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Je dis ça comme ça...mais si un jour, on s'entend que c'est hypothétique, si un jour le boom du pétrole prend fin et que y a pu vraiment de gros $ à faire dans ce domaine, est-ce que les tours à bureaux vont se vider ? Car pas mal tout ce qui est construit est en lien avec le boom pétrolier.

 

Hypothétique en 2013 (et pourtant ce n'est pas si loin que ça !!) c'est maintenant devenu une réalité qui fait mal :

 

 

It is a bloodbath’: Calgary office towers are about to feel the full force of the oil crash

 

Office-tower owners in Canada’s energy hub are about to feel the full force of the oil-price crash.

Vacancy is already at a five-year high in Calgary and rents are the lowest since 2006 after thousands of office jobs were cut. Energy company tenants have now begun to ask for rental relief and are offering subleases for as little as half the going rate, according to real estate brokers including Jones Lang LaSalle Inc. and Avison Young Canada Inc.

 

That’s before five new office towers with about 3.8 million square feet (353,031 square meters) of space hits the market in the next three years.

 

“It is a bloodbath,” said Alexi Olcheski, an office-leasing principal at Avison Young from his office in downtown Calgary. “We’re at the highest point of fear and uncertainty now.”

 

Caught in the downturn are tower owners including Dream Office REIT, Artis REIT and Morguard Corp., whose shares have dropped about 27 per cent, 14 per cent and 5.1 per cent respectively over the past 12 months. The Standard & Poor’s/TSX Capped REIT Index is down 8.7 per cent over the same period compared with a 8.2 per cent drop in the broad S&P/TSX Composite Index. U.S. crude has dropped more than half since its peak in June 2014 to hover around $45 a barrel.

 

 

In downtown Calgary, the vacancy rate jumped to 14 per cent in the third quarter, the highest since 2010 and compared with 5 per cent for downtown Toronto, according to CBRE Group Inc. Companies are subleasing a record 2.7 million square feet, the brokerage said. That doesn’t include as much as 2 million square feet of so-called “shadow vacancy” or space leased but sitting empty, which would push vacancy to 16 per cent, the most since the mid-1980s.

 

Rent Negotiable

 

Penn West Plaza, owned by developer Morguard, is among the buildings with empty floors. About 38 per cent of its 621,628 square feet of office space is on the market for sublease, according to leasing documents. The going rate for the penthouse of the West tower is “negotiable” while occupancy is “immediate” for other floors, according to the ads. Morguard didn’t return phone calls and e-mails seeking comment.

 

 

[url=]http://business.financialpost.com/news/property-post/it-is-a-bloodbath-calgary-office-towers-are-about-to-fell-the-full-force-of-the-oil-crash[/url]

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  • 4 mois plus tard...
  • 2 mois plus tard...
  • 1 année plus tard...

 

Vacant skyscrapers are an 'albatross' that Canada's oil capital can't shake off too soon

Downtown Calgary has as much empty office space as Vancouver has in total with the oil capital left wondering how to resolve a 30% vacancy rate

Naheed Nenshi was first elected mayor of Calgary in 2010 when the iconic Bow tower was rising to re-top the city’s skyline, new companies were opening their doors, established ones were expanding and luxury retailers were setting up shop.

Office vacancy in the city’s bustling core was so tight, “You couldn’t get space downtown for love or money,” Nenshi recalled.

To fill the gap, skyscrapers were rapidly built — 10 million square feet between 2007 and 2016 — all underpinned by confidence in the future of Alberta’s oilsands and a business-friendly climate.

But the expansion of Calgary’s commercial core, home to Canada’s second-largest concentration of head offices after Toronto, came to an abrupt halt when oil prices collapsed in late 2014. The fallout worsened as new governments muscled in with policies to accelerate the transition to green energy.

