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Expos de Montréal


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C'est sans compter qu'un journaliste peu connaitre le sport, mais ne rien comprendre (ou peu) à la business du sport! Encore moins d'un sport qu'il ne couvre pas.

L'inverse est aussi vrai, tu peux très bien connaitre la business du sport mais peu de connaissance du sport sur le terrain en terme de stratégie ou de comment faire gagner l'équipe.

 

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Le 2018-08-24 à 11:56, WestAust a dit :

C'est sans compter qu'un journaliste peu connaitre le sport, mais ne rien comprendre (ou peu) à la business du sport! Encore moins d'un sport qu'il ne couvre pas.

L'inverse est aussi vrai, tu peux très bien connaitre la business du sport mais peu de connaissance du sport sur le terrain en terme de stratégie ou de comment faire gagner l'équipe.

 

Sauf que si connais si bien «la business du sport»,  tu devrais être assez intelligent pour engager quelqu'un dont la réputation en la matière est incontestable, et le laisser agir à sa guise dans la sélection des instructeurs et des joueurs.

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Il y a 10 heures, Né entre les rapides a dit :

Sauf que si connais si bien «la business du sport»,  tu devrais être assez intelligent pour engager quelqu'un dont la réputation en la matière est incontestable, et le laisser agir à sa guise dans la sélection des instructeurs et des joueurs.

Dans une équipe c'est certain, je parlais surtout des journalistes! 

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Nouveau stade : un expert recommande l'audace aux Expos

https://ici.radio-canada.ca/sports/1121454/martin-leclerc-nouveau-stade-audace-expos-baseball-piscine-jarry

Publié le dimanche 2 septembre 2018 à 16 h 28 Mis à jour le 2 septembre 2018 à 18 h 03
Le stade olympique de Montréal est l'hôte de rencontres préparatoires du baseball majeur depuis 2014.

Le stade olympique de Montréal est l'hôte de rencontres préparatoires du baseball majeur depuis 2014. Photo : La Presse canadienne/Ryan Remiorz

BILLET – Pour les promoteurs et les organisations sportives nord-américains, vendre des billets est un art qui semble se compliquer d'année en année.

Un texte de Martin Leclerc

La saison dernière, la sacro-sainte NFL a perdu plus d’un demi-million de clients aux guichets. Cette saison, la MLB enregistre une perte moyenne d’un peu plus de 1300 partisans par match. Ce n’est pas rien. Plus près de chez nous, l’Impact et les Alouettes sont constamment à la merci de leurs résultats sur le terrain. Saison après saison, rien ne leur semble acquis en matière de ventes de billets.

Même le hockey, que bien des observateurs aiment comparer à une religion, commence à montrer des signes de faiblesse. Lors des séries éliminatoires de 2017, alors qu’ils n’étaient qu’à une victoire de la finale de la Coupe Stanley, les Sénateurs d’Ottawa ne parvenaient pas à remplir leur amphithéâtre. L’automne suivant, pour tenter de créer une rareté, la direction de l’équipe a tout simplement décidé de retirer 1500 sièges du Centre Canadian Tire.

Au même moment, à Montréal, on a enregistré un nombre étonnant de sièges vides la saison dernière. Et à en juger par les rabais et les promotions très combatives que déploie le CH avant même d’avoir disputé un match, l’organisation travaille extrêmement fort pour stopper la glissade en vue de la prochaine campagne. Ce n’est pas dans les habitudes de la maison.

Le printemps dernier, ce n’est d’ailleurs pas passé inaperçu quand Geoff Molson a profité de la conférence de presse de fin de saison pour répéter que « l’expérience client » (concessions alimentaires, ambiance, etc.) allait être considérablement rehaussée au Centre Bell à compter de la saison 2018-2019.

Bref, la clientèle est plus exigeante que jamais.

***

C’est dans ce contexte très particulier que Stephen Bronfman et ses associés cogitent le retour des Expos ainsi que la construction d’un nouveau stade au centre-ville. Compte tenu des sommes en jeu (autour de 2 milliards pour l’acquisition d’une équipe et la construction d’un stade), dire qu’il s’agit d’un « intéressant défi » est un euphémisme.

