ville-marie TOM Condos - 42 étages (2019)

[acpnc]

Personnellement je serais furieux si j'étais pris dans une situation pareil. Prendre en otages des acheteurs en multipliant les délais, est certainement un des pires scénarios à vivre. Un stress inacceptable pour ceux qui s'y sont engagés en toute confiance. A lire les commentaires, je craindrais toutes sortes de vices de construction découverts après coup. Sans penser aux frais de subsistance de tout ce beau monde qui attend entre deux chaises.

Il y a aussi des pénalités pour retard et des renouvellements de permis qui vont s'ajouter aux coûts en bout de ligne. J'imagine aussi des poursuites sûrement nombreuses de la part de clients frustrés. Aussi comment contrôler la qualité des matériaux sans encourir d'autres délais de livraison, s'ils viennent de si loin? Décidément ça sent l'amateurisme à plein nez et le je m'enfoutisme total. Je ne serais même pas surpris que le promoteur déclare commodément faillite en bout de ligne afin d'éviter les responsabilités après-vente.

J'en conclus que si tout ce que l'on dit est vrai, c'est un beau cauchemar annoncé.

[ferraro]

il y a 43 minutes, acpnc a dit :

Personnellement je serais furieux si j'étais pris dans une situation pareil. Prendre en otages des acheteurs en multipliant les délais, est certainement un des pires scénarios à vivre. Un stress inacceptable pour ceux qui s'y sont engagés en toute confiance. A lire les commentaires, je craindrais toutes sortes de vices de construction découverts après coup. Sans penser aux frais de subsistance de tout ce beau monde qui attend entre deux chaises.

Il y a aussi des pénalités pour retard et des renouvellements de permis qui vont s'ajouter aux coûts en bout de ligne. J'imagine aussi des poursuites sûrement nombreuses de la part de clients frustrés. Aussi comment contrôler la qualité des matériaux sans encourir d'autres délais de livraison, s'ils viennent de si loin? Décidément ça sent l'amateurisme à plein nez et le je m'enfoutisme total. Je ne serais même pas surpris que le promoteur déclare commodément faillite en bout de ligne afin d'éviter les responsabilités après-vente.

J'en conclus que si tout ce que l'on dit est vrai, c'est un beau cauchemar annoncé.

Les acheteurs ne sont pas contents, ce que je conçois aisément.  Mais ce n'est pas comme si on en était encore aux fondations. Alors, oui, tout ce que tu écris est vrai, mais on respire par le nez. La tour sera terminée à brève échéance, j'en suis convaincu, ce qui reste à faire n'est quand même pas si considérable. Il y a une tour et celle-ci est presque complétée. Oui, c'est dommage pour les acheteurs, mais tu es très content que cette tour-là existe, comme la plupart des gens sur ce forum. Tu peux chialer tant que tu veux, la tour existe, et elle a déjà un impact au centre-ville. On ne vit pas dans un monde idéal. Moi, cette tour-là je la prends, et tant pis pour les impondérables. C'est la vie, la vie avec ses risques.

Modifié 23 juillet 2017 par ferraro

[_mtler_]

[acpnc]

Il y a 5 heures, ferraro a dit :

Les acheteurs ne sont pas contents, ce que je conçois aisément.  Mais ce n'est pas comme si on en était encore aux fondations. Alors, oui, tout ce que tu écris est vrai, mais on respire par le nez. La tour sera terminée à brève échéance, j'en suis convaincu, ce qui reste à faire n'est quand même pas si considérable. Il y a une tour et celle-ci est presque complétée. Oui, c'est dommage pour les acheteurs, mais tu es très content que cette tour-là existe, comme la plupart des gens sur ce forum. Tu peux chialer tant que tu veux, la tour existe, et elle a déjà un impact au centre-ville. On ne vit pas dans un monde idéal. Moi, cette tour-là je la prends, et tant pis pour les impondérables. C'est la vie, la vie avec ses risques.

C'est le point de vue de l'acheteur qui m'intéresse, parce que ce dernier ou cette dernière, dépend totalement des bonnes grâces du promoteur pour enfin occuper sa résidence. A ce que je vois l'enveloppe extérieure n'est même pas terminée, on peut donc supposer que la finition intérieure sera à son tour retardée puisqu'encore exposée aux éléments.

