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CSX investira plus de 100 M$ à Valleyfield - Nouveau terminal intermodal


WestAust

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fyi

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201301/25/01-4614890-lexpansion-de-csx-inquiete-le-port-de-montreal.php

 

(Montréal) L'un des plus gros transporteurs ferroviaires des États-Unis, CSX, s'amène dans l'est du Canada avec l'implantation d'une gare de triage intermodale de plus de 100 millions de dollars à Valleyfield, afin de faciliter l'accès à son vaste réseau qui relie 23 États de l'est.

 

 

Or, cette expansion qui sera confirmée aujourd'hui avec une aide de millions de dollars du Québec inquiète les acteurs dans le milieu du transport maritime et ferroviaire à Montréal.

 

Au Port de Montréal, on craint que cette expansion de CSX si proche de son carrefour de transport intermodal ne s'avère un moyen de détourner un volume croissant de marchandises vers les ports concurrents de la région de New York, sur la côte est américaine.

 

De plus, on craint que cette concurrence accrue se fasse le plus sentir dans le principal marché du Port de Montréal: le transbordement de conteneurs entre les navires océaniques et les transporteurs ferroviaires canadiens (CN et CP) qui desservent l'est du Canada et des États-Unis.

 

«L'expansion de CSX dans la région de Montréal n'est pas une bonne nouvelle pour le Port et ses transporteurs ferroviaires comme le CN. Avec cette nouvelle gare de triage si près de Montréal, CSX pourrait déclencher une guerre intermodale afin d'amener plus de volume sur ses voies qui relient les ports de l'est des États-Unis, en particulier la région de New York», explique Yves Gilson, porte-parole du Port de Montréal.

 

Une perte qui tomberait mal

 

Cette perte appréhendée de volume intermodal sur les quais montréalais pourrait survenir à l'importation comme à l'exportation. Elle surviendrait aussi alors que le Port de Montréal vient de subir une baisse de 3,4% du son volume annuel de conteneurs. La principale raison: la récession en Europe, le principal marché des armateurs transatlantiques qui desservent Montréal.

 

«Dans ce contexte, on ne peut que s'interroger sur l'impact de CSX sur notre volume d'activité. Quel impact aussi sur notre projet d'expansion vers Contrecoeur, sur la Rive-Sud? Il est déjà affecté par la conjoncture économique défavorable», a expliqué M. Gilson.

 

Au Canadien National, dont le siège social est l'un des plus importants à Montréal, on appréhende aussi une concurrence accrue avec cette expansion de CSX.

 

«Nous sommes bien au courant du projet de CSX à Valleyfield. Ça représentera évidemment plus de concurrence pour nous dans la région de Montréal», a indiqué Louis-Antoine Paquin, porte-parole du CN.

 

Dans la région de Valleyfield, cependant, on attend depuis quelques années la confirmation de cette expansion de CSX. D'autant plus que ces principaux promoteurs, dont le gouvernement du Québec, promettent au moins 600 emplois durant la construction de la gare de triage intermodale. Son exploitation subséquente devrait requérir quelque 350 employés.

 

Ces détails seront précisés ce matin au cours de l'annonce de CSX à Valleyfield, à laquelle participera le ministre québécois des Transports, Sylvain Gaudreault. Dans son aide financière offerte à CSX, Québec prévoit plusieurs millions de dollars pour de nouvelles routes d'accès vers la future gare de triage.

 

Quant aux appréhensions du Port de Montréal envers l'expansion de CSX, on indiquait hier au cabinet du ministre Gaudreault qu'il en a discuté récemment avec sa PDG, Sylvie Vachon.

 

«Il nous a semblé que leurs craintes s'étaient estompées, d'autant plus que le volume chez CSX sera bien minime par rapport à tout le trafic du Port de Montréal», a indiqué Yann Langlois Plante, attaché de presse du ministre.

 

«Pour nous, c'est une annonce importante surtout pour la région de Valleyfield, qui a été très touchée par le déclin de son secteur manufacturier.»

 

> Réseau: 21 000 milles de voies

 

> Revenus 2012: 11,7 milliards US ("0,1%)

 

> Bénéfice 2012: 1,8 milliard US ("2%)

 

> Immobilisations en 2013: 2,3 milliards US

 

> Valeur boursière: 22,7 milliards US

 

You are now more wise about the port industry. Go forth and spread the word!

Modifié par peekay
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L'article pré-cité de La Presse--Affaires me donne l'impression que les commentaires des "porte-parole" du Port de Montréal (PdeM) et du CN étaient INSTINCTIFS (peur de la concurrence) plutôt que bien réfléchis. Et juste en passant, les intérêts du CN et du PdeM sont différents; parfois ils coïncident, parfois non. Le réseau du CN s'étend jusqu'au Golfe du Mexique, et ceci n'est pas particulièrement dans le but d'alimenter le PdeM, mais simplement pour être dans les ligues majeures du transport sur le continent. Et les patterns /flux commerciaux ne sont plus ce qu'ils étaient au 19e siècle (pas les années 1900, mais les années 1800!) quand Montréal cherchait à rivaliser avec New York--pour l'expédition en Europe des céréales du Mid-West. On a l'ALENA, il faut agir en conséquences, le temps de la National Policy (1870) est bien révolu. Et comment aurait-on réagi au Canada si les USA avaient empêché le CN d'acquérir des lignes américaines?

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  • 4 années plus tard...

Finalement, ce projet aura été un échec pour CSX. 

