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Griffintown Horse Palace (démolition et requalification)


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Griffintown Horse Palace

La plus vieille écurie de Montréal menacée

Agence QMI

Emmanuel Delacourt

13/12/2011 04h38

 

 

MONTRÉAL - L’avenir de la plus ancienne écurie de Montréal est incertain, alors que le terrain a été mis en vente par les propriétaires.

 

Le Griffintown Horse Palace, construit en 1862, est encore aujourd’hui utilisé par les caléchiers du Vieux-Montréal et loge actuellement des chevaux. Cependant, ses jours sont peut-être comptés, car les propriétaires, Leo et Huguette Leonard, veulent profiter de leur retraite.

 

M. Leonard est devenu propriétaire de l’établissement en 1967. Étant lui-même caléchier depuis près de 50 ans, il a récemment décidé de déménager avec sa femme dans une résidence de l’île des Sœurs.

 

Selon leur courtier immobilier, Samuel Ralph, les Leonard tiennent beaucoup à la valeur historique des lieux et malgré le fait qu’ils veulent vendre le Horse Palace, ceux-ci aimeraient bien que les prochains propriétaires conservent sa vocation actuelle.

 

Joyau historique

 

Devant la précarité de l’écurie, un groupe de citoyens a mis sur pied une fondation pour y maintenir l’activité équestre et y offrir des sessions d’équitation thérapeutique.

 

De plus, ceux-ci veulent ouvrir un musée pour « éduquer et sensibiliser le public à l’histoire de Griffintown, l’habitat ouvrier du 19e siècle, et le rôle du cheval urbain ».

 

Matthew Barlow, un historien dont l’expertise porte sur l’histoire de la communauté irlandaise du Sud-ouest de Montréal, siège au conseil de la fondation.

 

« Ce petit lopin de terre a une valeur sociohistorique pour Montréal, mais aussi pour l’ensemble du Canada. On y retrouve le témoignage de ce qu’était la métropole lors de la révolution industrielle », a indiqué M. Barlow. Afin de préserver l’écurie, la fondation veut s’approprier le terrain, mais les deux offres faites aux Leonard n’ont jamais été satisfaisantes, selon M. Ralph.

 

Ce dernier affirme qu’il faudrait que l’endroit soit reconnu comme site historique par la Ville de Montréal ou par la province et qu’une offre d’achat soit faite par le gouvernement pour conserver le Horse Palace tel qu’il est.

 

Selon Véronique Fournier, conseillère de Saint-Henri–Petite-Bourgogne–Pointe-Saint-Charles, le maire du Sud-ouest, Benoît Dorais, a proposé la candidature de l’écurie comme lieu historique à la Ville centre.

 

La Ville de Montréal ne s’est toujours pas prononcée sur ce dossier.

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Il serait indispensable, bien sûr, de conserver ce patrimoine qui témoigne d'une époque importante dans l'histoire de Montréal, et l'idée de sensibiliser les gens sur le rôle du cheval urbain m'apparait originale et fort pertinente. Seuls les plus vieux se rappellent des nombreux chevaux qui sillonnaient les rues de Montréal jusqu'à la fin des années 50. Même la gent ailée de la ville a changé depuis cette époque. Il y avait beaucoup de moineaux qui se nourrissaient des crottins laissés par nos valeureuses bêtes et cela favorisait leur grand nombre. Aujourd'hui le moineau domestique a presque disparu, en même temps que sa nourriture de prédilection et leur auteurs équins.

 

Notre histoire est malheureusement bien mince, et on ne peut revendiquer celle des autochtones qui se perd dans la nuit des temps, faute de documents écrits. Nous reste alors à nous rabattre sur ce passé récent (quelques siècles à peine) pour intéresser la population et les visiteurs sur les origines de ce pays. Étant limitée, chaque bâtiment et artéfact prend automatiquement plus de valeur, autant pour la conservation que pour la diffusion. J'ose donc espérer que l'on tentera de sauver ces témoignages éloquents de l'histoire de Montréal et leurs accorder toute l'attention qu'ils méritent pour les générations futures.

 

C'est en protégeant nos éléments historiques actuels que l'on se bâtira une histoire propre, décennie après décennie et siècle après siècle. Si on ne conserve pas le peu qu'il nous reste, c'est notre mémoire collective en tant que peuple qui disparaitra en même temps que la disparition de ces monuments du passé. Une nation qui perd sa mémoire, perd une partie de son âme, son histoire, sa culture et appauvrit de surcroit son avenir.

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Il serait indispensable, bien sûr, de conserver ce patrimoine qui témoigne d'une époque importante dans l'histoire de Montréal, et l'idée de sensibiliser les gens sur le rôle du cheval urbain m'apparait originale et fort pertinente. Seuls les plus vieux se rappellent des nombreux chevaux qui sillonnaient les rues de Montréal jusqu'à la fin des années 50. Même la gent ailée de la ville a changé depuis cette époque. Il y avait beaucoup de moineaux qui se nourrissaient des crottins laissés par nos valeureuses bêtes et cela favorisait leur grand nombre. Aujourd'hui le moineau domestique a presque disparu, en même temps que sa nourriture de prédilection et leur auteurs équins.

