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La LNH à Québec?


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Un groupe prêt à acheter un club

Retour de la LNH à Québec?

Les acheteurs potentiels d'un club de la LNH se bousculent aux portes de la vieille capitale. Le Journal a appris que deux autres groupes (excluant Quebecor) sont dans la course, dont une entreprise «qui a des intérêts à Québec».

 

L'entreprise la plus sérieuse, dont l'identité pourrait être dévoilée sous peu, annoncera qu'elle est prête à investir ce qu'il faudra pour attirer une équipe. Celle-ci veut carrément devenir propriétaire d'un club et souhaite obtenir le contrôle exclusif d'une formation de la Ligue Nationale qui évoluerait à Québec. Pas question de participation minoritaire.

 

«Ils nous ont clairement dit qu'ils étaient intéressés à acheter au complet une équipe, qu'ils étaient prêts à faire les démarches, à faire les vérifications comptables et à faire le modèle d'affaires», a révélé le directeur général de J'ai ma place, Patrick Bragoli. Ce groupe, qualifié de «solide» et «crédible», s'est manifesté il y a environ un mois, en contactant la troupe de Mario Bédard. Le maire Labeaume, actuellement en vacances, a été mis au courant.

 

«On a été approchés par ce groupe qui est prêt à s'annoncer très bientôt et qui est prêt à investir le montant que ça prend pour une franchise à Québec. Ils sont au courant de ce que ça vaut une équipe de hockey et sont prêts à fournir les preuves qu'ils ont les fonds nécessaires. C'est une entreprise sérieuse mais ils nous ont fait signer une entente de confidentialité donc on ne peut rien dévoiler pour l'instant», a précisé M. Bragoli.

 

Compétition

 

Comme à Montréal, le grand patron de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, aura donc de la compétition s'il veut acheter une franchise de la LNH pour la transférer à Québec. «Compétiteurs, oui et non... Peut-être qu'il y a moyen de marier les deux, on ne sait pas», a ajouté le d. g. de J'ai ma place, qui compte maintenant plus de 1600 sièges vendus et près de 8 M$ dans les coffres. L'organisation n'a pas encore rencontré M. Péladeau.

 

«Que ce soit M. Péladeau ou un autre groupe, j'imagine qu'il y en a un qui va vraiment prendre le lead et qui va faire les démarches auprès de la Ligue Nationale. Avec Monsieur Péladeau qui s'annonce publiquement, c'est sûr que pour nous, ça va aider à faire avancer le projet donc ce sont de bonnes nouvelles», a poursuivi Patrick Bragoli. «Il y a un autre groupe qui est prêt à investir aussi pour l'achat d'une équipe. Donc, la journée qu'on va être prêts, moi, je ne pense pas qu'on va avoir de la misère à trouver des propriétaires.»

 

Mario Bédard, qui se concentre d'abord sur la vente de sièges et la construction d'un amphithéâtre, admet qu'il est dépassé par les événements. «Pour l'instant, je mets la pédale douce là-dessus. Mais la journée où on va être capables d'annoncer qu'il va y avoir une construction d'un Colisée à Québec, il va probablement y avoir plusieurs acheteurs d'un club de hockey sur la liste. D'après moi, il y en aura au moins trois ou quatre, ce que je n'aurais jamais pu imaginer il y a trois mois.»

 

Si l'intérêt pour un club de la LNH à Québec ne cesse de grandir, même en pleine période estivale, il en va de même pour le nom d'un futur amphithéâtre qui est de plus en plus convoité. «Il y a 6 mois, il n'y a personne qui voulait acheter le nom de l'amphithéâtre... Il n'y a personne qui voulait acheter les sections VIP et là, tout le monde veut les acheter», a confié l'instigateur du projet, Mario Bédard.

 

Celui-ci confirme que quelques entreprises veulent associer leur nom à un éventuel Colisée neuf. «Il y a deux groupes assurément. Il y en a d'autres qui nous par-lent de façon plus vague. Je suis à l'étape où je rencontre les gens, je les écoute et j'essaie de voir quel est l'intérêt et ce que ça vaut.» Sachant que Bell a payé 100 M$ pour 20 ans pour associer son nom au domicile du Canadien à Montréal, Mario Bédard estime que cette forme de publicité vaut aussi son pesant d'or dans la capitale.

 

«D'après moi à Québec, ça vaut au moins 3 M$ par année pour associer son nom à l'amphithéâtre. Peut-être plus... On n'est pas rendus là.» Mario Bédard n'est pas surpris de l'intérêt de Pierre-Karl Péladeau, qui a vainement tenté d'acheter le CH. «On voit que le projet prend forme, que le monde y croit de plus en plus. Tout le monde retourne nos appels et veut se coller au projet, donc c'est super le fun. On a beaucoup de monde qui s'intéressent au proje, je pense que l'automne va être chaud!»

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J'ai comme l'impression que Péladeau fait ceci car il est frustré de ne pas avoir pu mettre la main sur le CH, et que les gens de Montréal ne voulait pas de lui comme Proprio du CH. Imaginex vous une chaine de sports, (Une nouvelle chaine) où il aurait fallu payer 2.99$ pour chaque partie du CH(maudit crosseur). non merci M Péladeau. J'aime la formule avec RDS!

