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Musée d'art contemporain de Montréal (Transformation)


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Autant d'un coté je peux comprendre la volonté du MAC de vouloir agrandir pour montrer une plus grande partie de sa collection, autant ca fait un peu ,a mon avis, caprice de Diva de vouloir raser le musée actuel et reconstruire un neuf, un immeuble qui date d'à peine 20 ans, plutôt que de chercher à rénover, voire agrandir oui le musée actuel pour le rendre plus convivial vis à vis la place des festivals et l'esplanade de la PDA, et augmenter l'espace réservé pour l'affichage de la collection.

 

88 millions, soit le budget projeté (et surement dépassé rendu au moment de la construction) est le double de ce qui as été dépensé pour l'agrandissement du MBAM, avec une telle enveloppe, le MAC pourrait surement corriger plusieurs lacunes tout en utilisant une grande partie de ses installations actuelles.

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Ce que je trouve pathétique c'est que l'agrandissement du musée des beaux arts sur la rue Sherbrooke a été fait lui aussi en 1990 et ont-ils parlé de le jeter à terre et rebâtir en 2010? Non, ils ont simplement agrandi avec un nouveau pavillon. Dans ce cas-ci du musée d'art comtemporain, ça montre combien cheap était le concept et la construction puisqu'ils veulent tout refaire sans compromis. Moi je dis ceci: Laissez tel quel la partie construite, juste repositionner les entrées de garage ailleurs, faire un tunnel sous la place des festivals et bâtir un nouveau pavillon ultra-moderne significatif architecturallement sur le site vacant en face du Louis-Bohème. On ferait une pierre deux coups et on se débarasserait d'un terrain vacant.

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Il ne s'agit pas de détruire l'édifice actuel mais plutôt de construire par dessus. Voir l'article dans le Devoir plus bas. Pour ma part je rêve encore que l'on reprenne l'idée de déménager le MACM dans le silo #5, même si ça doit couter plus cher.

 

 

Travaux d'agrandissement - Quels projets pour le MACM?

«On ne rase pas, toute la structure est conservée», dit l'architecte qui a mené l'étude de faisabilité pour le compte du musée

Frédérique Doyon 13 décembre 2011 Actualités culturelles

Il y a démolir et reconstruire. Le projet d'agrandissement du Musée d'art contemporain de Montréal doterait l'institution d'un étage supplémentaire et d'une nouvelle enveloppe, mais ne prévoit pas sa démolition complète.

 

L'architecte qui a mené l'étude de faisabilité pour le compte du musée corrige le tir. «On ne rase pas, toute la structure est conservée», a affirmé au Devoir Claude Provencher, un peu déçu de la mauvaise communication qui a émané du musée. «Dans les faits, on démolit 12 % des superficies existantes. Les salles [d'exposition] vont être modifiées dans leur organisation, mais les planchers demeurent», a-t-il précisé, préférant parler de réaménagement des intérieurs et de transformation de la façade.

 

L'idée de raser complètement un édifice érigé il y a moins de 20 ans faisait frémir. Surtout en temps de fragilité économique. La méprise est peut-être symptomatique du rapport ambivalent qu'entretient le Québec à son architecture, qui ne se donne pas les moyens de ses ambitions. Et qui se fait hara-kiri dès qu'il se les donne.

 

D'ailleurs, l'architecte ne s'en cache pas: le projet entend réparer une erreur du passé.

 

«Je veux pas être dur envers mes pairs, mais il faut avouer que ce n'est pas un succès, ça n'a pas apporté beaucoup à la ville», dit-il à propos de l'édifice qu'il qualifie de «fermé», de «difficile» et de «pas généreux». La transformation vise d'ailleurs à ouvrir le musée sur l'extérieur pour contribuer à l'animation de la rue, en plus de le doter de nouveaux espaces pour exposer ses collections.

 

Erreur et galère

 

Même son de cloche chez Odile Hénault, critique d'architecture et ex-présidente de l'Ordre des architectes, qui voit aussi dans l'agrandissement l'occasion de «réparer une erreur pour un concours mal fait».

 

Dans un article paru en 1984, après l'annonce du gagnant du concours d'architecture du MACM en la firme Jodoin Lamarre Pratte et associés, elle soulignait une «difficulté»: le président du jury, Raymond T. Affleck, était également conseiller professionnel de ce jury, en plus d'avoir récemment proposé un projet pour le terrain adjacent au complexe de la Place des Arts. Et une contrainte ridicule: protéger la vue de la colonnade de Wilfrid-Pelletier, depuis l'angle Sainte-Catherine et Jeanne-Mance, d'où la façade du musée construite en retrait de la rue.

