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Tour Quartier des spectacles (Spectrum) - 14, 33 étages (2018)


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Pas question d'être chialeux, c'est un triste épisode de l'histoire récente de Montréal. On peut tout de même pas être des cheerleaders de la démolition surtout quand elle laisse place à des terrains vagues sur une décennie. Et de la manière que c'est parti, ce terrain risque d'être vague encore très longtemps.

 

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Autant on peut déplorer la présence de ces grands terrains vacants en plein coeur du Quartier des Spectacles, autant on devrait comprendre que c'est en partie la conjoncture économique qui a conduit à cette malheureuse situation. On comprendra qu'il faut des années pour développer un projet d'envergure et rien ne garantit que les conditions seront stables ou favorables jusqu'à son aboutissement.

Quand on lit l'historique du projet, on peut mieux en saisir la complexité et les nombreux changements qui on eu cours dans le processus. On ne doutera pas qu'il y a eu plein de bonnes intentions à l'origine qui ne se sont cependant pas matérialisées pour toutes sortes de raisons. Aujourd'hui suite à plusieurs cas semblables, la Ville accorde plus difficilement les permis de démolition et exige davantage de garantis pour une reconstruction dans des délais raisonnables. Mais encore là le risque demeure bien présent et personne ne sera jamais totalement à l'abri des impondérables.

Quant au présumé déménagement de la SRC sur ces terrains, rien n'était plus hypothétique. D'ailleurs le cas échéant cette situation n'aurait conduit qu'au transfert d'un terrain vacant à un autre. C'est donc toujours plus facile de blâmer après coup, mais on oublie trop souvent que personne, ni entreprise ne peut prédire l'avenir avec assurance, puisque tous sans exception sont soumis aux aléas de la vie.

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Il y a 14 heures, ERJ-Boy a dit :

Peut être qu'après la Maison de la Danse nous aurons droit à la Maison de l'Opéra? :P 

Ça ce serait épatant. Les maisons d'opéra ont souvent des designs qui sortent de l'ordinaire. Mais y'a pas l'argent pour ça ici en ce moment.

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Le 29/04/2017 à 09:30, acpnc a dit :

Autant on peut déplorer la présence de ces grands terrains vacants en plein coeur du Quartier des Spectacles, autant on devrait comprendre que c'est en partie la conjoncture économique qui a conduit à cette malheureuse situation.

C'est donc toujours plus facile de blâmer après coup, mais on oublie trop souvent que personne, ni entreprise ne peut prédire l'avenir avec assurance, puisque tous sans exception sont soumis aux aléas de la vie.

En savoir plus  

De plus, il importe de nous rappeler de l'accélération de la disparition de terrains vagues et immeubles abandonnés dans tout le centre-ville, mais aussi dans l'est aux alentours de ce projet en dormance: C lofts, son voisin en construction, Desjardins sur Maisonneuve / City councilors, Louis-Bohême, ONF, 20 Maisonneuve O., Carré St-Laurent, CLSC des Faubourgs, TOM, Dell' arte, Marriott Courtyard / Le V, 400 Dowd, hôtel Montfort... :hyper:

Les projets en cours et les suivants contribueront à mettre de la.pression pour bâtir ce lot, quitte à en changer a vocation pour des tours résidentielles de 30-40 étages avec un basilaire commercial. (Mark my words!)

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Il y a 9 heures, Né entre les rapides a dit :

Terrains vacants CRÉÉS par des démolitions autorisées en vue de construire des projets immobiliers qui ne se concrétisent pas: ça peut arriver pour des raisons légitimes.  Toutefois, dans ces cas, les permis de démolition devraient  obligatoirement comporter une clause à l'effet que l'espace libéré devrait être transformé en espace vert temporaire aussi longtemps que le projet (de construction) approuvé n'est pas réalisé.  De plus, pour barrer la route à la spéculation, ledit terrain serait taxé à sa pleine valeur marchande.  L'usage «stationnement» serait aussi prohibé.

J'ai eu connaissance d'un cas (pas à Montréal) où le promoteur a de son propre chef (i.e. sans que la ville ne l'y oblige) choisi d'offrir un espace vert temporaire (à ses frais) sur le site de son futur projet.  Mais comme on ne peut pas souvent compter sur une telle générosité, je pense qu'il serait raisonnable de l'imposer: quant au promoteur, il n'est pas perdant, puisqu'il conserve son permis de construire, lorsque les conditions lui apparaîtront favorables.

Un terrain laissé vacant suite à une démolition est une plaie visuelle, surtout sur un site aussi stratégique (et visible) que celui du projet discuté ici.  Se contenter de dire que la «plaie» disparaîtra bien un jour fait abstraction du tort qu'elle cause entretemps.  Il faut au moins la «soigner» en attendant.

De bonne idées qui méritent réflexion et que je partage, même si cela pose quelques problèmes à première vue. On sait qu'à chaque fois que l'on essaie de créer de nouvelles obligations ou réglementations, on risque d'obtenir des effets contraires. Il m'apparait donc préférable de procéder au cas par cas.

Comme il y a déjà des conditions qui sont attachées aux permis de démolition, avec l'obligation de reconstruire dans des délais prévus à l'avance. Appliquons avec plus de sévérité les pénalités qui en découlent et taxons au maximum possible les terrains vacants.

Autrement, multiplier les espaces verts temporaires qui demeurent des lots privés, peut être invitant pour les squatters et autres individus de même acabit. On se plaint déjà des incivilités et de l'insécurité de certains parcs. En ajouter de manière officieuse, c'est créer des espaces "publics" qui échapperaient aux règles qui s'appliquent aux parcs municipaux, dont les heures limites d'accueil et les activités qui y sont permises. 

Sur le plan juridique, le propriétaire des lieux demeure toutefois responsable des actions qui pourraient y prendre place. Je vois donc mal comment il pourrait assurer une surveillance constante et accepter des risques qui n'ont rien à voir avec son mandat, ni ses objectifs. On ne veut pas non plus favoriser une sorte de pérennité à ces terrains vagues, en relâchant la pression sur les propriétaires, qui pourraient être tentés de profiter de la situation.

Par contre la Ville pourrait obliger un aménagement obligatoire du périmètre des lots devant la clôture qui en défend l'accès. Comme on l'a fait pour les terrains de stationnement de surface. De cette manière on soustrait à la vue l'essentiel du terrain vague, par un mur plus esthétique.

Ensuite on créé des espaces linéaires parallèles aux trottoirs et de profondeur réduite, suffisante pour y installer des bacs de verdure et des bancs publics. Une sorte de placotoire https://www.google.ca/search?q=placotoire&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0ahUKEwjw1JC8ptHTAhUY3YMKHW2cC7IQsAQIMQ&biw=1320&bih=697   aménagée en mini place le long de la voie publique.

Je verrais même de jeunes entreprises se spécialiser dans ce genre d'aménagement, en proposant des idées originales adaptées à l'esprit du quartier selon le cas. Mettons-y de la couleur, du design et rendons ces espaces facilement accessibles, le plus convivial possible. A regarder le nombre de terrains vacants au centre-ville, je crois qu'il y a un beau potentiel à développer, en attendant la matérialisation plus officiel des projets proposés.

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