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Ce qui est le plus crucial à mes yeux pour l'instant c'est la construction d'un nouveau building. NHL ou pas, Québec mérite beaucoup mieux que le vétuste Colisé Pepsi.

 

Je crois que les investisseurs seront au rendez-vous, la ou le bas blesse le plus selon moi c'est de connaitre la volonté réelle de Bettman de voir un club s'établir à Québec. De plus, je suis loin d'être persuadé que le Canadien pourrait voir d'un bon œil la venue d'un club à Québec, ce qui aurait pour effet de littéralement couper de près de la moité son marché primaire. Enfin, malheureusement Montréal était la seule franchise qui s'était opposé à l'expansion de Québec.

 

Vivement le retour des bleus !

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Imaginex vous une chaine de sports, (Une nouvelle chaine) où il aurait fallu payer 2.99$ pour chaque partie du CH(maudit crosseur). non merci M Péladeau. J'aime la formule avec RDS!

 

Imagine le prix pour un match de séries, ou de finale (Ça fait longtemps que ça n'est pas arrivé, mais quand même...)

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  • 4 semaines plus tard...

Amphithéâtre à Québec : Charest prêt à offrir plus

 

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QUEBEC _ Le gouvernement Charest n'écarte pas la possibilité de revoir à la hausse sa contribution financière dans la construction éventuelle d'un nouveau Colisée à Québec.

Alors que le Journal de Québec rapportait dans son édition de vendredi que le maire de la ville, Régis Labeaume, misait sur une subvention de plus de 100 millions $ du gouvernement québécois pour le projet, le ministre responsable de la Capitale nationale, Sam Hamad, s'est montré prudent.

 

Appelé à faire le point vendredi, le ministre de l'Emploi a affirmé qu'il était trop tôt pour statuer sur le montant qui pourrait être versé par son gouvernement, qui s'était engagé à injecter 50 millions $ l'automne dernier, en campagne électorale.

 

"Avant de parler d'argent, il faut qu'on nous propose un plan d'affaires rigoureux, et là, on sera en mesure d'évaluer le projet. Mais il y a une volonté d'appuyer un projet, il n'y a aucun doute", a déclaré le ministre en entrevue à La Presse Canadienne.

 

M. Hamad estime que la prochaine étape déterminante dans le dossier sera la confection d'études de faisabilité, que s'apprêterait à lancer la Ville de Québec.

 

Il ajoute qu'il faudra voir aussi si ceux qui ont démontré de l'intérêt au cours des dernières semaines passent de la parole aux actes.

 

Le ministre admet toutefois que "le momentum est très bon" depuis que le patron de Quebecor, Pierre-Karl Péladeau, et les propriétaires de TQS, Julien et Maxime Rémillard, ont témoigné publiquement leur volonté de voir revenir une équipe de la Ligue nationale de hockey à Québec.

 

"C'est plus sérieux maintenant et on a des bonnes cartes à jouer à Québec. Mais il faut les jouer intelligemment, avec rigueur, regarder comment on peut monter le projet et quelle est l'ampleur de l'aide qui peut être là", a continué M. Hamad, qui dit aussi sentir que la population "est derrière un tel projet".

 

Jusqu'ici, le gouvernement libéral s'est engagé à fournir 50 millions $ en vue de la construction d'un nouveau Colisée qui serait initiée par des promoteurs privés ayant présenté un plan d'affaires sérieux.

 

Par ailleurs, le ministre des Finances, Raymond Bachand, a aussi donné l'assurance que le gouvernement du Québec consentirait un prêt de 100 millions $ à des promoteurs qui feraient l'acquisition d'une équipe de la LNH

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Le géant Vinci serait intéressé

Jean-Luc LAVALLÉE

17/08/2009 20h49

 

Le géant français Vinci, propriétaire de nombreuses autoroutes à péage, de parcs de stationnement et du Stade de France à Paris, pourrait être désireux d’investir dans un nouvel amphithéâtre à Québec, s’il était financé en mode PPP.

 

Selon ce qu’a rapporté l’animateur de CHOI Dominic Maurais, deux grands patrons de la compagnie française (Vinci Construction et Vinci Concessions) seront en visite à Québec au début septembre pour rencontrer des responsables du dossier. Ces potentiels investisseurs souhaitent rencontrer le maire de Québec, Régis Labeaume, pour discuter de la faisabilité d’un partenariat public-privé, en lien avec la construction d’un nouveau colisée. Le cabinet du maire a confirmé hier avoir reçu une demande à cet effet.

 

Le groupe Vinci est l’un des plus gros joueurs mondiaux dans le secteur de la construction en mode PPP. La compagnie a un chiffre d’affaires de près de 34 milliards d’euros et embauche 158 000 personnes aux quatre coins de la planète. Cette entreprise réputée a été engagée dans de gigantesques projets d’infrastructures et dispose d’un carnet de commandes à l’heure actuelle de 23,5 milliards d’euros.