Quand on sait que la finition est justement la partie la plus longue à réaliser dans un chantier et qu'elle exige de nombreux travailleurs. On parle alors de plus de 300 appartements (327) en plus des airs communes à réaliser. Ce n'est donc pas demain que le premier occupant déposera ses affaires.

On peut peut-être se réjouir béatement de l'apparence trompeuse de cet édifice qui est pourtant loin de livrer la marchandise. Dans les faits le véritable test n'a même pas encore véritablement commencé et sans une armée de gens de métier, le compte à rebours ne se calculera pas seulement en mois, mais en années. Surtout si le promoteur s'entête à continuer à magasiner son matériel en Chine. Une totale aberration, pour ne pas dire une absurdité, en ce qui me concerne. 

Comment alors ne pas sympathiser avec les clients dont on abuse impunément. On ne vit pas effectivement dans un monde idéal, mais là on est nettement à l'opposé avec un chantier qui s'éternise et qui risque de sombrer sous son propre poids, par pure cupidité et amateurisme de la part du constructeur.

[ferraro]

il y a 43 minutes, acpnc a dit :

C'est le point de vue de l'acheteur qui m'intéresse, parce que ce dernier ou cette dernière, dépend totalement des bonnes grâces du promoteur pour enfin occuper sa résidence. A ce que je vois l'enveloppe extérieure n'est même pas terminée, on peut donc supposer que la finition intérieure sera à son tour retardée puisqu'encore exposée aux éléments.

Quand on sait que la finition est justement la partie la plus longue à réaliser dans un chantier et qu'elle exige de nombreux travailleurs. On parle alors de plus de 300 appartements (327) en plus des airs communes à réaliser. Ce n'est donc pas demain que le premier occupant déposera ses affaires.

On peut peut-être se réjouir béatement de l'apparence trompeuse de cet édifice qui est pourtant loin de livrer la marchandise. Dans les faits le véritable test n'a même pas encore véritablement commencé et sans une armée de gens de métier, le compte à rebours ne se calculera pas seulement en mois, mais en années. Surtout si le promoteur s'entête à continuer à magasiner son matériel en Chine. Une totale aberration, pour ne pas dire une absurdité, en ce qui me concerne. 

Comment alors ne pas sympathiser avec les clients dont on abuse impunément. On ne vit pas effectivement dans un monde idéal, mais là on est nettement à l'opposé avec un chantier qui s'éternise et qui risque de sombrer sous son propre poids, par pure cupidité et amateurisme de la part du constructeur.

Le client a toujours raison. Or le client devait savoir dans quelle "galère" il s'embarquait avec le Tom. Il se peut que le promoteur agisse par pure cupidité, je ne me prononcerai pas, je n'en sais rien, mais la tour existe et on devra vivre avec, à moins de tout raser et d'utiliser des matériaux made in quebec. C'est comme ça, que ça nous plaise ou non. Et en passant, est-ce que des matériaux de construction fabriqués en Chine en 2017 sont nécessairement de qualité inférieure ? Quand je vois les tours de Shanghai construites avec des matériaux chinois, je n'ai pas le sentiment qu'elles sont moins solides et moins bien construites que les tours construites au Canada. Avant de crier au loup, il faudrait en savoir davantage sur ce dossier qui n'est pas simple. Je le répète,je préfère voir cette tour construite que pas de tour du tout. Si je t'écoute c'est la catastrophe assurée, il y aura plein de vices cachées,cette tour sera maudite, les clients feront un recours collectif et le promoteur devra sous peu mettre la clé sous la porte, et on devra tout démolir. Moi, vois-tu, c'est sans doute ma nature je préfère croire que ce projet sera mené à bien, même si c'est avec retard. Un retard à rendre furieux le client le plus patient du monde, mais c'est comme ça.

Modifié 24 juillet 2017 par ferraro

[acpnc]

Il y a 12 heures, ferraro a dit :

Le client a toujours raison. Or le client devait savoir dans quelle "galère" il s'embarquait avec le Tom. Il se peut que le promoteur agisse par pure cupidité, je ne me prononcerai pas, je n'en sais rien, mais la tour existe et on devra vivre avec, à moins de tout raser et d'utiliser des matériaux made in quebec. C'est comme ça, que ça nous plaise ou non. Et en passant, est-ce que des matériaux de construction fabriqués en Chine en 2017 sont nécessairement de qualité inférieure ? Quand je vois les tours de Shanghai construites avec des matériaux chinois, je n'ai pas le sentiment qu'elles sont moins solides et moins bien construites que les tours construites au Canada. Avant de crier au loup, il faudrait en savoir davantage sur ce dossier qui n'est pas simple. Je le répète,je préfère voir cette tour construite que pas de tour du tout. Si je t'écoute c'est la catastrophe assurée, il y aura plein de vices cachées,cette tour sera maudite, les clients feront un recours collectif et le promoteur devra sous peu mettre la clé sous la porte, et on devra tout démolir. Moi, vois-tu, c'est sans doute ma nature je préfère croire que ce projet sera mené à bien, même si c'est avec retard. Un retard à rendre furieux le client le plus patient du monde, mais c'est comme ça.