 

Mme Hénault saluait toutefois l'initiative du gouvernement de lancer un «concours d'idées ouvert à tous les architectes québécois». Une approche qui se fait rare et à laquelle elle croit encore aujourd'hui, malgré ses défaillances possibles.

 

C'est d'ailleurs à Québec que revient la décision de procéder ou non par concours, mais d'abord, de financer ou non le projet d'agrandissement, estimé à 88 millions de dollars. Le gouvernement pourrait aussi opter pour une formule en PPP. L'éventualité ne sourit guère à Claude Provencher, qui y voit une «galère» «sans consultation, sans débat public», «une course à ce qu'on peut faire de plus cheap». Rien pour aider l'expertise locale, selon lui.

 

À l'étroit dans ses locaux actuels, le MACM n'y expose que 1,5 % de ses collections alors que la norme internationale est de 10 %. Son projet initial d'aménager une annexe dans les silos du Vieux-Port, jugé trop coûteux, est mort avec le départ de son idéateur, l'ex-directeur Marc Mayer.

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On semble nager en pleine improvisation dans ce projet. On garde toute la structure, donc on ne creuse pas, pas de nouvelles fondations (ou si peu), on ajoute un étage, on perce une entrée côté ouest et on réaménage les cloisons de gypse, tout cela pour un maigre 88 millions. Ça fait cher le pied carré vous ne trouvez pas?

 

Si on construit une annexe sur un des terrains vacants autour de la Place des Festivals? On règle plusieurs problèmes à la fois, et on ne se prive pas d'un musée pendant un an ou deux ans. Quant aux verrières qui coulent, on répare au lieu de démolir. Pas besoin non plus de creuser de tunnel, la station Place des Arts est tout en dessous avec ses corridors qui relient déjà toute une séries d'édifices, les terrains vacants sont à l'intérieur de ce périmètre...

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  • 1 mois plus tard...

C'était à prévoir...

 

******

 

Publié le 09 février 2012 à 10h40 | Mis à jour le 09 février 2012 à 10h40

 

Agrandissement du MACM: retour à la case départ

 

468776-ministre-st-pierre-statue-projet.jpg

La ministre St-Pierre a statué, le projet d'agrandissement du Musée d'art contemporaincoûte trop cher.

 

Photo fournie par le Projet d'agrandissement Musée d'art contemporain

 

 

 

Tommy Chouinard

La Presse

 

(Québec) Le Musée d'art contemporain de Montréal (MACM) devra retourner à la planche à dessin. Son projet d'agrandissement de 88 millions de dollars est trop coûteux, estime la ministre de la Culture, Christine St-Pierre.

 

En décembre, la direction du MACM a présenté une maquette du projet réalisée par le cabinet d'architectes Provencher, Roy et associés. Le musée serait reconstruit et agrandi à son emplacement actuel, où il se trouve depuis 1992. L'objectif du musée est entre autres de rendre accessible au public 8% de sa collection permanente. Actuellement, il ne présente que 1,5% de cette collection.

 

Christine St-Pierre reconnaît le besoin d'espace du musée. Elle croit également que son entrée, rue Saint-Catherine Ouest, doit être plus visible. Mais «à 88 millions, on n'est pas capables», a-t-elle confié à La Presse.

 

Selon elle, le projet devrait être financé à parts égales par Québec, Ottawa et le mécénat - des dons privés. Le MACM avait proposé que les deux gouvernements essuient 82% de la facture, soit 73 millions et que d'autres partenaires paient le reste.

 

Christine St-Pierre n'est pas prête à donner le feu vert à un éventuel projet révisé du MACM. Elle a rappelé que le gouvernement a déjà beaucoup investi dans l'aménagement du Quartier des spectacles et la construction de la Maison symphonique, la nouvelle salle de l'OSM. Le MACM souhaitait que les travaux commencent en 2014, l'année du 50e anniversaire du Musée.

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Publié le 09 février 2012 à 19h49 | Mis à jour le 10 février 2012 à 08h40

 

Musée d'art contemporain : y a-t-il un mécène dans la salle?

 

 

 

Éric Clément

 

Le Musée d'art contemporain de Montréal (MAC) peut-il financer un tiers du coût de son agrandissement avec de l'argent privé?