Si le classique film de baseball Field of Dreams avait été produit en 2018 plutôt qu’en 1989, la plus célèbre réplique de cette œuvre, « Construisez-le et ils viendront », serait probablement « Construisez-le comme il le faut, et ils viendront probablement ».

En mai dernier, afin de mettre toutes les chances de leur côté, les promoteurs du retour des Expos ont innové en organisant des rencontres avec des groupes cibles. Ces rencontres, menées par des consultants spécialisés en matière de sport-spectacle, ont permis de dégager certaines pistes. Les amateurs interrogés ont clairement identifié leur penchant, notamment, pour un stade intimiste et d’allure traditionnelle.

D’autres consultations se sont poursuivies jusqu’à la fin de juillet, alors que les promoteurs des Expos ont fait circuler un sondage en ligne auquel toute la population était invitée à participer.

Si ce stade finit un jour par être construit, personne ne pourra dire que les artisans de ce mégaprojet n’auront pas fait leurs devoirs.

***

Cela dit, le projet des Expos pique la curiosité de bien des experts de la mise en marché du sport. À leurs yeux, construire un beau stade ne suffira pas. M. Bronfman et ses associés devront trouver une façon de lui donner un cachet particulier. Ils devront créer une atmosphère festive en y greffant des éléments de divertissement distincts de ce qui se passe sur le terrain.

À titre d’exemple, au Minute Maid Park des Astros de Houston, un train défile derrière la clôture du champ extérieur chaque fois qu’un joueur de l’équipe locale réussit un circuit. Au Miller Park de Milwaukee, la mascotte des Brewers s’engage dans une glissade géante chaque fois qu’on célèbre une longue balle et, entre les manches, la foule apprécie toujours les fameuses courses que se livrent des types déguisés en saucisses(!). Au Petco Park de San Diego, au lieu de démolir une ancienne usine adjacente au terrain, on a préservé l’édifice pour y aménager des loges, des boutiques, un restaurant ainsi que des sièges offrant une perspective unique sur le toit. Cette imaginative architecture procure au stade une signature unique.

Guillaume Fortier fait partie des experts qui s’intéressent de près au cachet que revêtira l’éventuel stade des Expos.

Fortier est gestionnaire de compte chez le Canadien de Montréal. Il y a une vingtaine d’années, avant de s’occuper de la clientèle du CH, il travaillait au service des ventes des Expos. Je l’avais connu alors que Claude Brochu tentait de vendre des sièges et des briques pour compléter le financement d’un nouveau stade de baseball. À l’époque, il s’agissait probablement du job de vendeur le plus difficile dans le sport professionnel. Aujourd’hui, cette vaste expérience lui donne toutefois une perspective unique sur le marché montréalais.

***

« Je peux vous l’affirmer, vendre 81 matchs à domicile sera un défi énorme pour une organisation sportive à Montréal. Auprès de la clientèle d’affaires et des touristes, un stade de 35 000 places dans Griffintown, aux abords du canal Lachine, sera extraordinaire et vendeur au possible. Toutefois, quand l’effet de nouveauté se sera estompé, ce nouveau stade devra aussi miser sur d’autres atouts pour créer une ambiance et attirer les amateurs un peu moins passionnés », estime Guillaume Fortier.

La suggestion de ce mordu de baseball? Que les architectes prévoient un espace au-dessus de la clôture du champ extérieur pour aménager une vaste piscine chauffée (offrant une vue sur le terrain) entourée d’une agréable terrasse, desservie par un bon service de restauration et même animée par un bon disc jockey avant et après les matchs.

