffre d'affaires annuel dépasse aujourd'hui les 100 millions, prépare son expansion depuis plusieurs mois. 

Les travaux d'agrandissement du siège social situé en bordure de l'autoroute Bonaventure, à l'angle des rues Queen et Wellington, sont presque terminés. Les nouveaux locaux doivent être prêts à accueillir des employés à la mi-juillet.

«Il nous fallait une superficie additionnelle de 30 000 pieds carrés pour accueillir les quelques 400 nouveaux employés qu'il nous faut embaucher pour suivre la cadence de notre croissance», a dit Eric Boyko. 

Le modèle d'affaires de Stingray repose sur les acquisitions, au nombre de quatre à cinq par année. La direction en a déjà annoncé quatre jusqu'ici en 2017. Stingray rejoint environ 400 millions d'abonnés de télé payante dans 156 pays.

Les actions de Stingray sont inscrites à la Bourse de Toronto depuis deux ans.

Publié le 16 juin 2017 à 20h29 | Mis à jour le 17 juin 2017 à 00h05

http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201706/16/01-5108364-standard-poors-la-cote-de-credit-du-quebec-meilleure-que-celle-de-lontario.php

Standard & Poor's: la cote de crédit du Québec meilleure que celle de l'Ontario

«Je vois la décision de Standard & Poor's... (Archives La Presse, David Boily)

«Je vois la décision de Standard & Poor's comme la confirmation que les gestes qu'on a posés depuis 2014 étaient tout à fait appropriés», a dit le ministre des Finances, Carlos Leitão.

Archives La Presse, David Boily

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Sylvain Larocque
La Presse

Standard & Poor's a haussé la cote de crédit du gouvernement du Québec vendredi, la faisant passer d'A+ à AA-. Le Québec devient ainsi mieux coté que l'Ontario pour la première fois depuis au moins 1966, soit depuis que des données sont disponibles.

«Nous nous attendons à ce que la province de Québec prolonge son bilan de politiques fiscales prudentes et à ce qu'un strict contrôle des coûts  et des revenus croissants lui permettent de maintenir des budgets équilibrés et de faire fléchir davantage ses ratios d'endettement au cours des deux prochaines années», a écrit l'agence new-yorkaise dans une note.

«L'amélioration du portrait fiscal du Québec est avant tout le résultat d'une solide gestion financière», a-t-elle ajouté.

«Je vois la décision de Standard & Poor's comme la confirmation que les gestes qu'on a posés depuis 2014 étaient tout à fait appropriés», a  déclaré à La Presse le ministre des Finances, Carlos Leitão, en faisant référence à l'austérité budgétaire des dernières années.

 

«Mais en fin de compte, on fait tout ça pourquoi? a-t-il poursuivi. Ce n'est pas pour avoir le plaisir d'avoir la bénédiction d'une agence de  notation. On va obtenir de meilleures conditions d'emprunt sur les marchés financiers, donc on va payer moins en frais d'intérêts, ce qui est très important parce nous avons une très grosse dette.»

M. Leitão ne sait pas encore à combien s'élèveront les économies en frais d'intérêts, mais il a indiqué que cette nouvelle «marge de manoeuvre»  allait permettre de continuer de réinvestir dans les services publics. Il profitera de sa tournée des capitales financières européennes, la semaine prochaine, pour mettre en lumière la décision de Standard & Poor's.

«Avec la situation internationale très incertaine, l'amélioration de notre cote nous met dans une très bonne position, a soutenu le ministre.

Nous avons déjà un très bon accès aux marchés des capitaux et il sera encore meilleur.»

Le gouvernement a déposé en mars un troisième budget équilibré consécutif tandis que le poids relatif de la dette est en baisse depuis deux  ans.

Cette hausse de la cote de crédit du Québec est la première depuis celle accordée en 2006 par les agences Moody's et DBRS lors de la création  du Fonds des générations destiné à réduire la dette.

Chez Standard & Poor's, Québec a détenu la cote AA- de 1982 à 1993, mais celle de l'Ontario était alors plus élevée.

Notons que DBRS attribue à l'Ontario une cote plus élevée qu'au Québec alors que Moody's et Fitch accordent les mêmes cotes aux deux provinces.

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