Massive layoffs, bankruptcies, consolidation and an efficiency drive at the oil and gas survivors reduced the downtown workforce by 40,000. Put another way, one in four Calgary office workers — and their workspaces — were no longer needed

... (long detailed article)

http://business.financialpost.com/real-estate/property-post/vacant-skyscrapers-are-an-albatross-that-canadas-oil-capital-cant-shake-off-too-soon/wcm/00ba9466-bd4f-4176-ac69-e31617b6d405

 

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  • 1 année plus tard...

Autrefois moteur économique du Canada, Calgary se définit aujourd’hui par ses tours vides

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1137223/bureau-vide-recession-inoccupation-economie-calgary-centre-ville

Publié aujourd'hui à 7 h 16
Un panneau à louer est affiché sur une tour de bureaux.
Le centre-ville de Calgary, le coeur de l'industrie énergétique, s'est vidé et ne trouve pas de sang neuf pour se renouveler. Photo : La Presse canadienne/Jeff McIntosh
 

Les grues parsèment encore le ciel du centre-ville de Calgary. Mais la réalité se lit plus bas, dans les rues. À chaque intersection, des panneaux offrent des bureaux à louer. Depuis plus de quatre ans, le coeur de la métropole albertaine est déserté et rien ne fait redémarrer cet ancien moteur économique.

Un texte de Tiphanie Roquette

Depuis la chute des prix du pétrole à l'été 2014, de 20 000 à 50 000 personnes, qui travaillaient au centre-ville, ont perdu leur emploi.

Même plusieurs années après le début de la récession, le quart des tours de bureaux est vacant. Plus d’un million de mètres carrés d’espaces, l’équivalent de 6 000 grosses maisons, sont toujours à la recherche de locataires.

« Si vous comparez à Vancouver, Edmonton, Toronto ou Montréal, nous sommes en mauvaise posture », constate Greg Kwong, le directeur régional de la firme immobilière CBRE.

Une rue piétonne au centre-ville de Calgary. De la fine neige tombe. Quelques piétons marchent sur le trottoir, mais la rue est en majorité désertée.
La récession économique a causé la disparition de 50 000 emplois au centre-ville de Calgary. Photo : Radio-Canada/Tiphanie Roquette

À l’heure du dîner, la rue piétonne de Calgary devrait ainsi fourmiller d’employés à la recherche d’un café, mais les groupes sont petits et disparates.

L'énergie a déserté le centre-ville

Le coupable n’est pas seulement la fine neige qui tombe sur la métropole albertaine, affirme Adam Pekarsky. Ce « chasseur de têtes » a établi son entreprise au centre-ville il y a près de 10 ans.

« Avant 2014, vous deviez faire la queue pour obtenir un café. Trouver un stationnement demandait de la patience et de la sueur, mais c’était un endroit fun », se souvient M. Pekarsky. Aujourd’hui, son portrait est différent.

Le pas des piétons est un peu moins léger, les têtes sont baissées. C’est comme si tout le monde essaye juste de survivre.

Adam Pekarsky, entrepreneur au centre-ville de Calgary

Survivre au centre-ville est de plus en plus difficile, selon M. Pekarsky. Au pied de son local, il a remarqué une augmentation de l’itinérance et de l’insécurité.

Il y a moins d’entreprises, moins d’affaires pour les restaurants et les commerces, plus de faillites, moins d’yeux pour limiter les dégradations, moins de pouvoir d’attraction. Le coeur de Calgary est au milieu d’un cercle vicieux, estime l’entrepreneur.

Un homme sourit, assis à son bureau.
Adam Pekarsky s'inquiète des conséquences de la désertification du centre-ville de Calgary. Photo : Radio-Canada/Tiphanie Roquette

Pour la Ville, c’est devenu un casse-tête fiscal pour les discussions budgétaires. Les géants du pétrole et du gaz contribuaient à la majeure partie de l'impôt foncier. Maintenant, ce coût est répercuté sur les commerces en banlieue et les petites entreprises dans des proportions exorbitantes.

Au point où le directeur général de la Ville, Jeff Fielding a jeté ses bras en l’air en comité municipal sur les finances.