Peu importe la température, la piscine de l'EverBank Field, domicile des Jaguars de Jacksonville est un point d'attraction, peu importent les performance de l'équipe.
Des partisans des Jaguars regardent un match éliminatoire contre les Bills en janvier 2017. Photo : Getty Images/Scott Halleran

Dans la NFL, les Jaguars de Jacksonville ont aménagé une installation semblable récemment et l’expérience s’avère un vif succès. On retrouve aussi une piscine et un spa de petite dimension au stade des Diamondbacks de l’Arizona, dans la MLB, mais Guillaume Fortier imagine quelque chose de plus substantiel.

« J’imagine un endroit où le prix des billets se situerait entre 30$ et 50$ et pouvant accueillir de 500 à 1000 personnes dans une ambiance absolument électrisante. La piscine pourrait être recouverte et faire place à des sièges en avril et en septembre, lorsqu’il fera plus froid », explique-t-il.

« Montréal est une ville reconnue pour son ambiance festive et cette particularité serait ainsi mise en valeur auprès des partisans du reste du continent. Ça permettrait aussi à l’équipe d’attirer au stade des curieux qui ne sont pas nécessairement des mordus de baseball et, en même temps, ça rajeunirait la clientèle. Les Expos devront trouver des moyens d’attirer les jeunes, car il y a toute une génération qui ne sait pas ce que ça représente d’avoir un club de la MLB à Montréal. »

Pourquoi pas? Un brin de folie ne ferait certainement pas de mal.

Cette fameuse piscine pourrait aussi s’avérer un beau clin d’oeil à l’histoire des Expos. Les partisans de la première heure se souviendront que la piscine municipale du parc Jarry, située tout juste derrière la clôture du champ droit, a marqué les premières années d’existence de l’équipe. De nombreux circuits ont abouti à cet endroit, au milieu des baigneurs.

Chose certaine, si les Expos avaient existé cette saison, avec l’été aride que nous venons de connaître, cette piscine imaginée par Guillaume Fortier aurait probablement été section la plus populaire et la plus visible du nouveau stade. Elle aurait peut-être même été fréquentée par les gens du quartier les jours et les soirs où il n’y aurait pas eu de matchs.

L'ancien stade de baseball du parc Jarry, avec la piscine de l'autre côté de la clôture du champ droit
L'ancien stade de baseball du parc Jarry, avec la piscine de l'autre côté de la clôture du champ droit  Photo : Archives de la Ville de Montréal

***

Depuis quelques années, le projet de retour des Expos refait surface dans les médias vers la fin du mois de mars, quand les Blue Jays arrivent à Montréal pour disputer leurs derniers matchs préparatoires. Le reste de l’année est plutôt tranquille.

Or, quelque part cet automne, il semble que les promoteurs du projet aient l’intention de faire le point, d’expliquer où ils en sont et quelles leçons ont été tirées des consultations tenues auprès de la population au cours des derniers mois. Ça risque d’être intéressant.

En attendant, et je le vois régulièrement dans ma boîte de courriels, cette ouverture d’esprit fait en sorte que des experts comme Guillaume Fortier, qui ne sont pourtant absolument pas mêlés au projet, se sentent interpellés et lèvent la main pour partager des idées qui sont souvent extrêmement intéressantes.

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Y'a rien d'hyper créatif dans une telle recommandation. De telles piscines existent déjà dans d'autres stades nord américains. Peut-être que si le "sport spectacle" à l'américaine attire de moins en moins, mais que les autres ligues sportives (je pense surtout au ligue de foot en Europe, en Chine et dans l’Amérique latine) attire de plus en plus, c'est peut-être que quand tu te déplaces pour voir du sport, tu ne veux pas faire parti d'un cirque ambulant, mais bien d'être un partisan sportif pour ton équipe locale. De plus, le désenchantement du sportif nord américain à aussi à voir avec le mercantilisation à outrance des relations équipes-supporteurs qu'on a en amérique du nord. On ne veut plus de supporteurs, mais bien de clients, qui vont aller se baigner dans une piscine ou danser aux sons d'un dj. 