 

C'est la question qui émergeait hier, après que la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Christine St-Pierre, eut rejeté le plan du MAC. Elle estime qu'un projet de 88 millions financé à 82 % par de l'argent public n'est pas acceptable «compte tenu de la capacité de l'État de payer».

 

Si elle reconnaît la nécessité d'agrandir le musée public, Mme St-Pierre l'invite à refaire son montage financier et à démarcher le fédéral pour en arriver à un financement d'un tiers Québec, un tiers Ottawa et un tiers privé.

 

«On est heureux que la ministre reconnaisse notre besoin d'agrandissement, a affirmé Danielle Legentil, responsable des relations avec les médias au MAC. On est d'accord avec un tiers, un tiers, un tiers. On entend l'effort supplémentaire que réclame la ministre.»

 

À la recherche d'un mécène

 

«Il y a clairement une invitation au secteur privé québécois, mais surtout montréalais, à se manifester davantage en faveur du Musée d'art contemporain, ajoute Simon Brault, président de Culture Montréal. Je trouve que c'est bien que ce message soit lancé, car à Montréal, on le voit avec des statistiques, bien qu'on soit en période de crise, le marché de l'art contemporain fonctionne bien.»

 

Pour Simon Brault, chercher à ce que le projet soit financé à 33 % par le privé, «c'est énorme sur la base d'un projet de 88 millions», mais réalisable si l'on ramène le projet à 50 millions.

 

Le MAC peut-il compter sur la contribution d'un mécène comme cela a été le cas au Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) avec la famille Bourgie, lors de la création du pavillon d'art canadien et québécois, ou au Musée national des beaux-arts du Québec auquel l'homme d'affaires Pierre Lassonde a décidé de donner 10 millions pour un projet d'agrandissement de 100 millions?

 

Pour l'instant, aucun mécène ne s'est fait connaître pour mener une campagne de financement, comme Pierre Lassonde l'a fait à Québec, où l'objectif de la campagne est de réunir 33 % des 100 millions.

 

Avec le poids économique de Montréal, on peut raisonnablement s'attendre à ce que le MAC en recueille autant. «On devrait pouvoir recueillir 33 millions, dit le collectionneur Maurice Forget. À Toronto, le AGO (Art Galery of Ontario) a eu bien plus d'argent que ça, mais ici, c'est un défi majeur. Le musée étant un musée d'État, il n'a jamais pénétré la croûte artistique, économique et communautaire de Montréal comme l'a fait le MBAM.»

 

François Dufresne, président du C.A. de la Fondation du MACM, estime toutefois qu'il y a, à Montréal, «des organisations, des entreprises, des hommes et des femmes qui ont des ressources pour faire une bonne partie du chemin et atteindre un tiers du financement».

 

«Le musée est une des plus grandes institutions d'art contemporain au Canada, dit M. Dufresne. Je pense qu'on peut attirer quelqu'un qui sera emballé par ce projet.»

 

Mme St-Pierre a dit à La Presse que le MAC se trouve dans une belle période pour demander l'aide fédérale. «En 2017, c'est le 375e anniversaire de Montréal, le 150e anniversaire du Canada et le 50e anniversaire d'Expo 67, dit-elle. Parfois, on peut saisir une occasion...»

 

Invité à commenter ce dossier, le ministre fédéral du Patrimoine canadien, James Moore, n'a pas rappelé La Presse.

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Je fais partie des "Jeunes Mécènes du Mac" (ainsi que celui de la Place des Arts) et je vais dire que même moi je n'étais pas derrière ce projet à 100%.

J'avoue que le MAC a besoin de plus grands locaux, vous ne savez pas ce qui traîne en stockage que le public ne voit pas, c'est triste.

 

Mais je crois que le privé devrait s'en mêler un peu.

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Ce que je vais dire peut sembler gros, mais puisque le musee sert d'ecrin aux oeuvres d'artistes contemporains, est-ce que les artistes vivants qui sont ou revent d'etre vus au musee ne pourraient pas faire don d'une oeuvre majeure qui pourrait etre mise aux encheres, ou seraient invites les hommes et les femmes influents, dans le monde des affaires, de l'art ainsi que les collectionneurs.

Ca ne pourrait surement pas ramasser les sommes suffisantes mais ca amenerait de l'eau au moulin et conscientiserait peut-etre les mecenes.

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