Je n’ai jamais rien vu de tel [...] Je ne sais pas quelle est la solution.

Jeff Fielding, directeur de la Ville

En 3 ans, 142 propriétés du centre-ville ont perdu 12 milliards de dollars de valeur, ce qui représente un manque à gagner de 200 millions de dollars pour la métropole.

Des rêves de Silicon Valley envolés

L’agence de développement économique de Calgary a tenté d’attirer plus d’entreprises pour remplir les bureaux délaissés, notamment dans le domaine des nouvelles technologies.

Un homme en costume se tient dans un espace de bureau complètement vide.
Selon Greg Kwong, le centre-ville de Calgary ne retrouvera pas une pleine activité avant cinq ans. Photo : Radio-Canada/Tiphanie Roquette

Le problème, selon le directeur immobilier Greg Kwong, est que la métropole albertaine fourmille de cerveaux du secteur pétrolier et gazier, mais pas assez de génies de l’informatique.

« Ne pas être présélectionné pour accueillir le deuxième siège social d’Amazon a été une révélation pour beaucoup de monde que nous devons changer notre économie », explique M. Kwong.

Son pronostic le plus réaliste voit cette situation perdurer pour encore cinq ans. Le plus pessimiste atteint une décennie.

Une grue travaille sur une tour de bureaux.
La tour Telus Sky sera la dernière construction majeure dans le centre-ville de Calgary, selon les firmes immobilières. Photo : Radio-Canada/Tiphanie Roquette

Le vide suscite aussi l’innovation. Les fenêtres de l’immeuble Barron sont ainsi obstruées, mais pas parce que l’énorme tour est condamnée. Au contraire, la firme de développement immobilier Strategic Group lui donne une nouvelle vie.

Repeupler le coeur de la ville

Lorsque le groupe a acheté l’immeuble il y a 10 ans, lui aussi pensait à des bureaux d'entreprises, mais la prolifération de projets de construction au destin morose lui a fait changer d’avis. L’immeuble Barron est converti en une centaine d’appartements.

La façade d'un immeuble.
Cet immeuble de bureaux est converti en appartements. Photo : Radio-Canada/Louise Moquin

Le processus est compliqué. Les tours de bureaux manquent ainsi de stationnement pour des centaines de locataires. La profondeur des pièces n’est pas toujours idéale pour une habitation.

Le centre-ville manque d’espaces verts qui doivent alors être ajoutés aux toits des immeubles. Le vice-président du développement à Strategic Group, Ken Toews, estime qu’une dizaine de tours pourraient se prêter à ces transformations.

La solution n’est donc pas miracle, mais elle s’accompagne des promesses d’un effet ricochet. « Ajouter du monde au centre-ville cela veut dire plus de clients pour les commerces et les restaurants », s’enthousiasme M. Toews.

L’exemple, c’est Toronto ou Vancouver. Ils ont un centre-ville très résidentiel et regardez le résultat. Avec un peu de chances, nous pouvons recréer la même chose.

Ken Toews, vice-président à Strategic Group

Adam Pekarksy aimerait pousser la transformation un peu plus loin et regarde l’exemple de Montréal. Il espère voir une université s’installer au centre-ville de Calgary, un peu comme l'Université McGill.

L’idée a été soulevée lors de sessions de remue-méninges de l’agence de développement économique, mais pour l’instant, le centre-ville de Calgary ne fait encore que rêver à ce qu’il pourrait devenir.

La fenêtre d'un bureau vide donne une vue sur le centre-ville de Calgary.
Ce bureau au centre-ville de Calgary est vide depuis deux ans. Photo : Radio-Canada/Tiphanie Roquette
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il y a 14 minutes, p_xavier a dit :

On devrait être compatissant envers Calgary, Montréal a eu plus de décennies dans la misère.

C’est clair. Ça fait quand même de la peine de voir ça. Une ville peut tout perdre tellement facilement

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