Selon moi c'est insensé. Si on veut créer un engouement éphémère c'est justement avec ce genre de frivolités qu'on va y arriver. Quand tu l'as vu une fois la piscine, y'a pu rien d'attirant là dedans. N'en déplaise à cet expert, selon moi il faut créer un stade proprement Montréalais. Il faut créer un lien avec le canal, ou , je sais pas, planter des érables dans un coin de l'arrière champs. Après le "green monster", ça serait le "green forest". Je dis ça à la blague, mais c'est le genre d'exotisme qu'il faut avoir, et qui va créer une identité propre en lien avec la fierté locale des partisans. 

Modifié par fmfranck
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Le prix des billet (et de la nourriture) pourrais aussi y être pour quelque chose selon moi. Je crois que les Montréalais ont besoin d'un nouveau divertissement abordable selon moi. J'avais beaucoup apprécier que les billet soit 7$ quand je suis allez assister a un match de baseball a Chicago. Bien moins cher que le Canadien!

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Publié le 11 septembre 2018 à 07h29 | Mis à jour à 07h29

http://www.lapresse.ca/affaires/economie/quebec/201809/11/01-5196052-elections-quasi-consensus-pour-financer-un-stade-de-baseball.php

Élections: quasi-consensus pour financer un stade de baseball

La Coalition avenir Québec, le Parti libéral du... (photo bernard brault, archives la presse)

La Coalition avenir Québec, le Parti libéral du Québec et le Parti québécois se disent tous ouverts à financer la construction d'un stade de baseball à Montréal, à condition que le stade soit financé majoritairement par les futurs propriétaires des Expos.

photo bernard brault, archives la presse

Peu importe l'issue des élections, le prochain gouvernement du Québec sera vraisemblablement favorable à injecter des fonds publics dans la construction d'un stade de baseball au centre-ville de Montréal advenant le retour des Expos.

François Bonnardel, candidat de la CAQ dans la... (photo jacques boissinot, archives la presse canadienne) - image 1.0

François Bonnardel, candidat de la CAQ dans la circonscription de Shefford, en Montérégie

photo jacques boissinot, archives la presse canadienne

Carlos Leitão, candidat du PLQ dans Robert-Baldwin, à... (photo david boily, archives la presse) - image 1.1

Carlos Leitão, candidat du PLQ dans Robert-Baldwin, à Montréal

photo david boily, archives la presse

La Coalition avenir Québec (CAQ), le Parti libéral du Québec (PLQ) et le Parti québécois (PQ) se disent tous ouverts à financer la construction d'un stade de baseball à Montréal, à condition que le stade soit financé majoritairement par les futurs propriétaires des Expos. Les trois partis politiques seraient toutefois prêts à financer un stade de façon minoritaire. De son côté, Québec solidaire estime que le retour des Expos doit se faire sans l'injection de fonds publics.

LE CONTEXTE

Si le projet du retour des Expos se concrétise, le gouvernement du Québec pourrait ainsi être le seul ordre de gouvernement à financer en partie la construction d'un nouveau stade de baseball au centre-ville, nécessaire au retour des Expos selon le baseball majeur. À Ottawa, le gouvernement Trudeau a fait savoir qu'un stade de baseball n'est pas admissible aux fonds d'infrastructure fédéraux. À Montréal, l'administration Plante a promis en campagne qu'elle n'injecterait pas d'argent public sans consulter les Montréalais. Une étude d'Ernst & Young pour le groupe d'investisseurs mené par l'homme d'affaires Stephen Bronfman évaluait le coût d'un nouveau stade à 500 millions en 2013. M. Bronfman a indiqué qu'il préférerait un partenariat public-privé pour financer un nouveau stade.

 

LA COALITION AVENIR QUÉBEC

De son côté, un gouvernement de la CAQ serait favorable à l'injection des fonds publics dans un stade de baseball, mais à deux conditions : que les investisseurs privés financent au moins la majorité du coût de construction du stade, et qu'ils présentent un plan d'affaires « solide et crédible » pour le retour à long terme des Expos.