 

Notre histoire est malheureusement bien mince, et on ne peut revendiquer celle des autochtones qui se perd dans la nuit des temps, faute de documents écrits. Nous reste alors à nous rabattre sur ce passé récent (quelques siècles à peine) pour intéresser la population et les visiteurs sur les origines de ce pays. Étant limitée, chaque bâtiment et artéfact prend automatiquement plus de valeur, autant pour la conservation que pour la diffusion. J'ose donc espérer que l'on tentera de sauver ces témoignages éloquents de l'histoire de Montréal et leurs accorder toute l'attention qu'ils méritent pour les générations futures.

 

C'est en protégeant nos éléments historiques actuels que l'on se bâtira une histoire propre, décennie après décennie et siècle après siècle. Si on ne conserve pas le peu qu'il nous reste, c'est notre mémoire collective en tant que peuple qui disparaitra en même temps que la disparition de ces monuments du passé. Une nation qui perd sa mémoire, perd une partie de son âme, son histoire, sa culture et appauvrit de surcroit son avenir.

 

Dans le cas present, est-ce que preserver le batiment est la meilleure facon de preserver la memoire du passé equestre de Montréal?

 

Le batiment existant a peu de valeur:

griffintown horse palace

 

Pourquoi ne pas exiger plutot qu'a sa demolition, les developeurs doivent faire un don pour le developement d'une aile sur Montreal equestre dans un musee Montrealais et d'un livre son honneur.

Ca me semble plus sensé que d'avoir a protéger des bouts de planche que personne ne visite, en dehors du circuit de la culture, sans valeur architectecturale propre. Autre idee; exiger que le nouveau developement comporte une porte cochere en clin d'oeil.

Il me semble qu'il y a mille facon d'etre plus inventif que de conserver un batiment qui n'a jamais ete bati pour durer et qui a fait son temps.

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Dans le cas present, est-ce que preserver le batiment est la meilleure facon de preserver la memoire du passé equestre de Montréal?

 

Le batiment existant a peu de valeur:

griffintown horse palace

 

Pourquoi ne pas exiger plutot qu'a sa demolition, les developeurs doivent faire un don pour le developement d'une aile sur Montreal equestre dans un musee Montrealais et d'un livre son honneur.

Ca me semble plus sensé que d'avoir a protéger des bouts de planche que personne ne visite, en dehors du circuit de la culture, sans valeur architectecturale propre. Autre idee; exiger que le nouveau developement comporte une porte cochere en clin d'oeil.

Il me semble qu'il y a mille facon d'etre plus inventif que de conserver un batiment qui n'a jamais ete bati pour durer et qui a fait son temps.

 

Je respecte ton point de vue et ici la valeur n'est pas dans le bâtiment comme tel, mais dans l'activité comme bien intangible. Je ne suis pas un expert et ne pourrais pas évaluer l'importance des lieux sur le plan historique, mais certaines personnes ont cette expertise et je les laisserai défendre leur cause. Cependant si on avait mal jugé toutes les ruines qui ont été récupérées, il ne resterait pas grand chose du Vieux-Montréal. A une certaine époque on démolissait tout ce qui nous paraissait sans valeur, sans même vérifier si ces lieux avaient une importance historique. On a beaucoup perdu dans cette façon de faire cavalière, comme beaucoup d'autres villes d'ailleurs. Et ce qui a été détruit ne reviendra jamais et est devenu une perte pour tout le monde. On ne peut plus se permettre ce genre d'abus au dépend du patrimoine, tout ne pourra pas être récupéré bien sûr, mais on aura sauvé le plus significatif.

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Il serait indispensable, bien sûr, de conserver ce patrimoine qui témoigne d'une époque importante dans l'histoire de Montréal, et l'idée de sensibiliser les gens sur le rôle du cheval urbain m'apparait originale et fort pertinente. Seuls les plus vieux se rappellent des nombreux chevaux qui sillonnaient les rues de Montréal jusqu'à la fin des années 50. Même la gent ailée de la ville a changé depuis cette époque. Il y avait beaucoup de moineaux qui se nourrissaient des crottins laissés par nos valeureuses bêtes et cela favorisait leur grand nombre. Aujourd'hui le moineau domestique a presque disparu, en même temps que sa nourriture de prédilection et leur auteurs équins.

 

Notre histoire est malheureusement bien mince, et on ne peut revendiquer celle des autochtones qui se perd dans la nuit des temps, faute de documents écrits. Nous reste alors à nous rabattre sur ce passé récent (quelques siècles à peine) pour intéresser la population et les visiteurs sur les origines de ce pays. Étant limitée, chaque bâtiment et artéfact prend automatiquement plus de valeur, autant pour la conservation que pour la diffusion. J'ose donc espérer que l'on tentera de sauver ces témoignages éloquents de l'histoire de Montréal et leurs accorder toute l'attention qu'ils méritent pour les générations futures.