------

CSX is planning to sell or spin off underutilized routes, including all of its trackage in Canada and related lines in the U.S. The railroad is not committed to any underutilized route, Harrison says."

“Everything we’ve got out there is going to go through some scrutiny. If it creates shareholder value to sell it, we’re going to sell it,” Harrison says. “If it creates shareholder value to keep it, we’re going to keep it.”

Class I railroads typically analyze potential line sales to ensure that competitors won’t be able to turn them to their advantage. But Harrison says that’s less important than pruning underperforming routes.

“We’re not going to keep railroads for defensive purposes. I don’t believe in that,” Harrison says. “You’ve got a real weakness if you do that.”

CSX will pull out of Canada because its business north of the border is not successful, Harrison says. He singled out the intermodal terminal in Valleyfield, Quebec, outside Montreal, which has not lived up to expectations. 

The $100-million terminal opened in December 2014 but now handles just a dozen containers per day, Harrison says.

 http://trn.trains.com/news/news-wire/2017/11/29-csx-update 

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  • 1 année plus tard...

Un projet fortement subventionné rend l’âme

Un terminal de transport de marchandises dans lequel les contribuables ont injecté plus de 19 millions $ fermera ses portes à Valleyfield en octobre, soit quatre ans et demi à peine après son inauguration en grande pompe.

« On a eu moins de demande. On a mis de l’argent là-dedans, on a fait des efforts du côté du marketing, mais ça n’a jamais levé comme on pensait. Finalement, ce n’était pas profitable d’opérer un centre comme ça », explique au Journal Bryan Tucker, porte-parole de l’entreprise ferroviaire floridienne CSX.

CSX a investi quelque 100 millions $ dans ce centre de transbordement qui permet de transférer des conteneurs arrivant par train des États-Unis sur des camions se rendant ensuite chez des clients dans l’est du Canada.

L’entreprise espérait ainsi générer du trafic sur sa ligne reliant Syracuse, dans l’État de New York, à Beauharnois. Devant l’échec du terminal de Valleyfield, CSX a mis en vente cette ligne l’an dernier.

Au moment de l’annonce du projet, en janvier 2013, CSX et le ministre des Transports de l’époque, le péquiste Sylvain Gaudreault, parlaient d’une infrastructure « stratégique » et faisaient miroiter la création de 337 emplois.

La valse des millions

Après tout, le terminal a une capacité de plus de 100 000 conteneurs par année. Mais il n’aura jamais employé plus d’une dizaine de personnes.

Aujourd’hui décrié pour sa mauvaise gestion, le Fonds vert, qui visait à réduire les émissions de gaz à effet de serre, a versé 6 millions $ au projet.

De son côté, le ministère des Transports a allongé 6,6 millions $ pour réaménager des routes et pour démolir un viaduc dans le secteur.

La Ville de Salaberry-de-Valleyfield s’est quant à elle endettée de 6,5 millions $ pour déplacer les voies ferrées de CSX hors de son centre.

La municipalité s’est toutefois remboursée en partie avec l’impôt foncier versé par CSX, qui s’élève à plus de 750 000 $ par année.

Entente avec le CN

Le maire de la localité, Miguel Lemieux, est évidemment déçu de la tournure des événements, sans toutefois s’alarmer.

« Il n’y aura plus de transbordement sur place, ce qui était un plus pour nous, on ne s’en cache pas, mais ce n’est pas la fin du monde non plus », affirme-t-il.

Pour continuer à servir ses clients, CSX a conclu une entente avec le Canadien National, ce qui signifie que les deux rivaux du rail ne se feront plus concurrence au Canada.

Les wagons de CSX en provenance de Philadelphie, de New York et du New Jersey pourront se rendre jusqu’à Toronto et Montréal en passant sur les voies du CN.

M. Lemieux demande à CSX de « collaborer » et d’accepter de vendre le vaste terrain de 355 000 mètres carrés à un « prix raisonnable ». Mais pour l’instant, l’entreprise ne s’engage à rien.

« CSX évaluera toutes ses options pour le site de Valleyfield », dit M. Tucker.

« Notre parc industriel est en pleine expansion, indique Miguel Lemieux. On a beaucoup de demandes pour des terrains dans ce coin-là et c’en est un beau qui pourrait être valorisé pour accueillir des entreprises et créer beaucoup d’emplois. »

Croissance économique

Le maire assure que l’insuccès du terminal intermodal n’a pas nui à la croissance économique de sa ville.

« Le port de Valleyfield bat des records avec des profits de un million $ l’an passé », se félicite-t-il.

La municipalité a récemment réussi à attirer un centre de distribution de l’entreprise britanno-colombienne OK Tire Stores et la plus grande serre de cannabis biologique au monde, un projet de la firme ontarienne The Green Organic Dutchman (TGOD).

De plus, Valleyfield croise les doigts pour que le projet d’usine de panneaux solaires de la société britannique Solargise, évalué à un milliard $, voie le jour sur son territoire.

LE TERMINAL INTERMODAL DE CSX À SALABERRY-DE-VALLEYFIELD

♦ Investissement : 100 M$

♦ Subventions : 19,1 M$

♦ Emplois prévus : 337

♦ Emplois réels : moins de 20

♦ Capacité : plus de 100 000 conteneurs par an

♦ Camions prévus par an : 66 000 

♦ Valeur des installations (selon l’évaluation municipale) : 38 millions $

♦ Superficie des installations : 355 000 mètres carrés

https://www.journaldemontreal.com/2019/08/26/un-projet-fortement-subventionne-rend-lame

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