« Si le plan d'affaires est solide et crédible et qu'on a une équipe d'investisseurs chevronnés avec un plan à long terme pour s'assurer qu'une équipe sera là pour longtemps, longtemps, longtemps, oui, un gouvernement [de la CAQ] va s'asseoir et regarder la situation. [...] Jamais au grand jamais il n'y aura une participation financière d'un gouvernement de la CAQ s'il n'y a pas un modèle d'affaires solide et crédible qui va amener le financement du privé de façon majoritairement », dit François Bonnardel, critique en matière de finances et candidat de la CAQ dans la circonscription de Shefford en Montérégie, en entrevue à La Presse.

LE PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC

S'il est réélu, le PLQ se dit « ouvert à analyser des propositions » pour financer un stade de baseball au centre-ville de Montréal. Le PLQ a toutefois une formule différente : il exigerait un rendement sur l'investissement de Québec (qui serait minoritaire dans le montage financier du stade). Le ministre des Finances du Québec, Carlos Leitão, se dit prêt à regarder la possibilité pour le gouvernement du Québec d'être « partenaire dans le projet » de construction d'un stade. « Nous ne sommes pas réfractaires à être partenaires, faire partie du consortium du stade. Si le projet est rentable, il sera rentable pour le contribuable québécois », dit le ministre Leitão, candidat du PLQ dans Robert-Baldwin à Montréal.

Selon le PLQ, le gouvernement du Québec ne serait pas actionnaire d'une future équipe de baseball. Par contre, il pourrait être actionnaire - « partenaire », dit le ministre Leitão - du stade lui-même, et ainsi partager une partie des profits du stade. Le ministre Leitão dit vouloir « obtenir un rendement dans le projet » pour le gouvernement du Québec.

LE PARTI QUÉBÉCOIS

Le Parti québécois estime aussi que le gouvernement du Québec pourrait « contribuer à finaliser un montage financier » d'un nouveau stade de baseball. « Oui, ça pourrait être raisonnable. Le privé doit avoir une part beaucoup plus importante [que le public] dans le projet [du stade], il faut que ce soit largement privé », dit Nicolas Marceau, critique en matière de finances et candidat du PQ dans Rousseau (Lanaudière). Sans vouloir donner un chiffre précis, M. Marceau répète que la contribution du privé devra être beaucoup plus importante que celle du public. En ce sens, une division 51 % privé/49 % public du montage d'un stade de baseball serait rejetée par le PQ.

Comme le PLQ et la CAQ, le PQ pense que le gouvernement du Québec doit seulement s'impliquer dans le financement du stade, et non pour l'achat de l'équipe. Les trois partis politiques estiment aussi que le coût d'achat d'une équipe par le secteur privé ne doit pas être pris en considération dans le montage financier d'un stade de baseball - en clair, les propriétaires de l'équipe devraient financer la majorité du coût d'un stade point final, en plus d'injecter les fonds pour acheter l'équipe (au moins 1 milliard de dollars pour l'équipe, selon les dernières estimations).

QUÉBEC SOLIDAIRE

De son côté, Québec solidaire estime que le gouvernement du Québec ne doit pas financer la construction d'un nouveau stade de baseball advenant le retour des Expos.

« Nous sommes en faveur du retour des Expos, mais ça doit se faire sans argent public, dit Vincent Marissal, candidat de Québec solidaire dans Rosemont à Montréal. Le baseball, c'est une business, pas une entreprise de charité ni une entreprise d'économie sociale. On est ici dans le domaine très très privé d'une immense entreprise, le baseball majeur, qui roule avec des milliards de dollars et qui est rentable. Ce n'est pas un service d'utilité publique. Ce n'est pas le rôle de l'État d'entrer dans le sport professionnel. »



 

 
 
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 Le PLQ, la CAQ et le PQ prêts à financer en partie un stade de baseball à Montréal

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1123377/stade-baseball-montreal-plq-caq-pq-financement-bronfman

Contrairement à Québec solidaire qui s'y oppose fermement, le Parti libéral du Québec, la Coalition avenir de Québec et le Parti québécois se montrent ouverts à financer une partie d'un éventuel nouveau stade de baseball au centre-ville de Montréal.