 

C'est en protégeant nos éléments historiques actuels que l'on se bâtira une histoire propre, décennie après décennie et siècle après siècle. Si on ne conserve pas le peu qu'il nous reste, c'est notre mémoire collective en tant que peuple qui disparaitra en même temps que la disparition de ces monuments du passé. Une nation qui perd sa mémoire, perd une partie de son âme, son histoire, sa culture et appauvrit de surcroit son avenir.

 

Tu fais une dissertation digne d'un politicien mais ici on parle de préserver une bâtiment EN RUINE qui contient du crottin de cheval et fait déshonneur au quartier même. Faut quand même pas charrier sur sa valeur ''patrimoniale''. Un musée équestre ou quelque chose du genre serait 100x mieux pour garder notre mémoire ''collective'' sur ce sujet que de conserver ce lugubre bâtiment, je suis d'accord avec JCC là dessus.

Modifié par Rocco
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Tu fais une dissertation digne d'un politicien mais ici on parle de préserver une bâtiment EN RUINE qui contient du crottin de cheval et fait déshonneur au quartier même. Faut quand même pas charrier sur sa valeur ''patrimoniale''. Un musée équestre ou quelque chose du genre serait 100x mieux pour garder notre mémoire ''collective'' sur ce sujet que de conserver ce lugubre bâtiment, je suis d'accord avec JCC là dessus.

 

J'ai peut-être manqué ma carrière? Mais je persiste quand même... Dans un forum on exprime des idées et on défend des points de vue. J'essaie d'être le plus précis possible et apporter des arguments qui se tiennent. J'ai vécu les années 60 où on dilapidait le patrimoine pour ces mêmes raisons: "c'est laid et c'est vieux". Je n'irai pas à l'extrême, à l'instar de Bumbaru, et vouloir sauver tout ce qui a un peu d'âge. Mais l'idée même d'un musée équestre ne part-il pas justement de l'existence de ces écuries? Les faire disparaitre revient à fêter l'anniversaire de quelqu'un sans l'inviter.

 

Maintenant il y a plusieurs façons de préserver la mémoire d'un lieu sans tomber dans le sentimentalisme ou l'idéologie. On peut faire les choses avec goût, conserver l'essentiel et l'intégrer dans une nouvelle réalité. Montréal a une histoire originale, unique comme la plupart des grandes villes d'ailleurs. C'est l'histoire de cette ville que l'on cherche à exprimer idéalement dans le détail, et mettre en valeur ce patrimoine irremplaçable qui raconte la vie des gens et le développement de la ville à travers ses quartiers et leurs différentes époques.

 

Alors avant de travailler avec le bulldozer, on utilisera notre matière grise en imaginant une solution qui fera honneur à la mémoire et la personnalité de Griffintown. Il n'y a pas d'urgence de procéder immédiatement, sauf peut-être réserver le terrain et ses bâtiments actuels. Pour le reste, je laisse le soin à nos historiens, de définir la valeur des lieux et prendre les bons moyens pour les exposer dans le meilleur intérêt de Montréal.

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Y a tu une ville dans le monde qui n'as pas une histoire équestre?? Quel plus-value le musée de Montréal va avoir? On n'as sûrement pas inventé les chevaux ;)

 

Sérieusement, il faut en faire le deuil, et passer à autre chose.

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Y a tu une ville dans le monde qui n'as pas une histoire équestre?? Quel plus-value le musée de Montréal va avoir? On n'as sûrement pas inventé les chevaux ;)

 

Sérieusement, il faut en faire le deuil, et passer à autre chose.

 

C'est pour ca que je suggérait simplement une aile additionelle. Mettons que le Musée de pointe a Caliere recoive $500k pour ouvrir nouvelle salle avec les artefactes du Horse Palace, des photos d'epoques, etc... Couts initiaux couvert par l'investissement privé, couts de maintenance marginaux, plus value pour un musée existant. Je suis d'accord avec toi, en soi, le passé équestre de Montréal ne justifie prabablement son propre musée.

L'idée etait de proposer une idée gagnant-gagnant lorsque possible.

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Y a tu une ville dans le monde qui n'as pas une histoire équestre?? Quel plus-value le musée de Montréal va avoir? On n'as sûrement pas inventé les chevaux ;)

 

Sérieusement, il faut en faire le deuil, et passer à autre chose.

 

 

Je suis 100 d'accord. J habite le coin et cet endroit est vraiment epouvantable. Ca sent l'urine jusque dans les rues voisines. Pas besoin d'un musee pour se souvenir qu'il y a eu des ecuries a Montreal! Ca tombe sous le sens. C'mon! y a deja eu des bateaux a vapeur aussi...a quand le musee du bateau a vapeur?

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