 

Actuellement, le groupe Vinci construit le plus long pont du monde, un ouvrage de 40 km entre le Qatar et Bahreïn. Le géant français a également hérité du contrat d’autoroute à péage entre Moscou et Saint-Pétersbourg, en Russie. Au Québec, la compagnie est surtout connue pour sa gestion de nombreux parcs de stationnements. Vinci a également construit l’autoroute de 200 km Moncton-Fredericton et exploite, à titre de « concessionnaire », le pont de la Confédération qui relie le Nouveau-Brunswick à l’Île-du-Prince-Édouard.

 

« Je n’étais pas au courant de cette visite-là. Je ne peux pas vous le confirmer », a répondu Frédéric Mir, président de Janin Atlas, filiale de Vinci Construction pour le Canada basée à Montréal. « Le directeur vient de temps en temps en Amérique du Nord. D’une manière générale, on regarde toujours les occasions qu’il peut y avoir », a-t-il poursuivi. Un scénario envisageable? « Pourquoi pas… Ça serait le même principe que le Stade de France. »

 

Il a été impossible de joindre la haute direction de Vinci en France pour mesurer l’intérêt du groupe et le promoteur d’un amphithéâtre de 18 000 sièges, Mario Bédard, n’a pas retourné l’appel du Journal.

 

jean-luc.lavallee@journaldequebec.com

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  • 3 semaines plus tard...

Publié le 09 septembre 2009 à 05h00 | Mis à jour à 08h33

Le géant Vinci intéressé par un PPP

 

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Simon Boivin

Le Soleil

 

(Québec) Régis Labeaume a rencontré pendant presque deux heures, mardi, un haut dirigeant du groupe Vinci. La multinationale qui a bâti le Stade de France est intéressée par un partenariat public-privé (PPP) pour le nouveau colisée.

 

 

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Le groupe Vinci a bâti le Stade de France (photo). La multinationale est impliquée dans la construction de plusieurs infrastructures en Europe et possède ou exploite de nombreuses autoroutes à péage, des aéroports et des liaisons ferroviaires. Son chiffre d'affaires s'élève à plus de 32 milliards d'euros.

 

«C'était une rencontre embryonnaire pour présenter une autre façon de réaliser le projet», indique Mario Bédard, président du groupe J'ai ma place, qui a organisé la réunion à l'hôtel de ville.

 

«On a tous le même objectif, poursuit-il, c'est de finir par le construire, le colisée. Je voulais présenter une alternative au maire et que toutes les options soient sur la table.»

 

Le groupe Vinci est impliqué dans la construction de plusieurs infrastructures en Europe et possède ou exploite de nombreuses autoroutes à péage, des aéroports et des liaisons ferroviaires. Son chiffre d'affaires s'élève à plus de 32 milliards d'euros. La compagnie gère notamment plusieurs parcs de stationnement au Québec.

 

Une division de l'entreprise, Vinci Concession, se spécialise dans les réalisations de partenariats public-privé. Elle finance une construction, s'assure du respect des échéances et absorbe les risques de dépassement de coûts. En échange, elle exige l'engagement que la bâtisse lui rapportera un certain montant chaque année pour rendre l'aventure profitable.

 

Amphithéâtre multifonctionnel

 

Le directeur du développement de Vinci Concession, Fadi Selwan, s'intéresse au projet d'amphithéâtre multifonctionnel de 18 000 sièges. Il a signifié au maire de Québec que son groupe a l'expertise pour le réaliser. Mais un point d'interrogation demeure sur la rentabilité de l'opération pour Vinci.

 

«Le problème qu'on vit est toujours le même, note Mario Bédard. Comme on n'a pas de club de hockey, on n'a pas de locataire. Quand tu regardes un projet et que tu n'as pas de locataire, ce n'est pas rentable.»

 

Selon nos sources, le scénario mis de l'avant par la multinationale sera étudié, mais il ne s'agirait pas de la première avenue envisagée par le maire de Québec. Son attaché de presse s'est fait discret sur la teneur des discussions.

 

«Ils ont convenu de ne pas dévoiler la teneur de leur rencontre», a indiqué Paul-Christian Nolin.

 

Le modèle PPP a de moins en moins la cote au Québec. Le Super PEPS et l'agrandissement du Musée national des beaux-arts seront réalisés en mode conventionnel.

 

Le gouvernement Charest s'est déjà engagé à investir au moins 50 millions $ dans un nouveau colisée, dont la facture est estimée à 240 millions $. Ottawa montre de l'intérêt, mais refuse pour l'instant de se prononcer quant à un montant.

 

Aucune rencontre ultérieure n'a été fixée entre la Ville de Québec et le groupe Vinci.

 

Le prochain conseil d'administration du groupe J'ai ma place aura lieu demain. Fin août, l'organisation a rencontré des représentants de Quebecor et de Remstar. Les deux entreprises sont intéressées par une équipe de hockey de la Ligue nationale, mais seulement si un nouveau colisée est construit.

 

Sur son site Internet, le groupe J'ai ma place indique que 1838 sièges sont vendus à l'heure actuelle, et affiche complet pour les salons d'entreprise. Un total de 8,31 millions $ serait amassé.

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