Un texte de Romain Schué

« Nous sommes favorables au retour du baseball, bien sûr », indique le candidat péquiste Nicolas Marceau.

« Vive le retour du baseball à Montréal », avait quant à lui clamé François Legault mardi, à Trois-Rivières, en recevant de la part d’un citoyen une balle signée par l'ex-vedette des Expos Vladimir Guerrero.

Fervent supporteur lui aussi de la venue d’une équipe professionnelle dans la métropole, le ministre des Finances sortant du gouvernement Couillard, Carlos Leitao, assure cependant que le gouvernement québécois « ne sera jamais propriétaire » d’un nouveau stade.

Selon ce dernier, la donne est claire : un consortium privé doit au préalable présenter « un plan sérieux » et avoir l’assurance d’obtenir l’arrivée d’une équipe professionnelle.

« On ne fera pas le "build it and they will come" », précise Carlos Leitao, en référence au Centre Vidéotron, construit à Québec avec des finances publiques, dans l’espoir d’accueillir une formation de la Ligue nationale de hockey.

Un prochain gouvernement, quel que soit le parti, ne doit pas non plus se mêler d’un éventuel rachat d’une équipe professionnelle, précise également Carlos Leitao.

« Pas un sou » pour QS

La CAQ et le PQ soutiennent cette position. Pour ces trois partis, ce sera au privé de s’acquitter de la majorité du financement.

« On souhaite que le secteur privé initie et bâtisse un montage qui a du bon sens » pour un édifice qui « doit être très largement financé par le secteur privé », détaille Nicolas Marceau.

En revanche, Québec solidaire est contre tout financement public. « On ne mettra pas un sou dans le retour d’une équipe de baseball à Montréal », soutient Stéphanie Guevremont, porte-parole du parti.

QS est en revanche favorable à des investissements pour remettre à neuf le stade olympique, afin d’accueillir notamment la Coupe du monde de soccer en 2026, qui sera coorganisé par le Canada, les États-Unis et le Mexique.

Polémique à Montréal

Le retour d’une équipe de baseball à Montréal est le projet d'un groupe d’investisseurs conduit par les hommes d’affaires Stephen Bronfman et Mitch Garber.

Le montage financier de ce stade qui pourrait voir le jour au bassin Peel, dans le quartier de Griffintown, a fait l’objet d’une vive polémique au cours de la dernière campagne électorale à Montréal.

Alors que l’ancien maire Denis Coderre avait ouvert la porte à un financement municipal, son adversaire, Valérie Plante, s’était fermement opposée à mettre de l’argent public sans consulter les citoyens. Elle avait demandé qu'un référendum soit tenu sur ce sujet.

Devenue mairesse de Montréal, Valérie Plante a, depuis, adouci le ton avec les initiateurs de ce projet. Ces derniers ont affirmé ne pas vouloir demander une somme d’argent à la Ville. À la suite d’une rencontre à l’hôtel de ville, la mairesse Plante s’est même dite prête à « travailler » avec ce groupe d’investisseurs.

 

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On ‎2018‎-‎09‎-‎11 at 7:48 AM, acpnc said:

Why does the media keep asking about this project, last April Bronfman pubically stated in an interview with RDS that he wants to public money for this project, all he wants is support by the municipal and provincial government (probably through public transportation and access to the stadium) Mitch Garber stated that he will not be involved in a project where public money is used to build a stadium. I don't know why the media keep asking politicians about this topic. I am sure Bronfman and Garber and their group have already the financement in place and are just waiting for the green light from MLB

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  • 2 semaines plus tard...

Cette pensée est purement hypothétique, mais que pensez-vous si la ville aidait Bronfman en expropriant des terrains pour un Stade? Le groupe d'investisseurs devrait toutefois payer les frais et non la ville.

Imaginons que tu est en charge, quel terrain choisiriez-vous? Ça doit 1) être assez grand pour un stade 2) proche du centre ville 3) avoir le moins de dégâts sociaux et patrimoniaux.

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