Chacun choisit le point de vue qui l'intéresse. Pour moi c'est le bien commun avant tout, qui passe par un traitement juste et équitable envers les clients, que ce soit pour une tour à condos ou tout autre bien de consommation. On constate d'ailleurs via plusieurs émissions télés et reportages, à quel point des gens se font rouler dans la farine et abuser par des entrepreneurs ou des chefs d'entreprise sans conscience.

Dans le dossier du TOM, je suis convaincu que si les clients avaient été vraiment informés des pratiques inhabituelles du promoteur, ils ne se seraient pas laissés convaincre si facilement. Surtout que le choix ne manque pas face au nombre de chantiers en cours à Montréal. Je ne vois d'ailleurs personne s'embarquer dans ce genre de galère volontairement, en donnant plein pouvoir à un tiers pour le droit essentiel de se loger convenablement et dans des délais raisonnables.

Le problème n'est pas non plus nécessairement dans la qualité des matériaux, qu'ils proviennent de Chine ou d'ailleurs, mais bien dans leur disponibilité et la célérité que l'on attend dans les livraisons. On comprendra que plus ils viennent de loin, plus la logistique devient complexe et risquée, tandis qu'il y a tant de choix au Québec et de qualité éprouvée. Comme on dit pourquoi aller chercher si loin quant tout est disponible et à portée de main?

Que faire aussi quand la commande ne correspond pas à la demande, retourner en bateau le matériel ou l'imposer au client? Les retards n'invitent-ils pas aussi à tourner les coin rond pour gagner du temps? Contribuant aux vices de construction, loin d'être rares dans ce genre d'entreprise.  

Finalement mes objections sont clairement motivées, car ce genre de pratique peu commune ne m'inspire rien de bon. Le monde de la construction est parfois une jungle et les abus ne manquent pas. Il y a comme dans tout du bon et du mauvais et il n'est pas toujours évident de les départager. Une chose demeure, les délais déraisonnables ne rendent service à personne et peuvent causer des torts irréparables aux clients comme aux fournisseurs et aux sous-traitants. 

Pour toutes ces raisons, je continue à douter sérieusement du succès de ce projet tel qu'il est mené et ne serais vraiment pas surpris de son échec en cours de route. Parce que quand c'est mal parti, les embûches se multiplient et finissent par avoir raison de l'entêtement de tout promoteur. Bien sûr j'aimerais bien me tromper, mais pour le moment selon mon expérience, tous les voyants semblent tourner au rouge et n'annoncent rien de bon pour la suite des choses.

En terminant rassures-toi, on ne démolira pas l'édifice pour autant, mais si le promoteur est forcé de mettre la clé sous la porte, c'est tout le monde qui y perdra d'une manière ou d'une autre. Un acheteur reprendra éventuellement le chantier à ses conditions, comme cela s'est fait pour l'Ilot Voyageur notamment, avec peut-être en prime des années de poursuites et de déchirements pour les clients.

C'est malheureusement comme ça parfois dans l'industrie de la construction, donc difficile de s'improviser contracteur et vouloir tout gérer sans suivre les normes établies. Pour faire compétition aux meilleurs, on doit nécessairement appliquer les mêmes règles qui ont depuis longtemps fait leur preuve. Agir autrement c'est prendre des risques supplémentaires en fragilisant ses propres positions, dans un monde où les impondérables font déjà parti des défis communs à relever dans tout chantier.

Donc histoire à suivre...

[Acajou]

Le 26 Juillet 2017

[franktko]

On chiâle, on chiâle, mais il avance notre ami le Tom

[acpnc]

Il y a 12 heures, franktko a dit :

On chiâle, on chiâle, mais il avance notre ami le Tom

Je le vois pourtant toujours au même endroit

[denpanosekai]

July 28 2017